Responsabilité


Nos actes font de nous ce que nous sommes, c’est donc à nous de chercher à faire mieux, et non aux autres, même si parfois, nous subissons des échecs, des peines et douleurs
Nuage

 

Responsabilité

 

Notre responsabilité morale n’est pas d’endiguer l’avenir, mais de le forger. De mener notre destinée dans une direction plus humaine et d’apaiser le traumatisme de la transition.

– Alvin Toffler

Le Saviez-Vous ► La signification des meuglements des vaches, et autres histoires animales surprenantes


Les animaux sont beaucoup plus évolués que l’on peut croire. Leurs stratégies pour se nourrir, se protéger, communiquer, et même pour jouer peut surprendre plus d’un humain. C’est un monde fascinant quand on commence à les étudier, ils ne sont vraiment pas bêtes. De quoi a réviser les droits des animaux et leur donner tout le respect qu’ils méritent
Nuage


La signification des meuglements des vaches, et autres histoires animales surprenantes


Les vaches meuglent à l'oreille de leurs petits | Theo Leconte via Unsplash

Les vaches meuglent à l’oreille de leurs petits | Theo Leconte via Unsplash


Aline Richard—

Slate publie les bonnes feuilles de «Dans la peau des bêtes», d’Aline Richard Zivohlava.


Vous pensez bien connaître les animaux? Pourtant les scientifiques qui les étudient leur découvrent régulièrement de nouvelles habiletés, intelligences et savoir-être étonnants.

C’est ce que raconte la journaliste spécialiste des sciences Aline Richard Zivohlava dans son ouvrage Dans la peau des bêtes, paru en mai aux éditions Plon. Elle se glisse dans la peau de différents animaux pour un récit à la première personne.

Nous en publions ci-dessous des extraits. Le titre et les intertitres sont de la rédaction de Slate.

Les corbeaux clairvoyants

L’histoire des Corneilles noires de la ville de Sendai, au Japon, a fait le tour du monde. À des branches de noyer plantés le long des routes pendaient de savoureuses noix, mais elles étaient, dans leurs coques vertes, inaccessibles à nos becs. C’est alors que mes congénères ont appris le code de la route. Au feu rouge, l’oiseau dépose sa noix devant la voiture, qui l’écrase au feu vert, et dont les fragments sont récupérés au feu rouge suivant. Malin, non? Et même carrément intelligent.

Les recherches scientifiques de ces dernières années ont révélé des capacités insoupçonnées chez les corvidés, en particulier dans le domaine de la cognition. Certains de nos savoir-faire avaient pourtant été remarqués dans le passé, mais vous n’aviez pas su les analyser… Vous rappelez-vous d’Ésope, le fabuliste qui a commis «Le Corbeau et le Renard», que nous critiquions tout à l’heure? Nous lui avons volontiers pardonné son écart puisqu’il a rendu hommage à l’ingéniosité de la corneille dans la comptine suivante:

«La Corneille ayant soif, trouva par hasard une cruche où il y avait un peu d’eau; mais comme la cruche était trop profonde, elle n’y pouvait atteindre pour se désaltérer. Elle essaya d’abord de rompre la cruche avec son bec; mais n’en pouvant venir à bout, elle s’avisa d’y jeter plusieurs petits cailloux, qui firent monter l’eau jusqu’au bord de la cruche. Alors elle but tout à son aise.»

Deux douzaines de siècles plus tard, en 2014, cette fable a été reproduite dans un laboratoire de l’université d’Auckland, en Nouvelle-Zélande. Des chercheurs ont voulu savoir si différents corvidés –Corbeaux calédoniens, Corbeaux freux et Geais des chênes– se montraient aussi clairvoyants que l’oiseau du fabuliste. Expérience réussie: soit deux tubes de verre, un large et un étroit, reliés entre eux par un mécanisme de vases communicants et à moitié remplis d’eau. Dans le premier, un morceau de liège flotte, agrémenté d’un morceau de viande. Tube trop étroit pour y plonger le bec. Les oiseaux ont dû trouver un moyen d’atteindre la nourriture: ils ont jeté des petits cailloux dans le tube large ne contenant pas le morceau de viande, pour faire monter l’eau dans le second tube étroit, et récupérer la récompense. C’est ce que l’on appelle effectuer une relation de cause à effet. Incroyable, quand on sait que, soumis au même test, les petits humains ne le réussissent que vers l’âge de 7 ans.

