Aller de l’avant


C’est logique ! Les jours passent et ne se répètent pas. Alors a quoi bon de faire du surplace

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Aller de l’avant



Quand on ne peut revenir en arrière, on ne doit se préoccuper que de la meilleure façon d’aller de l’avant.


Paulo Coelho

De quelle couleur sont ces boules ? Cette illusion d’optique bluffante captive les internautes


C’est toujours intéressant de voir des illusions d’optique. Des images qui trompent notre cerveau, nous fait voir autre chose que la réalité
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De quelle couleur sont ces boules ? Cette illusion d’optique bluffante captive les internautes

Céline Deluzarche
Journaliste

Vous voyez des boules jaunes, violettes ou rouges ? Détrompez-vous : elles sont toutes de la même couleur ! Décryptage de cette étonnante illusion d’optique appelée illusion de Munker-White.

Les illusions d’optique ont l’art de tromper notre cerveau. Sur cette image, les boules derrière les rayures semblent avoir des couleurs différentes. Elles sont en réalité d’une couleur brun-rose strictement identique, comme le démontre l’animation ci-dessous. L’effet est encore plus spectaculaire lorsqu’on réduit l’image (essayez un zoom avant-arrière), ou lorsqu’on déplace son regard hors de l’image avant de fixer à nouveau les boules.

Pour voir l’animation cliquer sur l’image

Vidéo intégrée

Cet effet d’optique, posté sur les réseaux sociaux par David Novick, ingénieur en informatique et sciences de l’information à l’université du Texas, est connu sous le nom d’illusion de Munker-White. Il est lié au fait que le cerveau perçoit un objet de couleur différemment en fonction des couleurs qui l’entourent. La boule traversée par des bandes vertes va par contraste apparaître plus jaune, tandis que celle traversée par des bandes rouges va virer au rose. Le principe fonctionne pour 4, 5, 6 couleurs ou plus et avec différentes formes. Sur cette image, on voit par exemple des cubes de couleur rose et bleu alors qu’ils sont mauves.

David Novick a recréé l'expérience avec des cubes. © David Novick

David Novick a recréé l’expérience avec des cubes. © David Novick

« L’effet dépend uniquement de la couleur de contraste et non de celle des formes elles-mêmes », explique David Novick sur sa page personnelle . « Plus la saturation des rayures est importante, plus l’effet est renforcé ». De même, des bandes bleues et jaunes sur une boule rouge produiront un meilleur effet que des bandes orange et jaunes sur le rouge.

La saturation des rayures renforce l'effet et sème la confusion dans notre cerveau. © David Nocick

La saturation des rayures renforce l’effet et sème la confusion dans notre cerveau. © David Nocick

Ce genre d’illusion d’optique ne fonctionne d’ailleurs pas que pour les couleurs. Le cerveau procédant par comparaison, un cercle entouré d’autres cercles plus gros va ainsi paraître plus petit par contraste que le même cercle entouré de cercles de plus petite taille que lui.

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Le Saviez-Vous ► Qu’est-il arrivé aux chiens après la catastrophe de Tchernobyl ? La vérité est plus triste que dans la série


Je n’ai pas encore vu la série de Chernobyl, j’attends d’avoir toute la série soit toute enregistrée.. Comme on le sait, le film et la série sont basé sur la catastrophe de la centrale nucléaire à Tchernobyl. 120 000 personnes ont été évacuées laissant derrière eux leurs animaux domestiques. Il est triste de constater que l’armée a reçu l’ordre de les tués. Ceux qui ont survécu sont devenus sauvages dans un environnement hostile pour eux. Une organisation américaine s’occupe d’eux pour les faire adopter. C’est un bel, je ne peux m’empêcher quand même, qu’on est plus solidaires aux animaux en difficultés que pour les humains en difficultés.
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Qu’est-il arrivé aux chiens après la catastrophe de Tchernobyl ? La vérité est plus triste que dans la série


Qu'est-il arrivé aux chiens après la catastrophe de Tchernobyl ? La vérité est plus triste que dans la série

Après la catastrophe de la centrale nucléaire de Tchernobyl en 1986, environ 120 000 personnes ont été évacuées. Malheureusement, les résidents ne pouvaient pas emmener leurs animaux avec eux. Alors qu’est-ce qui leur est arrivé?

