Loterie vidéo: quatre dollars sur cinq misés par des joueurs à problèmes


Une forte proportion des revenus annuels de 1,4 milliard qu’engrange Loto-Québec avec ces appareils, ainsi qu’avec les machines à sous qui se trouvent dans les quatre casinos du Québec, provient donc directement de joueurs dits problématiques. Bien que ce soit payant pour le gouvernement, il y a trop de ménage brisé, d’endettements à cause des jeux de hasard. Est-ce que c’est ce genre de mentalité que l’on veut, étant donné que c’est payant ? Alors on laisse des gens s’engouffrer dans l’enfer des dettes et de la maladie de joueur compulsif ?
Nuage


Loterie vidéo: quatre dollars sur cinq misés par des joueurs à problèmes


PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE

KATIA GAGNON
La Presse

Quatre dollars sur cinq insérés dans les appareils de loterie vidéo, disséminés dans les bars du Québec, proviennent des poches de joueurs bien engagés sur la pente glissante du jeu pathologique, démontre un calcul inédit publié dans une étude internationale que La Presse a obtenue.

Une forte proportion des revenus annuels de 1,4 milliard qu’engrange Loto-Québec avec ces appareils, ainsi qu’avec les machines à sous qui se trouvent dans les quatre casinos du Québec, provient donc directement de joueurs dits problématiques, permet de conclure cette étude.

La chercheuse Sylvia Kairouz, titulaire de la Chaire de recherche sur l’étude du jeu de l’Université Concordia, est l’une des coauteures de l’ouvrage. Les résultats obtenus l’amènent à lancer un véritable cri d’alarme sur la dangerosité des appareils de loterie vidéo (ALV) et des machines à sous, qui devraient, croit-elle, être complètement revus par Loto-Québec.

Cette étude-choc a été réalisée conjointement avec des experts français et allemands, en utilisant des banques de données issues de ces trois territoires. En recoupant ces banques de données avec un indice de dispersion statistique, les chercheurs en arrivent à la conclusion qu’au Québec, pas moins de 30 % des revenus de tous les jeux et loteries confondus viennent des poches de 3 % des joueurs, qui sont considérés comme des joueurs problématiques. La proportion de revenus qui proviennent des joueurs problématiques grimpe à 40 % en France et à 32 % en Allemagne.

Des écarts saisissants

Mais c’est en examinant les diverses catégories de jeux de hasard que les chercheurs ont fait leurs découvertes les plus saisissantes. Ils démontrent notamment que 82 % des revenus générés par les appareils de loterie vidéo le sont par une minorité de joueurs à problèmes, qui représentent à peine un joueur d’ALV sur six (16 %). Ces joueurs dépensent en moyenne 66 % plus d’argent devant un ALV que les joueurs dits récréatifs, qui n’ont pas de problèmes avec le jeu.

Le scénario se répète pour d’autres catégories de jeux de hasard : plus de 75 % des revenus des machines à sous dans les casinos proviennent des joueurs problématiques, tout comme 40 % des revenus du poker et 44 % des revenus des jeux de table. En France, ces proportions grimpent à 63 % pour le poker et à 76 % pour les jeux de table, contre 40 % pour les machines à sous. La comparaison avec les ALV est impossible puisque ce genre d’appareil n’est pas accessible dans les bars en France.

« Ces chiffres, c’est énorme. Cette recherche est réellement révélatrice : les joueurs à problèmes représentent un tout petit groupe de joueurs, mais ce petit groupe est responsable d’une très grande part des dépenses de jeu. » – La chercheuse Sylvia Kairouz, en entrevue avec La Presse

Ces joueurs à problèmes engouffrent individuellement beaucoup, beaucoup d’argent dans les jeux de hasard. Les joueurs problématiques dépensent en moyenne 3653 $ par an dans les jeux de hasard, établit l’étude. La somme médiane dépensée s’élève à 1560 $. Les joueurs pathologiques, plus gravement atteints, flambent en moyenne 23 000 $ par an. La somme médiane dépensée s’élève, dans leur cas, à 6420 $. En comparaison, les joueurs récréatifs, qui n’ont pas de problèmes de jeu, dépensent en moyenne 500 $ par an. La somme médiane s’élève dans leur cas à 140 $.