Les corbeaux sont capables de se priver dans l’immédiat pour une meilleure récompense dans le futur, une opération cognitive complexe.

La conclusion semble couler de source: des corbeaux aussi intelligents que vous, à l’âge de raison des petits humains! Mais au risque de décevoir mes congénères, je n’irai pas jusque-là. Rien ne prouve en effet que les mécanismes mentaux mis en jeu soient les mêmes pour nos deux espèces. Et la faculté spontanée de raisonner dans l’abstrait par le biais d’un processus d’association n’est pas forcément équivalente à ce que vous, humains, entendez généralement par «intelligence».

Il fallait en savoir plus. Les scientifiques qui nous étudient ont d’abord observé nos capacités cognitives liées à la vie en société. Tout comme vous, les corvidés activent leurs neurones pour améliorer leur cadre de vie, interagir avec leurs semblables, obtenir le meilleur pour eux-mêmes et leurs proches… La gestion de la nourriture est un enjeu majeur pour tout être vivant, et, pour nous autres corbeaux, l’occasion d’exercer notre mémoire et même de se projeter dans l’avenir. Des chercheurs britanniques ont par exemple montré que des geais, qui ont l’habitude de cacher leur nourriture, étaient capables de «classer» leurs aliments en fonction du temps écoulé avant la consommation: ils déterraient d’abord les caches de vers de terre, très appréciés mais périssables, avant celles des cacahuètes, moins goûteuses mais plus durables.

Les corbeaux sont aussi capables de se priver dans l’immédiat pour une meilleure récompense dans le futur, une opération cognitive complexe que vous pensiez réservée aux humains et aux grands singes. Une expérience menée en 2017 à l’université de Lund, en Suède, sur des corbeaux dressés consistait à leur faire choisir une friandise à dévorer tout de suite, ou bien un outil permettant d’ouvrir une boîte contenant une friandise plus grosse, au prix de quinze minutes d’efforts. La plupart des corbeaux ont choisi l’outil. Cela suggère la capacité de contrôle de soi et celle d’anticipation.

S’alimenter, c’est aussi coopérer mais parfois se fâcher quand un comportement est jugé incorrect. Dans une expérimentation menée dans un laboratoire à Vienne, des grands corbeaux ont su s’allier en tirant de concert deux bouts de ficelle pour récupérer deux parts de fromage: si l’un des oiseaux n’avait pas joué le jeu, aucun des deux n’aurait pu en profiter. Mais, dans une autre série d’expériences, il est arrivé qu’un des oiseaux ruse pour s’approprier tout le fromage. L’autre a alors refusé de coopérer plus avant avec le tricheur.

Les poulpes farceurs

Ces dernières années, nombre de nos capacités cognitives ont été découvertes par les scientifiques qui nous observent. Par exemple, notre dextérité au maniement des outils, faculté que l’on pensait réservée aux animaux «supérieurs». En 2009, quatre pieuvres de l’espèce Amphioctopus marginatus, habitantes des eaux chaudes de l’ouest du Pacifique, ont été filmées en train de manipuler des coquilles de noix de coco pour s’en faire une armure de protection contre les prédateurs, puis se balader, ainsi équipées, sur le plancher marin. La vidéo a intéressé les chercheurs…

Et enchanté le grand public: sans être encore aussi populaires que ceux consacrés aux chatons mignons, les films de poulpes malins font les beaux jours de votre Internet. Sur YouTube, 3 millions de vidéos sont disponibles! C’est ainsi que les humains ont pu découvrir les talents d’Inky, notre maître-poulpe de l’évasion. Cantonné dans son aquarium de Nouvelle-Zélande, Inky a profité de l’inattention d’un gardien qui n’avait pas bien fermé son réceptacle pour déverrouiller le dispositif, glisser au sol, et emprunter un tuyau d’un diamètre de 15 centimètres (!) se déversant dans l’océan Pacifique.

