Loterie vidéo: quatre dollars sur cinq misés par des joueurs à problèmes


Une forte proportion des revenus annuels de 1,4 milliard qu’engrange Loto-Québec avec ces appareils, ainsi qu’avec les machines à sous qui se trouvent dans les quatre casinos du Québec, provient donc directement de joueurs dits problématiques. Bien que ce soit payant pour le gouvernement, il y a trop de ménage brisé, d’endettements à cause des jeux de hasard. Est-ce que c’est ce genre de mentalité que l’on veut, étant donné que c’est payant ? Alors on laisse des gens s’engouffrer dans l’enfer des dettes et de la maladie de joueur compulsif ?
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Loterie vidéo: quatre dollars sur cinq misés par des joueurs à problèmes


PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE

KATIA GAGNON
La Presse

Quatre dollars sur cinq insérés dans les appareils de loterie vidéo, disséminés dans les bars du Québec, proviennent des poches de joueurs bien engagés sur la pente glissante du jeu pathologique, démontre un calcul inédit publié dans une étude internationale que La Presse a obtenue.

Une forte proportion des revenus annuels de 1,4 milliard qu’engrange Loto-Québec avec ces appareils, ainsi qu’avec les machines à sous qui se trouvent dans les quatre casinos du Québec, provient donc directement de joueurs dits problématiques, permet de conclure cette étude.

La chercheuse Sylvia Kairouz, titulaire de la Chaire de recherche sur l’étude du jeu de l’Université Concordia, est l’une des coauteures de l’ouvrage. Les résultats obtenus l’amènent à lancer un véritable cri d’alarme sur la dangerosité des appareils de loterie vidéo (ALV) et des machines à sous, qui devraient, croit-elle, être complètement revus par Loto-Québec.

Cette étude-choc a été réalisée conjointement avec des experts français et allemands, en utilisant des banques de données issues de ces trois territoires. En recoupant ces banques de données avec un indice de dispersion statistique, les chercheurs en arrivent à la conclusion qu’au Québec, pas moins de 30 % des revenus de tous les jeux et loteries confondus viennent des poches de 3 % des joueurs, qui sont considérés comme des joueurs problématiques. La proportion de revenus qui proviennent des joueurs problématiques grimpe à 40 % en France et à 32 % en Allemagne.

Des écarts saisissants

Mais c’est en examinant les diverses catégories de jeux de hasard que les chercheurs ont fait leurs découvertes les plus saisissantes. Ils démontrent notamment que 82 % des revenus générés par les appareils de loterie vidéo le sont par une minorité de joueurs à problèmes, qui représentent à peine un joueur d’ALV sur six (16 %). Ces joueurs dépensent en moyenne 66 % plus d’argent devant un ALV que les joueurs dits récréatifs, qui n’ont pas de problèmes avec le jeu.

Le scénario se répète pour d’autres catégories de jeux de hasard : plus de 75 % des revenus des machines à sous dans les casinos proviennent des joueurs problématiques, tout comme 40 % des revenus du poker et 44 % des revenus des jeux de table. En France, ces proportions grimpent à 63 % pour le poker et à 76 % pour les jeux de table, contre 40 % pour les machines à sous. La comparaison avec les ALV est impossible puisque ce genre d’appareil n’est pas accessible dans les bars en France.

« Ces chiffres, c’est énorme. Cette recherche est réellement révélatrice : les joueurs à problèmes représentent un tout petit groupe de joueurs, mais ce petit groupe est responsable d’une très grande part des dépenses de jeu. » – La chercheuse Sylvia Kairouz, en entrevue avec La Presse

Ces joueurs à problèmes engouffrent individuellement beaucoup, beaucoup d’argent dans les jeux de hasard. Les joueurs problématiques dépensent en moyenne 3653 $ par an dans les jeux de hasard, établit l’étude. La somme médiane dépensée s’élève à 1560 $. Les joueurs pathologiques, plus gravement atteints, flambent en moyenne 23 000 $ par an. La somme médiane dépensée s’élève, dans leur cas, à 6420 $. En comparaison, les joueurs récréatifs, qui n’ont pas de problèmes de jeu, dépensent en moyenne 500 $ par an. La somme médiane s’élève dans leur cas à 140 $.

Dans ce genre d’étude, la moyenne est souvent trompeuse puisque certains joueurs la font grimper en dépensant des sommes colossales ; c’est pourquoi les chercheurs préfèrent la médiane, soit la somme qui sépare les dépenses des joueurs en deux parties égales.

« Ces joueurs problématiques représentent des coûts sociaux importants, fait valoir la chercheuse. Ils ont perdu le contrôle, ils dépensent énormément. Il y a un questionnement à y avoir sur ce groupe de joueurs. »

Loto-Québec a préféré ne pas commenter ces résultats.

