Loterie vidéo: quatre dollars sur cinq misés par des joueurs à problèmes


Une forte proportion des revenus annuels de 1,4 milliard qu’engrange Loto-Québec avec ces appareils, ainsi qu’avec les machines à sous qui se trouvent dans les quatre casinos du Québec, provient donc directement de joueurs dits problématiques. Bien que ce soit payant pour le gouvernement, il y a trop de ménage brisé, d’endettements à cause des jeux de hasard. Est-ce que c’est ce genre de mentalité que l’on veut, étant donné que c’est payant ? Alors on laisse des gens s’engouffrer dans l’enfer des dettes et de la maladie de joueur compulsif ?
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Loterie vidéo: quatre dollars sur cinq misés par des joueurs à problèmes


PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE

KATIA GAGNON
La Presse

Quatre dollars sur cinq insérés dans les appareils de loterie vidéo, disséminés dans les bars du Québec, proviennent des poches de joueurs bien engagés sur la pente glissante du jeu pathologique, démontre un calcul inédit publié dans une étude internationale que La Presse a obtenue.

Une forte proportion des revenus annuels de 1,4 milliard qu’engrange Loto-Québec avec ces appareils, ainsi qu’avec les machines à sous qui se trouvent dans les quatre casinos du Québec, provient donc directement de joueurs dits problématiques, permet de conclure cette étude.

La chercheuse Sylvia Kairouz, titulaire de la Chaire de recherche sur l’étude du jeu de l’Université Concordia, est l’une des coauteures de l’ouvrage. Les résultats obtenus l’amènent à lancer un véritable cri d’alarme sur la dangerosité des appareils de loterie vidéo (ALV) et des machines à sous, qui devraient, croit-elle, être complètement revus par Loto-Québec.

Cette étude-choc a été réalisée conjointement avec des experts français et allemands, en utilisant des banques de données issues de ces trois territoires. En recoupant ces banques de données avec un indice de dispersion statistique, les chercheurs en arrivent à la conclusion qu’au Québec, pas moins de 30 % des revenus de tous les jeux et loteries confondus viennent des poches de 3 % des joueurs, qui sont considérés comme des joueurs problématiques. La proportion de revenus qui proviennent des joueurs problématiques grimpe à 40 % en France et à 32 % en Allemagne.

Des écarts saisissants

Mais c’est en examinant les diverses catégories de jeux de hasard que les chercheurs ont fait leurs découvertes les plus saisissantes. Ils démontrent notamment que 82 % des revenus générés par les appareils de loterie vidéo le sont par une minorité de joueurs à problèmes, qui représentent à peine un joueur d’ALV sur six (16 %). Ces joueurs dépensent en moyenne 66 % plus d’argent devant un ALV que les joueurs dits récréatifs, qui n’ont pas de problèmes avec le jeu.

Le scénario se répète pour d’autres catégories de jeux de hasard : plus de 75 % des revenus des machines à sous dans les casinos proviennent des joueurs problématiques, tout comme 40 % des revenus du poker et 44 % des revenus des jeux de table. En France, ces proportions grimpent à 63 % pour le poker et à 76 % pour les jeux de table, contre 40 % pour les machines à sous. La comparaison avec les ALV est impossible puisque ce genre d’appareil n’est pas accessible dans les bars en France.

« Ces chiffres, c’est énorme. Cette recherche est réellement révélatrice : les joueurs à problèmes représentent un tout petit groupe de joueurs, mais ce petit groupe est responsable d’une très grande part des dépenses de jeu. » – La chercheuse Sylvia Kairouz, en entrevue avec La Presse

Ces joueurs à problèmes engouffrent individuellement beaucoup, beaucoup d’argent dans les jeux de hasard. Les joueurs problématiques dépensent en moyenne 3653 $ par an dans les jeux de hasard, établit l’étude. La somme médiane dépensée s’élève à 1560 $. Les joueurs pathologiques, plus gravement atteints, flambent en moyenne 23 000 $ par an. La somme médiane dépensée s’élève, dans leur cas, à 6420 $. En comparaison, les joueurs récréatifs, qui n’ont pas de problèmes de jeu, dépensent en moyenne 500 $ par an. La somme médiane s’élève dans leur cas à 140 $.

