Le Saviez-Vous ► Hibou ou chouette : comment les différencier ?


Une chouette et un hibou sont deux espèces différentes, mais ils sont de la même famille. Leur différence est généralement simple sauf pour certains oiseaux comme le afghan des neiges.
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Hibou ou chouette : comment les différencier ?


Hibou ou chouette : comment les différencier ?Une chouette en plein vol© Pixabay

Par Chloé Gurdjian

Ces deux rapaces se ressemblent comme deux gouttes d’eau ! On fait le point pour vous aider à y voir plus clair et faire la différence entre eux.

Deux espèces différentes

Peut-être pensiez-vous que la chouette est la femelle du hibou. Il faut dire que ces deux oiseaux se ressemblent tellement qu’on pourrait croire qu’ils font partie de la même espèce. Et pourtant, il n’en est rien. Hiboux et chouettes sont deux animaux bien différents, mais ils appartiennent en revanche à la même famille, celle des rapaces. A noter que le mâle de la chouette est donc la chouette mâle, et la femelle du hibou est donc le hibou femelle.

Leurs ressemblances

Dur, dur de différencier ces deux volatiles, tant ils se ressemblent physiquement. Ils ont un bec crochu, idéal pour découper leurs proies, une grosse tête ronde, la capacité de tourner leur tête à 270°, et de grands yeux ronds.

Leurs différences

C’est bien simple, il n’y en a qu’une ! Les hiboux ont des aigrettes sur le dessus de la tête, contrairement aux chouettes. Les aigrettes sont deux petites touffes de plumes qui ressemblent à des oreilles. Elles ne servent pourtant pas du tout à entendre. Si on ne sait pas réellement à quoi elles servent, on suppose qu’elles permettent surtout de refléter l’humeur de l’animal. Elles peuvent peuvent par exemple se dresser en cas de stress.

Attention au piège !

Mais comme rien n’est jamais simple, certains hiboux ont des aigrettes… presque inexistantes. C’est notamment le cas du harfand des neiges. L’animal a été rendu célèbre grâce à la saga Harry Potter. Le jeune sorcier avait ce type d’oiseau pour fidèle compagnon, baptisé Hedwige. Décrite dans la version française comme une chouette, Hedwige est en réalité bien un hibou !

La nuance de l’anglais

Cette erreur peut s’expliquer par une petite subtilité de langage. Les Anglais ne font en effet pas de distinction entre les chouettes et les hiboux, désignés tous les deux par le mot « owl ».

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Quand les rapaces libèrent une plage américaine envahie par les mouettes


Les mouettes sont partout et semblent apprécier la nourriture humaine alors que leur menu devrait être des poissons, palourdes, et autres .. Au New Jersey aux USA, ils ont opté pour une solution pour une fois écologique. Ils utilisent des rapaces pour dégager une plage et cela semble fonctionner. Les mouettes retournent vers des lieux plus naturels pour eux.
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Quand les rapaces libèrent une plage américaine envahie par les mouettes

PHOTO DON EMMERT, AGENCE FRANCE-PRESSE

P. J. Simonis et un de ses faucons.

(Ocean City) Ocean City est une station balnéaire réputée du New Jersey, à 200 km au sud de New York. On arpente souvent sa grande promenade qui longe la mer en mangeant un morceau. Tout en se méfiant des mouettes. 

DON EMMERT
AGENCE FRANCE-PRESSE

Des milliers et des milliers de mouettes, pour être exact. Ces oiseaux étaient devenus si envahissants depuis quelques années que le million de vacanciers qui viennent chaque été s’étaient habitués à les voir arracher frites ou morceaux de pizza. 

« Il faut toujours faire attention en mangeant et protéger sa nourriture. Ce n’est pas très agréable, mais on ne peut pas faire autrement quand on sait qu’il y a un oiseau qui en veut un bout », dit Hilary Larkin, une habituée d’Ocean City depuis 36 ans.

PHOTO DON EMMERT, AFP

Des mouettes sur un toit à Ocean City.

Mais début août, cette municipalité insulaire a eu l’idée de faire venir une société de fauconniers, East Coast Falcons, qui depuis des années protège notamment aéroports, décharges ou terres agricoles contre les oiseaux envahissants.

