Planification


On fait tous des rêves pour un futur agréable, mais la vie en décide souvent autrement. Cela nous amène a d’autres défis, d’autres évènements qu’il faut apprivoiser pour continuer notre route,
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Planification

 

Nous devons être prêts à abandonner la vie que nous avons planifiée, afin de vivre la vie qui nous attend.

– Joseph Campbell

Le Saviez-Vous ► Qu’est-ce que la nomophobie ?


Avec les smartphone, une nouvelle phobie a fait son apparition et à été nommé en 2018 nomophobie. Cette peur de se retrouver sans téléphone à une époque ultra-connecté. On ne veut rien manqué, on partage tout sur l’Internet. Partout, on voit des gens rivés sur leur téléphone portable que ce soit en autobus, en marchant, en famille, au restaurant, c’est tellement partout qu’on doit interdire le téléphone au volant ou à vélo.
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Qu’est-ce que la nomophobie ?

Symptôme d’une époque ultra-connectée, la nomophobie serait le reflet de nos multiples dépendances numériques. Entre peurs fantasmées et réalités hétéroclites, décryptage d’un phénomène de société difficilement appréhendé.

“Votre temps d’écran était inférieur de 25% la semaine dernière, pour une moyenne de 4h et 12 minutes par jour.”

Comme chaque dimanche, avec une assiduité qui frise la provocation, mon téléphone estime utile de réduire à néant toute mon estime de moi en me rappelant à mon piètre statut de junkie numérique, chiffres et statistiques à l’appui. Le pire, c’est que je ne lui ai rien demandé.

D’autres modèles de smartphones proposent aussi de bloquer l’usage de certaines applis au bout d’un certain temps écoulé ou de passer en mode noir et blanc pour nous inciter à lâcher notre précieux téléphone. L’origine de ces innovations technologiques aux allures de garde-fous électroniques ? La nomophobie ou la peur irraisonnée de se retrouver sans son téléphone portable.

Le “mal du siècle” 

Couronné “mot de l’année” en 2018 par le Cambridge Dictionnary, ce terme résulte de l’ingénieuse contraction de “no mobile phone phobia”, une expression anglo-saxonne découlant du phénomène d’hyper-connectivité ambiant dicté par l’omniprésence d’Internet et des réseaux sociaux. Et pour cause, la nomophobie renvoie à l’ensemble des angoisses plus ou moins envahissantes qui peuvent nous envahir à l’idée d’être privée de notre smartphone adoré, dont 73% des français sont aujourd’hui équipés (source : Baromètre du numérique 2017/ CRÉDOC). Un week-end en rase campagne sans réseau, une soirée avec une batterie à 3% ou pire, une journée entière au bureau avec le portable tombé dans le creux du canapé : autant de situations qui plonge le nomophobe, novice ou avéré, dans un désarroi auréolé de crainte et d’ anxiété.

“Je déteste quand j’oublie mon téléphone chez moi. Je me sens vraiment toute nue quand je ne l’ai pas ! Avec toujours cette sensation désagréable que je vais rater le coup de fil du siècle. Du coup, quand je m’en rend compte dans le métro, dès que j’arrive au bureau, je mets un statut sur Facebook pour prévenir mes contacts. C’est ridicule, je sais, mais je peux pas m’en empêcher”, avoue Sandra, 30 ans.

On reconnaît également le nomophobe à sa capacité à consulter compulsivement son téléphone toutes les 2 minutes ou à scroller inlassablement son écran quand il a le malheur de l’avoir à portée de main.

“Je crois que je suis arrivé à un stade où je ne me rends même plus compte que je suis en train de “checker” mon téléphone. C’est devenu un tic : je regarde l’heure, je vérifie que je n’ai pas de notifications ou j’ouvre compulsivement Instagram, sans même vraiment savoir pourquoi”, confie Tomas, 28 ans.

En 2016, le très en-vue créateur Simon Porte Jacquemus, alors âgé de 26 ans, confiait même dans les colonnes de Stylist avoir frôlé la tendinite du pouce tant il passait du temps sur son smartphone.

Génération nomophobe

Au-delà de l’anecdote, cette confession un brin honteuse du presque trentenaire est symptomatique de ce terrible mal qui ronge sa génération et la suivante, tous sexes et genres confondus. En 2018, une étude OpinonWay/Smerep révélait ainsi que 20% des étudiants passaient plus de 6h par jour sur leur téléphone.