Dans ce genre d’étude, la moyenne est souvent trompeuse puisque certains joueurs la font grimper en dépensant des sommes colossales ; c’est pourquoi les chercheurs préfèrent la médiane, soit la somme qui sépare les dépenses des joueurs en deux parties égales.

« Ces joueurs problématiques représentent des coûts sociaux importants, fait valoir la chercheuse. Ils ont perdu le contrôle, ils dépensent énormément. Il y a un questionnement à y avoir sur ce groupe de joueurs. »

Loto-Québec a préféré ne pas commenter ces résultats.

Cri d’alarme sur les ALV

Pour assurer une compatibilité avec la banque de données française, l’étude publiée dans le Journal of Business Research n’a examiné que les machines à sous présentes dans les casinos du Québec, excluant donc les ALV installés dans 1800 bars québécois. Mais à notre demande, Mme Kairouz a effectué le même calcul pour les ALV et montré que la proportion des sommes qui sortent des poches des joueurs à problèmes est encore plus élevée que dans le cas des machines à sous. Ce qui, estime-t-elle, devrait mener à un questionnement de fond sur ces appareils.


Elle en a particulièrement contre la nouvelle génération de machines à sous, qu’on peut voir au casino et qui reprend, de façon très enveloppante, les thèmes d’émissions de télé à la mode.

« Il y a beaucoup de travail à faire sur ces machines-là, qui n’arrêtent pas de progresser dans la sophistication. Avec les nouveaux appareils, on est dans le numérique, il y a de la musique, plus de lumières, plus de sons. Il y a une ludification de la machine. »

« On est plus devant la machine, on y entre pratiquement, ce qui augmente le potentiel addictif. Il faut sonner la cloche d’alarme. » – La chercheuse Sylvia Kairouz

Jusqu’à maintenant, Loto-Québec a réagi aux critiques visant les appareils de loterie vidéo en diminuant leur nombre sur le terrain. Devrait-elle maintenant revoir les appareils eux-mêmes ?

« La Suède et la Norvège l’ont fait, répond Sylvia Kairouz. Elles ont retiré tous les ALV et les ont reconfigurés avec des caractéristiques moins attrayantes pour les joueurs. Ça a évidemment baissé de beaucoup les revenus de l’État. Mais c’est un choix de société. »

À la suite de cette étude, l’ampleur des sommes dépensées dans les jeux de hasard par certains joueurs devrait aussi servir d’avertissement en matière de prévention pour des opérateurs comme Loto-Québec, croit Mme Kairouz.

« Les montants dépensés sont un indicateur intéressant pour les opérateurs, s’ils sont vraiment désireux de faire de la prévention, dit-elle. Il faut se questionner. Comment on peut soutenir ce groupe de joueurs-là et le ramener à des niveaux de jeu plus raisonnables ? »

Le jeu en ligne s’y prête particulièrement bien, puisque l’on connaît de façon très précise les sommes dépensées par le joueur, qui doit s’identifier en ligne. En Suisse, indique Mme Kairouz, on envoie des messages de prévention à ces joueurs ciblés après une analyse de leurs données personnelles.

« Bientôt, on va pouvoir cibler les gens qui sont en train de perdre le contrôle avec l’intelligence artificielle. Il y a beaucoup, beaucoup de potentiel pour la prévention avec les données », dit-elle.

https://www.lapresse.ca

Le Saviez-Vous ► Quand les insectes aident à résoudre des crimes


C’est en Chine que le premier meurtre à été résolu au milieu des années 1200 grâce à des mouches. Les insectes ont tranquillement leurs preuves de leur utilité à donner des indices sur des morts suspectes, et même désigné un coupable
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Quand les insectes aident à résoudre des crimes

Un crime est commis. L’enquête débute. Souvent, on a recours au maître-chien pour tenter de localiser le ou les suspects ou, à tout le moins, pour connaître la direction prise par le(s) malfaiteur(s). Mais saviez-vous que les insectes peuvent jouer un rôle déterminant dans la solution de crimes?

