Les gens négatifs


Mieux vaut laisser les gens qui trouvent toujours à redire, même si tu leur apportes des idées, des paroles réconfortantes, des solutions, ils vont trouver quand même la petite bête noire
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Les gens négatifs



Tenez vous loin des gens négatifs. Il ont un problème pour chaque solution


Albert Einstein

Le Saviez-Vous ► Si un chevalier du Moyen-Age voyageait dans le temps jusqu’en 2018 et voyait des femmes travailler librement, quelle serait sa réaction ?


Au temps des chevaliers, en Europe, on pourrait croire que la femme était soumise totalement à l’homme, sachant comment les femmes ont dû se battre pour nos droits que nous avons aujourd’hui et qu’encore, il y a des combats pour en faire reconnaître d’autres. Pourtant, les femmes en Europe avaient des pouvoirs, des droits, l’accès à l’héritage et la richesse sans avoir besoin de l’accord d’un homme. Elle pouvait  donc être indépendante au Moyen-Âge.
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Si un chevalier du Moyen-Age voyageait dans le temps jusqu’en 2018 et voyait des femmes travailler librement, quelle serait sa réaction ?


Antoine Durandy L’Histoire est comme la confiture

Helena Schrader

Auteur original

Cette réponse peut ne pas être une traduction fidèle de la réponse de Helena Schrader à Quora en anglais : If a medieval knight time traveled to 2018 and saw women working and having freedom, what would his reaction be?


Les non-historiens sont enclins à penser que le progrès est linéaire. Puisque les femmes n’ont obtenu le droit de vote qu’au début du XXème siècle dans les grandes démocraties, l’idée est qu’avant le XXème siècle les femmes n’avaient aucun droit. Cependant, comme l’a noté l’historienne française Régine Pernoud dans son livre La femme au temps des cathédrales (1981 en français, traduction anglaise en 1989), les femmes ont profité d’un pouvoir bien plus grand -liberté et influence- au Moyen-Age que dans les siècles qui ont suivi. Dans son introduction elle fait la remarque suivante:

Les femmes de ce temps (du Xème au XIIIème siècle) ont incontestablement exercé une influence que les rebelles solitaires du XVIIème ou les anarchistes du XIXème siècle ne pouvait atteindre. Cette influence a manifestement diminué […] les poussant à une éclipse dont elles n’ont émergé qu’au XXème siècle.

Au sommet de la société féodale, les reines étaient ointes et couronnées parce qu’on attendait d’elles qu’elles exercent une autorité sur l’entièreté du royaume, ce pour quoi la bénédiction divine était considérée comme essentielle. Ce n’était un pouvoir ni nominal ni cérémoniel. Quand le roi mourait et que son fils n’était pas en âge de régner, il était normal que la reine agisse comme régente. En France, cela remonte à 1060, et la mort d’Henri Ier, sa femme Anne fut régente au nom de son fils Philippe Ier (NdT: à l’époque les princes étaient sacrés du vivant de leur père pour leur apprendre tôt à gouverner, ce qui donne une idée de la jeunesse de Philippe). En Angleterre, Isabelle de France a servi de régente durant les périodes de démence de Henri VI. Quand Louis IX partit en croisade en 1249, il laissa sa mère comme régente, une fonction qu’elle avait déjà exercé durant sa minorité (après le décès de Louis VIII le Lion de dysenterie). Quand il fut fait prisonnier par les Sarrasins, il a négocié sa rançon en avançant le fait que comme il était prisonnier seule sa mère reignait et que seule elle pourrait confirmer les termes de l’accord. Donc n’importe quel chevalier serait parfaitement à l’aise avec une femme exerçant le pouvoir suprême.

