Les smartphones empêchent notre cerveau de comprendre les sciences


Avec la rentrée qui s’en vient, il est intéressant de savoir les effets des appareils électroniques chez les étudiants. En 2017, il a été démontré que ces appareils tels que le téléphone portable, tablette etc, nuirait à la compréhension des textes scientifiques. Voilà que grâce à l’IRM, cela est confirmé que ceux qui utilisent beaucoup comme les textos, lire sur la tablette, semblent avoir des difficultés en science.
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Les smartphones empêchent notre cerveau de comprendre les sciences


Nathalie Mayer
Journaliste
 

Depuis la rentrée 2018, les portables et autres smartphones sont interdits d’usage dans l’enceinte des écoles et des collèges de France. Une plutôt bonne nouvelle si l’on en croit les derniers résultats d’une étude menée aux États-Unis. L’usage de ces appareils électroniques rendrait en effet difficile la compréhension des textes à caractère scientifique.

En 2017, une étude avait montré que les personnes utilisatrices de smartphones et autres équipements électroniques connaissaient des difficultés à comprendre les textes au contenu scientifique qui leur étaient donnés de lire. Aujourd’hui, de nouveaux travaux viennent le confirmer et donner une possible explication du phénomène.

Des chercheurs de l’université de l’État de Pennsylvanie (États-Unis) ont eu recours à l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) pour explorer l’activité cérébrale de leurs volontaires. Ils ont découvert que l’envoi fréquent de textos avec un smartphone ou la lecture sur tablette sont corrélés négativement avec l’activité de zones du cerveau essentielles à l’intégration de textes complexes tels que les textes scientifiques.

L’usage fréquent d’appareils électroniques semble réduire l’activité de certaines régions de notre cerveau : le cortex insulaire gauche et le gyrus frontal inférieur. Deux zones parmi les plus importantes pour le traitement de l’information, car elles permettent, entre autres, de prêter attention et de comprendre le langage. © geralt, Pixabay License

L’usage fréquent d’appareils électroniques semble réduire l’activité de certaines régions de notre cerveau : le cortex insulaire gauche et le gyrus frontal inférieur. Deux zones parmi les plus importantes pour le traitement de l’information, car elles permettent, entre autres, de prêter attention et de comprendre le langage. © geralt, Pixabay License

Un lien de cause à effet qui reste à confirmer

Les textes à contenu scientifique, en effet, contiennent généralement des informations interconnectées. Qui doivent être liées les unes aux autres par le lecteur afin qu’il en comprenne le sens général

Or « ceux qui utilisent quotidiennement et de manière excessive leur smartphone semblent développer des difficultés à hiérarchiser et à structurer les concepts scientifiques », explique Ping Li, professeur à l’université de l’État de Pennsylvanie.

Les chercheurs soulignent malgré tout que des travaux supplémentaires devront être menés pour établir un lien de cause à effet. Cependant, ces travaux pourraient dès à présent avoir des implications pour l’éducation.

« À l’heure actuelle, nous n’avons en effet que peu de connaissances sur la manière dont le cerveau d’un collégien réagit face à des concepts scientifiques fondamentaux », conclut Ping Li.

https://www.futura-sciences.com/

Le Saviez-Vous ► Canicule : comment éviter la surchauffe de son smartphone ?


    Pas évident quand la canicule s’abat sur nous. Nos appareils aussi peuvent en souffrir. Les téléphones portables ne supportent pas non plus quand c’est trop chaud. Il y a des indices, et même des applications qui peuvent nous indiquer que la batterie surchauffe.
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    Canicule : comment éviter la surchauffe de son smartphone ?

    Céline Deluzarche

    Journaliste

    Les téléphones portables apprécient peu la chaleur. Les composants (processeur, batterie…) sont conçus pour fonctionner entre 0 et 35 °C. Or, un téléphone en plein soleil et sous tension ou en train de se recharger peut facilement atteindre les 50 °C.

    Pour vérifier la température de la batterie, composez le numéro *#*#4636#*#*, ce qui permet d’accéder aux informations sur son état (attention, ce code ne fonctionne pas sur certains téléphones comme ceux de Huawei ou Honor. Vous pouvez dans ce cas télécharger une application dédiée comme Cooler Master ou Ampère pour Android ou coconutBattery pour iPhone).

    L’application Ampère fournit les données détaillées sur la température et l’état de la batterie. © DR

    L’application Ampère fournit les données détaillées sur la température et l’état de la batterie. © DR

    Les signes de surchauffe du smartphone

  • Batterie qui se décharge rapidement.

  • Lenteur à se recharger (certains smartphones refusent même de se recharger en cas de forte chaleur pour protéger la batterie).

  • Applications qui ferment inopinément ou ne s’ouvrent pas.

  • Écran qui devient noir moins réactif.

    Chaleur : comment éviter la surchauffe de son smartphone

  • Placer son téléphone à l’ombre (et surtout pas dans la boîte à gants de la voiture !).

  • Désactiver bluetooth, Wi-Fi et GPS, qui laissent en permanence le téléphone sous tension.

  • Limiter l’utilisation des jeux 3D et du streaming.

  • Enlever la coque de protection qui empêche la dissipation thermique.

    Peut-on mettre son smartphone au réfrigérateur pour le refroidir ?