Eh oui! Et ce moyen n’est pas nouveau, loin de là. C’est en Chine que, pour la première fois, les insectes ont été utilisés pour résoudre un crime commis en 1247. Un travailleur des champs avait alors été retrouvé mort, visiblement tué à coups de faux. Les autorités ont demandé que les travailleurs déposent leur outil tranchant en plein soleil. Elles ont alors remarqué que les mouches étaient très attirées par l’une d’entre elles. Et son propriétaire a avoué le meurtre.

Quelque 600 ans plus tard, la découverte du cadavre momifié d’un bébé, dans les murs d’une maison, a remis les insectes au travail. C’était en 1855. En examinant le type d’insecte présent dans le corps, le pathologiste a conclu que la mort remontait à 1848, innocentant ainsi les nouveaux propriétaires de la maison et désignant les coupables, soit ceux qui avaient vendu la résidence.

Au Canada, le meurtre de Lynn Harper, en 1958, a été élucidé grâce aux parasites présents dans son estomac. Un ado de 14 ans, Steven Truscott, a été condamné pour le viol et l’assassinat de la jeune fille alors âgée de 12 ans.

Outre les insectes qui peuvent se retrouver sur ou dans le corps de la victime, la présence de cadavres d’insectes dans un environnement précis peut également résoudre un crime. Ce fut le cas des frères Vincent soupçonnés d’avoir tué 5 personnes en Californie en 2004. Or, ces derniers affirmaient être en Ohio au moment des meurtres. Mais la présence de cadavres d’insectes sur la calandre du véhicule de location a prouvé, hors de tout doute, que les frères étaient bien dans l’Ouest américain : le type de mouche retrouvé sur le véhicule n’ayant jamais été observé dans l’Ohio.

Fascinant…

http://www.canald.com/

Le Saviez-Vous ► Quand les insectes aident à résoudre des crimes


Les insectes sont très utiles dans divers domaine comme par exemple, la police scientifique qui peuvent grâce aux observations d’insecte réussissent à trouver le ou les auteurs d’un crime
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Quand les insectes aident à résoudre des crimes

Un crime est commis. L’enquête débute. Souvent, on a recours au maître-chien pour tenter de localiser le ou les suspects ou, à tout le moins, pour connaître la direction prise par le(s) malfaiteur(s). Mais saviez-vous que les insectes peuvent jouer un rôle déterminant dans la solution de crimes?

Eh oui! Et ce moyen n’est pas nouveau, loin de là. C’est en Chine que, pour la première fois, les insectes ont été utilisés pour résoudre un crime commis en 1247. Un travailleur des champs avait alors été retrouvé mort, visiblement tué à coups de faux. Les autorités ont demandé que les travailleurs déposent leur outil tranchant en plein soleil. Elles ont alors remarqué que les mouches étaient très attirées par l’une d’entre elles. Et son propriétaire a avoué le meurtre.

Quelque 600 ans plus tard, la découverte du cadavre momifié d’un bébé, dans les murs d’une maison, a remis les insectes au travail. C’était en 1855. En examinant le type d’insecte présent dans le corps, le pathologiste a conclu que la mort remontait à 1848, innocentant ainsi les nouveaux propriétaires de la maison et désignant les coupables, soit ceux qui avaient vendu la résidence.

Au Canada, le meurtre de Lynn Harper, en 1958, a été élucidé grâce aux parasites présents dans son estomac. Un ado de 14 ans, Steven Truscott, a été condamné pour le viol et l’assassinat de la jeune fille alors âgée de 12 ans.