Cri d’alarme sur les ALV

Pour assurer une compatibilité avec la banque de données française, l’étude publiée dans le Journal of Business Research n’a examiné que les machines à sous présentes dans les casinos du Québec, excluant donc les ALV installés dans 1800 bars québécois. Mais à notre demande, Mme Kairouz a effectué le même calcul pour les ALV et montré que la proportion des sommes qui sortent des poches des joueurs à problèmes est encore plus élevée que dans le cas des machines à sous. Ce qui, estime-t-elle, devrait mener à un questionnement de fond sur ces appareils.


Elle en a particulièrement contre la nouvelle génération de machines à sous, qu’on peut voir au casino et qui reprend, de façon très enveloppante, les thèmes d’émissions de télé à la mode.

« Il y a beaucoup de travail à faire sur ces machines-là, qui n’arrêtent pas de progresser dans la sophistication. Avec les nouveaux appareils, on est dans le numérique, il y a de la musique, plus de lumières, plus de sons. Il y a une ludification de la machine. »

« On est plus devant la machine, on y entre pratiquement, ce qui augmente le potentiel addictif. Il faut sonner la cloche d’alarme. » – La chercheuse Sylvia Kairouz

Jusqu’à maintenant, Loto-Québec a réagi aux critiques visant les appareils de loterie vidéo en diminuant leur nombre sur le terrain. Devrait-elle maintenant revoir les appareils eux-mêmes ?

« La Suède et la Norvège l’ont fait, répond Sylvia Kairouz. Elles ont retiré tous les ALV et les ont reconfigurés avec des caractéristiques moins attrayantes pour les joueurs. Ça a évidemment baissé de beaucoup les revenus de l’État. Mais c’est un choix de société. »

À la suite de cette étude, l’ampleur des sommes dépensées dans les jeux de hasard par certains joueurs devrait aussi servir d’avertissement en matière de prévention pour des opérateurs comme Loto-Québec, croit Mme Kairouz.

« Les montants dépensés sont un indicateur intéressant pour les opérateurs, s’ils sont vraiment désireux de faire de la prévention, dit-elle. Il faut se questionner. Comment on peut soutenir ce groupe de joueurs-là et le ramener à des niveaux de jeu plus raisonnables ? »

Le jeu en ligne s’y prête particulièrement bien, puisque l’on connaît de façon très précise les sommes dépensées par le joueur, qui doit s’identifier en ligne. En Suisse, indique Mme Kairouz, on envoie des messages de prévention à ces joueurs ciblés après une analyse de leurs données personnelles.

« Bientôt, on va pouvoir cibler les gens qui sont en train de perdre le contrôle avec l’intelligence artificielle. Il y a beaucoup, beaucoup de potentiel pour la prévention avec les données », dit-elle.

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En Mongolie, les places en maternelle sont tirées au sort


Un tirage au sort pour aller à la maternelle, c’est assez inusité. En Mongolie, il y a eu un baby boum dans les années 80 et aujourd’hui, les écoles ne se sont pas préparer au nombre d’enfants qui pourraient fréquenter l’école. Cependant, ces enfants ont de 2 à 5 ans. C’est un peu jeune pour commencer alors que les premières années sont pour consolider la famille. La maternelle n’est pas obligatoire, mais à partir de 6 ans tous doivent fréquenter l’école primaire qui est déjà eux aussi pleine
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En Mongolie, les places en maternelle sont tirées au sort

 

JOEL SAGET VIA GETTY IMAGES

Et ceux qui gagnent la loterie font leur apprentissage dans des classes de 60 élèves.

En Mongolie, le boom des naissances fait déborder les maternelles et affole les enseignants. A tel point que des parents doivent remporter un tirage au sort pour pouvoir scolariser leurs enfants dans le public, ou s’en remettre à de coûteuses écoles privées, s’ils en ont les moyens.

Dans la capitale Oulan Bator, les places sont en effet attribuées au hasard grâce à un système de loterie en ligne. Et malheur aux perdants.

« On pensait gagner au tirage au sort et on s’apprêtait à acheter les fournitures scolaires à mon fils », témoigne Sukhbaatariin Boldbaatar, un jeune papa de 27 ans. « Mais on a reçu un texto nous disant qu’il n’était pas pris. Sur le moment, je me suis demandé comment l’avenir d’un enfant de 2 ans pouvait être déterminé juste par le hasard. »

Son fils faisait partie des 22 000 bambins ayant participé à la loterie: seuls 12 600 ont finalement été sélectionnés. Les autres doivent rester à la maison ou être scolarisés dans des écoles privées, inaccessibles pour les familles modestes comme celle de Boldbaatar qui est actuellement au chômage.