    Surtout pas ! Passer d’une température élevée à 4 °C va entraîner une condensation et faire entrer de l’humidité dans le téléphone, un autre ennemi redoutable de l’électronique. En revanche, si votre smartphoneest étanche, la Fnac préconise carrément de le plonger dans l’eau fraîche quelques instants, en veillant bien à fermer les caches étanches. Attention : pas de bain dans l’eau salée !

    https://www.futura-sciences.com/tech

Le Saviez-Vous ► Qu’est-ce que la nomophobie ?


Avec les smartphone, une nouvelle phobie a fait son apparition et à été nommé en 2018 nomophobie. Cette peur de se retrouver sans téléphone à une époque ultra-connecté. On ne veut rien manqué, on partage tout sur l’Internet. Partout, on voit des gens rivés sur leur téléphone portable que ce soit en autobus, en marchant, en famille, au restaurant, c’est tellement partout qu’on doit interdire le téléphone au volant ou à vélo.
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Qu’est-ce que la nomophobie ?

Symptôme d’une époque ultra-connectée, la nomophobie serait le reflet de nos multiples dépendances numériques. Entre peurs fantasmées et réalités hétéroclites, décryptage d’un phénomène de société difficilement appréhendé.

“Votre temps d’écran était inférieur de 25% la semaine dernière, pour une moyenne de 4h et 12 minutes par jour.”

Comme chaque dimanche, avec une assiduité qui frise la provocation, mon téléphone estime utile de réduire à néant toute mon estime de moi en me rappelant à mon piètre statut de junkie numérique, chiffres et statistiques à l’appui. Le pire, c’est que je ne lui ai rien demandé.

D’autres modèles de smartphones proposent aussi de bloquer l’usage de certaines applis au bout d’un certain temps écoulé ou de passer en mode noir et blanc pour nous inciter à lâcher notre précieux téléphone. L’origine de ces innovations technologiques aux allures de garde-fous électroniques ? La nomophobie ou la peur irraisonnée de se retrouver sans son téléphone portable.

Le “mal du siècle” 

Couronné “mot de l’année” en 2018 par le Cambridge Dictionnary, ce terme résulte de l’ingénieuse contraction de “no mobile phone phobia”, une expression anglo-saxonne découlant du phénomène d’hyper-connectivité ambiant dicté par l’omniprésence d’Internet et des réseaux sociaux. Et pour cause, la nomophobie renvoie à l’ensemble des angoisses plus ou moins envahissantes qui peuvent nous envahir à l’idée d’être privée de notre smartphone adoré, dont 73% des français sont aujourd’hui équipés (source : Baromètre du numérique 2017/ CRÉDOC). Un week-end en rase campagne sans réseau, une soirée avec une batterie à 3% ou pire, une journée entière au bureau avec le portable tombé dans le creux du canapé : autant de situations qui plonge le nomophobe, novice ou avéré, dans un désarroi auréolé de crainte et d’ anxiété.

“Je déteste quand j’oublie mon téléphone chez moi. Je me sens vraiment toute nue quand je ne l’ai pas ! Avec toujours cette sensation désagréable que je vais rater le coup de fil du siècle. Du coup, quand je m’en rend compte dans le métro, dès que j’arrive au bureau, je mets un statut sur Facebook pour prévenir mes contacts. C’est ridicule, je sais, mais je peux pas m’en empêcher”, avoue Sandra, 30 ans.

On reconnaît également le nomophobe à sa capacité à consulter compulsivement son téléphone toutes les 2 minutes ou à scroller inlassablement son écran quand il a le malheur de l’avoir à portée de main.

“Je crois que je suis arrivé à un stade où je ne me rends même plus compte que je suis en train de “checker” mon téléphone. C’est devenu un tic : je regarde l’heure, je vérifie que je n’ai pas de notifications ou j’ouvre compulsivement Instagram, sans même vraiment savoir pourquoi”, confie Tomas, 28 ans.

En 2016, le très en-vue créateur Simon Porte Jacquemus, alors âgé de 26 ans, confiait même dans les colonnes de Stylist avoir frôlé la tendinite du pouce tant il passait du temps sur son smartphone.

Génération nomophobe

Au-delà de l’anecdote, cette confession un brin honteuse du presque trentenaire est symptomatique de ce terrible mal qui ronge sa génération et la suivante, tous sexes et genres confondus. En 2018, une étude OpinonWay/Smerep révélait ainsi que 20% des étudiants passaient plus de 6h par jour sur leur téléphone.

“Bien sûr, les plus vulnérables sont les adolescents et les jeunes adultes chez lesquels se retrouver sans portable signifie risquer de vivre un isolement insupportable.” explique le Dr Anne Marie Lazartigues*, psychiatre et psychothérapeute basée à Paris.

« Quand mon portable a dû partir en réparation, ce qui m’a réellement manqué a été de ne pas pouvoir communiquer avec le monde extérieur. Je voulais prévenir de mon retard ? Pas de téléphone ! Je voulais raconter une anecdote de ma journée ? Pas de téléphone ! Un joli coucher de soleil que j’aurai aimé immortaliser ? Pas de téléphone !” se souvient Katia, 31 ans. “On dit souvent que l’on se coupe du monde lorsque l’on est accro à son téléphone mais, étrangement, je ne m’étais jamais sentie si seule qu’en étant sans. »

Une angoisse de performance qui pousse à vouloir sans cesse être joignable

La nomophobie, un “mal du siècle” qui répondrait à des problématiques sociales, relationnelles mais également professionnelles, 60% des Français consultant leurs mails via leurs smartphones.

“Ayant une angoisse de performance qui les pousse à vouloir sans cesse être joignables, les trentenaires ne peuvent pas non plus se passer d’avoir leur portable en permanence à portée de main”, ajoute la spécialiste.