Stratégie, adaptation, innovation… Autant de qualités qui marquent, pour le moins, une belle intelligence des situations.Nous sommes aussi capables d’apprendre par observation et de manipuler des règles logiques: facultés d’autant plus étonnantes que nous n’avons pas eu de parents pour nous les enseigner. Des chercheurs ont installé des pieuvres devant un labyrinthe, elles ont su s’orienter en observant des congénères, puis en fonction d’indices visuels mis à leur disposition. Dans une autre expérience, on nous a placées devant cinq portes fermées, chacune marquée d’un symbole. Il fallait trouver celle donnant accès à un crabe, friandise que nous apprécions parmi toutes. Nous avons réussi à repérer la bonne porte, et appris à reconnaître son symbole même quand les scientifiques le changeaient de place. Et nous sommes capables de retenir plusieurs jours ces informations apprises, signe d’une bonne mémoire.

De même, nous jouons: un comportement évolué, peu commun chez les invertébrés. Sarah Zylinski, biologiste à l’université de Leeds, au Royaume-Uni, a observé un poulpe de l’espèce Octopus bimaculoides se livrer au jeu du chat et de la souris avec un crabe. En pleine mer, plusieurs plongeurs qui nous observaient ont eu la surprise de voir un tentacule taquin tenter de leur retirer leur masque à oxygène… En captivité, nous jonglons dans l’aquarium avec les petits cubes en plastique que vous nous envoyez. Et ne croyez pas que nous ne savons pas qui vous êtes.

En 2010, à l’aquarium de Seattle, aux États-Unis, deux membres de l’équipe soignante se sont livrés au jeu bien connu du «bad cop-good cop» : l’un nous nourrissait avec douceur, l’autre nous touchait avec un bâton piquant. Après deux semaines, racontent les scientifiques qui ont organisé cette expérience, les huit pieuvres de l’aquarium se comportaient différemment avec l’un et l’autre, habillé pourtant du même uniforme.

En captivité, nous savons parfaitement vous faire passer des messages. La chercheuse de Leeds rapporte que des seiches, impatientes d’être nourries, aspergeaient d’eau leur gardien s’il tardait. Et, dans un parc zoologique en Allemagne, un poulpe est monté sur le bord de son aquarium pour inonder un spot dont la lumière devait le gêner.

La science n’a pas fini de dévoiler tout ce qu’il y a d’extraordinaire en nous. En avril 2017, un article scientifique, fort technique puisqu’il a été publié dans la revue Cell (dédiée à la biologie moléculaire et cellulaire), a suggéré que nous évoluions différemment de presque tous les êtres vivants de la planète: certains d’entre nous sont en effet capables de modifier à plusieurs reprises leur séquence d’ARN (acide ribonucléique, l’autre «molécule du vivant» avec l’ADN) et de l’éditer, pour mieux s’adapter à notre environnement. S’ensuivent, par exemple, des modifications de notre cerveau pour pouvoir prospérer dans des eaux aux températures différentes. Bien pratique en cette période de changements climatiques! Ludovic vous l’avait bien dit: nous sommes de véritables extraterrestres du fond des mers.