Car les maternelles publiques d’Oulan Bator n’ont de place que pour accueillir la moitié des 146.000 enfants âgés de 2 à 5 ans que compte la capitale, selon le bureau municipal de l’éducation.

Un problème qui s’explique selon les experts par un manque de planification sur le long terme.

La majorité des écoles publiques ont été construites durant l’ère communiste. Et très peu après la transition démocratique de 1990. Résultat: les salles de classe sont aujourd’hui pleines à craquer, les enseignants surmenés et les ressources utilisées à leur maximum.

60 par classe

Lassés de devoir faire cours dans ces conditions extrêmes, les professeurs des écoles étaient en grève les 21 et 26 septembre.

« On a dû s’habituer à travailler avec plus de 60 enfants par classe », raconte à l’AFP Tsergiin Bayalag, enseignant à la maternelle numéro 122 d’Oulan Bator.

L’établissement compte actuellement quelque 660 élèves, soit le double de sa capacité théorique.

« La charge de travail supplémentaire n’affecte pas que les professeurs. Les cuisiniers aussi doivent préparer deux fois plus de repas. Je veux que le gouvernement verse un salaire décent aux enseignants », déclare Bayalag.

La promiscuité dans les classes favorise aussi la diffusion de microbes et de la grippe et les hôpitaux ont du mal à gérer l’afflux constant de tout jeunes patients.

Face à cette situation, les parents aisés ne s’enquiquinent même plus à participer au tirage au sort et inscrivent directement leur progéniture dans le privé. Les plus modestes gardent leurs enfants à la maison, la maternelle n’étant pas obligatoire en Mongolie.

Le taux de natalité a explosé en dix ans en Mongolie, passant de 18,4 naissances pour 1.000 habitants en 2006 et à 25,4 pour 1.000 en 2016, selon les statistiques gouvernementales – il est ainsi plus de deux fois supérieur à celui de la France. Ce bond s’explique en partie par le fait que la génération née lors d’un précédent baby boom dans les années 80 est désormais en âge de procréer.

‘Des mesures insuffisantes’

Et à Oulan Bator, où vit déjà la moitié des 3 millions de Mongols, l’afflux depuis les campagnes d’ex-bergers nomades sans emploi accentue le problème.

Pour Batkhuyagiin Batjargal, directeur exécutif de l’association Alliance mongole pour l’éducation, la crise est surtout le résultat de la politique gouvernementale.

« Il y a eu suffisamment de signes avant-coureurs, mais les mesures prises ont été insuffisantes », souligne-t-il.

Les naissances ont explosé lors de l’Année « du cochon d’or » en 2007, les enfants nés durant cette période étant censés connaître la prospérité, selon le calendrier mongol. Mais peu a été fait depuis pour faire face à l’afflux prévisible de nouveaux élèves.

La municipalité d’Oulan Bator construit certes de nouvelles écoles dans les quartiers déshérités. Mais la Mongolie est percluse de dettes, ce qui limite fortement les dépenses publiques.

Les écoles primaires, elles, ne font pas l’objet d’un tirage au sort car la Constitution du pays garantit l’éducation gratuite pour tous les enfants à partir de l’âge de 6 ans. Mais elles sont tout aussi bondées que les maternelles.

A l’Ecole primaire numéro 65, Lkhagvasurengiin Oyunchimeg a 44 élèves dans sa classe, mais aucune salle n’y est disponible pour donner ses cours de rattrapage.

« Parfois, avec les enfants, on s’installe dans les couloirs », explique-t-elle. « Mais ce n’est pas un endroit adapté pour étudier et ils sont facilement distraits. »

http://quebec.huffingtonpost.ca

Arnaques : comment les Canadiens se font piéger


De plus en plus des fraudes via internet ou par téléphones se font faisant miroiter beaucoup d’argent, de l’amour ou des menaces pour des revenus non payés auprès du gouvernement. La BBB a fait un palmarès des fraudes au Canada, mais ces mêmes arnaques sont aussi dans d’autres pays. Malheureusement beaucoup se font prendre
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Arnaques : comment les Canadiens se font piéger

 

Des billets canadiens de 50 et 100 $

Des billets canadiens de 50 et 100 $   Photo : CBC

L’organisme Better Business Bureau (BBB) de la Colombie-Britannique a publié le palmarès annuel des 10 principales escroqueries enregistrées dans tout le Canada en 2016. L’arnaque à l’embauche, qui a coûté aux victimes plus de cinq millions de dollars, figure au sommet de la liste.