“J’aimerai bien passer moins de temps sur mon téléphone mais en réalité, je n’ai pas vraiment le choix avec mon travail, je dois vraiment être toujours connecté”, confirme ce responsable en communication politique qui a préféré rester anonyme.

Problème ?

“Cette utilisation compulsive du portable finit par avoir des conséquences néfastes sur la vie sociale, professionnelle ou familiale, ne serait-ce que du fait de son caractère chronophage”, prévient le Dr Lazartigues.

En effet, qui n’a jamais remarqué ses couples qui, en plein dîner en tête-à-tête, bloquent sur leur portable respectif pendant de longues minutes ? Ces réunions d’équipe improductives où tous les participants ont les yeux rivés sur leur écran ? Ces apéros entre amis qui virent aux concours de like et de selfies ?

“Malgré sa dénomination, la nomophobie nous semble entrer davantage dans la catégorie des addictions que dans celle des phobies. D’ailleurs, elle n’est pas reconnue dans les nomenclatures psychiatriques.” précise l’experte.

D’autres spécialistes incitent par ailleurs à la prudence face à ses termes un brin galvaudés qui témoignent des habituelles craintes générées par l’arrivée de nouvelles technologies. Certains soulignent également comment la nomophobie est devenu le parfait alibi d’une foire marketing aux digital detox des plus lucratives.

Dans quels moments utilisez-vous votre téléphone ? Quelle utilité en tirez-vous ? Que se passe-t-il si vous êtes dans l’incapacité de l’utiliser ?

Etre attentif aux difficultés, aux manquements ou encore aux erreurs qui résultent directement de notre usage excessif de téléphone : telle semble être la première façon de désamorcer toute potentielle dérive.

“Il a fallu que je frôle l’accident de voiture parce que je conduisais tout en consultant mon téléphone pour que je commence à me poser des questions. C’est vraiment idiot”, poursuit Tomas.

 Prêtez également attention à votre comportement : dans quels moments utilisez-vous votre téléphone ? Quelle utilité en tirez-vous ? Que se passe-t-il si vous êtes dans l’incapacité de l’utiliser ?

On peut ensuite se fixer progressivement des limites et s’autodiscipliner en se forçant à laisser son doudou numérique dans une autre pièce que celle où l’on dort, à couper les notifications ou à le ranger dans son sac-à-main pendant une réunion de famille.

“C’est bête mais, désormais, j’essaie de faire en sorte que la dernière chose que je regarde avant de m’endormir soit le visage de mon copain à côté de moi et pas une énième story sur Instagram”, rajoute Sandra.

Autre piste de réflexion conseillée par les spécialistes : celle du modèle que l’on souhaite donner à nos charmantes têtes blondes sur les bienfaits d’un usage modéré des nouvelles technologies. Difficile en effet de réprimander votre pré-ado sur son addiction smartphonesque quand vous avez vous-même le nez toujours collé dessus !

À moins que vous ne comptiez sur ce fameux rapport hebdomadaire généré par son téléphone dernier cri qui le rappellera à l’ordre avant même que vous n’ayez eu le temps de le faire. 

*Le Dr Anne Marie Lazartigues, psychiatre, psychotherapeute et sexologue, spécialisée dans les thérapies, reçoit dans son cabinet du 4e arrondissement de Paris.
** Source : Baromètre du numérique 2017/ CRÉDOC

https://www.marieclaire.fr/,

Le téléphone, de plus en plus nocif pour l’environnement


Ils ne parlent que du iPhone vendu dans le monde alors imaginés si on ajoute les autres comme Androïd, c’est une tonne de téléphone qui ne sert pas et qui peut se retrouver dans l’environnement … Le gros problème qui selon moi n’aide pas, c’est que les téléphones au bout de 2 ans et parfois 3, montrent des signes de défaillances et avec l’évolution d’Internet, ils ne sont plus compatibles avec bien des logiciels et autre. Alors que pouvoir garder plus longtemps un téléphone plus longtemps, avec de bonnes mises a jours pour suivre l’évolution d’Internet sera pour plusieurs très satisfaisant
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Le téléphone, de plus en plus nocif pour l’environnement

 

L'impact de chaque téléphone s'accentue aussi quand la... (Photo d'archives)

L’impact de chaque téléphone s’accentue aussi quand la taille de l’écran croît ou que la définition de l’appareil photo s’améliore, souligne l’étude.

PHOTO D’ARCHIVES

 

Agence France-Presse

Renouvelés trop souvent, insuffisamment recyclés, les téléphones génèrent des impacts environnementaux croissants, en particulier au stade de la fabrication, souligne une étude produite par l’Agence française de l’environnement (Ademe) et l’ONG France Nature Environnement (FNE).

Depuis 2007, et la sortie du premier iPhone, sept milliards de téléphones ont été vendus dans le monde, des ventes en pleine croissance: 139 millions d’appareils écoulés en 2008, plus d’un milliard en 2013, près d’1,5 milliard en 2016, relève cette synthèse, publiée par l’agence publique et par la première fédération française de défense de l’environnement, à la veille du lancement mardi du nouvel iPhone.

L’impact de chaque téléphone s’accentue aussi quand la taille de l’écran croît ou que la définition de l’appareil photo s’améliore, souligne l’étude.

En moyenne, une cinquantaine de métaux entrent dans la composition d’un téléphone (deux fois plus que pour un portable d’ancienne génération), souvent difficilement recyclables car objet d’alliages.