Les vaches communiquantes

La vache a ses sens en éveil. À l’inverse de ce que certains stupides imaginent, un regard bovin est un regard expert: une vision à 330 degrés, sans bouger la tête, qu’en dites-vous? Il est vrai que nous sommes plutôt myopes, et distinguons bien mieux les tendres pousses dans le pré qu’un véhicule arrivant au loin. Mais notre ouïe très fine y pallie. Les vaches distinguent les ultrasons (jusqu’à 35.000 hertz), tout comme les basses fréquences et les très faibles volumes sonores. Et puis, il y a notre odorat. C’est notre sens premier, il nous distingue et organise notre vie sociale. Les odeurs disent notre âge, nos besoins sexuels, notre place dans la hiérarchie du troupeau, notre niveau de stress. On se renifle et on se lèche entre vaches, et on approche nos mufles des humains à l’approche: il s’agit de flairer l’éleveur, le vétérinaire que l’on connaît, et de s’inquiéter de la présence d’un intrus à l’odeur inconnue.

Nous communiquons aussi grâce à un bel échantillon de meuglements, beuglements, mugissements (je vous laisse choisir votre mot préféré).

En 2015, en Suisse, des chercheurs de l’École polytechnique de Zurich se sont livrés à une analyse acoustique de troupeaux pour tenter de comprendre ce que les vaches se disent. Lors des naissances de nos veaux et cela durant trois à quatre semaines, nous parlons à nos petits le mufle à moitié fermé pour produire un son grave. Et à l’inverse, quand on nous les retire, nous produisons un meuglement dans les fréquences hautes. De même, les veaux nous appellent plutôt dans les aigus.

De l’avis des scientifiques et des professionnels, fermiers et éleveurs qui nous côtoient, notre cri d’espèce, émis jusqu’à une cinquantaine de fois dans la journée, exprime une grande variété de situations et d’états: faim, soif, chaud, froid, souffrance, désir, appels…

Quant à vous, on dirait que nos «meuh» vous fascinent. Vous tentez parfois de nous imiter, bizarre! des humains qui singent les vaches! Mais vous n’êtes même pas fichus de vous entendre sur le son à produire… «Meuh» en France ; «moo» chez les Anglo-Saxons; «muh» pour les Allemands et les Danois; et «mō» du côté du Japon. Un plaisantin est même allé jusqu’à fabriquer ce qu’il a appelé une «boîte à meuh» pour faire rire ses semblables, on se demande vraiment pourquoi. Laquelle boîte a au moins eu une utilité: le docteur Lucien Moatti l’a calibrée pour le dépistage néonatal de la surdité des bébés humains. Si l’enfant tourne la tête au son de la vache, c’est qu’il entend bien…

http://www.slate.fr/

Frappé avec une pelle, ce chien a perdu la moitié de sa tête.


Pauvre chien, il ne voulait que jouer, mais au lieu de cela, il a reçu un coup de pelle qui lui a coûter la moitié de sa tête. Malgré la gravité de ses blessures, il a été opéré avec succès et il est maintenant auprès d’une famille qui l’a pris pour vivre avec eux.
Nuage


Frappé avec une pelle, ce chien a perdu la moitié de sa tête.


chien qui a perdu la moitié de sa tête

Un destin pas comme les autres.

Cette terrible histoire débute en  2017 lorsqu’un chien prénommé Sky se prend un coup de pelle sur la tête parce qu’il voulait jouer. Apeuré et gravement blessé, le toutou fonce alors se cacher alors qu’une partie de son visage a été coupée sur le coup. Son œil droit est tombé et l’orbite s’est alors rempli d’herbe et de poussières. Enfin, sa mâchoire était aussi gravement touchée…

Bref, Sky était clairement entre la vie et la mort mais avait décidé de se battre.

Une opération incroyable

Lorsque Sky a été trouvé, il a tout de suite été emmené chez le vétérinaire du village qui a décidé de lui retirer quelques dents pour aider à l’ouverture de sa gueule. Mais l’état de Sky était tel qu’une euthanasie a évidemment été envisagée.