“Bien sûr, les plus vulnérables sont les adolescents et les jeunes adultes chez lesquels se retrouver sans portable signifie risquer de vivre un isolement insupportable.” explique le Dr Anne Marie Lazartigues*, psychiatre et psychothérapeute basée à Paris.

« Quand mon portable a dû partir en réparation, ce qui m’a réellement manqué a été de ne pas pouvoir communiquer avec le monde extérieur. Je voulais prévenir de mon retard ? Pas de téléphone ! Je voulais raconter une anecdote de ma journée ? Pas de téléphone ! Un joli coucher de soleil que j’aurai aimé immortaliser ? Pas de téléphone !” se souvient Katia, 31 ans. “On dit souvent que l’on se coupe du monde lorsque l’on est accro à son téléphone mais, étrangement, je ne m’étais jamais sentie si seule qu’en étant sans. »

Une angoisse de performance qui pousse à vouloir sans cesse être joignable

La nomophobie, un “mal du siècle” qui répondrait à des problématiques sociales, relationnelles mais également professionnelles, 60% des Français consultant leurs mails via leurs smartphones.

“Ayant une angoisse de performance qui les pousse à vouloir sans cesse être joignables, les trentenaires ne peuvent pas non plus se passer d’avoir leur portable en permanence à portée de main”, ajoute la spécialiste.

“J’aimerai bien passer moins de temps sur mon téléphone mais en réalité, je n’ai pas vraiment le choix avec mon travail, je dois vraiment être toujours connecté”, confirme ce responsable en communication politique qui a préféré rester anonyme.

Problème ?

“Cette utilisation compulsive du portable finit par avoir des conséquences néfastes sur la vie sociale, professionnelle ou familiale, ne serait-ce que du fait de son caractère chronophage”, prévient le Dr Lazartigues.

En effet, qui n’a jamais remarqué ses couples qui, en plein dîner en tête-à-tête, bloquent sur leur portable respectif pendant de longues minutes ? Ces réunions d’équipe improductives où tous les participants ont les yeux rivés sur leur écran ? Ces apéros entre amis qui virent aux concours de like et de selfies ?

“Malgré sa dénomination, la nomophobie nous semble entrer davantage dans la catégorie des addictions que dans celle des phobies. D’ailleurs, elle n’est pas reconnue dans les nomenclatures psychiatriques.” précise l’experte.

D’autres spécialistes incitent par ailleurs à la prudence face à ses termes un brin galvaudés qui témoignent des habituelles craintes générées par l’arrivée de nouvelles technologies. Certains soulignent également comment la nomophobie est devenu le parfait alibi d’une foire marketing aux digital detox des plus lucratives.

Dans quels moments utilisez-vous votre téléphone ? Quelle utilité en tirez-vous ? Que se passe-t-il si vous êtes dans l’incapacité de l’utiliser ?

Etre attentif aux difficultés, aux manquements ou encore aux erreurs qui résultent directement de notre usage excessif de téléphone : telle semble être la première façon de désamorcer toute potentielle dérive.

“Il a fallu que je frôle l’accident de voiture parce que je conduisais tout en consultant mon téléphone pour que je commence à me poser des questions. C’est vraiment idiot”, poursuit Tomas.

 Prêtez également attention à votre comportement : dans quels moments utilisez-vous votre téléphone ? Quelle utilité en tirez-vous ? Que se passe-t-il si vous êtes dans l’incapacité de l’utiliser ?

On peut ensuite se fixer progressivement des limites et s’autodiscipliner en se forçant à laisser son doudou numérique dans une autre pièce que celle où l’on dort, à couper les notifications ou à le ranger dans son sac-à-main pendant une réunion de famille.

“C’est bête mais, désormais, j’essaie de faire en sorte que la dernière chose que je regarde avant de m’endormir soit le visage de mon copain à côté de moi et pas une énième story sur Instagram”, rajoute Sandra.

Autre piste de réflexion conseillée par les spécialistes : celle du modèle que l’on souhaite donner à nos charmantes têtes blondes sur les bienfaits d’un usage modéré des nouvelles technologies. Difficile en effet de réprimander votre pré-ado sur son addiction smartphonesque quand vous avez vous-même le nez toujours collé dessus !