Or, «l’extraction des minerais pose particulièrement problème» dans les pays concernés, soulignent les deux organisations: pollutions (comme en Chine avec le néodyme), ou troubles politiques (conflits armés comme en République démocratique du Congo autour de l’exploitation du tantale).

Selon l’étude, les Français changent de portable en moyenne tous les 2 ans, même si ce roulement ralentit légèrement du fait d’un changement de modèle d’affaire chez les opérateurs. Et dans 88% des cas de renouvellement, les appareils sont encore en état de fonctionner.

L’enquête évoque «des facteurs psychologiques et sociaux» pour expliquer ces changements fréquents, mais aussi le fait que «dans la plupart des cas, les téléphones ne sont pas conçus pour être robustes et réparables, ni compatibles et évolutifs dans le temps»: batteries collées ou soudées, pièces de rechange indisponibles, etc.

Mais «les consommateurs peuvent agir», insistent l’Ademe et FNE: «Avant tout achat, il faut bien définir ses besoins et se renseigner sur les caractéristiques du téléphone: possibilité de le démonter pour changer la batterie par exemple, durée de disponibilité des pièces détachées…» On peut aussi acheter d’occasion, ou louer.

L’utilisateur peut enfin donner une seconde vie à son matériel:

«Seuls 15% des téléphones en fin d’usage sont collectés», relève Erwann Fangeat, ingénieur à l’Ademe.

«Au moins 30 millions de téléphones portables dorment dans nos tiroirs. On se dit que l’on peut s’en servir encore, mais au final il ne ressert jamais», souligne-t-il.

Or, un consommateur peut revendre son appareil, ou le donner à quelqu’un, ou à une structure de réemploi (ressourceries, recycleries…), note M. Fangeat.

Il peut encore le rapporter en magasin, les vendeurs ayant obligation de reprendre les anciens appareils — ils seront alors reconditionnés ou recyclés, selon leur état.

http://www.lapresse.ca/e

Il existe un risque de piratage quand vous faites remplacer l’écran cassé de votre Smartphone


Quand l’écran de Smartphone ou iPhone est brisé, on le change et très souvent, ou on va à un magasin de réparation. Mieux vaut aller dans un magasin de confiance, car juste remplacé l’écran, une personne malveillante pourrait ajouter une puce électronique, Ceci vise aussi les batteries et les chargeurs
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Il existe un risque de piratage quand vous faites remplacer l’écran cassé de votre Smartphone

 

Repéré par Juliette Mitoyen

Repéré sur Engadget

Il est possible d’insérer des puces électroniques derrière un écran pour contrôler de nombreuses fonctionnalités des téléphones portables.

 

Une nouvelle étude de l’Université Ben-Gourion du Néguev, en Israël, pourrait bien vous faire réfléchir la prochaine fois que vous changerez l’écran cassé de votre smartphone. D’après Engadget, les chercheurs à l’origine de l’étude affirment qu’il est facile, au cours d’un remplacement d’écran, d’équiper un téléphone portable de puces électroniques. Une fois installées, ces dernières peuvent servir à dérober des données privées ou contrôler le téléphone à distance.

L’équipe de recherche a notamment été capable de manipuler le système de communication d’un smartphone Huawei Nexus 6P, mais également d’une tablette LG G Pad. Les chercheurs affirment que des micro-contrôleurs implantés derrière un écran de remplacement peuvent prendre des photos de l’utilisateur, rentrer des URL néfastes dans les barres de recherche, exfiltrer des données privées, télécharger des applications malveillantes ou diriger le propriétaire du mobile vers des sites de phishing de manière à récupérer ses informations personnelles et confidentielles.

 

Il suffit qu’un magasin de réparation un peu douteux ait, pour n’importe quelle raison, envie de vous dérober des informations confidentielles ou de contaminer votre système. D’autant plus que l’implantation d’une puce permettant de contrôler le téléphone est assez simple, selon les chercheurs. Il suffit de séparer le système de contrôle de l’écran tactile du téléphone en utilisant un souffle d’air chaud, pour ensuite souder une petite puce à l’appareil. Il est très facile de cacher la partie altérée du téléphone et, une fois ré-assemblé, un écran trafiqué pourrait ressembler à n’importe quel autre.

Les chercheurs mettent ainsi en garde les constructeurs de smartphones:

«Les créateurs des systèmes de téléphones portables devraient penser au fait qu’on ne peut pas faire confiance aux éléments de remplacement, et devraient donc mettre en place des systèmes de sécurité supplémentaires.»

D’après l’étude, Android n’est pas le seul système à pouvoir être attaqué: les iPhone seraient également vulnérables et manipulables de la sorte. Au-delà des écrans cassés, des systèmes de contrôle pourraient également être insérés dans des batteries ou des chargeurs de remplacement.

http://www.slate.fr

Téléphone portable : du plaisir immédiat à la dépression


Le téléphone portable change notre façon de vivre, mais peut aussi entraîner une isolation sociale pouvant aller jusqu’à la dépression. Il y a des signes qui peuvent nous alerter qu’il serait temps de consulter
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Téléphone portable : du plaisir immédiat à la dépression

 

schankz/Shutterstock.com

Notre téléphone portable chamboule nos neurones ! A travers toutes les applications qu’il nous propose, ce compagnon nous aurait habitués à une satisfaction immédiate. Laquelle est susceptible de générer des troubles du comportement voire de désocialiser les accros au mobile. Les femmes seraient davantage exposées.