C’est la volonté de vivre de Sky qui a tout changé. Les vétérinaires ont décidé de lui donner sa chance et l’ont opéré. Après plusieurs traitements et une opération au niveau de la bouche, le chien a pu recommencer à se nourrir ! Une belle victoire pour tout le monde.

Une nouvelle vie en Allemagne

Sky a ensuite eu la chance de rencontrer une formidable famille en Allemagne. Il a été transporté jusqu’à chez eux et s’est rapidement acclimaté à sa nouvelle vie. Il a même un autre copain chien dont il est inséparable.

Grâce à sa volonté de vivre, Sky est un chien heureux et bien dans ses pattes, malgré ses différences.

https://wamiz.com

Des méde­cins mettent le feu à un patient pendant une opéra­tion à cœur ouvert


Heureusement que cela est rare. Une opération d’urgence, un chirurgien perce par mégarde une poche du poumon, de l’air en sort alors qu’ils utilisent un électrocoagulation et le feu jaillit. Heureusement que le patient était anesthésié et que le feu a été vite contrôlé sans le blessé
Nuage


Des méde­cins mettent le feu à un patient pendant une opéra­tion à cœur ouvert

Crédits : ECRI Insti­tute


par  Mathilda Caron

Un phéno­mène rare a été rapporté lors d’un congrès d’anes­thé­sio­lo­gie qui s’est tenu le week-end dernier à Vienne. Des méde­cins ont expliqué que la cage thora­cique d’un patient a pris feu lors d’une inter­ven­tion, rapporte News­week ce 3 juin.

L’Aus­tra­lien, heureu­se­ment sous anes­thé­sie géné­rale, subis­sait une opéra­tion d’ur­gence suite à une déchi­rure de son aorte, prin­ci­pal vais­seau sanguin qui relie le cœur au reste du corps.

Lors de l’in­ter­ven­tion, les chirur­giens ont acci­den­tel­le­ment perforé une poche présente au niveau de ses poumons et de l’air a commencé à s’échap­per. L’équipe utili­sait un dispo­si­tif d’élec­tro­coa­gu­la­tion qui scelle les plaies avec de la chaleur. Il a suffi qu’une étin­celle de cet outil se mêle à l’air haute­ment oxygéné, pour que le tout prenne feu.

« Le feu a été immé­dia­te­ment éteint, sans bles­ser le patient », rassurent les méde­cins.

Bien que ce cas soit impres­sion­nant, ce n’est pas la première fois qu’un tel événe­ment se produit chez un patient. Dans les archives, il existe au moins six mésa­ven­tures de ce type.

Source : Science Alert

https://www.ulyces.co/

Une « tornade particulière » a frappé Orléans dimanche, selon un météorologue


Hier en fin d’après-midi, il a plu puis soleil, encore pluie et grêle finalement soleil et nuages. La température était juste bien, pas trop chaud, ni trop froid. À 18 h, une alerte météorologique sur les smartphones et à la télé d’un risque de tornade sur Gatineau-Ottawa. En fin du compte, c’est un quartier d’Ottawa qui a été touché, avec une tornade de catégorie F1, donc juste quelques dégâts. Ce qui m’a surprise, le temps n’était pas extrêmement chaud et il n’était pas chargé d’humidité, comme l’an dernier. Il semble en effet que cette tornade n’a pas vraiment été dans les normes.
Nuage


Une « tornade particulière » a frappé Orléans dimanche, selon un météorologue


Alexandre Parent en entrevue à l'extérieur, devant un arbre brisé.

Alexandre Parent est météorologue à Environnement et Changement climatique Canada. Photo: Radio-Canada

Radio-Canada

La tornade survenue dimanche dans la région de la capitale nationale a surpris le météorologue Alexandre Parent, d’Environnement et Changement climatique Canada, qui a qualifié le phénomène météorologique de « tornade particulière ».

On ne peut pas dire que les ingrédients étaient tous présents et tous assez intenses pour former une tornade, bien que les risques d’orage étaient réels dans la région, a-t-il déclaré en entrevue à l’émission Les matins d’ici, lundi matin.