Outre les insectes qui peuvent se retrouver sur ou dans le corps de la victime, la présence de cadavres d’insectes dans un environnement précis peut également résoudre un crime. Ce fut le cas des frères Vincent soupçonnés d’avoir tué 5 personnes en Californie en 2004. Or, ces derniers affirmaient être en Ohio au moment des meurtres. Mais la présence de cadavres d’insectes sur la calandre du véhicule de location a prouvé, hors de tout doute, que les frères étaient bien dans l’Ouest américain : le type de mouche retrouvé sur le véhicule n’ayant jamais été observé dans l’Ohio.

Fascinant…

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Le Saviez-Vous ► Poux + bactéries = typhus, une maladie terrible


Le typhus est une maladie qui a beaucoup de morts à son actif. Il s’est fait connaitre dans le passé par les guerres, les camps de réfugiés, les catastrophes naturelles ainsi que dans les prisons surpeuplées. Il a réussi a décimés des peuples, des autochtones. Aujourd’hui, on entend moins parler, mais il est toujours possible de le rencontrer
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Poux + bactéries = typhus, une maladie terrible

 

Jacques Beaulieu

Chroniqueur et communicateur scientifique

En 1577 ont eu lieu des procès à Oxford en Angleterre qui reçurent le triste nom d’assises noires et qui entrèrent ainsi dans l’histoire. En réalité, les plaidoiries comme telles n’avaient rien d’extraordinaire si ce n’est le fait que les accusés souffraient de la fièvre des geôles et ont contaminé les magistrats ainsi que le public présent au tribunal. C’est plus de 300 personnes qui furent infectées, dont Sir Robert Bell, chancelier de l’Échiquier (ministre du gouvernement britannique chargé des finances et du trésor ainsi que du trésor de Sa Majesté), le shérif et le sergent assigné à la cause. Qui plus est, l’épidémie qui a suivi provoqua le décès de près de 10% de la population anglaise.

Le typhus était à ce point répandu dans les prisons qu’un emprisonnement jusqu’à la prochaine session du tribunal équivalait bien souvent à une sentence de mort. Cette fièvre mortelle pouvait toucher jusqu’à 25% des prisonniers.

De l’Antiquité jusqu’à nos jours

Plusieurs médecins et historiens ont affirmé que les épidémies en 430 av. J.-C. survenues durant la guerre du Péloponnèse, et celles des pestes parues en 429 av. J.-C. et 427 av. J.-C. étaient en réalité les manifestations du typhus. Périclès et ses deux fils aînés y ont succombé.

Les épidémies suivent le cours des guerres : Première révolution anglaise, guerre de Trente Ans, etc. Durant les guerres napoléoniennes, plus de soldats sont morts du typhus que sous les balles des ennemis.

Portrait de Girolamo Fracastoro

Ce n’est que vers les années 1083 que les premières descriptions furent consignées dans un couvent à proximité de Salerne en Italie. Près de 500 ans plus tard, le célèbre médecin florentin Girolamo Fracastoro en fit une description assez fidèle dans son traité De Contagione et Contagiosis Morbis. Lors du siège espagnol de la ville de Grenade en 1489, une chronique médicale fait mention d’une fièvre accompagnée de taches rouges sur le thorax, les bras et le dos, suivie successivement de délire et de la gangrène. Durant cette guerre, les Espagnols ont perdu 3000 hommes au combat et 17 000 autres qui ont péri du typhus ! On estime que durant la Première Guerre mondiale, le typhus a tué plus de 3 millions de personnes en Russie. La Deuxième Grande Guerre n’a pas non plus été épargnée et les camps de concentration furent des endroits de prédilection pour les poux et pour la transmission du typhus. La célèbre Anne Frank et sa sœur Margot en furent victimes.