Le Dr Issac Vaghefi et son équipe de la State University of New York (Binghamton – Etats-Unis) ont interrogé par questionnaire 182 lycéens et lycéennes sur leur rapport au téléphone portable. Un premier travail qui a permis d’en dégager 12% considérés comme « fanatiques » et 7% comme « addicts ».

« Dans les deux cas, les jeunes gens avaient un rapport compulsif au téléphone portable, au point d’entraîner des troubles dans la relation à l’autre », a constaté Vaghefi.

 Il évoque des signes de dépression, d’isolation sociale, de timidité, d’impulsivité, de faible confiance en soi. En particulier, chez les jeunes femmes, plus exposées à l’addiction et à ce type de conséquences.

Plaisir de courte durée

« Grâce à leurs nombreuses applications, ces appareils nous ont habitués à obtenir une satisfaction quasiment instantanée, à telle ou telle requête », poursuit-il.

Sur le plan physiologique, cela se caractérise par « une libération de dopamine » voire « d’enflamment des neurones » !

Au final, ces phénomènes entraînent des moments de plaisir de courte durée. Lesquels, avec le temps, peuvent générer frustration et ennui.

En conclusion Issac Vaghefi alerte sur quelques comportements « qui doivent amener à consulter ». Notamment lorsque :

« Vous recourrez à la technologie pour fuir des problèmes et vous soulager face à des sentiments de dépression, d’anxiété ou de culpabilité ;

Vous ne faites plus trop la différence entre la vie virtuelle et réelle ;

Vous surveillez constamment votre smartphone, y compris lorsqu’il ne vibre ou ne sonne pas ;

Vous paniquez quand vous ne l’avez plus auprès de vous ».

https://destinationsante.com/

Frontière américaine: passeport et mots de passe, SVP!


Avec Donald Trump, on dirait que les Américains vont devenir de plus en plus paranoïaques. Ce n’est pas admissible que des douaniers prennent le pouvoir d’arrêter ou de refuser des gens dans leur pays à cause qu’il refuse de donner leur mode passe des réseaux sociaux et des codes d’accès des téléphones ou autres appareils. Ce n’est pas le principe de cacher quelque chose de croche, mais une protection pour la vie privée des gens
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Frontière américaine: passeport et mots de passe, SVP!

 

Le gouvernement américain a déjà commencé en décembre... (photo rebecca cook, archives reuters)

Le gouvernement américain a déjà commencé en décembre à recueillir des informations sur l’utilisation des réseaux sociaux en introduisant une question dans un formulaire utilisé par les ressortissants d’une quarantaine de pays pour réclamer une exemption de visa par voie électronique.

PHOTO REBECCA COOK, ARCHIVES REUTERS

 

MARC THIBODEAU
La Presse

Les douaniers américains pourraient bientôt exiger des voyageurs leurs informations pour accéder à leurs comptes de réseaux sociaux.

Alors que le Canada insiste sur le caractère modéré de son approche en la matière, les États-Unis songent à élargir le pouvoir des douaniers afin de leur permettre d’explorer en détail les activités en ligne de voyageurs étrangers.

Le secrétaire à la Sécurité intérieure, John Kelly, a déclaré la semaine dernière qu’il était possible qu’on demande à certains d’entre eux, dans un avenir rapproché, de dévoiler les mots de passe permettant d’accéder à leurs comptes sur des réseaux sociaux comme Facebook, Twitter ou Instagram.

Le gouvernement américain a déjà commencé en décembre à recueillir des informations sur l’utilisation des réseaux sociaux en introduisant une question dans un formulaire utilisé par les ressortissants d’une quarantaine de pays pour réclamer une exemption de visa par voie électronique.

La demande est officiellement « optionnelle », mais elle a... (photo tirée de l'internet) - image 2.0

La demande est officiellement « optionnelle », mais elle a de quoi inquiéter.

PHOTO TIRÉE DE L’INTERNET

La demande est officiellement « optionnelle », mais elle inquiète les organisations de défense de droits de la personne, qui bondissent par ailleurs à l’idée que des individus puissent se voir sommer de dévoiler leurs mots de passe pour les réseaux sociaux.

« L’idée qu’une agence gouvernementale ait le pouvoir de les réclamer semble absurdement dangereuse », souligne Emma Llanso, qui s’occupe des questions de liberté d’expression au Center for Democracy and Technology (CDT), une ONG américaine.

DE PLUS EN PLUS DE CONFLITS

La polémique survient alors que les cas conflictuels entre voyageurs et douaniers se multiplient à la frontière américaine, dans la foulée de l’adoption d’un décret controversé du président Donald Trump sur l’immigration.

Mme Llanso note que des douaniers ont exigé à plusieurs reprises les codes d’accès de téléphones portables pour pouvoir explorer leur contenu. Des demandes relatives aux réseaux sociaux ont aussi été relevées, dit-elle.

En principe, l’accès au contenu d’un téléphone est étroitement balisé aux États-Unis, et un mandat est requis pour que la police puisse y accéder.

Les douaniers, note Mme Llanso, disposent cependant d’une « grande latitude dans la conduite de fouilles ». 

« La question est de voir jusqu’où ils peuvent aller dans leur exploration », dit Emma Llanso.

L’analyste souligne l’existence d’une zone grise juridique s’appliquant tant aux téléphones qu’aux réseaux sociaux.

Au cours des dernières semaines, deux ressortissants québécois, incluant un athlète rattaché à l’Université de Sherbrooke, ont indiqué qu’ils avaient été refoulés à la frontière américaine après avoir été sommés de donner le code d’accès de leur téléphone.