À moins que vous ne comptiez sur ce fameux rapport hebdomadaire généré par son téléphone dernier cri qui le rappellera à l’ordre avant même que vous n’ayez eu le temps de le faire. 

*Le Dr Anne Marie Lazartigues, psychiatre, psychotherapeute et sexologue, spécialisée dans les thérapies, reçoit dans son cabinet du 4e arrondissement de Paris.
** Source : Baromètre du numérique 2017/ CRÉDOC

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Se lever trop tôt peut faire de nous des psychopathes


À croire le titre, je serais une psychopathe, mais non, c’est pas tout à fait cela. A vrai dire, c’est plutôt l’heure du travail qui n’est pas adapté pour tout le monde. Ce qui peut engendrer un manque de productivité. Si nous pouvions avoir des horaires variables, selon notre horloge interne, cela serait bien
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Se lever trop tôt peut faire de nous des psychopathes


Le pic de productivité de 14 heures. | Tonny Tran via Unsplash

Le pic de productivité de 14 heures. | Tonny Tran via Unsplash

Repéré par Ines Clivio

Repéré sur The Guardian

Contraindre son rythme biologique naturel peut porter atteinte à l’équilibre psychologique.

Faire la grasse mat’, c’est moche. Il n’y a qu’à écouter les success stories américaines pour s’en rendre compte: ce n’est pas en se faisant une tartine du Nutella au lit qu’on devient PDG d’Apple. Mais, couche-tard et noctambules, soyez rassuré·es: la fin du règne du réveil a enfin sonné, car se forcer à se lever tôt pourrait entraîner des comportements déviants.

Dictature des alouettes

Qu’on le veuille ou non, nous avons tous une horloge interne. Elle ne fait pas tic-tac, mais nous devrions quand même essayer de l’écouter. C’est elle qui définit notre rythme de sommeil, que l’on appelle scientifiquement le chronotype. Il en existe plusieurs sortes; des tests permettent de découvrir le sien.

Si notre horloge interne dure plus de vingt-quatre heures, nous préférons nous coucher tard; si elle dure moins longtemps, nous sommes des couche-tôt. Ainsi se répartissent les «hiboux» qui vivent la nuit, les «alouettes» qui se réveillent à l’aube et, entre les deux, les «diurnes».

N’est pas alouette qui veut –c’est la biologie qui le dit– et perturber nos cycles naturels pour satisfaire les gourous de la course à pied matinale n’est pas sans conséquences.

Jusqu’à présent, les horaires fixés par l’école ou le monde du travail ont toujours favorisé les alouettes; les autres chronotypes ont dû s’adapter. Forcés de casser leur rythme naturel, ces individus sont moins efficaces et leurs performances générales peuvent être dépréciées par rapport à celles des alouettes.

Il est temps pour les chouettes de se rebeller: c’est ce à quoi a invité la journaliste scientifique Linda Geddes dans son discours au Hay Festival. Selon elle, plutôt que d’exiger d’une personne couche-tard qu’elle soit au pic de sa productivité dès le matin, nous devrions lui donner des horaires flexibles pour qu’elle accomplisse au mieux son potentiel.

«Ce serait un moyen d’égaliser les chances, d’améliorer la productivité de tous et l’humeur de chacun. Une telle approche pourrait créer un cadre de travail plus harmonieux et plus moral», souligne-t-elle.

Variations morales

Le déséquilibre engendré par les horaires standards actuels va au-delà du risque de déficit de productivité: il touche à notre moralité, comme l’a révélé une étude américaine intitulée «La morale des alouettes et des chouettes».

D’après l’équipe de recherche, notre comportement éthique varie en fonction du type de relation entre les deux mécanismes constituant notre horloge interne: l’homéostasie, c’est-à-dire la pression qui nous dit de dormir si on est resté·e trop longtemps éveillé·e, et le cycle circadien, qui régule notre temps de sommeil et d’éveil.

Première situation, les mécanismes s’accordent: la période d’éveil survient quand la pression homéostatique est basse; on se sent en pleine forme. Notre comportement social est alors positivement influencé.

Deuxième situation, les mécanismes s’opposent: on reste éveillé·e alors que l’on a envie de dormir. Cette fois, notre système de moralité est influencé négativement:

«Des recherches suggèrent que vous êtes plus enclin à adopter un comportement contraire à l’éthique et déviant, comme être méchant, intimider vos collègues ou falsifier des reçus», précise Linda Geddes.