A travers la majorité de l’Europe les femmes pouvaient être baronnes dans le sens où elles pouvaient à la fois recevoir et donner des serments féodaux. Cela ne peut pas être sous-estimé: les serments étaient le ciment de la société féodale, ils rendaient le féodalisme fonctionnel. La reconnaissance d’une femme comme vassale ou suzeraine, et pas en raison de son mari ou de son père mais de son propre chef (NdT: chef au sens de tête, donc de son droit propre), signifiait la reconnaissance de la femme comme une entité légale entièrement indépendante. Dans le royaume de Jérusalem, les femmes pouvaient ainsi accuser et se défendre au tribunal devant les Cours de Justice. Pour faire court, les chevaliers n’auraient aucun problème avec des femmes PDG.

Rien ne donne plus de pouvoir et de statut aux femmes que la richesse. Dans l’Europe médiévale, non seulement les nobles mais aussi les roturières et les paysannes pouvaient hériter, posséder et transmettre une propriété. De plus, elles n’avaient en aucun cas besoin de la permission de leur mari pour le faire. Des milliers d’actes juridiques médiévaux appuient cette idée.

De plus, les héritières n’étaient pas les seules à profiter de la propriété et ses bénéfices. Au contraire, même les femmes mariées recevaient un douaire (NdT: pour les nobles, souvent une partie de la dot). Au Haut Moyen-Age, les douaires étaient inaliénables et réservés à la femme du temps de son mariage. Une femme possédait et contrôlait son douaire, même après la mort de son mari (NdT: ce qui pouvait initier des querelles de succession avec des cousins avides; les veuves faisaient souvent appel à leur suzerain(e) lorsqu’on leur disputait leur douaire). En Angleterre, une veuve héritait généralement d’un tiers de la propriété de son mari, à Jérusalem la moitié. Donc des femmes disposant de ressources propres ne serait pas une idée saugrenue pour un chevalier médiéval.

Les bourgeoises pouvaient hériter d’entreprises entières, et comme veuves elles les dirigeaient, et participaient à la gestion des guildes. En fait, elles partageaient souvent le métier de leur mari de son vivant. Les illustrations manuscrites montrent par exemple des femmes banquières (collectant les intérêts des prêts, alors que le mari les accorde), ou des “tavernières”. Il y a même des illustrations de femmes casquées apportant des rafraichissements à des archers engagés dans une bataille!

Plus important encore, les femmes pouvaient apprendre, commencer et gérer une activité professionnelle par elles-mêmes. Elles pouvaient le faire comme veuves, célibataire (femme sole, en vieux français dans le texte), ou en tant que femmes mariées, gérant une entreprise différente de celle de leur mari. Les capacités acquises, encore plus que la propriété, encourageaient l’indépendance et la prise de pouvoir parce que la propriété pouvait toujours être perdue (incendie, invasion, dette) alors que les capacités restent tant que la personne est en assez bonne santé pour en faire usage. De plus, dès qu’elles étaient assez qualifiées dans un métier, les femmes prenaient part dans l’administration de leur profession, en tant que membres de guildes ou dans les tribunaux professionnels qui jugeaient les cas de fraudes, malfaçon etc. Pour faire court, les femmes n’étaient en rien discriminées dans un travail spécifique dès qu’elles étaient qualifiées.

Les femmes du Moyen-Age pouvaient apprendre une grande variété de métiers. Certains étaient mêmes dominés par la gent féminine, comme la brasserie en Angleterre, la boulangerie en France, et à peu près partout la lainerie. Cependant elles étaient aussi couramment boutiquières, vendant tout et n’importe quoi depuis les fruits et les légumes (peu lucratifs) jusqu’aux épices et livres (objets de luxe!). En plus, les femmes pouvaient être, entre autres choses, artisanes, fabricantes de bougies, paveuses, ou tanneuses. Elles pouvaient aussi être musiciennes, copistes, illuminatrices ou peintres.

Mais le plus surprenant pour des oreilles modernes, c’est que les registres médiévaux listent aussi des femmes comme orfèvres, serrurières, ou armurières. Un livre de compte de tous les trafics de Francfort de 1300 à 1500 montre un total de 154 commerces, dont 35 réservés aux femmes, alors que le reste était pratiqué à la fois par les femmes et les hommes, même si les hommes dominaient 81 des métiers restants.