Une dépression située au nord, dans le secteur de Mont-Laurier, en plus d’une zone de convergence des vents en surface et en altitude, est à l’origine de la rotation des vents, a expliqué M. Parent.

C’est ce qu’on appelle une super cellule, en termes de complexe orageux, à l’intérieur de laquelle s’est formée une tornade au-dessus du quartier Orléans, dans l’est d’Ottawa et observée à une dizaine de kilomètres au nord, à l’aéroport exécutif de Gatineau–Ottawa.

Avec les informations qu’on a actuellement et en consultant les images radar [la tornade] semble avoir suivi la rivière des Outaouais, mais [être] demeurée au sud, ce qui explique pourquoi les dommages semblent avoir été concentrés du côté ontarien de la rivière, a mentionné le météorologue.

Tornade « particulière »

On n’était pas dans du temps extrêmement chaud, le niveau d’humidité n’était pas très élevé et c’est ce qui a fait que c’est une tornade un peu particulière, a poursuivi M. Parent.

Cette tornade était différente de celles qui ont frappé la région en septembre dernier, dans la mesure où on pouvait distinguer sa forme très clairement dans le ciel. Les tornades de l’automne dernier étaient plus difficilement observables en raison de l’humidité dans l’air, notamment, selon l’expert.

Des citoyens observent la tornade.La tornade s’est produite en fin de journée le 2 juin 2019. Photo : Laura Weatherston

Quand lancer l’alerte et comment réagir?

Alexandre Parent a soutenu que le protocole du lancement d’une alerte dépend de la situation.

Parfois, on peut, avec les radars, voir une rotation. Donc, ça nous indique que les ingrédients sont présents pour la formation d’une tornade, a-t-il expliqué.

Il a affirmé qu’il est très, très difficile de prévoir ou de confirmer sans aucun doute l’existence d’une tornade.

En septembre dernier, les ingrédients pour avoir un épisode tornadique étaient beaucoup plus présents, donc il y avait eu un préavis, a fait valoir M. Parent.

Quand on a des orages qui montrent un potentiel pouvant former une tornade, on les suit de très près. Alexandre Parent, météorologue à Environnement et Changement climatique Canada

Lorsqu’une alerte est lancée, les gens ciblés devraient réagir, puisqu’elle est le résultat d’une observation confirmée sur le terrain ou le résultat de calculs qui font en sorte que les ingrédients pouvant former une tornade sont réunis.

Dès qu’on reçoit un avis sur nos cellulaires, il faut agir tout de suite. Le meilleur conseil, c’est de se rendre à l’intérieur. Alexandre Parent, météorologue à Environnement et Changement climatique Canada

Un « effet du hasard »

Selon le météorologue, la tornade de dimanche est un cas isolé et non pas le signe d’une augmentation de la fréquence de ces phénomènes météorologiques.

Si le système météo avait été quelques heures plus rapide ou quelques heures plus lent, fort probablement qu’on n’aurait pas eu de développement de tornade, ou elle pourrait s’être produite dans un autre secteur, a-t-il dit.

Il faut plus y voir un effet du hasard entre septembre et ce qu’on a connu [dimanche] et c’est très difficile de relier les changements climatiques avec les épisodes de tornades. Alexandre Parent, météorologue à Environnement et Changement climatique Canada

Par ailleurs, nombre d’études ont été faites au sujet des liens potentiels entre les tornades et les changements climatiques, mais les réponses ne sont pas encore claires, selon M. Parent, qui invite les gens de ne pas tirer de conclusions trop rapidement.

https://ici.radio-canada.ca/

Des vaches broutent pour contrer les feux de forêt


    Les feux de forêts sont la hantise de l’été. Un projet pilote en Colombie-Britannique. pour aider à se défendre du feu va être mise en place. Des vaches, qui vont bouffer des herbes, des tiges et des buissons, pour éviter que le feu progresse vers les habitations
    Nuage


    Des vaches broutent pour contrer les feux de forêt

    Des vaches dans un champ.