Pour enfoncer le clou, une autre étude avance que des comportements similaires ont été observés chez des employé·es dormant moins de six heures par nuit, la recherche ayant identifié un lien entre la privation de sommeil et les taux de glucose dans le cortex cérébral, la région du cerveau responsable du contrôle de soi-même.

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Des chimpanzés observés en train de casser des tortues comme des noix


Chez les primatologues, il est connu que des primates carnivores mangent des tortues à carapaces molles, mais que des chimpanzés mangent des tortues à carapaces dures est inédit. Ils utilisent la même méthode que pour casser des noix en frappant la carapace sur quelque chose de dure comme un arbre.
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Des chimpanzés observés en train de casser des tortues comme des noix

Floriane Boyer
Rédactrice

Une jeune femelle chimpanzé nommée Gia casse la carapace d’une tortue en la frappant contre un arbre dans le parc national de Loango au Gabon. © Nadia Balduccio/Loango Chimpanzee Project/Max Planck Society

Des chimpanzés du parc national de Loango au Gabon ouvrent des tortues comme une noix pour se délecter de leur chair.

Les primatologues se doutaient que ces grands singes consommaient de la tortue, mais c’est la première observation directe de ce comportement de prédation. Les chercheurs le décrivent dans le journal Scientific Reports.

Pour ouvrir la carapace de la tortue Kinixys erosa, une espèce endémique des forêts tropicalesd’Afrique centrale et de l’Ouest, les chimpanzés la frappent à de multiples reprises contre un arbre jusqu’à ce qu’elle se brise. Les chercheurs suggèrent qu’ils ont adopté cette pratique parce qu’ils procèdent de la même façon pour les fruits à coque, abondants dans la région de Loango. Le comportement, observé à 38 occasions chez 10 chimpanzés, peut être considéré comme coutumier au sein du groupe. Selon un communiqué, les individus se partagent la viande obtenue, ceux de plus faible constitution demandent de l’aide pour briser la carapace, et à une occasion, un adulte a mis en réserve une tortue à moitié consommée dans un tronc pour revenir la finir le lendemain.

L’étude apporte de nouveaux éléments dans la compréhension du régime alimentaire omnivore des chimpanzés, en étendant celui-ci aux reptiles, mais aussi des pratiques des anciens Hominini, incluant les ancêtres de l’Homme. D’autres primates, comme les babouins et les mandrills, sont déjà connus pour se nourrir de tortues à carapace molle. Que des chimpanzés requièrent ici à une méthode de percussion pour accéder à la viande de tortues à carapace dure est inédit.

Un chimpanzé du parc national de Loango au Gabon déguste une tortue qu'il vient d'attraper. © Erwan Théleste

Un chimpanzé du parc national de Loango au Gabon déguste une tortue qu’il vient d’attraper. © Erwan Théleste

https://www.futura-sciences.com/

Fabriquer soi-même sa crème solaire est inefficace et dangereux


Sur les réseaux sociaux, nous pouvons trouver de tout. Une des grandes modes est de faire des produits maisons sans avoir de notions scientifiques sur les tous les ingrédients qu’on mélange. Il semble qu’on offre des recettes pour faire des crèmes solaires maison. Bien qu’on ne connait pas les conséquences à long terme, ils ne protègent pas du tout contre les rayons du soleil. C’est un gros risque pour la peau.
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Fabriquer soi-même sa crème solaire est inefficace et dangereux

Le SPF de certaines formules n'était que de 2, alors que les dermatologues suggèrent généralement un SPF minimum de 30. | Tomas Salas via Unsplash

 

Le SPF de certaines formules n’était que de 2, alors que les dermatologues suggèrent généralement un SPF minimum de 30. | Tomas Salas via Unsplash

Repéré par Audrey Renault

Repéré sur Huffpost

Les scientifiques alertent sur les risques des recettes DIY, publiées notamment sur Pinterest, qui n’offrent quasiment aucune protection face aux rayons du soleil.

Sur Pinterest, on trouve des photos de villas de rêve en Toscane ou à Santorin, des recettes de pâtes à toutes les sauces, mais aussi de plus en plus de tutos pour préparer soi-même sa crème solaire.

À l’approche de l’été, ces DIY connaissent un franc succès. Une étude publiée dans la revue Health Communicationrévèle que près de 95% des publications concernant ces crèmes solaires artisanales présentes sur Pinterest suscitent des réactions et avis positifs chez les internautes.