Les épidémies suivent le cours des guerres : Première révolution anglaise, guerre de Trente Ans, etc. Durant les guerres napoléoniennes, plus de soldats sont morts du typhus que sous les balles des ennemis.

La fosse de Vilnius

À l’automne 2001, des ouvriers s’affairant à la construction d’un nouveau quartier découvrent à Vilnius en Lituanie, une fosse commune contenant les corps de près d’un millier de soldats. Les Lituaniens croient d’abord qu’il s’agissait des victimes de la répression stalinienne, mais réalisent très vite qu’il s’agit plutôt des soldats de la Grande Armée de Napoléon morts en décembre 1812. Il faut se rappeler que plus de 40 000 membres de cette illustre armée avaient péri lors de la défaite de Napoléon en Russie. Des recherches effectuées conjointement par des équipes françaises du CNRS et des chercheurs lituaniens dans ce charnier ont porté sur l’analyse des sols, les restes des tissus et des dents. Il fut alors démontré scientifiquement que plus de 30% de ces soldats avaient souffert et, pour la majorité, sont morts d’infections transmises par des poux. Celles-ci ont joué un rôle important dans la défaite de l’armée française. Les infections transmises ainsi furent identifiées comme étant la fièvre des poux (Bornelia recurrentis), la fièvre des tranchées (Bartonnella quintana) et le typhus (Rickettsia prowazekii). Cette découverte a pu être effectuée grâce à une nouvelle technique qui permet de déceler dans la pulpe des dents la présence d’ADN de ces microorganismes.

Le typhus au Canada

Le typhus serait apparu pour la première fois au Canada en 1659. En 1685, 20 personnes en moururent sur les 300 atteintes. Il aurait fait partie des neuf épidémies à Québec entre 1740 et 1759. Dans une tentative de reprendre Port-Royal, l’armée française envoya 3 150 soldats. Malheureusement pour elle, 2 400 de ceux-ci décédèrent du typhus. Le typhus tua aussi plus du tiers des Micmacs de cette région et Halifax fut littéralement décimée par le typhus qui emporta alors plus de 80% de sa population.

L’année 1847 marqua au pays de tristes records sur le plan de la mortalité due au typhus. On y recensa 9293 décès d’immigrants durant une traversée de l’Atlantique en provenance des îles britanniques et 10 037 autres répartis à Grosse-Isle, une station de quarantaines dans le Saint-Laurent, ainsi que dans les hôpitaux de Montréal, Québec, Kingston et Toronto. Le gouvernement canadien dut adresser une requête à l’Angleterre afin qu’on n’envoie plus de tels immigrants malades au Canada.

La science à la rescousse

On doit à Charles Nicolle d’avoir découvert dès 1909 que les poux étaient les vecteurs du typhus épidémique ce qui lui valut le prix Nobel de médecine et de physiologie en 1928. Nicolle a aussi pu développer un vaccin, mais qui n’était pas utilisable à grande échelle en raison surtout des difficultés de production. En 1910, un bactériologiste et pathologiste américain, Howard Taylor Ricketts, fut demandé au Mexique pour étudier une épidémie de typhus, appelé là-bas : tabardillo. Quelques jours après avoir identifié la bactérie responsable, Rickets décéda, infecté par le typhus. D’ailleurs un autre bactériologiste, l’Autrichien Stanislaus von Prowazek mourut aussi infecté après avoir découvert que la bactérie était responsable de l’épidémie de typhus en Serbie en 1913.

Un autre chercheur du nom de Henrique da Rocha Lima prouva finalement en 1916 que la bactérie qu’il nomma Rickettsia prawazekii , en l’honneur de Ricketts et Prowazek, était l’agent responsable de la maladie.