Dans ce genre d’étude, la moyenne est souvent trompeuse puisque certains joueurs la font grimper en dépensant des sommes colossales ; c’est pourquoi les chercheurs préfèrent la médiane, soit la somme qui sépare les dépenses des joueurs en deux parties égales.

« Ces joueurs problématiques représentent des coûts sociaux importants, fait valoir la chercheuse. Ils ont perdu le contrôle, ils dépensent énormément. Il y a un questionnement à y avoir sur ce groupe de joueurs. »

Loto-Québec a préféré ne pas commenter ces résultats.

Cri d’alarme sur les ALV

Pour assurer une compatibilité avec la banque de données française, l’étude publiée dans le Journal of Business Research n’a examiné que les machines à sous présentes dans les casinos du Québec, excluant donc les ALV installés dans 1800 bars québécois. Mais à notre demande, Mme Kairouz a effectué le même calcul pour les ALV et montré que la proportion des sommes qui sortent des poches des joueurs à problèmes est encore plus élevée que dans le cas des machines à sous. Ce qui, estime-t-elle, devrait mener à un questionnement de fond sur ces appareils.


Elle en a particulièrement contre la nouvelle génération de machines à sous, qu’on peut voir au casino et qui reprend, de façon très enveloppante, les thèmes d’émissions de télé à la mode.

« Il y a beaucoup de travail à faire sur ces machines-là, qui n’arrêtent pas de progresser dans la sophistication. Avec les nouveaux appareils, on est dans le numérique, il y a de la musique, plus de lumières, plus de sons. Il y a une ludification de la machine. »

« On est plus devant la machine, on y entre pratiquement, ce qui augmente le potentiel addictif. Il faut sonner la cloche d’alarme. » – La chercheuse Sylvia Kairouz

Jusqu’à maintenant, Loto-Québec a réagi aux critiques visant les appareils de loterie vidéo en diminuant leur nombre sur le terrain. Devrait-elle maintenant revoir les appareils eux-mêmes ?

« La Suède et la Norvège l’ont fait, répond Sylvia Kairouz. Elles ont retiré tous les ALV et les ont reconfigurés avec des caractéristiques moins attrayantes pour les joueurs. Ça a évidemment baissé de beaucoup les revenus de l’État. Mais c’est un choix de société. »

À la suite de cette étude, l’ampleur des sommes dépensées dans les jeux de hasard par certains joueurs devrait aussi servir d’avertissement en matière de prévention pour des opérateurs comme Loto-Québec, croit Mme Kairouz.

« Les montants dépensés sont un indicateur intéressant pour les opérateurs, s’ils sont vraiment désireux de faire de la prévention, dit-elle. Il faut se questionner. Comment on peut soutenir ce groupe de joueurs-là et le ramener à des niveaux de jeu plus raisonnables ? »

Le jeu en ligne s’y prête particulièrement bien, puisque l’on connaît de façon très précise les sommes dépensées par le joueur, qui doit s’identifier en ligne. En Suisse, indique Mme Kairouz, on envoie des messages de prévention à ces joueurs ciblés après une analyse de leurs données personnelles.

« Bientôt, on va pouvoir cibler les gens qui sont en train de perdre le contrôle avec l’intelligence artificielle. Il y a beaucoup, beaucoup de potentiel pour la prévention avec les données », dit-elle.

https://www.lapresse.ca

Loterie : Environ 1,5 million de billets par jour


Qui paierait 1,5 millions par jour pour des chimères !!!! Comment il se fait que les gens aiment tellement dépenser pour des peanuts En plus, Loto Québec, chercher a courtiser les jeunes pour donner gout aux jeux, c’est pitoyable ! Pour une fois, des jeunes qui n’auraient pas le vice du jeu  et on veut les incité .. !!! Non je le dis souvent et je le répète je n’achètes pas de loterie .. et j’en veux pas .. car pour moi c’est une exploitation plus qu’autre chose
Nuage

 

Loterie : Environ 1,5 million de billets par jour

 

Malgré la quantité faramineuse de billets vendus, les ventes de loteries stagnent depuis le début des années 2000. 
© Archives / Agence QMI

MONTRÉAL – Les Québécois ont dépensé l’an dernier 1,8 milliard $ pour acheter 550 millions de billets de loterie, ou près de 1,5 million par jour.