Donc non, un chevalier ne serait en aucun cas surpris de voir des femmes travailler et prendre une part importante de l’économie sur un pied d’égalité avec les hommes. Il ne serait pas non plus surpris de voir des femmes modernes plus “libres” que les femmes de son temps.

https://fr.quora.com/

Euthanasiée après un viol? La clinique hollandaise où elle a fait les démarches rétablit la vérité


J’ai lu l’article  »Euthanasiée à 17 ans en raison de graves souffrances psychologiques sur le journal de Montréal et d’autres médias ont annoncé la même chose un peu partout dans le monde. J’avoue que je suis contre l’euthanasie, alors a 17 ans ??? Je peux comprendre la souffrance de cette jeune femme, cela a dû être insupportable, mais de là que des médecins jugent qu’elle pourrait bénéficier d’une aide à mourir, cela m’asticotait. Enfin, du compte, c’était une fausse nouvelle. Aurait-il eu un manque pour avoir de l’aide psychologique pour qu’elle décide de se suicider ? La route de la guérison aurait été longue, mais aurait-il été possible qu’elle puisse quand même s’en sortir avec les années ?
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Euthanasiée après un viol? La clinique hollandaise où elle a fait les démarches rétablit la vérité


Noa Pothoven

Noa Pothoven © DR

On vous en parlait ici: l’adolescente hollandaise de 17 ans Noa Pothoven avait décidé de mourir après avoir été violée.

Elle avait annoncé que la décision de “la laisser partir avait été prise”. Elle est décédée il y a quelques jours. Ses posts sur les réseaux sociaux laissaient croire à une euthanasie. Elle avait d’ailleurs dit avoir fait les démarches en ce sens. C’est également le mot qui a été utilisé par la presse internationale pour parler de son décès. 

Mais la clinique aux Pays-Bas où elle avait fait les démarches pour se faire euthanasier a démenti l’information. Noa a bien sollicité la clinique en 2018 mais les médecins ont refusé d’accéder à sa demande. Que s’est-il passé?

« Noa Pothoven n’a pas été euthanasiée. Pour mettre fin à ses souffrances, elle a cessé de manger et de boire », a déclaré l’établissement Levenseindekliniek de La Haye dans un communiqué.

Ses parents ont accepté de ne pas la nourrir de force

Selon Politico, Noa ne s’alimentait plus depuis le mois de juin. Ses parents et les médecins ont accepté de ne pas la nourrir de force. La décision de passer aux soins palliatifs et de ne pas forcer l’alimentation à la demande du patient ne constitue pas une euthanasie au sens propre du terme.

Avec la Belgique, les Pays-Bas ont été en 2002 le premier pays au monde à légaliser l’euthanasie des personnes malades dont la souffrance est « insupportable et sans perspective d’amélioration ». L’euthanasie n’est autorisée par la loi néerlandaise que sous de strictes conditions. Au moins deux médecins doivent certifier qu’il n’y a pas d’autre solution raisonnable pour le patient.

La « Levenseindekliniek pratique exclusivement l’euthanasie et le fait explicitement dans le cadre juridique néerlandais », a déclaré la clinique.

Noa Pothoven avait subi une agression sexuelle à l’âge de 11 ans. Trois ans plus tard, elle avait été victime d’un viol dans sa ville d’origine Arnhem.

Elle avait annoncé son intention de mourir dans un message publié sur son compte Instagram, qui a depuis été supprimé.

« Dans les 10 prochains jours, je vais mourir », écrivait-elle.

« Cela fait un moment que je cesse de manger et de boire et après de nombreuses discussions … Il a été décidé de me laisser partir parce que ma vie est insupportable », avait-elle ajouté.