Radio-Canada avec La Presse canadienne

Bien que la somme d’argent perdue soit loin d’être la plus importante au classement, les fausses campagnes de recrutement ont constitué le plus grand nombre d’escroqueries à travers tout le pays l’année dernière, indique Danielle Primrose, directrice du BBB.

Le principe est simple : un escroc prétend embaucher un candidat par téléphone ou par Internet et lui demande ses informations bancaires afin de pouvoir être payé. Le faux employeur peut ainsi se servir allègrement dans le compte en banque de la victime.

« Les escrocs sont de plus en plus ingénieux, note Danielle Primrose. Ils font remplir tout un tas de papiers et de documents aux victimes pour rendre les choses très similaires aux procédures similaires. Ils vont jusqu’à vous envoyer une prime à la signature qu’ils vous demandent ensuite de rembourser ou de transférer à un autre employé ».

Le plus rentable : la fraude amoureuse

Le stratagème qui s’est avéré être le plus rentable pour les criminels est celui des fraudes amoureuses : 17 millions de dollars dérobés aux Canadiens. Les fraudes envers les Canadiens ont totalisé 91 millions de dollars en 2016, soit près de 30 millions de dollars de plus que l’année précédente, précise le BBB.

Malgré ces chiffres en augmentation, l’organisme affirme que la plupart des arnaques ne sont pas rapportées aux autorités.

« Nous estimons que les 91 millions ne représentent qu’environ 5 % des vraies pertes. Si vous faites le calcul, ça peut porter le chiffre à 1,8 milliard », commente Danielle Primrose qui explique que de nombreuses victimes ont honte ou bien ne savent qu’il est utile de rapporter une fraude.

En 2016, le Bureau de la concurrence et le Centre antifraude du Canada ont reçu près de 90 000 plaintes, comparativement à un peu moins de 70 000 en 2015.

LE PALMARÈS

  1. Les fausses offres d’emploi (5,3 millions $) – Un employeur, que vous n’avez probablement jamais contacté, vous fait miroiter un emploi. Il vous demande de déposer un chèque, en précisant que l’argent vous sera éventuellement retourné. Aucun employeur ne vous fera pareille demande, précise le Bureau de la concurrence.

  2. Les fraudes amoureuses (17 millions $) – Un fraudeur utilise une fausse identité et de fausses photos pour séduire en ligne. Ces arnaqueurs gagnent la confiance des personnes qu’ils rencontrent en ligne, leur font la cour, et ensuite les manipulent pour leur soutirer de l’argent. Souvent, l’arnaqueur prétend qu’il voyage à l’extérieur du pays pour expliquer pourquoi un rendez-vous en personne ne peut avoir lieu. Et pour soutirer des sous, il peut faire valoir, par exemple, qu’un membre de sa famille a besoin de soins médicaux urgents.

  3. Vols d’identité (11 millions $) – Le fraudeur dérobe votre identité de toutes sortes de façons, parfois par piratage informatique et aussi en trouvant des factures et des relevés bancaires dans votre bac à recyclage. Il se sert ensuite de ces précieuses données pour obtenir des cartes de crédit ou louer une propriété. Même les enfants peuvent se faire voler leur identité. Il est recommandé de changer fréquemment les mots de passe.

  4. Un prêt accordé, mais avec des frais payables à l’avance (1,1 million $) – Ces fraudeurs profitent de gens qui ne peuvent obtenir de prêt autrement dans un établissement financier.

  5. Fraudes lors d’achats en ligne (8,6 millions $) Les possibilités sont illimitées selon ce qui est recensé par le Bureau de la concurrence. Produits contrefaits, de faux sites web, des objets achetés qui n’arrivent jamais, des essais gratuits trompeurs ou des cadeaux d’échantillons — avec par la suite des frais mensuels sur les cartes de crédit du consommateur qui a accepté de les recevoir.

  6. Fausses demandes de virement (13 millions $) – Les entreprises sont gravement touchées par le harponnage. Le fraudeur va utiliser l’identité d’un membre de la direction d’une entreprise et demande qu’un virement soit effectué à une fausse adresse de courriel de cette même entreprise. Le consommateur reçoit alors un courriel qui semble légitime et transfère des fonds.

  7. Fraude d’option binaire (7,5 millions $)On vous promet un rendement élevé pour votre argent si vous l’investissez. En fait, il ne s’agit pas d’un investissement, mais d’un pari non réglementé où vous avez une chance sur deux de perdre. Les gains se feront attendre — mais pas les pertes.