Ils n’ont cependant pas tous le même intérêt dans toutes les régions de la Belle Province. Un classement réalisé par TVA Nouvelles à partir des chiffres de vente de loteries pour chacune des 17 régions du Québec fait en effet ressortir de nombreuses disparités.

C’est dans la Côte-Nord que l’on trouve, sans conteste, les plus gros acheteurs de billets de loterie.

Les habitants de cette région consacrent en moyenne 430 $ par an à l’achat de billets. Ceux de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et du Saguenay-Lac-Saint-Jean occupent, respectivement, la deuxième et la troisième place.

Montréal arrive en dixième position et Québec, en quinzième. Au dernier rang se trouvent les habitants de l’Estrie avec une moyenne annuelle de 231 $. On passe donc presque du simple au double entre la première et la dernière place.

Pourtant, l’offre est la même dans les 8600 points de vente de loteries de la province.

« On ne conçoit pas une loterie en se disant “celle-là on va la concevoir particulièrement pour les gens du Saguenay-Lac-Saint-Jean”. Donc c’est conçu dans une optique provinciale, mais le succès des loteries est variable », a expliqué Jean-Pierre Roy, le porte-parole de Loto-Québec.

Les 18-30 ans visés

Malgré la quantité faramineuse de billets vendus, les ventes de loteries stagnent depuis le début des années 2000. Loto-Québec cherche donc à développer de nouvelles clientèles et, elle ne fait pas de mystère, ce sont les 18-30 ans qui sont dans sa mire.

Selon Jean-Pierre Roy, « Loto-Québec doit trouver une façon d’atteindre la nouvelle clientèle, donc la clientèle des nouveaux adultes. Les jeunes dans la vingtaine, dans la trentaine n’ont pas nécessairement les mêmes pratiques de jeux de hasard que leurs parents ou grands-parents. »

Le meilleur exemple : en 1977, la Mini représentait 40 % du chiffre de vente de Loto-Québec. Trente-cinq ans plus tard, elle compte pour moins de 1 % des revenus de la société d’État.

« Le marché est passablement à maturité, il faut travailler fort pour le maintenir au niveau actuel, soit 1,8 milliard $ par année », a indiqué le porte-parole de Loto-Québec.

Loto-Québec redistribue 900 millions $ par an aux gagnants de loteries. Près de 500 millions $ sont versés en redevances au gouvernement et 125 millions $ vont aux organismes communautaires qui exploitent ses kiosques de vente.

http://fr.canoe.ca

Le 6/49 vendu en ligne Des loteries seront disponibles sur le web dès 2012


Ce billet n’est pas pour faire de la publicité pour Loto-Québec,bien au contraire car je suis une anti-loterie en tout genre, pour moi c’est de l’usurpation que les gens ont fini par accepté.  Loto-Québec ne pense pas que cela fera augmenter le problème des joueurs compulsifs et quoi encore ??
J’ai un exemple a donné : Prenons loto max : résultat du 11 novembre 2011

Gagnant ……………………………………………..lots
7/7 ……………………………..0……………………50 000 000,00 $
6/7 +C ………………………1…………………………. 669 938,60 $
6/7 …………………………….113…………………………..5 928,70 $
5/7……………………………..6 924…………………………..120,90 $
4/7……………………………..155 068………………………..20,00 $
3/7 +C……………………….144 268………………………..20,00 $
3/7……………………………..1 365 413…….Participation gratuite

Pour une vente totale de 54 192 035,00 $

http://diffusion.loto-quebec.com/sw3/res/asp/index.asp?l=0&pRequest=2&cProduit=38

Donc si on calcule :
54 192 035,00 $ de vente des billets
-  2 775 665.30 $ de prix gagné
_______________________
51 416 370 ,00 $ de profit pour un seul tirage d’une seule loterie ….