« Ocean City a passé un contrat avec nous pour que l’on réduise la population de mouettes. En gros pour qu’elles abandonnent la promenade et retournent vers leurs habitats naturels, la baie, les marécages, où elles chassent les palourdes, les crabes, les moules et les poissons, plutôt que les frites et les beignets », explique l’un des fauconniers, P. J. Simonis.

En trois semaines, dit-il, les mouettes ont compris le message. Et les fauconniers et leurs rapaces sont devenus une attraction qu’on se bouscule pour observer et photographier.

« Ça marche très bien. Les mouettes ont vraiment réagi rapidement, la présence des rapaces sur la promenade les a fait s’éloigner et retourner vers la baie et l’océan », témoigne M. Simonis.

Les fauconniers d’Ocean City travaillent avec six rapaces – baptisés Ozzy, O. C., Sage, Blackberry, Hanks et Gabriela – qu’ils déploient à tour de rôle au-dessus des plages de la municipalité.

Les faucons sont les premiers à sortir le matin. Puis, aux heures les plus chaudes, ils sont relayés par les buses à croupion blanc, une espèce originaire du désert qui ne souffre pas de la chaleur.

Le hibou grand duc, Ozzy, originaire de l’Arctique, passe lui l’essentiel de la journée au frais, sous air conditionné. Les fauconniers, tenus de patrouiller jusqu’à 22 heures, ne le font travailler que la nuit.

Dans un message publié le 16 août sur le site de la ville, le maire d’Ocean City, Jay Gillian, se félicitait que l’intervention des rapaces, pour laquelle la ville paie 2100 dollars par jour, « semble marcher ». 

« Les gens se disent reconnaissants de pouvoir se balader sur la promenade et sur la plage sans craindre que des mouettes ne s’abattent sur eux pour voler leur nourriture », écrivait-il.

Lors d’une réunion du conseil municipal cette semaine, il a été confirmé que, si le succès des rapaces se confirmait d’ici la fin de leur contrat début septembre, le programme serait renouvelé l’an prochain.

https://www.lapresse.ca/

Se lever trop tôt peut faire de nous des psychopathes


À croire le titre, je serais une psychopathe, mais non, c’est pas tout à fait cela. A vrai dire, c’est plutôt l’heure du travail qui n’est pas adapté pour tout le monde. Ce qui peut engendrer un manque de productivité. Si nous pouvions avoir des horaires variables, selon notre horloge interne, cela serait bien
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Se lever trop tôt peut faire de nous des psychopathes


Le pic de productivité de 14 heures. | Tonny Tran via Unsplash

Le pic de productivité de 14 heures. | Tonny Tran via Unsplash

Repéré par Ines Clivio

Repéré sur The Guardian

Contraindre son rythme biologique naturel peut porter atteinte à l’équilibre psychologique.

Faire la grasse mat’, c’est moche. Il n’y a qu’à écouter les success stories américaines pour s’en rendre compte: ce n’est pas en se faisant une tartine du Nutella au lit qu’on devient PDG d’Apple. Mais, couche-tard et noctambules, soyez rassuré·es: la fin du règne du réveil a enfin sonné, car se forcer à se lever tôt pourrait entraîner des comportements déviants.

Dictature des alouettes

Qu’on le veuille ou non, nous avons tous une horloge interne. Elle ne fait pas tic-tac, mais nous devrions quand même essayer de l’écouter. C’est elle qui définit notre rythme de sommeil, que l’on appelle scientifiquement le chronotype. Il en existe plusieurs sortes; des tests permettent de découvrir le sien.

Si notre horloge interne dure plus de vingt-quatre heures, nous préférons nous coucher tard; si elle dure moins longtemps, nous sommes des couche-tôt. Ainsi se répartissent les «hiboux» qui vivent la nuit, les «alouettes» qui se réveillent à l’aube et, entre les deux, les «diurnes».

N’est pas alouette qui veut –c’est la biologie qui le dit– et perturber nos cycles naturels pour satisfaire les gourous de la course à pied matinale n’est pas sans conséquences.