Noa Pothoven a publié en 2018 un ouvrage intitulé « Gagner ou apprendre », dans lequel elle raconte son combat contre ses angoisses et son mal-être.

https://www.7sur7.be/

Onze tonnes de déchets ramenés de l’Everest


Cela n’a aucun sens que le mont Everest soit autant pollué. On a même demandé a des équipes 4 000 $ qui leur serait rembourser s’ils ramenaient avec eux 8 kilos de déchet. Mais le compte n’y ait pas. Pour ma part, on devrait au moins minimiser le nombre d’alpinismes et de s’assurer que tous équipements, ainsi que tous déchets et excréments (oui les excréments, car avec la fonte des glaciers, pas besoin de faire un dessin) soit redescendu sinon, interdire complétement l’accès à l’Everest.
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Onze tonnes de déchets ramenés de l’Everest


Agence France-Presse
Katmandou

Une dizaine de tonnes de déchets, échelles en aluminium, tentes fluorescentes, canettes et autres objets abandonnés par les alpinistes ont été recueillis sur les pentes de l’Everest par des équipes népalaises et doivent maintenant être recyclés.

Quatorze personnes dépêchées par le gouvernement de Katmandou ont ainsi passé six semaines entre le camp de base vers le « toit du monde » et le camp numéro 4, à près de 8000 mètres d’altitude, pour y ramasser des objets en plastique, comme des bouteilles ou du matériel d’escalade hors d’usage, ou encore des récipients d’excréments humains.

Avec le réchauffement climatique, la fonte des glaciers met à jour des détritus abandonnés par les grimpeurs au fil des décennies, peu soucieux des traces qu’ils pouvaient laisser derrière eux.

Des sacs entiers de déchets ont été acheminés vers Katmandou par des hélicoptères de l’armée ou à bord de camions qui sont descendus vers la vallée le long de routes sinueuses. Ces tonnes de détritus sont désormais destinées au recyclage dans une usine locale qui a pris possession de la marchandise mercredi, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement.

« Nous avons recueilli (les déchets) mais les gérer est également très important », a déclaré à la presse le responsable du département du Tourisme au Népal, Dandu Raj Ghimire.

Les détritus seront triés manuellement et recyclés en conséquence.

« Il y a généralement beaucoup de métal, d’aluminium, de verre, de métal léger et lourd qui peuvent être aisément recyclés », a expliqué Nabim Bikash Maharjan, de l’organisation Blue Waste to Value.

 Certains éléments seront dirigés vers une usine de Katmandou.

Le nombre des alpinistes venus du monde entier à l’assaut de l’Everest (8848 mètres d’altitude) ne cesse de grandir, représentant un véritable casse-tête pour les autorités.

Le Népal avait exigé il y a six ans un dépôt de 4000 dollars par équipe d’alpinistes, remboursable si chaque grimpeur ramenait de son expédition au moins huit kilos de déchets. Mais seulement la moitié des alpinistes ramène leurs déchets.

La Chine a interdit en février aux non-grimpeurs de gagner le camp de base vers l’Everest au Tibet, afin de tenter de nettoyer les pentes menant au sommet.

Des centaines de grimpeurs ont gagné la saison actuelle le « toit du monde » et leur nombre total pourrait dépasser le record de 807 grimpeurs atteint l’année dernière.

https://images.lpcdn.ca/

Pour trouver de l’or, suivez ce champignon !


Le Fusarium oxysporum est un champignon qui existe partout dans le monde, Il est a l’origine de certaines maladies comme sur la tomate, banane et melon. Les scientifiques ont découvert que ce champignon d’extraire l’or des roches et s’orner sur son mycélium et cela pourrait être utile pour les zones d’exploitation, et même récupérer l’or des vieux appareils électroniques.
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Pour trouver de l’or, suivez ce champignon !


Céline Deluzarche
Journaliste

Des chercheurs australiens ont découvert une espèce de champignon capable de dissoudre l’or des roches et de l’accumuler sous forme de nanopépites dans son mycélium. Ce champignon pourrait être à l’origine de la répartition de l’or sur Terre et permettre l’identification des meilleures zones de prospection.