Rob Currie, qui dirige l’Institut de droit et technologie de l’Université de Dalhousie, en Nouvelle-Écosse, note que les Canadiens qui se présentent à la frontière se trouvent dans une position de grande vulnérabilité face aux douaniers.

Normalement, dit-il, les personnes préfèrent céder lorsqu’un code d’accès est demandé plutôt que de protester, parce qu’elles craignent que la situation s’envenime, que leur appareil soit saisi et qu’on leur refuse l’entrée aux États-Unis.

Ce même réflexe explique, note M. Currie, qu’il n’existe pas non plus au Canada de jurisprudence claire quant à la capacité des douaniers d’exiger le code d’accès d’un téléphone.

LES DIRECTIVES

Selon Scott Bardsley, porte-parole du ministre de la Sécurité publique Ralph Goodale, les douaniers canadiens ne peuvent explorer les appareils électroniques de voyageurs et exiger les codes requis pour le faire que s’il existe de « multiples indications » qu’une infraction pourra ainsi être confirmée.

Une directive en vigueur depuis l’été 2015 précise que l’étude du contenu de l’appareil doit être menée « avec autant de respect que possible pour la vie privée du voyageur ».

Les douaniers sont avisés qu’ils doivent couper toute connectivité avec l’internet de manière à ne pouvoir accéder à des données contenues hors de l’appareil et ils ne peuvent demander de mots de passe permettant d’accéder à des comptes en ligne, ce qui inclut les réseaux sociaux, précise M. Bardsley.

Micheal Vonn, de l’Association des droits civiques de Colombie-Britannique, pense qu’il est possible pour un voyageur de refuser de remettre son code d’accès de téléphone « puisque c’est son droit de ne pas s’auto-incriminer ».

Donner un tel code n’est pas du tout l’équivalent d’ouvrir sa valise, puisque l’accès à « l’univers numérique » d’un individu permet d’obtenir des informations « beaucoup plus élaborées » à son sujet, souligne-t-elle.

La même logique, dit Mme Vonn, devrait s’appliquer aux mots de passe utilisés pour les réseaux sociaux.

Emma Llasso, du Center for Democracy and Technology, pense que la meilleure façon pour les voyageurs de se protéger par rapport aux demandes abusives de douaniers est de laisser leur appareil à la maison ou de s’assurer avant de partir qu’il ne contient pas d’information sensible.

« Les risques qu’un individu soit bloqué à la frontière et se voie demander des informations qu’il ne devrait pas avoir à fournir sont plus élevés que jamais », dit-elle.

http://www.lapresse.ca

La dépendance au cellulaire est-elle une question de personnalité?


Il semblerait que certaines caractéristiques communes rendent des personnes dépendantes de son téléphone portable. Une technologie qui s’avère utile, mais aussi esclaves pour certaines personnes
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La dépendance au cellulaire est-elle une question de personnalité?

 

James A. Roberts

Professeur de marketing à l’université de Baylor

Combien de fois par jour consultez-vous votre cellulaire ?

Selon les chiffres les plus récents, un Américain regarde son téléphone portable en moyenne 150 fois par jour. Une autre étude avance même le chiffre alarmant de 300 fois par jour.

Pour les plus jeunes, l’attachement au mobile est particulièrement important: 53% des Américains de 15 à 30 ans avouent qu’ils préféreraient perdre le sens du goût que leur cellulaire.

Ces données indiquent qu’une bonne partie de ces jeunes sont complètement dépendants de leur téléphone. Pour avoir étudié les dépendances liées à la consommation pendant 20 ans, je sais assez précisément à quel moment un comportement normal devient malsain. Le fait que 80 à 90 % des gens utilisent leur cellulaire au volant – ce qui coûte la vie à 6000 personnes chaque année aux États-Unis – montre clairement qu’il y a quelque chose qui cloche dans notre rapport au portable. Et en tant que professeur d’université, je suis bien placé pour voir combien les étudiants se laissent distraire par leur mobile pendant les heures de cours.

Pour mieux comprendre cette dépendance, je me suis demandé si certaines personnes étaient plus susceptibles que d’autres de devenir accros à leur téléphone. Un important corpus de recherchesassocie des types personnalité à certaines dépendances. Peut-on établir un lien de ce type pour les personnes dépendantes de leur cellulaire?

L’emprise du portable

Pour commencer, j’ai cherché à comprendre plus avant l’emprise du portable sur notre attention. En 2014, j’ai mené une recherche avec plusieurs collègues pour savoir combien de temps les jeunes passaient sur leur portable. Nous avons découvert qu’un étudiant passait environ 8 heures et 48 minutes par jour sur son téléphone (un chiffre qui m’étonne toujours autant).

Les autres chiffres vont tous dans le sens d’un attachement intense au téléphone : 79 % des Américains cherchent leur téléphone dans les 15 minutes qui suivent leur réveil,68 % dorment avec, 67 % le consultent même en l’absence de sonnerie ou de vibration et enfin 46 % déclarent qu’ils « ne peuvent pas vivre sans ».

Il y a tout de même quelques exceptions, de rares personnes qui ne tombent pas dans les nombreux pièges du portable, l’utilisent peu ou évitent carrément de s’en servir. Quant à ceux qui ont complètement perdu le contrôle, ils présentent tous les symptômes de l’addiction – euphorie, tolérance, syndrome de privation, conflit et rechute – tels que je les ai identifiés dans mon livre sur l’usage du cellulaire, Too Much of a Good Thing (Une bonne chose en trop grande quantité).