Les chiffres parlent d’eux même Et croyez moi que ce n’est pas avec moi qu’ils vont s’enrichir a investir dans je ne sais pas trop quoi, car a mon avis si cet argent serait mit dans la dette provinciale et les réseaux de la santé et ce dans divers besoins de la populations (centre d’hébergement, aux aidant naturels etc..) je pense que je serais moins en colère Sans compter que si un gros montant est gagné, avec l’achat en ligne, Loto-Québec gardera le montant qui normalement aurait été au commerce qui aurait pu vendre ce billet.

 Nuage

Le 6/49 vendu en ligne

Des loteries seront disponibles sur le web dès 2012

Des loteries seront disponibles sur le web dès 2012

Crédit photo : Agence QMI

Après le poker et autres jeux en ligne, Loto-Québec amorce le dernier droit de son virage web. Dès 2012, les gens pourront acheter des billets électroniques pour le Pari sportif selon ce qu’a appris le Journal. Les autres loteries populaires suivront.

À court terme, le consommateur québécois n’aura donc plus à se déplacer au dépanneur ou à l’épicerie pour se procurer un billet de loterie imprimé. Le terminal se rendra à lui.

La Société d’État avait déjà annoncé vaguement ses intentions il y a deux ans. Cette fois, elle passe de la parole aux actes.

«Nous allons offrir aux joueurs du Pari sportif de jouer directement sur Internet dans les premiers mois de 2012. D’ici la fin de l’hiver. C’est la première fois qu’on le dit publiquement», a révélé le porte-parole de Loto-Québec, Jean-Pierre Roy, en entrevue.

Le bingo électronique sera aussi disponible, «probablement en deuxième moitié de 2012» a fait savoir M. Roy.

Quant aux loteries les plus vendues, comme le 6/49 et la Lotto Max, elles seront assurément offertes sur le portail Web de Loto-Québec dans un avenir rapproché. Impossible toutefois, à ce stade-ci, d’encercler une date sur le calendrier. Mais l’intention de Loto-Québec est béton. Ce n’est qu’une question de temps.

«On vendra le 6/49 sur Internet comme les provinces atlantiques et la Colombie-Britannique le font depuis plusieurs années. Je ne peux pas vous donner de date précise, mais c’est certain qu’on va le faire, ça fait partie des intentions d’avoir une offre en ligne bonifiée.»

Des commerçants affectés ?

Loto-Québec rappelle que les clients pourront toujours se procurer leurs billets au dépanneur du coin et dans tout le réseau des ventes de Loto-Québec.

 «Dans le fond, c’est un service additionnel».

Les commerçants risquent-ils d’être affectés par une potentielle baisse des ventes ?

«C’est le client qui va décider. Il y en a qui vont continuer d’acheter leurs billets à leur endroit de prédilection. C’est tout simplement un choix élargi et on pense que les détaillants vont comprendre la situation.»

Rappelons que chaque détaillant empoche 6% des ventes et 1% des lots de plus de 1 000$.

Accès simplifié

Même si elle rend son produit plus accessible, Loto-Québec ne craint pas la réaction des groupes de pression contre le jeu compulsif.

«On ne croit pas que ce soit une grande révolution ou qu’on vient d’ouvrir une brèche de cette façon-là», plaide M. Roy, insistant sur le fait qu’Internet est maintenant ancré dans nos habitudes de vie.

Pour pouvoir jouer, il faudra simplement ouvrir un compte sécurisé, prouver son âge et son identité, comme le font déjà les joueurs de poker en ligne. L’opération ne prend que quelques minutes.

http://tvanouvelles.ca