Fusarium oxysporum est un champignon tellurique très répandu dans les sols du monde entier, qui produit un mycélium rose en forme de fleur. Jusqu’à présent, il était surtout connu comme pathogène, à l’origine de la fusariose, une maladie qui cause des ravages dans l’agriculture, notamment sur la tomate, la banane ou le melon — même si des variétés résistantes ont permis de faire quasiment disparaitre la maladie en France.

Des chercheurs du Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation (CSIRO) viennent aujourd’hui de lui découvrir une nouvelle faculté nettement plus positive : chercheur d’or. Une étude parue le 23 mai dans la revue Nature Communications montre en effet que le champignon est capable d’accumuler l’or dans son mycélium sous forme de minuscules « pépites ».

Fusarium oxsporum accumule l’or dans son son mycélium rose sous forme de minuscules « pépites » jaunes. © CSIRO

Fusarium oxsporum accumule l’or dans son son mycélium rose sous forme de minuscules « pépites » jaunes. © CSIRO

L’or, un métal inerte peu enclin à réagir avec des micro-organismes

On sait depuis longtemps que les champignons telluriques jouent un rôle prépondérant dans la dégradation et le recyclage de matières organiques (feuilles, déchets…), ainsi que dans le cycle de certains métaux comme l’aluminium, le fer, le manganèse ou le calcium.

« Mais l’or étant le métal le plus inerte, nous avons été très surpris de constater que le champignon pouvait avoir une interaction avec lui », atteste Tsing Bohu, le principal auteur de l’étude.

Le métal jaune est en effet très résistant à l’oxydation chimique. Pour le solubiliser, il faut à la fois un oxydant et un ligand ayant une forte affinité avec les ions or comme le cyanure, que l’on utilise à l’heure actuelle pour extraire l’or du minerai.

Les chercheurs ont analysé différents échantillons de sol issus d’une zone appelée « Triangle d’or » dans la mine de Boddington, en Australie. Dans ce gisement, l’or est présent sous forme de nanoparticules mais, dans certains endroits, sa concentration est beaucoup plus élevée. Ils ont alors remarqué que ces échantillons correspondaient à ceux où Fusarium oxysporum (plus spécifiquement la souche TA_pink 1) était présent. Ils ont alors mené des tests en laboratoire et se sont aperçus que le champignon était capable de dissoudre les particules d’or dans la roche, puis de les précipiter autour de son mycélium.

« Ce processus pourrait contribuer à la répartition de l’or et d’autres éléments à la surface de la Terre », assure Tsing Bohu

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Fusarium oxysporum dissout l’or colloïdal des roches en ions or, ces derniers réagissant ensuite avec un ligand produit par le champignon. Le complexe formé est alors précipité sous forme de nanoparticules dans le mycélium. © Tsing Bohu et al, Nature Communications, 2019

Fusarium oxysporum dissout l’or colloïdal des roches en ions or, ces derniers réagissant ensuite avec un ligand produit par le champignon. Le complexe formé est alors précipité sous forme de nanoparticules dans le mycélium. © Tsing Bohu et al, Nature Communications, 2019

    Fusarium oxysporum n’étant pas exactement l’oncle Picsou, on ne sait pas pourquoi il collecte ainsi l’or dans son mycélium. Les chercheurs pensent que cela pourrait lui conférer un avantage biologique, les champignons recouverts de nanoparticules d’or semblant être plus gros et se répandre plus rapidement que les autres.

    De nouveaux moyens originaux de prospecter l’or

    Il n’est pas question ici de récupérer les nanopépites dans le mycélium, la quantité d’or étant négligeable.

    « Mais les champignons pourraient être utilisés en combinaison avec les autres outils d’exploration pour aider l’industrie aurifère à cibler des zones de prospection d’une manière moins impactante et plus rentable que le forage », espère Tsing Bohu.

    Le champignon pourrait également servir à récupérer l’or des déchets, notamment dans les vieux appareils électroniques.