Jusqu’à présent, les horaires fixés par l’école ou le monde du travail ont toujours favorisé les alouettes; les autres chronotypes ont dû s’adapter. Forcés de casser leur rythme naturel, ces individus sont moins efficaces et leurs performances générales peuvent être dépréciées par rapport à celles des alouettes.

Il est temps pour les chouettes de se rebeller: c’est ce à quoi a invité la journaliste scientifique Linda Geddes dans son discours au Hay Festival. Selon elle, plutôt que d’exiger d’une personne couche-tard qu’elle soit au pic de sa productivité dès le matin, nous devrions lui donner des horaires flexibles pour qu’elle accomplisse au mieux son potentiel.

«Ce serait un moyen d’égaliser les chances, d’améliorer la productivité de tous et l’humeur de chacun. Une telle approche pourrait créer un cadre de travail plus harmonieux et plus moral», souligne-t-elle.

Variations morales

Le déséquilibre engendré par les horaires standards actuels va au-delà du risque de déficit de productivité: il touche à notre moralité, comme l’a révélé une étude américaine intitulée «La morale des alouettes et des chouettes».

D’après l’équipe de recherche, notre comportement éthique varie en fonction du type de relation entre les deux mécanismes constituant notre horloge interne: l’homéostasie, c’est-à-dire la pression qui nous dit de dormir si on est resté·e trop longtemps éveillé·e, et le cycle circadien, qui régule notre temps de sommeil et d’éveil.

Première situation, les mécanismes s’accordent: la période d’éveil survient quand la pression homéostatique est basse; on se sent en pleine forme. Notre comportement social est alors positivement influencé.

Deuxième situation, les mécanismes s’opposent: on reste éveillé·e alors que l’on a envie de dormir. Cette fois, notre système de moralité est influencé négativement:

«Des recherches suggèrent que vous êtes plus enclin à adopter un comportement contraire à l’éthique et déviant, comme être méchant, intimider vos collègues ou falsifier des reçus», précise Linda Geddes.

Pour enfoncer le clou, une autre étude avance que des comportements similaires ont été observés chez des employé·es dormant moins de six heures par nuit, la recherche ayant identifié un lien entre la privation de sommeil et les taux de glucose dans le cortex cérébral, la région du cerveau responsable du contrôle de soi-même.

http://www.slate.fr/

Découverte rare d’un hibou fossilisé vieux de 48 millions d’années


Ce fossile de hibou est dans un bloc ciment, il est figé depuis environ 48 millions d’années. Tout laisse croire qu’il était diurne et non nocturne.
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Découverte rare d’un hibou fossilisé vieux de 48 millions d’années

 

hibou fossile découverte

Le bloc rocheux contenant les os fossilisés et fragiles de l’ancien hibou. Crédits : John Alexande

par Brice Louvet

Une équipe de paléontologues annonce la découverte rare d’un hibou fossilisé, incroyablement bien conservé depuis environ 48 millions d’années. Les premières analyses suggèrent que l’oiseau n’était pas nocturne, préférant chasser en plein jour.

Les découvertes d’oiseau fossiles sont rares, donc exceptionnelles. Des chercheurs américains de l’Université du Dakota du Nord annonçaient il y a quelques jours la découverte, dans la formation Bridger du sud-ouest du Wyoming, d’un ancien hibou fossilisé depuis 48 millions d’années. Petite particularité : son crâne partage une caractéristique révélatrice des faucons modernes, qui chassent de jour.

« La découverte est extraordinaire, en grande partie parce qu’il est rare de trouver des hiboux fossilisés, en particulier avec tant d’os préservés, explique à Live Science Elizabeth Freedman Fowler, de la Dickinson State University du Dakota du Nord, et principale auteure de l’étude. Il n’y a pas de hibou fossile avec un crâne comme celui-ci. Les crânes d’oiseaux sont incroyablement minces et fragiles, il est donc étonnant d’en conserver un comme celui-ci, même s’il est légèrement écrasé. Il contient même des hyoïdes en bas, des os qui s’attachent aux muscles de la langue ».

Mais alors, comment sait-on que cet ancien oiseau évoluait en plein jour ? Car les premières analyses ont révélé la présence d’un surplomb osseux au niveau des régions supra-orbitales (au-dessus des yeux).