Rudolph Weigi


Quant aux vaccins, après celui de Nicolle en 1909 qui fut peu utile, Rudolph Weigl mit au point une méthode pratique et efficace de fabrication du vaccin, à partir du broyat des intestins des poux infectés. Il représentait cependant de nombreux dangers, car il pouvait facilement infecter ceux qui étaient chargés de le préparer. Grand savant, Weigl fut aussi un humaniste fort actif durant la Deuxième Guerre mondiale, cachant des juifs dans son institut de recherche et donnant en catimini des doses de ses vaccins dans des camps de concentration pour sauver des milliers de prisonniers du typhus. En 2003, l’État d’Israël l’honora en lui remettant à titre posthume la médaille du Juste parmi les nations. En 1938, le bactériologiste américain Herald R. Cox élabora une méthode plus sure et efficace de production du vaccin en utilisant des œufs embryonnés.

Un autre angle pour prévenir le typhus était le contrôle des poux. Le chimiste Othmar Zelder fut le premier à produire le DDT, ignorant qu’il s’agissait là d’un puissant insecticide en 1874. Ce n’est qu’en 1939 que Paul Herman Müller, travaillant chez Geigy, découvrit les vertus pesticides du DDT, il en reçut le prix Nobel en 1948. La compagnie fit part de cette découverte aux soldats tant du côté des alliés que chez les Allemands. Ces derniers toutefois demeurèrent plutôt indifférents à cette découverte qui aurait pu sauver des centaines de milliers de vies tant dans les camps de concentration que parmi les militaires.

Le typhus aujourd’hui

La vaccination, les antibiotiques et les pesticides ont diminué grandement la propagation du typhus de nos jours. Mais le typhus constitue toujours une menace et resurgit dès que les conditions le lui permettent : guerres, catastrophes naturelles, prisons surpeuplées, camps de réfugiés, etc. La guerre contre les microorganismes n’est, elle, jamais totalement gagnée.

http://quebec.huffingtonpost.ca/j

Le Saviez-Vous ► Quand les insectes aident à résoudre des crimes


Les insectes sont souvent des indices importants quand il y a une mort suspecte. On le voit dans les téléséries policières, mais pourtant cette observation d’insecte à déjà été fait il y a plusieurs siècles
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Quand les insectes aident à résoudre des crimes

Un crime est commis. L’enquête débute. Souvent, on a recours au maître-chien pour tenter de localiser le ou les suspects ou, à tout le moins, pour connaître la direction prise par le(s) malfaiteur(s). Mais saviez-vous que les insectes peuvent jouer un rôle déterminant dans la solution de crimes?

Eh oui! Et ce moyen n’est pas nouveau, loin de là. C’est en Chine que, pour la première fois, les insectes ont été utilisés pour résoudre un crime commis en 1247. Un travailleur des champs avait alors été retrouvé mort, visiblement tué à coups de faux. Les autorités ont demandé que les travailleurs déposent leur outil tranchant en plein soleil. Elles ont alors remarqué que les mouches étaient très attirées par l’une d’entre elles. Et son propriétaire a avoué le meurtre.

Quelque 600 ans plus tard, la découverte du cadavre momifié d’un bébé, dans les murs d’une maison, a remis les insectes au travail. C’était en 1855. En examinant le type d’insecte présent dans le corps, le pathologiste a conclu que la mort remontait à 1848, innocentant ainsi les nouveaux propriétaires de la maison et désignant les coupables, soit ceux qui avaient vendu la résidence.

Au Canada, le meurtre de Lynn Harper, en 1958, a été élucidé grâce aux parasites présents dans son estomac. Un ado de 14 ans, Steven Truscott, a été condamné pour le viol et l’assassinat de la jeune fille alors âgée de 12 ans.

Outre les insectes qui peuvent se retrouver sur ou dans le corps de la victime, la présence de cadavres d’insectes dans un environnement précis peut également résoudre un crime.

Ce fut le cas des frères Vincent soupçonnés d’avoir tué 5 personnes en Californie en 2004. Or, ces derniers affirmaient être en Ohio au moment des meurtres. Mais la présence de cadavres d’insectes sur la calandre du véhicule de location a prouvé, hors de tout doute, que les frères étaient bien dans l’Ouest américain : le type de mouche retrouvé sur le véhicule n’ayant jamais été observé dans l’Ohio.