    Les chercheurs du CSIRO multiplient les idées pour traquer l’or en Australie, deuxième producteur au monde. En 2013, ils avaient déjà montré que les eucalyptus pouvaient concentrer l’or puisé vialeurs racines dans leurs feuilles. Ils avaient ainsi calculé qu’une bague pourrait être fabriquée à partir des feuilles de 500 gros arbres poussant sur un gisement riche en or. Ils se sont également intéressés aux termites et aux fourmis, qui stockent de petites particuliers d’or dans leur terrier

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Fusarium oxysporum est un champignon tellurique très présent dans les sols du monde entier.

  • Des chercheurs australiens ont découvert qu’il était capable de dissoudre l’or des roches et de le précipiter en nanoparticules dans son mycélium.

  • Il pourrait ainsi être un moyen pour identifier les moyen pour identifier les meilleures zones de prospection.

https://www.futura-sciences.com/

La neige pourrait être la prochaine source d’énergie propre


C’est encore en mode d’expérimentation et amélioration du système, mais il semble que peut-être un jour, les tempêtes de neige pourraient devenir une énergie propre pour l’électricité. Imaginez avec les tempêtes que nous avons eu en janvier jusque tard au printemps au Québec ….
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La neige pourrait être la prochaine source d’énergie propre


La neige porte une charge électrique positive qu'aucune technologie n'avait encore réussi à transformer en énergie. | Denys Nevozhai via Unsplash

La neige porte une charge électrique positive qu’aucune technologie n’avait encore réussi à transformer en énergie. | Denys Nevozhai via Unsplash

Repéré par Hakim Mokadem

Repéré sur Popular Science

Deux scientifiques ont développé un appareil qui capture la charge électrique de ces flocons tombés du ciel.

Bien souvent, lorsqu’on parle d’énergies propres et renouvelables, on pense au vent, à l’eau, au soleil. Mais une autre source d’énergie naturelle serait encore inexploitée: la neige.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, les chutes de neige sont chargées d’électricité. Si les scientifiques en avaient déjà connaissance depuis des décennies, deux chercheurs de l’université de Californie à Los Angeles (UCLA)  affirment avoir trouvé le moyen de transformer ces précipitations en électricité, rapporte le site Nexus Media.

Ils ont inventé un dispositif qui se sert du silicone pour capturer la charge électrique des flocons pour créer de l’électricité. Le principe est simple, alors que la neige porte une charge électrique positive, le silicone, un matériau caoutchouteux synthétique, est quant à lui chargé d’électricité négative. Le contact entre ces deux éléments de charges opposées crée ainsi de l’énergie.

Avec une couverture de neige annuelle moyenne de près d’un tiers de la masse terrestre, «nous avons une grande source d’énergie prête à être collectée», précise Maher El-Kady co-créateur de l’appareil et chercheur à l’UCLA.

Potentiel illimité

Si cette invention reste pour l’instant une simple expérience, à laquelle il faudrait ajouter des réglages et d’autres travaux, les chercheurs pensent que son potentiel est illimité.

«De grandes améliorations sont normales dans ce domaine de recherche. Il y a possibilité de développement et d’autres améliorations en revoyant la structure et le mode de fonctionnement de l’appareil»,commente Maher El-Kady.

Lui et le co-inventeur Richard Kaner projettent de nombreuses utilisations futures. Leur invention pourrait alimenter par exemple une station météo portable ou encore un outil de mesure des performances sportives par temps froid. Le dispositif pourrait également être intégré à des panneaux solaires, générant ainsi une puissance supplémentaire lors de tempêtes de neige.

http://www.slate.fr/

Vente de réfrigérateurs: deux chaînes rejettent l’imposition de frais de recyclage


Il est important que les vieux réfrigérateurs et congélateurs soient recycler, bien qu’imposer un montant à l’achat d’un électroménager soient difficile pour certains d’entre-nous, un moment donné, il faut prendre les moyens pour arriver à recycler ces vieux appareils. Ce qui par contre est malheureux est bien que l’Ontario n’a pas des écofrais. Cela risque de causer des maux de tête aux détaillants au Québec. Il faudrait donc, une autre solution.
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Vente de réfrigérateurs: deux chaînes rejettent l’imposition de frais de recyclage