Ce surplomb « vous donne de l’ombre pour que vous ne soyez pas ébloui [par le soleil], poursuit Denver Fowler, conservateur de la paléontologie au Badlands Dinosaur Museum, dans le Dakota du Nord. Cette caractéristique est faible ou absente chez les hiboux nocturnes, mais elle est commune chez les faucons modernes et les hiboux diurnes ».

Certains hiboux chassent de jour – encore aujourd’hui. La question est donc maintenant de savoir si cet oiseau était une forme précoce de hiboux qui deviendront plus tard nocturnes, ou si ce hibou chassait pendant la journée alors que d’autres espèces traquaient déjà leurs proies la nuit. Notons par ailleurs que ce hibou n’est pas le plus ancien jamais retrouvé. Cet honneur revient à Ogygoptynx, un oiseau vieux de 61 millions d’années retrouvé dans le Colorado.

Source

https://sciencepost.fr/

Phoques, baleines, coyotes : la faune sauvage insoupçonnée de New-York


Quelque chose de positif des États-Unis, du moins a New-York, dans Central Park. Ils ont réussit à faire cohabiter des animaux sauvages et humain. Bien sûr, ce n’est pas tout le monde qui sont content surtout quand, des visiteurs, comme des ratons-laveurs viennent fouiller les poubelles, ou des cerfs vont se régaler dans des jardins, mais il est possible d’avoir des habitats en pleine ville pour les animaux
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Phoques, baleines, coyotes : la faune sauvage insoupçonnée de New-York

Raton laveur, New-York

Un raton laveur au creux d’un arbre à New York, le 16 mars 2018.

© DON EMMERT / AFP

Par Sciences et Avenir avec AFP

Ces dernières années, la faune sauvage a augmenté à New-York. Dans une ville qui compte presque 10 millions d’habitants, la cohabitation est parfois compliquée.

Coyotes et phoques dans le Bronx, renards roux dans le Queens, hiboux à Brooklyn, ratons laveurs, faucons et écureuils à Manhattan : une faune abondante et souvent insoupçonnée vit à New York (États-Unis) à l’ombre des gratte-ciel. D’ailleurs, ces 30 dernières années, la population d’animaux sauvages dans la grosse pomme n’a cessé d’augmenter, à la faveur de nouveaux espaces verts – dans une ville où l’on en compte au total plus de 11.000 hectares -, où la chasse est interdite et les prédateurs naturels absents.

Des coyotes dans le Bronx, des baleines dans le Queens

Selon Jason Munshi-South, professeur de biologie de l’université de Fordham et expert de la vie animale new-yorkaise, on trouve à New York aujourd’hui des milliers de ratons laveurs – dont une centaine à Central Park – quelques milliers de cerfs et une cinquantaine de coyotes, pour la plupart dans le Bronx. Sans parler des animaux marins : les phoques sont réapparus sur les rochers de Pelham Bay, dans le nord-est du Bronx, et on aperçoit même parfois des baleines dans les eaux de Queens ! La ville travaille aussi à la protection du pluvier siffleur (Charadrius melodus) sur la plage de Rockaway, toute proche de l’aéroport JFK, où cet oiseau vient nicher au printemps. Il est toujours considéré comme une espèce en voie de disparition par les autorités américaines, même si l’Union pour la conservation de la nature (UICN) est plus optimiste depuis que sa population augmente de nouveau. Elle l’a placé dans la catégorie « quasi-menacé« .

Une cohabitation parfois difficile avec les New-yorkais

Mais la cohabitation entre 8,5 millions d’êtres humains et des millions d’animaux sauvages issus de plus de 600 espèces n’est pas toujours simple dans la première métropole américaine : les New-yorkais, lassés du béton et des embouteillages, se réjouissent volontiers de cette faune… jusqu’à ce qu’ils voient un coyote dévorer un chat ou un lapin domestique, un cerf se nourrir de plants de tomates biologiques ou un raton laveur fouiller dans les ordures.

« Il faut donner aux gens les moyens de mieux cohabiter avec la faune sauvage. Si on ne sait pas qu’il y a 2.000 cerfs à Staten Island et qu’on conduit trop vite, on peut en renverser un« , dit à l’AFP Richard Simon, directeur de la faune pour la mairie de New York.