Fascinant…

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Dix maladies du futur : "Docteur, j’ai mal à mes implants"


La technologie ne cesse de progresser autant dans les loisirs, que dans le travail et en médecine, mais ou cela va t-il nous mener. Déjà, npus voyons les problèmes de santé liés à cette technologie, mais dans quelques années certains prévoit des nouveaux maux causés directement vers ces innovations
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Dix maladies du futur : « Docteur, j’ai mal à mes implants »

 

A vivre dans un monde (et un corps) toujours connecté, interfacé, nanostructuré… il va nous arriver des embrouilles. C’est en substance ce que dit le site io9, qui a recensé les pathologies du futur. Ça fait froid dans le dos.

Les nouveaux virus qui mutent et apparaissent ne sont pas les seules afflictions qui nous menacent. La profusion de technologies et leur interaction de plus en plus étroite avec l’espèce humaine pourraient mener au développement de nouvelles maladies.

Et elles sont bien plus effrayantes que cette angoisse diffuse créée par le numérique, connue sous l’acronyme anglais de Fear of Missing (ou Fomo), qui se caractérise par la peur de manquer quelque chose.

Surtitré « We come from the future » (« Nous venons du futur ») le site américain io9 annonce la couleur. Il a listé les nécroses, psychoses et autres pathologies pas très roses, où le probable le dispute au grotesque. Autant d’annonces de cauchemars à venir sur lesquels Courrier international est récemment allé jeter un œil. Revue de détail de ces maladies (presque toutes) imaginaires par le journaliste George Dvorky.

1. L’addiction à la réalité virtuelle ou comment se passer d’un monde « bigger than life » où tous les rêves semblent possibles. Une pathologie déjà annoncée par le désormais célèbre syndrome d’addiction à Internet.

2. Trouble dissociatif de la réalité. A force d’abuser de la réalité virtuelle, si crédible et si réaliste, les utilisateurs pourraient finir par ne plus distinguer le monde réel de la matrice.

3. Dysphorie de l’identité. C’est bien beau de confier à Internet, à des algorithmes, à des assistants numériques, des informations, des tâches et des décisions personnelles. Mais il va devenir de plus en plus compliqué de savoir qui ou quoi l’on est, quelle part du cloud est la nôtre. Et de s’en contenter.

4. Trouble de l’intégration après cryogénisation. Ou le syndrome d’Hibernatus. Quand on saura congeler nos corps, et surtout les réveiller dans un autre siècle ou millénaire, dans une société futuriste, comment pourrons-nous nous adapter ? Le monde que l’on aura connu, ses règles, son langage, auront disparu. Ceux qui se réveilleront seront des naufragés, étrangers en terre inconnue. Pour nous aider à nous adapter, nos bienfaiteurs du futur nous feront-ils rejoindre une classe d’adaptation ?

5. Infection cybernétique généralisée. Nous n’avons aucune idée de la façon dont notre corps va réagir aux implants cybernétiques, et aux problèmes inédits que ceux-ci pourront engendrer, avance le journaliste : des allergies, des inflammations, de la douleur, peut-être… Voire un rejet pur et simple de ces appendices synthétiques. Ils pourraient aussi provoquer des « courts-circuits » dans le fonctionnement normal du corps. Ou même, en se dégradant, conduire à des intoxications ou des infections sans précédent.

6. Choc nanotoxique.

« Les nanotechnologies ont le pouvoir de récrire n’importe quel aspect de la condition humaine, pour le meilleur ou le pire. Et les scientifiques s’inquiètent des effets des nanoparticules dans notre environnement », avertit io9.