Une séparation tragique

Après l’évacuation des habitants de la centrale nucléaire de Tchernobyl, des soldats de l’armée soviétique ont été envoyés pour tuer des animaux laissés par leurs habitants. Il est difficile d’imaginer la douleur qu’ils ont ressenti en voyant les yeux tristes de leurs animaux lorsque les soldats les ont éloignés d’eux. Il a été soutenu que les animaux étaient définitivement irradiés car ils constituaient une menace.

Apparemment, certains propriétaires de chiens ont laissé des notes sur la porte avant d’évacuer la ville avec un plaidoyer pour que le gouvernement sauve la vie de leurs animaux. Il n’y avait pas de pitié.

La vie dans le lieu le plus étrange de la planète

On dit que Tchernobyl est une ville fantôme, mais dans la ville et dans les environs, il y a plusieurs centaines de chiens sans abri , réellement sauvages, car ils se comportent très différemment des chiens qui coexistent avec des gens.

Tchernobyl n’est pas un endroit où il fait bon vivre et contrairement aux apparences, il ne s’agit pas que de radiations. Les chiens, en effet, ont souvent un niveau de radiation élevé, mais la plus grande menace pour leur vie est le manque de nourriture et de rudes hivers . La plupart des chiens gèlent ou ne peuvent tout simplement pas rivaliser avec d’autres animaux plus puissants, tels que les loups. 

Adoptez un chien de Tchernobyl !

L’organisation à but non lucratif américaine Clean Futures Fund s’occupe, entre autres, d’une assistance vétérinaire pour les chiens vivant dans la zone d’exclusion . Depuis plusieurs années, elle est également impliquée dans des activités d’adoption. Quelques chiots nés dans cet endroit atroce ont déjà trouvé un foyer à l’étranger.

Avant que les chiens ne soient adoptés, leur fourrure est nettoyée de la poussière radioactive puis elle est soigneusement examinée.

« Ils ne constituent certainement pas une menace sérieuse pour quiconque les traite », a déclaré Tom Mousseau, un biologiste traitant des effets de l’irradiation sur la nature sauvage.

Nous sommes heureux que quelqu’un se soit occupé de ces animaux habitant un endroit où personne ne voudrait vivre.

https://wamiz.com/

Des archéo­logues déterrent une plaque sata­nique dans un parc en Écosse


Les archéologues ont trouvé en Écosse une partie d’un autel avec une plaque païenne qui repris plus tard par des cultes sataniques.
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Des archéo­logues déterrent une plaque sata­nique dans un parc en Écosse


Crédits : Histo­ric Envi­ron­ment Scot­land

par  Suzanne Jovet

Une plaque en métal et un autel voués aux forces occultes ont été décou­verts en mai 2018 dans le Queen’s Holy­rood Park, à Édim­bourg en Écosse. Après un an d’enquête, archéo­logues et cher­cheurs·euses ont enfin élucidé les mystères de ces symboles sata­niques, rapporte Edin­burgh News.


Les archéo­logues avaient été convoqués après la décou­verte des restes d’un « autel » en béton et d’une plaque païenne en métal. Les objets ont été trou­vés sur la colline de Whinny, au dessus du lac Sainte-Margue­rite. La plaque en métal a été retrou­vée enter­rée sous un triangle de terre. Elle repré­sente deux person­nages, un homme doté de cornes et une femme dans une pose de reddi­tion, encas­trés dans un penta­gramme renversé à l’in­té­rieur d’un cercle. Le penta­gramme est un symbole fréquem­ment utilisé dans les cultes païens, repris plus tard par les sata­nistes.

La deuxième décou­verte était un « autel » enterré à coté de la plaque. Le penta­gramme repré­sen­te­rait les quatre éléments – terre, feu, air et eau –, chacun étant lié au cercle de la vie, de la mort et de la renais­sance. Selon Mark Black, président du UK Pagan Coun­cil, les person­nages repré­sen­tés sur la plaque sont le dieu cornu et la déesse de l’eau. Cepen­dant, plusieurs facteurs suggèrent que la plaque de penta­gramme métal­lique n’est pas d’ori­gine païenne, car les objets païens étaient confec­tion­nés à partir de maté­riaux natu­rels. Il s’agi­rait donc bien de reliques sata­niques.