  8. Faux gains de loterie (3 millions $)Sans avoir acheté de billet, vous êtes contacté par quelqu’un qui vous annonce que vous avez gagné un gros lot! On vous informe que vous n’avez qu’à payer l’impôt ou des frais d’assurance et la cagnotte est à vous. Souvent, il s’agit d’une importante loterie américaine.

  9. Faux appels de l’Agence du revenu du Canada (4,3 millions $) Un agent vous contacte par courriel ou par téléphone: il vous explique que vous devez de l’argent, parfois menace de lourdes sanctions ou pénalités si l’argent n’est pas immédiatement transmis ou encore demande des renseignements personnels prétextant vouloir vérifier votre identité. L’Agence ne fera jamais de menaces au téléphone et ne vous demandera pas d’informations personnelles par courriel ou par téléphone, précise le Bureau de la concurrence.

  10. Fausses recommandations en ligne et contenu commandité (montant indéterminé) – Les critiques positives et recommandations de produits ou de services sur les médias sociaux ne sont pas toujours véridiques, et souvent sont formulées par des personnes rémunérées dans ce but, est-il indiqué par les partenaires de ce palmarès.

Le Bureau de la Concurrence rappelle que si une offre semble « être trop belle pour être vraie », c’est probablement le cas.

http://ici.radio-canada.ca/

Il gagne 40 millions $ donne tout à des organismes


Je ne joue pas à la loterie, pour moi c’est du vol purement et simplement, n’empêche que quelques personnes gagnent des gros moments. Qui par contre, peut se vanter d’utiliser le gros lot pour le bien de la communauté
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Il gagne 40 millions $ donne tout à des organismes

 

Il gagne 40 millions $ donne tout à des organismes

CALGARY – Alors que certains rêvent de remporter le gros lot et de prendre une retraite dorée, un homme de Calgary, qui a gagné 40 millions $ à la Lotto Max, a décidé de donner la totalité de son gain.

Tom Crist a attendu sept mois avant d’aller chercher discrètement son chèque en 2013, en se promettant de tout donner à des organismes.

Tellement discret que même sa fille, Mandy Buckner, n’a appris que sur Facebook que son père avait gagné un gros lot.

«J’ai dit : « Et Papa, est-ce que tu as gagné à la loterie? » A-t-elle raconté à CTV Calgary. J’ai appris qu’il avait tout donné. Je n’étais pas surprise.»

Tom Crist a créé une fondation à son nom et a fait son premier don à un centre de cancérologie de Calgary, en l’honneur de sa femme décédée de cette maladie.

Il a l’intention de continuer à faire des dons à différents organismes choisis par les membres de sa famille, dont Les Grands Frères Grandes Sœurs et le Manoir Ronald McDonald.

«Mon plus jeune fils aime les animaux, il voulait donner au zoo, donc nous avons fait un don au zoo de Calgary», a raconté M. Crist à CTV News.

Sa fille assure que les membres de la famille appuient entièrement la décision de leur père et qu’ils sont reconnaissants de la chance qu’ils ont de contribuer à des causes qui comptent pour eux.

http://fr.canoe.ca/

Le Saviez-Vous ► A la fête des père en juin 2014 : Loterie dans une église américaine : des fusils d’assauts


Surprenant qu’un Église donne en cadeau aux pères les plus méritants (Au fait qu’est-ce qui fait un parent plus méritant que l’autre ?) leur offrent des armes d’assaut, cela va me semble à l’encontre de la doctrine religieuse chrétienne. Et qu’est-ce que cela donne d’avoir une telle arme pour un citoyen ?
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A la fête des père en juin 2014 : Loterie dans une église américaine : des fusils d’assauts

La loterie s’est déroulée à la mi-juin, l’église américaine a posté sur Twitter la photo du fusil d’assaut gagné par le père « chanceux » d’après leurs dires. Pour rappel, ce modèle d’arme a servi pour la tuerie de New Town et a été mis en prix pour célébrer l’excellence. Selon TF1 qui a posté la vidéo, l’excellence américaine serait de disposer d’artilleries efficaces.

Les deux pères champions ont posé fièrement avec leurs armes. Des tweets qui ont fait réagir certains fidèles qui se sont indignés des photos.

 « Mais qu’est ce que communiquez ? ce n’est pas l’esprit de paix que le Christ nous enseigne. Quel message voulez-vous faire passer ? ».

Une réaction via Twitter qui indique clairement la désapprobation des autres chrétiens.

La polémique ne s’est pas arrêtée là, les réactions ont fusé jusque sur les pages de Facebook en se demandant pour la plupart.