Comment cela se passera-t-il quand ils seront injectés directement dans notre organisme ? S’ils sont mal conçus, les nanobots ne risquent-ils pas de se tromper dans la dose de principe actif à injecter. Ils pourraient aussi conduire à un choc anaphylactique, cette réaction allergique violente pouvant entraîner la mort.

7. Psychose de l’hyperconnaissance. Tout savoir sur tout. Un vrai cauchemar qui pourrait devenir réalité dans nos cerveaux dopés aux implants cybernétiques et alimentés par un flux continu d’informations. Mais sommes-nous vraiment faits pour gérer une telle situation ? Ou du moins notre psyché le permet-elle ? Rien n’est moins sûr. Il est possible que cette surdose de connaissances provoque des comportements antisociaux, des crises d’angoisse, des crises existentielles allant jusqu’à la psychose.

8. Phobie des robots. A force d’en voir partout, certains humains pourraient développer une véritable aversion des robots. Et même une peur qui pourrait se muer en un genre de racisme au fur et à mesure que les robots feront partie intégrante de la société, occupant nos emplois et singeant nos comportements.

9. Onanisme irrépressible. La puce sexuelle arrive, annonce io9, et avec elle, la capacité d’activer le plaisir à la demande. D’ailleurs, les chercheurs testent déjà des machines à bonheur en stimulant des régions précises du cerveau. Bien sûr, cela semble paradisiaque, mais nombre d’entre nous risquent de ne plus savoir mettre l’interrupteur sur off.

10. L’ennui d’une vie trop longue. Certains chercheurs prétendent que l’on vivra de plus en plus vieux, de mieux en mieux. Et que nous finirons peut-être par devenir immortels. Mais si c’est vrai, n’allons-nous par finir par nous lasser de l’existence et trouver la vie extrêmement ennuyeuse ?

http://www.courrierinternational.com/

Des médecins diagnostiquent des maladies inexistantes


Prescrire des médicaments, mettre le nom sur une maladie et la soigner c’est l’ordre des choses en médecine quand on est malade. Mais il semble que bien des enfants ont été étiqueté a tords (on a juste a penser au Ritalin avec les hyper actifs) ou des adultes qui ont été soigné mais d’un mal inexistant . Pourquoi ? Manque de ressources, manque d’informations ? Ou bien pour c’est une question d’argent … ?
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Des médecins diagnostiquent des maladies inexistantes

 

Des médecins diagnostiquent des maladies inexistantes

Crédit photo : Agence QMI

Archives.

Agence QMI

Les médecins diagnostiqueraient des maladies chez des patients en santé et les traiteraient inutilement, selon un éditorial publié dans la revue scientifique British Medical Journal.

En plus d’être dangereux pour la santé des individus, traiter des maladies inexistantes constitue un gaspillage de ressources pour le réseau de la santé, estime Ray Moynihan, chercheur à l’Université Bond, en Australie.

Selon lui, la médecine moderne a tendance à considérer que les maladies sont sous-jacentes et attendent seulement de se manifester chez les patients. Par conséquent, certains médecins auraient tendance à appliquer des mesures préventives pour des pathologies qui, au bout du compte, ne se manifestent pas.

Par exemple, une vaste étude canadienne menée en 2008 a révélé qu’un tiers des personnes ayant reçu un diagnostic d’asthme ne souffraient pas de cette maladie. Une autre recherche réalisée auprès d’un million d’enfants canadiens démontrait également qu’il existe un risque de surdiagnostic en matière de maladies mentales, comme le trouble bipolaire, l’autisme et les troubles déficitaires de l’attention.

Selon l’éditorial, certaines personnes présentant de faibles risques de maladies mentales se voient pourtant apposer une « étiquette » et reçoivent des traitements inutiles, en grande partie dictés par des intérêts commerciaux.

Les auteurs de l’éditorial indiquent qu’il serait préférable de consacrer les ressources à de vrais problèmes de santé, au lieu de les gaspiller en traitant des pathologies inexistantes.

http://tvanouvelles.ca