Pour comprendre ce qui peut favoriser la dépendance au portable, j’ai récemment conduit une nouvelle étude avec mes collègues Chris Pullig et Chris Manolis pour savoir si certaines personnalités étaient plus à risque. Nous avons isolé sept traits de caractère pouvant favoriser cette dépendance au sein d’un échantillon représentatif de 346 étudiants américains. Nous avons aussi évalué le degré d’impulsivité de chacun d’entre eux.

Un calmant et un symbole social

Les résultats de cette étude montrent qu’une faible capacité de concentration et une forte impulsivité sont des traits de caractère associés à la dépendance au portable. Logique : si vous avez du mal à vous concentrer sur une tâche, il y a des chances que vous vous précipitiez sur votre téléphone.

Cette nouvelle forme d’addiction se généralise alors que notre capacité de concentration a sévèrement chuté. Une étude menée par Microsoft en 2015 prouve que la capacité de concentration moyenne d’une personne « normale » est de 8,25 secondes – soit moins que celle du Carassius auratus (le poisson rouge), et presque 4 secondes de moins qu’il y a 15 ans, où elle s’élevait à 12 secondes.

Quant aux traits de caractère, il y en a trois qui semblent prédisposer à devenir dépendant de son téléphone. Le premier d’entre eux est l’instabilité émotionnelle. Pour les personnes plus instables émotionnellement, le portable joue le rôle d’un calmant qui offre une combinaison idéale de divertissement et de consolation, à travers des informations ou des notifications incessantes. « Scroller » sans fin représente pour eux un apaisement.

Nous avons aussi découvert que les étudiants les plus extravertis – ceux qui veulent toujours être « là où ça se passe » et rester connectés aux autres – risquent davantage la dépendance au portable que les plus introvertis. L’« impression d’être connecté aux autres » est une émotion essentielle parmi les plus dépendants, ce qui explique que les étudiants introvertis – qui ne ressentent pas ce besoin impérieux – ont moins tendance à succomber aux pièges du portable.

Enfin, les étudiants les plus matérialistes ont déclaré une plus grande dépendance à leur téléphone. Cela peut sembler étrange de prime abord, mais étant donné le rôle primordial que jouent les téléphones dans la vie des jeunes, ce n’est pas si surprenant. Ils utilisent leur portable en public et ne cessent de le montrer aux autres : la marque et les fonctionnalités de l’engin deviennent un moyen de frimer, exactement comme d’autres exhibent un sac de luxe ou une montre hors de prix.

Notre obsession contemporaine pour le portable est un bon exemple de ce qu’on nomme le « paradoxe de la technologie ». C’est un outil qui nous offre de nouvelles libertés, nous permet de faire des choses dont on rêvait il y a 20 ans, mais qui, dans le même temps, nous rend esclaves de la technologie. Avons-nous dépassé la frontière qui sépare l’outil bénéfique de la machine maléfique ?

À vous d’y réfléchir.

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Les ondes peuvent avoir un impact sur les fonctions cognitives des enfants


Des études parlent des effets néfastes sur la santé dus aux appareils connectés comme les téléphones, tablettes, mais rien n’est encore catégorique sauf la fatigue, le stress causé par ces technologies, mais chez les enfants, cela n’est pas la même chose Ils sont plus sensible par leur physiologie aux ondes électromagnétiques qui peuvent occasionnées des problèmes a des fonctions cognitives.
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Les ondes peuvent avoir un impact sur les fonctions cognitives des enfants

 

Les ondes électromagnétiques émises par les téléphones portables, les tablettes... (PHOTO THINKSTOCK)

PHOTO THINKSTOCK

CÉLINE SERRAT
Agence France-Presse
Paris

Les ondes électromagnétiques émises par les téléphones portables, les tablettes tactiles ou les jouets connectés peuvent avoir des effets sur les fonctions cognitives  – mémoire, attention, coordination – des enfants, indique vendredi un rapport de l’Agence sanitaire française (Anses).

Les experts, qui recommandent de limiter l’exposition des jeunes populations, ont également recensé des effets négatifs sur le bien-être (fatigue, troubles du sommeil, stress, anxiété), qu’ils attribuent non pas aux ondes elles-mêmes, mais à une utilisation intensive du téléphone portable.

Dans son état des lieux des connaissances, l’Agence nationale de sécurité sanitaire indique en revanche que «les données actuelles issues de la littérature internationale ne permettent pas de conclure à l’existence ou non d’effets chez l’enfant sur le comportement, les fonctions auditives, le développement, le système reproducteur ou immunitaire, ni d’effets cancérogènes».

Dans certains cas, comme pour le système reproducteur ou les cancers, «il n’y a pratiquement pas d’études disponibles pour les enfants», explique à l’AFP Olivier Merckel, chef de l’évaluation du risque lié aux nouvelles technologies à l’Anses.

Pour d’autres cas de figure, comme les fonctions auditives, «il n’y a rien de flagrant en matière d’effet négatif», dit-il.

Concernant les effets sur le bien-être (fatigue, anxiété), «l’effet observé pourrait être davantage lié à l’usage fait des téléphones portables plutôt qu’aux radiofréquences elles-mêmes», explique le spécialiste.

Certaines études semblent aussi associer «un usage intensif du téléphone portable par des jeunes et une santé mentale affectée», qui se traduit par des comportements à risque, de la dépression ou des idées suicidaires, relève l’Anses, en souhaitant que des travaux complémentaires soient faits pour vérifier la relation de cause à effet.