« Quelle aurait été la réaction de ces personnes si c’était une mosquée qui avait organisé cette tombola ?« 

Un sujet qui a fait rage étant donné le traumatisme du terrorisme en continent Américain et leurs défaveurs sur les armes à feux depuis les attentats. Un contraste étonnant sachant que la légalisation du port d’armes est en pleine expansion aux Etats-Unis.

Le pasteur de l’église a tout de suite rétorqué par une interview qu’ils ont décidé de donner ce prix car ces papas méritaient « le meilleur. » Selon lui, l’AR-15 est la lamborghini des armes à feux. Le but était essentiellement de faire plaisir aux heureux gagnants.

http://www.linfo.re

Une gagnante de 49,6 millions $ donne sa fortune


Je suis une anti-loterie, cependant, je lève mon chapeau à cette femme qui se rappelle ce qu’est de vivre dans la pauvreté. Imaginez si tous les multi-millionnaire et milliardaires feraient la même chose que ce soit pour relancer une ville, une recherche médicale, l’éducation, la pauvreté dans le monde, ce serait les plus beaux gestes humanitaires
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Une gagnante de 49,6 millions $ donne sa fortune

 

euros argent

Photo Fotolia

Margaret Loughrey a indiqué qu’elle a déjà donné la moitié de sa fortune.

Agence QMI

 

STRABANE, Irlande du Nord Une ancienne chômeuse qui a remporté 34 millions d’euros (49,6 millions $) à la loterie Euro Millions persiste à consacrer sa fortune à la relance de sa ville d’Irlande du Nord et aux pauvres, malgré l’opposition de sa famille qui a même demandé son évaluation psychiatrique.

Selon le quotidien français Le Figaro, Margaret Loughrey, une résidente de 48 ans de Strabane, petite municipalité de 17 000 habitants, a acheté en décembre dernier un billet de loterie sur un coup de tête, en revenant d’un rendez-vous au centre local d’aide à l’emploi.

Après avoir remporté un gros lot de 49,6 millions $, elle a expliqué dans les jours suivants qu’elle en ferait profiter sa famille, soit sa mère, sa sœur et ses quatre frères.

«Pour le bien de la ville»

Cependant, elle a finalement plutôt choisi d’en faire profiter sa collectivité, achetant au prix d’environ 1,8 million $ une ancienne filature de lin pour en faire un lieu de tourisme et de commerce.

«Dès que j’ai eu l’argent, je me suis dit que ça irait au bien-être de la collectivité», a-t-elle dit.

Elle a également tenté d’acheter le parc industriel de Strabane afin d’y développer un village d’artisanat afin de créer près de 80 emplois, mais l’agence municipale de développement s’y oppose, le projet de Mme Loughrey ne respectant pas les critères.

Malgré tout, la multimillionnaire n’en démord pas et veut relancer le tourisme et les projets dans sa ville.

Invoquant des inquiétudes pour son bien-être, sa famille a demandé l’internement de la femme dans un hôpital psychiatrique et son évaluation, mais l’avocat de Mme Loughrey l’a fait libérer après trois semaines.

Déjà la moitié

Margaret Loughrey a indiqué le week-end dernier au Irish News qu’elle a déjà donné la moitié de sa fortune, et qu’elle entend continuer de la même façon.

«J’ai toujours dit : un pour moi, le reste pour la ville», a-t-elle dit, précisant qu’elle ne garderait qu’environ 1 million d’euros (1,4 million $).

Pourquoi tant d’altruisme, de générosité et de détachement?

«Je sais ce que c’est que de ne rien avoir», a expliqué celle qui vivait avec 100 $ par semaine quand elle était au chômage.

«Comment être riche – ce que je n’ai jamais été – pourrait-il me manquer?», a-t-elle conclu.

http://www.journaldequebec.com

Les jeunes adultes jouent moins à la loterie


Je suis contre les jeux de hasard et je trouve  dommage qu’on cherche a inciter les jeunes a consommer autant que les parents l’ont fait. Combien de gens ont dépenser jusqu’à manquer de l’argent pour boucler une fin de mois  pour des billets de loterie qu’on faisait miroiter un gros montants? Combien de gens se sont ruinées avec leurs jeux de hasard ?
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Les jeunes adultes jouent moins à la loterie

 

Les agences de loteries provinciales font face à un grave problème: les jeunes... (Archives La Presse)

ARCHIVES LA PRESSE

STEVE LAMBERT
La Presse Canadienne
WINNIPEG

Les agences de loteries provinciales font face à un grave problème: les jeunes adultes n’achètent pas autant de billets de tirage que leurs parents.

Ces agences ont décidé de mettre leurs ressources en commun pour tenter de créer une nouvelle loterie nationale ciblant les gens de moins de 35 ans. Elles désirent également trouver des méthodes pour que le jeu à base de billets de tirage soit plus attrayant pour la génération ayant grandi avec les jeux vidéo.