Problème, 68% des posts recommandant ce type de recettes mettent en avant des préparations qui ne protègent pas suffisamment contre le soleil. Le facteur de protection solaire (FPS ou SPF, selon son acronyme anglais) de certaines formules n’était que de 2, alors que les dermatologues suggèrent généralement un FPS minimum de 30.

D’autres ingrédients très utilisés par les apprenti·es chimistes, comme l’huile de noix de coco, le beurre de karité ou la cire d’abeille, ne sont d’aucune utilité face aux UVA et UVB, ces rayonnements ultraviolets produits par le soleil et néfastes pour notre santé.

Lara McKenzie, co-autrice de l’étude, s’inquiète de cette tendance qui séduit de plus en plus de monde:

«Le nombre moyen de sauvegardes pour une publication de ce type sur Pinterest est d’environ 800, observe-t-elle, mais l’un des posts analysé dans l’étude a été sauvegardé plus de 21.000 fois. C’est dans l’air du temps et c’est très populaire.»

La chercheuse remarque que la plupart des personnes tentées par cette pratique sont des parents qui risquent non seulement d’utiliser ces préparations sur eux-mêmes, mais également sur leurs enfants.

Risques de cancer de la peau

Beaucoup d’internautes succombent aujourd’hui à la mode des cosmétiques faits maison et cherchent à supprimer les produits chimiques de leur routine de soin. Mais la fabrication d’un écran solaire efficace ne s’improvise pas.

«Il y a beaucoup de technologies qui entrent dans la fabrication des nanoparticules présentes dans les écrans solaires et il y a des pourcentages spécifiques de zinc ou de titane à respecter», appuie Devika Icecreamwala, dermatologue à Berkeley, en Californie.

Le zinc et le titane sont deux ingrédients actifs que l’on retrouve dans les écrans solaires à base minérale, aussi appelés écrans solaires physiques (ou filtres minéraux). Autre option, les écrans solaires chimiques, qui contiennent des ingrédients actifs comme l’avobenzone, l’octinoxate et l’oxybenzone, plus controversée car potentiellement nocive pour les récifs coralliens et le système endocrinien humain.

Comme le rappelle la journaliste Julia Brucculieri dans un article pour le Huffpost, il n’existe pour le moment aucunes données définitives sur la dangerosité de ces ingrédients. Ce qui est certain, en revanche, c’est qu’une crème solaire maison n’est la garantie d’aucune protection.

«Si vous utilisez un écran solaire fait maison et qu’il n’est pas efficace, c’est comme si vous ne portiez pas d’écran solaire du tout. Et plus il y a de coups de soleil, plus le risque de cancer de la peau augmente», alerte Devika Icecreamwala, qui met également en garde contre les risques de réactions allergiques.

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Le chat marsupial moucheté repart à la conquête de l’Australie


Le chat marsupial moucheté ne ressemble vraiment pas à un chat, mais grâce a la réintroduction dans des parcs protégés en Australie, cela pourra aider a rééquilibré l’écosystème de ce pays. En autant que les espèces invasives telles que les chats et les renards ne continuent pas à les chasser
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Le chat marsupial moucheté repart à la conquête de l’Australie


Un chat marsupial moucheté remis en liberté dans le parc national Booderee, en Australie, dans le cadre d'un programme de réintroduction pour restaurer l'écosystème australien et éviter à cette espèce en danger le sort funeste qu'a rencontré son cousin, le tigre de Tasmanie, aujourd'hui éteint. Cet animal carnivore et nocturne n'a de commun avec certains chats domestiques que la taille (environ 60 cm, queue comprise). © Aussi Ark

Un chat marsupial moucheté remis en liberté dans le parc national Booderee, en Australie, dans le cadre d’un programme de réintroduction pour restaurer l’écosystème australien et éviter à cette espèce en danger le sort funeste qu’a rencontré son cousin, le tigre de Tasmanie, aujourd’hui éteint. Cet animal carnivore et nocturne n’a de commun avec certains chats domestiques que la taille (environ 60 cm, queue comprise). © Aussi Ark

Floriane Boyer
Rédactrice

Apparenté au fameux tigre de Tasmanie (Thylacinus cynocephalus ou thylacine) éteint depuis les années 1930, le chat marsupial moucheté (Dasyurus viverrinus) a quant à lui disparu de l’Australie depuis les années 1960 et ne vit plus aujourd’hui que sur l’île de Tasmanie.