Sur la base de ces constats, l’Anses réitère sa recommandation de 2013 de s’en tenir à «un usage modéré» des téléphones portables et d’utiliser le plus souvent possible le kit mains libres.

«Le téléphone mobile reste la source majeure d’exposition aux radiofréquences, c’est la plus intense», souligne Olivier Merckel.

Cela est dû à la puissance intrinsèque des ondes émises par les téléphones et au fait qu’ils soient placés directement contre le corps (à l’oreille ou dans une poche).

Les enfants plus exposés

Ces conseils de modération, valables pour les adultes, ciblent particulièrement les enfants qui sont plus sensibles aux ondes que leurs aînés pour des raisons physiologiques.

«Nous sommes aujourd’hui certains que les enfants sont plus exposés que les adultes du fait de leurs différences morphologiques et anatomiques», explique Olivier Merckel. «Ce ne sont pas de petits adultes», insiste-t-il.

Au niveau du cerveau en particulier, certaines zones encore en transformation sont plus sensibles aux ondes.

Or, les très jeunes enfants – moins de six ans – sont aujourd’hui exposés très tôt – même in utero – à de plus en plus d’ondes en raison du développement tous azimuts des technologies sans fil (tablettes, jouets connectés, wifi…).

D’où les recommandations de l’Anses d’appliquer à tous les dispositifs émetteurs d’ondes «les mêmes obligations réglementaires» que pour les téléphones. Principalement la mesure du débit d’absorption spécifique (DAS), qui correspond à la quantité d’énergie absorbée par le corps, et la publicité de cette information.

«Nous avons des interrogations sur les tablettes, notamment celles qui fonctionnent non pas en WiFi, mais en 3G ou 4G», confie l’expert de l’Anses.

L’agence sanitaire voudrait aussi que les conditions de ces mesures soient révisées pour être plus proches des conditions d’utilisation et que le niveau d’exposition générale aux ondes soit «reconsidéré» pour assurer des marges de sécurité plus importantes, en particulier pour les enfants.

Les experts ont en revanche écarté une interdiction des téléphones portables aux moins de six ans, votée en 2010 mais dont le décret n’est jamais paru.

«Il n’y pas de données sanitaires pour justifier une telle mesure», affirme Olivier Merckel. Si l’utilisation à un si jeune âge des téléphones portables est «heureusement rare», il préconise de «retarder l’âge de la première utilisation».

http://www.lapresse.ca/

Comment le téléphone portable a tué le téléphone


Il est vrai que les téléphones intelligents ont changé la façon de communiquer et de son utilisation.
Nuage

 

Comment le téléphone portable a tué le téléphone

 

<a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Barack_Obama_on_phone_with_Benjamin_Netanyahu_2009-06-08.jpg">President Barack Obama talks with Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu</a> / The Official White House Photostream via Wikimedia <a href="https://creativecommons.org/licenses/publicdomain/">License by</a>

President Barack Obama talks with Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu / The Official White House Photostream via Wikimedia License by

Repéré par Vincent Manilève

Nous sommes scotchés à nos téléphones portables, mais nous ne les utilisons plus comme des téléphones.

Depuis l’avènement des smartphones, jamais le téléphone portable n’a aussi mal porté son nom. Les coups de téléphones sont de plus en plus rares, explique The Atlantic, et encore plus chez les jeunes, qui préfèrent les textos et les application de messagerie. Comme nous vous l’expliquions il y a quelques années déjà, une étude TNS Sofres sur les adolescents et l’usage du téléphone mobile rapportait que

ces derniers étaient «près des deux tiers en 2009 à textoter tous les jours, mais seulement 39% à appeler tous les jours.» 

«Quand on leur demande, explique The Atlantic, les gens qui n’aiment pas les appels téléphoniques disent qu’ils sont présomptueux et intrusifs, surtout avec les méthodes alternatives de contact dont on dispose et qui ne demandent pas l’attention exclusive de quelqu’un.»

Après plusieurs études sur le sujet, certains chercheurs ont évoqué des raisons sociales et psychologiques, tel que l’inconfort face à un interlocuteur, pour expliquer ce phénomène. Mais ce n’est pas le seul facteur à prendre en compte. Toute l’histoire de la technologie des téléphones était destinée à amener ce rejet des appels.

Par exemple, depuis que le téléphone fonctionne sans fil, nous dépendons d’un réseau cellulaire qui peut être sujet à des problèmes (le fameux appel impossible à passer lorsque vous tombez en panne sur une route de montagne). Une instabilité qui renforce la méfiance des utilisateurs à l’égard des appels téléphoniques, et qui est même devenue une caractéristique intrinsèque des téléphones. On sait qu’un appel peut et va avoir rendre la conversation difficile. Les textos et les messages envoyés via Internet peuvent aussi connaître des problèmes d’envoi, mais il est beaucoup plus facile de les renvoyer que de tenter un nouvel appel vocal.

L’environnement dans lequel se déroulent ces appels a aussi changé. Avant, on s’appelait depuis un salon, une chambre, ou un bureau, ce qui garantissait une certaine intimité. Désormais, un appel peut surgir à n’importe quel moment, dans la rue, dans le train, ou au cinéma, ce qui peut être un frein supplémentaire aux échanges vocaux directs.

Paradoxalement, la possibilité d’appels omniprésents a donc provoqué leur disparition progressive. 

http://www.slate.fr/