«Nous savons que ces jeunes adultes sont différents et que les jeux que nous offrons – les grandes loteries – ne sont pas nécessairement aussi intéressants pour eux», a dit Andrea Marantz, une porte-parole de l’agence Western Canada Lottery, qui couvre les territoires et les trois provinces des Prairies.

«La loterie est comme n’importe quel autre produit de consommation. Nous devons consacrer des efforts en recherche et développement pour que les produits demeurent attrayants.»

La Société de Loterie interprovinciale, qui représente toutes les agences provinciales et territoriales, est à la recherche de consultants pouvant trouver des idées pour un nouveau jeu similaire à la Lotto 6-49, dans le cadre de laquelle les joueurs choisissent un groupe de nombres.

En plus de cette tâche, il sera nécessaire d’«analyser et de comprendre les études réalisées sur les motivations et les blocages au jeu chez les 18-34 ans».

Ces démarches pourraient s’avérer complexes. Des statistiques révèlent que chez les Ontariens achetant au moins un billet de loterie par semaine, seuls 13% d’entre eux ont moins de 35 ans. L’âge moyen est en fait de 52 ans.

À travers le pays, le déclin est important.

«Les deux produits de loterie nationaux, Lotto 6-49 et Lotto Max, font face à des déclins historiques chez les jeunes adultes… des déclins qui vont de 8 à 31%», précise l’appel de propositions.

«Si nous n’attirons pas de jeunes joueurs… à jouer à des jeux de loterie, ce secteur risque d’entrer dans une période de déclin.»

Selon une jeune adulte, les gens de son âge sont plus divertis en ligne et en répondant à des questionnaires en ligne, du genre de ceux offerts par le site web Buzzfeed.

«Les gens vont sur Buzzfeed parce qu’ils en retirent de l’amusement ou du divertissement. Mais avec un billet de loterie, à moins que vous gagniez, vous n’avez pas de plaisir.»

http://www.lapresse.ca/

Un Canadien gagne 40 millions $ et dépense tout en dons


Quand je mets un billet au sujet des loteries, c’est, dans un sens, négatif, car pour moi, c’est un vol caché. Cependant, cette fois-ci, c’est vraiment spécial. Gagné un très gros montant et le donner en don, c’est assez spectaculaire.
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Un Canadien gagne 40 millions $ et dépense tout en dons

 

PHOTO LA PRESSE CANADIENNE

La Presse Canadienne
CALGARY

Un homme de Calgary qui a gagné 40 millions $ à la loterie affirme qu’il fera don de la somme entière à des oeuvres de bienfaisance.

Tom Crist a obtenu le numéro gagnant du Lotto Max le 3 mai dernier. Le récipiendaire a expliqué lundi que la lutte au cancer serait tout en haut de la liste, sa femme ayant succombé à la maladie il y a près de deux ans.

L’Albertain a pris sa retraite à la fin septembre, soulignant avoir eu la «chance» dans sa carrière d’amasser suffisamment d’argent pour permettre à ses enfants et à lui-même de bien vivre.

Il n’y avait aucun doute dans son esprit que l’argent irait à des oeuvres de bienfaisance, a-t-il affirmé.

M. Crist joue à Lotto Max et Lotto 6-49 par abonnement, payant pour ses sélections jusqu’à un an à l’avance. Il est prévenu par téléphone pour tout lot gagnant de plus de 10 000 $; les autres éventuels montants lui sont versés directement.

M. Crist a confié payer au début de l’année et ne plus s’en soucier. Il ne s’était jamais attendu à recevoir un appel lui disant qu’il décrochait le prix le plus imposant jamais gagné à ce jour à Calgary.

«Je n’étais même pas sûr de quel jeu il s’agissait, ou des numéros», a-t-il évoqué, après l’annonce officielle, lundi. «Parfois, j’obtenais un chèque de 10 $ ou 20 $, mais je ne m’étais jamais attendu à cela.»

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Etats-Unis: vainqueur à la loterie, il remporte 337 millions… et se plaint


Je ne joue pas à la loterie et je suis contre ce genre d’activité, par contre, je trouve aberrant que ce monsieur se plaint de son lot qu’il a gagné sans effort. Franchement s’il manque d’argent pour bien vivre jusqu’à la fin de sa vie, c’est qu’il a des trous dans les poches … c’est rire du monde
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Etats-Unis: vainqueur à la loterie, il remporte 337 millions… et se plaint

 

Un ingénieur des chemins de fer du Michigan qui a gagné 337 millions de dollars à la loterie « Powerball » ne digère pas d’avoir à donner les deux tiers de son pactole aux impôts américains et il tient à le faire savoir.