La ville a créé une unité dédiée à la faune fin 2016 et a déjà stérilisé environ 95% de la population de cerfs mâles de Staten Island, soit quelque 1.100 animaux, selon les estimations de M. Simon.

« Quand il y a des problèmes, en général c’est la faute des gens, pas celle des animaux« , dit Jason Munshi-South, le professeur de biologie. « Le mieux est de les laisser tranquilles« .

« La ville est assez grande pour tout le monde », estime Richard Simon. Parfois, des gens appellent pour demander que les animaux soient reconduits (ailleurs) dans la nature, dit-il.

« Mais il n’y a nulle part où les emmener. Ils vivent ici maintenant ».

 Alors, la cohabitation avec la faune sauvage fait régulièrement l’objet de campagnes dans le métro et sur les abribus : l’une montrait récemment des photos d’animaux – cerfs, coyotes, pluviers – barrées du slogan

« Les habitants de la ville prennent diverses formes ».

Une autre rappelait simplement de ne pas nourrir ces animaux.

« Il n’y aucune raison de donner un hot-dog ou un bretzel aux écureuils », premiers responsables de morsures à New York, dit M. Simon.

 Lorsqu’on les nourrit, les animaux perdent leur peur instinctive de l’être humain ; ils peuvent aussi se mettre à mordre ; et les ratons laveurs de Central Park s’en prennent parfois aux promeneurs pour essayer d’ouvrir leur sac, souligne M. Munshi-South.

Malgré ces problèmes de cohabitation, autorités et experts font valoir les bénéfices d’habiter une ville où des animaux sauvages vivent en liberté.

« Certains sont surpris et disent qu’ils pensaient qu’il n’y avait que des rats à New York », dit Jason Munshi-South. « Mais parfois, quand on travaille dans les parcs l’été, qu’il fait chaud et qu’il y a des moustiques », on se croirait presque dans un pays exotique, dit-il.

https://www.sciencesetavenir.fr/

Un hibou et un renard se confrontent dans un face à face fascinant


Dans une marina de Cobourg, en Ontario, des caméras de surveillance ont capté des visiteurs un hibou et un renard. La confrontation est bien étrange. Le renard, pourtant un chasseur né, semble ne pas savoir comment se comporter devant ce courageux hibou, on dirait que cet oiseau nargue le renard : Attaque moi si tu en es capable !
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Un hibou et un renard se confrontent dans un face à face fascinant

 

Les bestioles des dessins animés ne sont pas des animaux de compagnie!


Les animaux dans les films et dessins animés sont souvent victimes de leur popularité. Quand ces films deviennent un succès, ces animaux souvent sauvages deviennent malgré eux des animaux de compagnie et pourtant, ils ne sont pas adaptés dans ce genre d’environnement. Des problèmes d’adaptations font que leur maître finissent par s’en débarrasser dans des refuges ou pire encore … c’est la mort pour eux. Bref, agir sans réfléchir aux conséquences c’est être irresponsable, surtout que ces animaux pourraient faire partie des espèces menacés, s’ils ne le sont pas déjà
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Les bestioles des dessins animés ne sont pas des animaux de compagnie!

Finnick, le fennec de «Zootopie» (The Walt Disney Company France), et les poissons-clowns du «Monde de Nemo» (Walt Disney), personnages qui ont conquis le public, qui a voulu avoir d’aussi mignons animaux à la maison

Finnick, le fennec de «Zootopie» (The Walt Disney Company France), et les poissons-clowns du «Monde de Nemo» (Walt Disney), personnages qui ont conquis le public, qui a voulu avoir d’aussi mignons animaux à la maison

Claire Molloy

Nombreux sont les films grand public qui ont lancé des envies de transformer des animaux sauvages en animaux de compagnie. Des phénomènes de mode inquiétants.

Nombre de films et de programmes télé ont pour personnages principaux des animaux au comportement amical et joyeux, souvent dotés de traits de caractère humains. C’est évidemment bien mieux que d’en faire des monstres mais, en agissant de la sorte, ces divertissements suscitent chez les spectateurs l’envie de les transformer en animaux de compagnie.