« C’est un mystère », déclare M. Black. Les reliques pour­raient ainsi émaner d’un culte sata­nique contem­po­rain et pour­raient avoir été instal­lés peu de temps avant mai 2018, car ils ne figu­raient dans aucune étude archéo­lo­gique jusque-là. L’Écosse a peur.

Source : Edin­burgh News

https://www.ulyces.co/

Voici le narluga, premier hybride entre un narval et un béluga


Au Groenland, un scientifique a trouvé sur le toit d’un chasseur un crâne animal très particulière. Il serait un hybride entre le béluga et le narval. Il possédait des caractéristiques de ses parents, mais peut-être pas pour le mieux. Juste pour les dents, le narluga ne pouvaient avoir le même régime alimentaire que le béluga ou le narval. Il a quand même survécu, car le crâne montre qu’il était adulte.
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Voici le narluga, premier hybride entre un narval et un béluga


Céline Deluzarche
Journaliste

Vous connaissez la mule, mélange d’âne et de cheval, ou le tigron, croisement d’un tigre et d’une lionne. Voici le « narluga », le premier hybride entre deux cétacés d’espèces qui se sont séparées il y a plusieurs millions d’années. Un spécimen qui reposait dans un musée danois depuis près de 30 ans.

En 1990, le scientifique danois Mads Peter Heide-Jørgensen se promène sur une petite île de la baie de Disko, au Groënland, lorsqu’il remarque un crâne de cétacé inhabituel sur le toit de la maison d’un chasseur. Celui-ci lui explique avoir tué trois des ces curieuses bêtes quelques années auparavant. Il avait alors été intrigué par leur apparence, car elles possédaient des nageoires de béluga, une queue de narval et une peau grise et épaisse. Mads Peter Heide-Jørgensen convainc le chasseur de donner ce crâne au Musée d’histoire naturelle du Danemark, à Copenhague, pour l’analyser.

Les chercheurs soupçonnent qu’ils ont affaire à ce qui pourrait être le premier hybride issu d’un croisement entre un narval et un béluga : le spécimen possède une rangée de dents comme le béluga, mais implantées horizontalement et torsadées, comme la défense d’un narval (qui n’a en revanche pas de dents). Mais, faute de preuve suffisante, le mystère va demeurer entier durant près de 30 ans.

La curieuse rencontre d’une femelle narval et d’un mâle béluga

C’est grâce à une analyse ADN que les chercheurs du Musée d’histoire naturelle du Danemark ont pu aujourd’hui confirmer ce cas unique au monde. Leur article, publié dans la revue Scientific Reports, confirme que le crâne appartient à un mâle, descendant d’une mère narval et d’un père béluga. Une surprise, car les femelles narval (qui ne possèdent pas de corne) sont habituellement attirées par la défense du mâle qui joue un rôle d’attraction et de domination sociale. Il faut croire que dans ce cas, la femelle narval ne s’est pas inquiétée de s’accoupler à un mâle béluga sans ce fameux attribut. Mais cela ne semble pas complètement illogique non plus, car la baie de Disko est l’un des rares endroits au monde où se croisent les narvals et les bélugas à la saison de la reproduction.

En haut, le crâne d’un béluga. En bas, celui d’un narval et au milieu, celui de l’hybride retrouvé en 1990 dans une petite île près de la baie de Disko au Groenland. © Mikkel Høegh Post

En haut, le crâne d’un béluga. En bas, celui d’un narval et au milieu, celui de l’hybride retrouvé en 1990 dans une petite île près de la baie de Disko au Groenland. © Mikkel Høegh Post

Des dents peu adaptées pour se nourrir

La dentition de cet hybride est en tous les cas très étrange.

« C’est comme si on mettait dans un mixeur 50 % de dents de béluga et 50 % de dents de narval », illustre Eline Lorenzen, chercheuse au Musée d’histoire naturelle du Danemark et coauteur de l’étude.

Une particularité qui ne devait pas lui simplifier la vie pour s’alimenter ; le narval avale ses proies par succion tandis que le béluga mâche les poissons avec ses dents. De fait, les analyses des isotopes de carbone et d’azote dans le collagène osseux du crâne suggèrent que l’animal avait un régime plutôt éloigné de ses deux parents, s’apparentant plutôt à celui du morse ou du phoque barbu qui se nourrissent essentiellement de mollusques et de petits poissons vivant au fond de l’eau. Malgré cela, la taille du crâne indique qu’il a bien survécu jusqu’à l’âge adulte.