« C’est sûr que mes conditions de vie vont s’améliorer, mais cet argent ne durera pas toujours, à moins que je ne l’utilise avec sagesse et que je fasse un budget », a dit non sans une certaine ironie Donald Lawson, 44 ans, vainqueur de la septième plus grosse cagnotte remportée aux Etats-Unis.

« Je suis énervé contre l’Oncle Sam », a lâché celui qui se décrit lui-même comme un « péquenaud », lors d’une conférence de presse organisée par la loterie de l’Etat du Michigan.

Après le passage des impôts fédéraux et de l’Etat, Donald Lawson n’aura en effet « plus que » 158,7 millions de dollars dans son porte-monnaie. Largement de quoi continuer à déjeuner chez McDonald’s, une habitude qu’il compte bien faire perdurer.

Le plus gros jackpot gagné aux Etats-Unis s’élève à 656 millions dollars, partagé par trois gagnants de la loterie Mega Millions en mars dernier.

Les gagnants de « Powerball » ont le choix entre recevoir la somme étalée en 29 annuités, une solution fiscalement plus avantageuse, ou recevoir tout d’un coup.

© 2012 AFP

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Loterie : Environ 1,5 million de billets par jour


Qui paierait 1,5 millions par jour pour des chimères !!!! Comment il se fait que les gens aiment tellement dépenser pour des peanuts En plus, Loto Québec, chercher a courtiser les jeunes pour donner gout aux jeux, c’est pitoyable ! Pour une fois, des jeunes qui n’auraient pas le vice du jeu  et on veut les incité .. !!! Non je le dis souvent et je le répète je n’achètes pas de loterie .. et j’en veux pas .. car pour moi c’est une exploitation plus qu’autre chose
Nuage

 

Loterie : Environ 1,5 million de billets par jour

 

Malgré la quantité faramineuse de billets vendus, les ventes de loteries stagnent depuis le début des années 2000. 
© Archives / Agence QMI

MONTRÉAL – Les Québécois ont dépensé l’an dernier 1,8 milliard $ pour acheter 550 millions de billets de loterie, ou près de 1,5 million par jour.

Ils n’ont cependant pas tous le même intérêt dans toutes les régions de la Belle Province. Un classement réalisé par TVA Nouvelles à partir des chiffres de vente de loteries pour chacune des 17 régions du Québec fait en effet ressortir de nombreuses disparités.

C’est dans la Côte-Nord que l’on trouve, sans conteste, les plus gros acheteurs de billets de loterie.

Les habitants de cette région consacrent en moyenne 430 $ par an à l’achat de billets. Ceux de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et du Saguenay-Lac-Saint-Jean occupent, respectivement, la deuxième et la troisième place.

Montréal arrive en dixième position et Québec, en quinzième. Au dernier rang se trouvent les habitants de l’Estrie avec une moyenne annuelle de 231 $. On passe donc presque du simple au double entre la première et la dernière place.

Pourtant, l’offre est la même dans les 8600 points de vente de loteries de la province.

« On ne conçoit pas une loterie en se disant “celle-là on va la concevoir particulièrement pour les gens du Saguenay-Lac-Saint-Jean”. Donc c’est conçu dans une optique provinciale, mais le succès des loteries est variable », a expliqué Jean-Pierre Roy, le porte-parole de Loto-Québec.

Les 18-30 ans visés

Malgré la quantité faramineuse de billets vendus, les ventes de loteries stagnent depuis le début des années 2000. Loto-Québec cherche donc à développer de nouvelles clientèles et, elle ne fait pas de mystère, ce sont les 18-30 ans qui sont dans sa mire.

Selon Jean-Pierre Roy, « Loto-Québec doit trouver une façon d’atteindre la nouvelle clientèle, donc la clientèle des nouveaux adultes. Les jeunes dans la vingtaine, dans la trentaine n’ont pas nécessairement les mêmes pratiques de jeux de hasard que leurs parents ou grands-parents. »

Le meilleur exemple : en 1977, la Mini représentait 40 % du chiffre de vente de Loto-Québec. Trente-cinq ans plus tard, elle compte pour moins de 1 % des revenus de la société d’État.

« Le marché est passablement à maturité, il faut travailler fort pour le maintenir au niveau actuel, soit 1,8 milliard $ par année », a indiqué le porte-parole de Loto-Québec.

Loto-Québec redistribue 900 millions $ par an aux gagnants de loteries. Près de 500 millions $ sont versés en redevances au gouvernement et 125 millions $ vont aux organismes communautaires qui exploitent ses kiosques de vente.

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