    Le bétail pourrait être un outil supplémentaire pour aider à réduire le risque que font courir les feux de forêt aux communautés. Photo: Radio-Canada / Miriane Demers-Lemay

      • Benoit Clément

        Des troupeaux de bétail vont bientôt contribuer à la réduction des risques d’incendie autour de certaines communautés de Colombie-Britannique, grâce à un nouveau projet pilote de pâturage ciblé.

        Le directeur général de l’Association des éleveurs de bétail de la Colombie-Britannique, Kevin Boon, explique que l’idée est de transporter les vaches pour paître autour des communautés à risque, en prévision d’une saison des feux de forêt occupée.

        « Les vaches vont manger l’herbe, les buissons, les tiges, qui pourraient servir de combustible pendant un feu de forêt », ajoute-t-il.

        M. Boon note que le travail du bétail permettrait de créer une zone tampon entre les forêts et les habitations, ce qui donnerait aux pompiers un endroit à partir d’où ils peuvent travailler à combattre les flammes.

      C’est ce que nos animaux font de toute façon. Mais, maintenant, les éleveurs peuvent, en plus, aider leur communauté. Kevin Boon, directeur général, Association des éleveurs de bétail de Colombie-Britannique

      Pas d’inconvénients

      « Je ne vois pas d’inconvénients pour les habitants. Peut-être qu’ils entendront des meuh derrière leur clôture, plus près de leur maison? Mais je crois qu’ils vont comprendre », dit à la blague Kevin Boon.

      La province a remis 500 000 $ à l’Association des éleveurs de bétail pour ce projet pilote. La ministre de l’Agriculture, Lana Popham, se dit enthousiaste de le voir à l’oeuvre.

      « C’est un modèle plutôt inusité, et j’espère qu’il pourra permettre de protéger nos communautés tout en soutenant les éleveurs de bétail de la Colombie-Britannique », dit-elle dans un communiqué.

      L’association doit toujours discuter avec le Service des incendies de la province, les municipalités et les communautés autochtones pour déterminer quelles sont les zones à risque où les troupeaux iront paître.

      https://ici.radio-canada.ca/

      Cette Mona Lisa animée est générée par une intelligence artificielle. Et c’est plutôt perturbant !


      Personnellement, je ne vois pas l’intérêt du moins pour le moment. Mona Lisa, Albert Einstein et autres, pourquoi ? Publicité ? Je crains que cela ne ferait qu’augmenter les deepfakes comme on a vu avec l’ancien président Barack Obama avec un faux discours.
      Nuage


      Cette Mona Lisa animée est générée par une intelligence artificielle. Et c’est plutôt perturbant !

      mona lisa visage simule samsung ai

      Un nouveau type d’intelligence artificielle peut générer un portrait animé à partir d’une seule image source. | Egor Zakharov

      Jonathan Paiano

      Depuis la publication sur YouTube d’une vidéo présentant une nouvelle intelligence artificielle capable de simuler et de prédire l’apparence d’un visage à partir d’une seule (ou plusieurs) image(s) source(s), l’exemple d’une Mona Lisa dont le visage et la tête sont entièrement animés par le système a rapidement fait le tour du web.

      C’est sur l’exemple du joli sourire célèbre et quelque peu mystérieux de la peinture Mona Lisa que ce travail de recherche, effectué sous la supervision d’Egor Zakharov, ingénieur à l’Institut des sciences et de la technologie de Skolkovo et au Samsung AI Center (tous deux situés à Moscou, en Russie), s’est principalement fait connaître ces derniers jours.

      Aujourd’hui, une nouvelle gamme d’expressions viennent se greffer à ce visage que vous connaissez toutes et tous, grâce à l’intelligence artificielle.