De rares cas d’hybridation entre cétacés

Bien que les branches du narval et du béluga se soient séparées il y a plus de 5 millions d’années — soit, à peu près à la même époque que la divergence entre l’Homme et le chimpanzé –, « il n’y a aucune preuve d’un tel croisement depuis au moins un million d’années dans les génomes connus », affirme Eline Lorenzen.

D’autres cas d’hybridation ont toutefois déjà été observés chez les cétacés. En 2018, un hybride entre un dauphin à dents rugueuses et un dauphin d’Électre, ou baleine à tête de melon, avait ainsi été repéré au large des côtes de Kauai à Hawaï. En 2005, un petit « wholphin » était né dans un parc hawaïen, issu du croisement entre un grand dauphin et une fausse orque. Mais qui dit hybride ne veut pas forcément dire nouvelle espèce, car ces animaux sont la plupart du temps infertiles ou donnent naissance à des descendants eux-mêmes infertiles, comme par exemple les mules, hybrides entre un cheval et un âne.

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Des chercheurs ont identifié un hybride entre un béluga et un narval, un cas unique depuis au moins un million d’années.

  • Il possède une dentition très particulière, avec des dents comme le béluga mais torsadées et poussant vers l’avant comme le narval.

  • Les cas d’hybridation entre cétacés restent rares et n’offrent pas de descendance viable.

https://www.futura-sciences.com/

Des milliardaires américains réclament un impôt sur eux-mêmes


Surprenant que des milliardaires signent un message pour tout partie politique qu’ils devraient augmenter les impôts des plus fortunés aux États-Unis et non faire comme celui qui est le 3e plus riche des USA qui se vante qu’il paie moins cher d’impôt que son secrétaire. En tout cas, cela mérite pour une fois, d’accéder aux demandes des plus riches.

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Des milliardaires américains réclament un impôt sur eux-mêmes

George Soros... (PHOTO LUKE MACGREGOR, ARCHIVES REUTERS)

George Soros

PHOTO LUKE MACGREGOR, ARCHIVES REUTERS

Agence France-Presse
New York

« Taxez-nous plus » : tel est le message d’un petit groupe de milliardaires américains comprenant l’homme d’affaires George Soros, le cofondateur de Facebook Chris Hughes et des héritiers des empires Hyatt et Disney aux candidats à la Maison-Blanche.

Dans une lettre publiée en ligne lundi, ce club de très riches Américains apporte son soutien à l’idée d’un impôt sur la fortune.

« Nous écrivons à tous les candidats à la présidence, qu’ils soient républicains ou démocrates, pour apporter notre appui à une taxe modérée sur les fortunes d’un dixième des 1 % des Américains les plus riches – sur nous », y affirment-ils.

La richesse de ce 0,1 % de la population est presque aussi importante que celle de 90 % de la population américaine.

« Tout nouveau dollar émanant de nouvelles taxes doit venir des plus aisés financièrement, pas des Américains de la classe moyenne ou populaire », ajoutent les 18 signataires, issus de 11 familles. 

Plusieurs candidats à la primaire démocrate, dont Pete Buttigieg, le maire de South Bend dans l’Indiana, ou Beto O’Rourke, ancien élu de la Chambre des représentants, ont déjà exprimé leur soutien à une telle mesure. 

Mais la lettre met en avant la proposition spécifique de la sénatrice Elizabeth Warren, qui prévoit de taxer les ménages disposant de plus de 50 millions de dollars d’actifs, ce qui correspondrait à environ 75 000 familles. Elle pourrait, selon les estimations, rapporter 2750 milliards en 10 ans.

« Les États-Unis ont la responsabilité morale, éthique et économique d’imposer plus lourdement notre fortune », écrivent les signataires.

L’argent récupéré grâce à cet impôt supplémentaire pourrait servir à « aider à faire face à la crise climatique, à améliorer l’économie, à améliorer le système de santé, à créer plus d’égalité dans les opportunités, et à renforcer nos libertés » en ralentissant la croissance des inégalités, assurent-ils. 

Un tel impôt est aussi à leurs yeux « patriotique » puisque tous les Américains ont comme devoir de contribuer à hauteur de leurs moyens au succès du pays.