Le dernier film d’animation de Disney en est un exemple flagrant. Intitulé Zootopie,Zootropolis ou encore Zoomania en fonction de là où vous habitez, on y découvre un malicieux fennec; ce petit renard de la taille d’un chat arbore de remarquables oreilles, très grandes, qui lui permettent de se maintenir au frais dans son Sahara natal.

Répondant au nom de Finnick, le fennec de Disney n’apparaît que dans quelques scènes; c’est un personnage secondaire, le premier rôle revenant à un renard roux appelé Nick Wilde. Mais ces quelques moments furent suffisants pour conquérir les spectateurs. Après la sortie du film dans les salles chinoises, on a ainsi noté une explosion des demandes de fennecs pour en faire des animaux de compagnie, ce pour quoi ils sont totalement inadaptés.

Si la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature n’indique pas que cette espèce soit menacée, ce film pourrait malheureusement changer la donne. Et la capture des fennecs –pour être vendus aux touristes ou exhibés– constitue déjà la principale menace qui pèse sur ces animaux d’Afrique du Nord. La fièvre chinoise pour ces petits mammifères pourrait considérablement accroître ce phénomène.

Cette hypothèse pourrait bien se voir confirmée: le passé fourmille d’exemples de films à gros budget ou de séries TV grand public ayant lancé des modes d’animaux de compagnie, en jouant la carte de l’anthropomorphisme ou de l’exotisme.

Recrudescence d’abandons

Prenons les chiens. Plusieurs races de gros animaux, plutôt rares et difficiles à garder chez soi, ont connu une célébrité soudaine en apparaissant dans des films: on pense au saint-bernard de Beethoven, au dogue de Bordeaux de Turner et Hooch, ou encore au mâtin de Naples de la saga des Harry Potter.

Scènes tirées des films Beethoven, Turner et Hooch et de la saga Harry Potter

Dans le désormais culte Les 101 Dalmatiens, si les chiens à taches sont présentés comme de gentils toutous, câlins et drôles, la réalité est bien différente et les spécialistes ne manquent pas de souligner que ces chiens possèdent un fort caractère, qu’ils ont besoin de se défouler et que leur comportement peut parfois se révéler destructeur. En 1997, des organisations de secours rapportèrent que le nombre de dalmatiens abandonnés aux États-Unis avait plus que doublé.

Il en a été de même récemment avec les malamutes de l’Alaska, les huskies de Sibérie et d’autres races de chiens tirant sur le loup après l’apparition de ces derniers et de races canines inuites du Nord dans Game of Thrones et la saga Twilight. Entre 2010 et 2014, le nombre de ces chiens abandonnés avait triplé au Royaume-Uni. Beaucoup de propriétaires n’avaient en effet pas su gérer le quotidien avec des animaux imposants aux besoins bien réels en matière d’exercice, de vie sociale et/ou de stimulation mentale.

Les chiens ne sont pas les seuls concernés : la vente de tortues a aussi connu un véritable boom après la sortie des Tortues Ninja. L’organisme de bienfaisance American Tortoise Rescue a indiqué que ces animaux avaient pour la plupart fini dans les toilettes, quand ils n’avaient pas été tués ou abandonnés.

Dans le désormais culte Les 101 Dalmatiens, si les chiens à taches sont présentés comme de gentils toutous, câlins et drôles, la réalité est bien différente

Les animaleries ont de même croulé sous les demandes de poissons-clowns à l’occasion de la sortie en salles du Monde de Nemo en 2003 et ce malgré le coût élevé et la difficulté que représente l’entretien de poissons originaires des récifs coralliens. Et avec Hedwig, le hibou de la saga Harry Potter, on assista à une recrudescence d’abandon de ces rapaces dans les refuges.

Fausse image

Les chimpanzés sont également victimes, et ce depuis des décennies, de l’image fausse que véhiculent les médias à leur propos. Cette espèce est aujourd’hui menacée, son commerce illégal constituant l’un des principaux dangers qui pèsent sur ces animaux. Car, pour les capturer, on tue habituellement la femelle afin de s’emparer de son petit.