Il figure sur la liste rouge des espèces en danger. Pour tenter de réintroduire ce marsupial, carnivoremalgré son innocente frimousse, au sein de la faune australienne, des ONG, dont Aussie Ark et Global Wildlife Conservation, ont relâché un groupe de 17 individus élevés en captivité dans le parc national Booderee, situé dans le coin sud-est de l’île-continent.

Des chats marsupiaux mouchetés ont déjà été remis en liberté dans ce parc en 2018 et semblent s’y épanouir, s’étant reproduits avec succès. D’après un communiqué, Aussie Ark compte relâcher 52 individus supplémentaires au cours de l’année, cette fois dans le parc national de Barrington Tops dans l’est de l’Australie, un site classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Le chat marsupial moucheté a été identifié comme une espèce clé de voûte, dont la présence est déterminante pour maintenir l’équilibre d’un écosystème. Il a été poussé au bord de l’extinction par la destruction de son habitat et l’arrivée d’espèces invasives prédatrices, notamment les chats et les renards, de véritables fléaux en Australie.

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Loterie vidéo: quatre dollars sur cinq misés par des joueurs à problèmes


Une forte proportion des revenus annuels de 1,4 milliard qu’engrange Loto-Québec avec ces appareils, ainsi qu’avec les machines à sous qui se trouvent dans les quatre casinos du Québec, provient donc directement de joueurs dits problématiques. Bien que ce soit payant pour le gouvernement, il y a trop de ménage brisé, d’endettements à cause des jeux de hasard. Est-ce que c’est ce genre de mentalité que l’on veut, étant donné que c’est payant ? Alors on laisse des gens s’engouffrer dans l’enfer des dettes et de la maladie de joueur compulsif ?
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Loterie vidéo: quatre dollars sur cinq misés par des joueurs à problèmes


PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE

KATIA GAGNON
La Presse

Quatre dollars sur cinq insérés dans les appareils de loterie vidéo, disséminés dans les bars du Québec, proviennent des poches de joueurs bien engagés sur la pente glissante du jeu pathologique, démontre un calcul inédit publié dans une étude internationale que La Presse a obtenue.

Une forte proportion des revenus annuels de 1,4 milliard qu’engrange Loto-Québec avec ces appareils, ainsi qu’avec les machines à sous qui se trouvent dans les quatre casinos du Québec, provient donc directement de joueurs dits problématiques, permet de conclure cette étude.

La chercheuse Sylvia Kairouz, titulaire de la Chaire de recherche sur l’étude du jeu de l’Université Concordia, est l’une des coauteures de l’ouvrage. Les résultats obtenus l’amènent à lancer un véritable cri d’alarme sur la dangerosité des appareils de loterie vidéo (ALV) et des machines à sous, qui devraient, croit-elle, être complètement revus par Loto-Québec.

Cette étude-choc a été réalisée conjointement avec des experts français et allemands, en utilisant des banques de données issues de ces trois territoires. En recoupant ces banques de données avec un indice de dispersion statistique, les chercheurs en arrivent à la conclusion qu’au Québec, pas moins de 30 % des revenus de tous les jeux et loteries confondus viennent des poches de 3 % des joueurs, qui sont considérés comme des joueurs problématiques. La proportion de revenus qui proviennent des joueurs problématiques grimpe à 40 % en France et à 32 % en Allemagne.

Des écarts saisissants

Mais c’est en examinant les diverses catégories de jeux de hasard que les chercheurs ont fait leurs découvertes les plus saisissantes. Ils démontrent notamment que 82 % des revenus générés par les appareils de loterie vidéo le sont par une minorité de joueurs à problèmes, qui représentent à peine un joueur d’ALV sur six (16 %). Ces joueurs dépensent en moyenne 66 % plus d’argent devant un ALV que les joueurs dits récréatifs, qui n’ont pas de problèmes avec le jeu.

Le scénario se répète pour d’autres catégories de jeux de hasard : plus de 75 % des revenus des machines à sous dans les casinos proviennent des joueurs problématiques, tout comme 40 % des revenus du poker et 44 % des revenus des jeux de table. En France, ces proportions grimpent à 63 % pour le poker et à 76 % pour les jeux de table, contre 40 % pour les machines à sous. La comparaison avec les ALV est impossible puisque ce genre d’appareil n’est pas accessible dans les bars en France.