« Et les plus riches ne doivent pas faire exception. »

Dans la lettre, les signataires font notamment référence à l’investisseur Warren Buffett, 3e fortune américaine, qui rappelle régulièrement qu’il paye relativement moins d’impôt que son secrétaire.

L’idée d’un impôt spécifique sur la fortune est, font-ils par ailleurs remarquer en s’appuyant sur des sondages, soutenue par une majorité d’Américains.

https://www.lapresse.ca

Il y avait autrefois des hyènes en Arctique


Il y a déjà eu des hyènes au Canada, ils ont pris le détroit de Béring pour venir sur le continent. Ces hyènes ont vécu sur terre, il y a environ 4,9 millions et 780 000 ans.

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Il y avait autrefois des hyènes en Arctique


Crédits : Julius T. Csotonyi

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

L’analyse de dents retrouvées il y a plusieurs années suggère que des hyènes préhistoriques ont évolué dans l’Arctique au cours de la dernière période glaciaire. 

Nous savions déjà que d’anciennes hyènes préhistoriques, connues sous le nom de Chasmaporthetes, avaient évolué en Mongolie. Dans l’actuel Kansas, également. Pour aller d’un point à un autre, l’espèce avait donc forcément dû passer par le détroit de Béring. Mais jusqu’à présent, les paléontologues manquaient de fossiles témoignant de ce passage. Ce vide dans les archives fossiles vient d’être comblé, avec la découverte de deux petites dents retrouvées dans le Yukon, au Canada. Les détails de l’étude sont publiés dans la revue Open Quaternary.

« On a longtemps émis l’hypothèse que les hyènes avaient traversé le pont terrestre de Béring pour entrer en Amérique du Nord, mais jusqu’à présent les preuves manquaient », explique Blaine Schubert, de la East Tennessee State University (États-Unis).

Cette nouvelle découverte confirme ainsi que ce “voyage” était effectivement à la portée de l’animal.

Notons par ailleurs que, comme c’est souvent le cas, ces dents ont été retrouvées il y a plusieurs décennies (dans les années 70, pour ce cas précis), mais elles n’avaient jusqu’alors pas été étudiées. Du moins pas avec précision. Elles reposaient depuis toutes ces années au Musée canadien de la nature à Ottawa, en Ontario. Jack Tseng, paléontologue à l’Université de Buffalo à New York, s’est récemment proposé pour le faire. Et le chercheur s’est très vite rendu compte qu’il était en présence de raretés.

« Au bout de cinq minutes j’étais déjà à peu près sûr que ces dents – une molaire et une prémolaire – appartenaient à un spécimen de Chasmaporthetes », dit-il.

hyènes

Une des deux dents de hyène découverte en 1977 au Canada. Crédits : Grant Zazula/Gouvernement du Yukon

Un ancien broyeur d’os

Cet ancien carnivore, de la famille des Hyaenidae, évoluait sur Terre il y a entre 4,9 millions et 780 000 ans. Pour le cas de cet animal, l’analyse de ses dents suggère qu’il évoluait il y a entre 1,4 million et 850 000 ans. Comme les hyènes aujourd’hui en Afrique, l’étude suggère que ces anciens carnivores étaient des broyeurs d’os. Autrement dit, ces animaux devaient jouer un rôle très important dans leur écosystème en éliminant les carcasses.

Ce que nous apprend également cette nouvelle découverte, c’est que ces anciens carnivores étaient donc parfaitement capables de s’adapter à tout type d’environnement. On n’en saura malheureusement pas plus quant aux raisons de la disparition de l’espèce (les humains n’étaient pas encore arrivés dans la région à cette époque). Les chercheurs soupçonnent néanmoins une concurrence féroce avec d’autres grands carnivores, tels que l’ours à face courte géant (Arctodus), ou le Xenocyon, un ancien canidé.