Si quantité de films et de programmes télé présentent les chimpanzés comme de gentils animaux, aimant faire les clowns, ils ne sont aucunement adaptés à la domesticité. Quand ils atteignent la maturité, vers 5 ans, ils peuvent représenter un risque pour les humains, en mordant ou en agressant. Beaucoup finissent alors dans les laboratoires de recherche, quelques chanceux trouvant asile dans des refuges spécialisés.

Ces phénomènes de mode sont à la fois désolants et inquiétants; l’industrie du divertissement devrait prendre ses responsabilités en la matière, même s’il existe quelques initiatives positives qui se proposent de fournir aux spectateurs des informations sur les espèces présentées à l’écran.

Mais la responsabilité nous incombe tout autant et la façon dont nous envisageons les rapports entre hommes et animaux mérite réflexion. Cette dernière pourrait commencer par la reconnaissance que les animaux sont des êtres «sentients», dotés de besoins propres.

Cet article est paru sur le site The Conversation le 6 mai 2016

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Zeus, l’incroyable hibou aux yeux pleins d’étoiles


Un hibou qui a des yeux à faire rêver, on dirait qu’il tient l’univers dans ses pupilles, sauf que c’est yeux sont presque aveugle, heureusement, il est tombé chez des bonnes personnes
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Zeus, l’incroyable hibou aux yeux pleins d’étoiles

 

Zeus, l'incroyable hibou aux yeux pleins d'étoiles

Zeus.Capture d’écran Gentside

Quand vous regardez dans les yeux de Zeus, c’est comme si vous plongiez dans l’Univers. Littéralement. En effet, Zeus n’est pas un rapace comme les autres. Il dispose d’une particularité qui en a fait une véritable star du web: ses grands yeux sombres sont remplis d’étoiles. Depuis plusieurs années, les photos de l’oiseau refont ainsi régulièrement surface sur les réseaux sociaux.

Mais si les yeux de Zeus ont de quoi fasciner et éblouir, ils cachent une triste histoire. Ce rapace est un petit-duc des montagnes (Megascops kennicottii), une espèce originaire d’Amérique du nord et d’Amérique centrale. Il a été découvert en 2012 gisant sur une véranda en Californie du Sud après avoir foncé dans l’un des murs de la maison. Ses habitants ont alors vite constaté que l’oiseau avait une particularité assez incroyable.

Effrayé mais indemne, il a été conduit au Pacific Wildlife Care, une organisation qui porte secours aux animaux sauvages blessés ou en danger. Là bas, les vétérinaires n’ont pas mis longtemps avant de comprendre la cause de l’accident. Le petit rapace souffrait d’une blessure traumatique aux yeux et était devenu presque aveugle. C’est cela qui lui donne un regard si unique.

IMPOSSIBLE À RELÂCHER

Il souffre «d’une cataracte capsulaire. Les particules blanches qui apparaissent dans ses yeux sont causées par des caillots pigmentés de sang et de fibrine.

Ces pigments donnent l’effet « d’un aperçu unique de l’Univers » dans ses yeux», a expliqué à Bored Panda Paul Hahn, du Wildlife Learning Center.

Mais cette maladie a de terribles conséquences pour le rapace.

«Un vétérinaire ophtalmologue l’a minutieusement examiné, l’a remis d’aplomb et l’a finalement décrété impossible à relâcher parce qu’il n’avait qu’environ 10% de sa vision et ne serait pas capable de survivre dans la nature», a poursuivi le fondateur du centre.

Quand il a été découvert, Zeus était d’ailleurs assez maigre, suggérant qu’il avait des difficultés à se nourrir.

Il a donc été confié au Wildlife Learning Center situé à Sylmar en Californie où le rapace coule aujourd’hui des jours paisibles. Zeus, baptisé en référence au dieu de la mythologie grecque, est devenu l’un des pensionnaires préférés des visiteurs.

« Quand il se réveille et ouvre ses yeux, les gens ont le souffle coupé », a confié Paul Hahn.

UN AMBASSADEUR POUR SON ESPÈCE

«Zeus dégage une présence très paisible. Il est très calme. Il a une forte personnalité et montre une nature un peu curieuse», a poursuivi le fondateur.

Mieux encore: le petit rapace aux yeux étoilés s’est révélé particulièrement efficace pour attirer l’attention des visiteurs sur la protection de ses congénères.