« Ces chiffres, c’est énorme. Cette recherche est réellement révélatrice : les joueurs à problèmes représentent un tout petit groupe de joueurs, mais ce petit groupe est responsable d’une très grande part des dépenses de jeu. » – La chercheuse Sylvia Kairouz, en entrevue avec La Presse

Ces joueurs à problèmes engouffrent individuellement beaucoup, beaucoup d’argent dans les jeux de hasard. Les joueurs problématiques dépensent en moyenne 3653 $ par an dans les jeux de hasard, établit l’étude. La somme médiane dépensée s’élève à 1560 $. Les joueurs pathologiques, plus gravement atteints, flambent en moyenne 23 000 $ par an. La somme médiane dépensée s’élève, dans leur cas, à 6420 $. En comparaison, les joueurs récréatifs, qui n’ont pas de problèmes de jeu, dépensent en moyenne 500 $ par an. La somme médiane s’élève dans leur cas à 140 $.

Dans ce genre d’étude, la moyenne est souvent trompeuse puisque certains joueurs la font grimper en dépensant des sommes colossales ; c’est pourquoi les chercheurs préfèrent la médiane, soit la somme qui sépare les dépenses des joueurs en deux parties égales.

« Ces joueurs problématiques représentent des coûts sociaux importants, fait valoir la chercheuse. Ils ont perdu le contrôle, ils dépensent énormément. Il y a un questionnement à y avoir sur ce groupe de joueurs. »

Loto-Québec a préféré ne pas commenter ces résultats.

Cri d’alarme sur les ALV

Pour assurer une compatibilité avec la banque de données française, l’étude publiée dans le Journal of Business Research n’a examiné que les machines à sous présentes dans les casinos du Québec, excluant donc les ALV installés dans 1800 bars québécois. Mais à notre demande, Mme Kairouz a effectué le même calcul pour les ALV et montré que la proportion des sommes qui sortent des poches des joueurs à problèmes est encore plus élevée que dans le cas des machines à sous. Ce qui, estime-t-elle, devrait mener à un questionnement de fond sur ces appareils.


Elle en a particulièrement contre la nouvelle génération de machines à sous, qu’on peut voir au casino et qui reprend, de façon très enveloppante, les thèmes d’émissions de télé à la mode.

« Il y a beaucoup de travail à faire sur ces machines-là, qui n’arrêtent pas de progresser dans la sophistication. Avec les nouveaux appareils, on est dans le numérique, il y a de la musique, plus de lumières, plus de sons. Il y a une ludification de la machine. »

« On est plus devant la machine, on y entre pratiquement, ce qui augmente le potentiel addictif. Il faut sonner la cloche d’alarme. » – La chercheuse Sylvia Kairouz

Jusqu’à maintenant, Loto-Québec a réagi aux critiques visant les appareils de loterie vidéo en diminuant leur nombre sur le terrain. Devrait-elle maintenant revoir les appareils eux-mêmes ?

« La Suède et la Norvège l’ont fait, répond Sylvia Kairouz. Elles ont retiré tous les ALV et les ont reconfigurés avec des caractéristiques moins attrayantes pour les joueurs. Ça a évidemment baissé de beaucoup les revenus de l’État. Mais c’est un choix de société. »

À la suite de cette étude, l’ampleur des sommes dépensées dans les jeux de hasard par certains joueurs devrait aussi servir d’avertissement en matière de prévention pour des opérateurs comme Loto-Québec, croit Mme Kairouz.

« Les montants dépensés sont un indicateur intéressant pour les opérateurs, s’ils sont vraiment désireux de faire de la prévention, dit-elle. Il faut se questionner. Comment on peut soutenir ce groupe de joueurs-là et le ramener à des niveaux de jeu plus raisonnables ? »

Le jeu en ligne s’y prête particulièrement bien, puisque l’on connaît de façon très précise les sommes dépensées par le joueur, qui doit s’identifier en ligne. En Suisse, indique Mme Kairouz, on envoie des messages de prévention à ces joueurs ciblés après une analyse de leurs données personnelles.

« Bientôt, on va pouvoir cibler les gens qui sont en train de perdre le contrôle avec l’intelligence artificielle. Il y a beaucoup, beaucoup de potentiel pour la prévention avec les données », dit-elle.

https://www.lapresse.ca