Source

https://sciencepost.fr/

Réchauffement climatique : cessons d’ignorer les microbes, la majorité invisible


Avec le réchauffement climatique on entend parler de disparitions d’animaux et de plantes, de sécheresses, pluies, inondations, des températures extrêmes, réchauffement des océans etc, mais rare qu’on parle des micro-organismes tels que virus, microbes, bactéries car eux aussi, il faut prévoir de gros changements. Ne pas en tenir compte dans les scénarios futurs risque de fausser les analyses

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Réchauffement climatique : cessons d’ignorer les microbes, la majorité invisible



Nathalie Mayer
Journaliste


 

C’est un véritable « avertissement à l’humanité » que des chercheurs viennent de publier dans la revue Nature. Ils appellent le monde à cesser d’ignorer « la majorité invisible » que constituent les microbes. Arguant que l’impact du réchauffement climatique dépendra dans une large mesure de leurs réactions.

Rares sont ceux qui le contestent aujourd’hui. Le réchauffement climatique a un impact sur la plupart des formes de vie sur Terre. Or, les micro-organismes soutiennent l’existence même de la vie évoluée sur notre planète. Ainsi, pour comprendre comment les êtres humains ainsi que toutes les autres formes de vies — y compris celles qui n’ont pas encore été découvertes — peuvent résister au réchauffement climatique, il est essentiel d’intégrer à l’équation, des connaissances sur cette « majorité invisible ».

Voilà qui résume la déclaration récente qu’un groupe international de microbiologistes vient de publier dans la revue Nature. Ils espèrent ainsi sensibiliser l’opinion à la fois sur l’influence des microbes — y compris les virus et les bactéries — sur le changement climatique et sur les conséquences du réchauffement climatique sur les microbes.

Rappelons, en effet, que dans les océans, le phytoplancton (une forme de vie microbienne) utilise l’énergie du soleil pour éliminer le CO2 de l’atmosphère de manière aussi efficace que les plantes terrestres. Et il constitue la base de la chaîne alimentaire marine. Mais, à l’ère du réchauffement climatique, le phytoplancton pourrait subir un déclin important. Une menace pour la stabilité d’un réseau alimentaire qui s’étend jusqu’à l’Homme.

Les chercheurs espèrent que leur déclaration sensibilisera au rôle et à la vulnérabilité des microbes, mais ils appellent également à l’intégration de la recherche microbienne dans les modèles climatiques établis pour mieux lutter contre le réchauffement. Ici, une couche brune de micro-organismes végétaux formant la base de nombreux réseaux alimentaires et mis en danger par la fonte des glaces. © Ricardo Cavicchioli, UNSW Sydney

Les chercheurs espèrent que leur déclaration sensibilisera au rôle et à la vulnérabilité des microbes, mais ils appellent également à l’intégration de la recherche microbienne dans les modèles climatiques établis pour mieux lutter contre le réchauffement. Ici, une couche brune de micro-organismes végétaux formant la base de nombreux réseaux alimentaires et mis en danger par la fonte des glaces. © Ricardo Cavicchioli, UNSW Sydney

    Intégrer les microbes aux modèles

    Sur la terre ferme, l’élevage de ruminants, notamment, libère de grandes quantités de méthane — un puissant gaz à effet de serre — à partir des microbes vivant dans leur rumen.

    Les changements climatiques influent aussi sur l’impact des microbes pathogènes sur les plantes, les animaux et les Hommes. Car le réchauffement est synonyme de stress pour des individus qui deviennent plus sensibles aux agents pathogènes. Et les évolutions du climat augmentent aussi le nombre et la portée des vecteurs de ces microbes comme les moustiques ou les petits mammifères.

    S’ils ne tiennent pas compte des microbes, les modèles ne peuvent pas être justes

    « Notre déclaration souligne la nécessité d’étudier les réponses microbiennes au changement climatique et d’inclure la recherche basée sur les microbes lors de l’élaboration des décisions en matière de politique et de gestion. Si les microorganismes ne sont pas pris en compte de manière efficace, cela signifie que lesmodèles climatiques ne peuvent pas être générés correctement et que les prévisions peuvent être inexactes », conclut le professeur Ricardo Cavicchioli, de l’École de biotechnologie et de sciences biomoléculaires (BABS), à l’université de Nouvelle-Galles du Sud (Australie). 

    Les microbiologistes qui le souhaitent sont invités à signer en ligne cet « avertissement à l’humanité ».

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Des microbiologistes ont publié dans la revue Nature, un « avertissement à l’humanité ».

  • Le rôle et la vulnérabilité des microbes en matière de réchauffement climatique doivent être mieux considérés.

  • Sans quoi, les modèles générés ne pourront pas être exacts.


https://www.futura-sciences.com