«Le handicap de Zeus pousse de nombreuses personnes à se sensibiliser et à se préoccuper des petits-ducs et de notre environnement. C’est vraiment un ambassadeur pour son espèce», a confirmé Paul Hahn.

Le Wildlife Learning Center donne régulièrement des nouvelles de son protégé sur sa page Facebook et lui a même créé un profil Instagram.

http://fr.canoe.ca/

Pays-Bas Le hibou qui avait terrorisé une ville est condamné à la captivité à vie


Je peux comprendre que des gens soient terrorisés par un grand-duc qui attaquant peut blesser gravement. Cependant, je ne comprends pas pourquoi qu’’ils le mettent en cage alors qu’il aurait pu le relocaliser  dans un endroit mieux adapté comme en pleine forêt
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Pays-Bas

Le hibou qui avait terrorisé une ville est condamné à la captivité à vie

 

Le hibou qui avait terrorisé une ville est condamné à la captivité à vie

Crédit photo : Archives Agence France-Presse

Le hibou qui avait traumatisé Purmerend, une ville située au nord d’Amsterdam aux Pays-Bas, à l’hiver dernier ne retournera pas à l’état sauvage. L’oiseau a été condamné à la captivité à vie, rapporte le 20minutes.fr.

Le volatile avait à son actif une cinquantaine d’attaques, parfois brutales.

Un centre d’athlétisme avait même annulé les entrainements parce qu’un des membres avait eu besoin de points de suture pour des blessures à la tête causées par le hibou.

«Pendant la journée, il n’y a pas de problème, mais la nuit, nous ne nous aventurons dehors qu’armés de parapluies, casques et chapeaux», avait à l’époque expliqué la porte-parole de l’établissement à l’AFP.

La ville de Purmerend avait finalement recommandé aux citoyens de s’armer d’un parapluie.

Le hibou grand-duc est une des plus grandes espèces de hiboux avec une envergure pouvant aller jusqu’à 1,80 mètre et un poids jusqu’à trois kilos.

http://tvanouvelles.ca/

Zoo Miller en Beauce Un grand-duc reprend sa liberté


Voilà  enfin, un zoo qui mérite d’être félicité. Les propriétaires aimes mieux laisser des animaux en liberté s’ils sont en santé et aptes à survivre
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Zoo Miller en Beauce

Un grand-duc reprend sa liberté

 

Il y a des animaux qui ne peuvent tout simplement pas vivre en cage. C’est le cas d’un grand-duc du Miller Zoo, en Beauce.

L’oiseau de proie, prénommé Ombre, qui avait été acheté il y a un mois dans un zoo ontarien qui fermait ses portes, a été remis en liberté sous l’oeil émotif des propriétaires du zoo, Émile Ferland et Clifford Miller.

(Crédit photo: Capture d’écran TVA Nouvelles)

«Lui, quand il est arrivé, après l’avoir vu aller quelques fois, on s’est dit: il est parfaite santé pour retourner dans la nature, cet animal-là, (…) bien, on va lui redonner sa liberté, il est capable de la prendre», a dit Émilie Ferland.

Émilie Ferland (Crédit photo: Capture d’écran TVA Nouvelles)

Les propriétaires expliquent qu’ils auraient pu construire une très grande volière, mais que malgré tout, l’oiseau n’aurait pas pu être parfaitement heureux.

«Quand on le libère en pleine nature, il est à son plein potentiel», a lancé Clifford Miller.

Clifford Miller (Crédit photo: Capture d’écran TVA Nouvelles)

De ses grands yeux, Ombre a longuement observé les alentours avant de s’envoler pour se percher dans le haut d’un arbre, comme pour saluer une dernière fois ses maîtres.

(Crédit photo: Capture d’écran TVA Nouvelles)

Centre de réhabilitation

On trouve au Miller zoo, une centaine d’animaux dans leur milieu naturel. L’endroit se veut aussi un centre de réhabilitation pour les animaux sauvages.

L’an dernier, 35 ratons laveurs ont été remis en liberté.

«Moi, je trouve ça très, très bien. On vient de Québec, il fallait que je vienne ici pour voir ce que ça disait. Agréablement, on a pris une heure à faire le tour», a lancé une touriste.

http://tvanouvelles.ca/