      Dans la publication YouTube originale (publiée le 21 mai), trois clips vidéo montrent des exemples (perturbants) de Mona Lisa bougeant les lèvres et tournant la tête dans plusieurs directions. Elle a été créée par un réseau de neurones convolutionnels : un type d’IA qui traite des informations de la même manière que le cerveau humain, ici dans le but d’analyser et traiter des images.

      Zakharov et ses collègues ont mis au point l’algorithme pour comprendre les formes générales des traits des visages humains et leurs comportements les uns par rapport aux autres, puis pour appliquer ces informations à des images fixes. Cela leur a permis d’obtenir une série de séquences vidéos réalistes montrant de nouvelles expressions faciales générées à partir d’une seule image.

      Dans le cas des vidéos montrant Mona Lisa, l’IA a “appris” le mouvement du visage à partir de jeux de données de trois sujets humains, produisant trois animations très différentes. Alors que chacun des trois extraits d’apprentissage était encore reconnaissable en tant que Mona Lisa, Zakharov a donné des “personnalités” distinctes aux portraits vivants, comme vous pouvez le voir ci-dessous.

      mona lisa animee creee par IA

      Crédits : Egor Zakharov

      L’équipe de recherche a également créé des animations à partir de photos d’icônes culturelles du XXe siècle, telles qu’Albert Einstein, Marilyn Monroe et Salvador Dali. Les résultats de l’étude ont été publiés la semaine dernière sur le serveur de préimpression arXiv, dans l’attente d’une évaluation par les pairs.

      De plus, selon l’étude, ce système de “vision humaine” est très efficace pour identifier des erreurs, même mineures, dans des visages ou têtes humaines modélisées en 3D. Voir quelque chose ayant l’air humain, sans pour autant vraiment l’être, déclenche une sensation de malaise profond connue sous le nom “d’effet de vallée dérangeante“.

      Comme vous pouvez bien vous en douter, produire des vidéos originales comme celles-ci, connues sous le nom de deepfakes, n’est pas une chose facile. Les têtes humaines étant géométriquement complexes et hautement dynamiques.

      Les modèles 3D générés comportent “des dizaines de millions de paramètres”, ont écrit les auteurs de l’étude.

      source et visages generees ia

      Des visages familiers de célébrités prennent des expressions entièrement générées par ordinateur. Crédits : E. Zakharov et al.

      L’intelligence artificielle a déjà démontré qu’il était possible de produire des deepfakes convaincants, mais elle nécessitait de multiples angles du sujet souhaité. Dans le cadre de cette nouvelle étude, les ingénieurs ont introduit l’intelligence artificielle dans un très grand ensemble de données de vidéos de référence montrant des visages humains en action. Ainsi, elle a pu apprendre d’elle-même, en créant sa propre interprétation de ce qu’est un visage humain et son comportement en mouvement.

      Ensuite, ils ont formé l’IA à utiliser les expressions de référence pour cartographier le mouvement des entités de l’image source. Cela a permis au système de créer une simulation cohérente même si elle ne disposait que d’une seule image de base.

      Et ce n’est pas tout : les chercheurs expliquent également que dans le cadre d’une session d’étude distincte impliquant l’utilisation de 32 images sources au lieu d’une seule, les simulations obtenues frôlaient la perfection.

      Une technologie qui fait presque peur dites-vous ? On vous comprend. En effet, imaginez-vous que quiconque en possession d’une telle IA ainsi que de quelques photos de vous (et cela est très facile avec les réseaux sociaux), pourrait générer des séquences animées ultra-réalistes avec votre propre visage. Étant donné que les algorithmes d’imitation de la voix ne sont pas nouveaux, un mélange des deux technologies promettrait de produire des exemples (d’usurpation d’identité ?) sans égal, et avec une facilité déconcertante.

      Sources : arXiv, YouTube (Egor Zakharov)

      https://trustmyscience.com/