À l'approche de la période des déménagements, la... (PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE)

À l’approche de la période des déménagements, la présidente des magasins Brault & Martineau et Ameublements Tanguay a écrit directement au premier ministre, François Legault, pour le mettre en garde contre l’imposition de frais de recyclage sur les ventes de réfrigérateurs.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

VINCENT LAROUCHE
La Presse

À l’approche de la période des déménagements, la présidente des magasins Brault & Martineau et Ameublements Tanguay a écrit directement au premier ministre, François Legault, pour le mettre en garde contre l’imposition de frais de recyclage sur les ventes de réfrigérateurs. La mesure se traduirait par une hausse des prix bien plus grande que prévu et favoriserait les achats à l’extérieur du Québec, selon elle.

« [Au nom] de nos 3000 employés répartis dans 32 magasins de Brault & Martineau et d’Ameublements Tanguay à travers le Québec, c’est avec une profonde inquiétude que je vous adresse cette lettre », écrit Marie-Berthe Des Groseillers, dans sa missive que La Presse a obtenue.

La présidente du Groupe BMTC, qui possède les deux grandes chaînes de magasins, réclame une rencontre « urgente » pour plaider sa cause auprès de François Legault dans le dossier d’éventuels « écofrais » qui pourraient être imposés pour financer le recyclage écologique des vieux réfrigérateurs et congélateurs.

Mme Des Groseillers craint que l’augmentation des prix atteigne jusqu’à 140 $ par appareil neuf.

Un frigo, 17 000 km

Recyc-Québec estime qu’un vieux frigo peut contenir jusqu’à l’équivalent de 3,5 tonnes de CO2 en gaz à effet de serre (GES) dans son système de refroidissement et dans les mousses isolantes de ses parois. Cela correspond à ce qu’émettrait en moyenne une voiture qui roule 17 000 km. De vieux appareils se retrouvent chez les recycleurs de métaux sans que quiconque puisse attester que les gaz ont été bien gérés.

Un reportage publié dans La Presse hier a révélé que la seule usine en Amérique spécialisée dans le traitement écologique des gaz contenus dans les vieux appareils réfrigérants domestiques est menacée de fermeture.

L’entreprise PureSphera, de Bécancour, a vendu ces dernières années l’écrasante majorité des crédits compensatoires émis au Québec sur le marché du carbone. Mais depuis le début, elle comptait sur l’adoption d’« écofrais » sur les ventes de frigos afin de financer un système panquébécois de recyclage des vieux frigos.

Des écofrais sont un montant imposé sur la vente de certains appareils neufs qui est ensuite géré par l’industrie, mais obligatoirement consacré au recyclage des vieux appareils. Dans un projet de règlement publié par le gouvernement libéral en 2017, les écofrais étaient estimés à 60 $ par appareil.

Le règlement n’a jamais été adopté, et PureSphera fonctionne à 15 % de sa capacité, avec peu d’appareils et des pertes financières importantes. Ses dirigeants ignorent combien de temps ils pourront continuer. Le gouvernement Legault tente actuellement de trouver une solution, qui pourrait inclure l’imposition des fameux écofrais aux détaillants d’électroménagers.

Frais « démesurément élevés »

La Presse a sollicité l’avis de Mme Des Groseillers à ce sujet, jeudi dernier. Elle a préféré ne pas faire de déclaration publique. Mais dès le lendemain, elle écrivait au premier ministre pour dénoncer un projet qui serait « plus lourd, moins efficace et très coûteux ».

Elle souligne que les consommateurs qui iront comparer les prix en ligne pourraient constater que les détaillants en Ontario ou ailleurs ne sont pas soumis à ces écofrais et commander leurs appareils à l’extérieur du Québec.

Elle croit que les intervenants impliqués dans ce projet sous-estiment grandement les coûts associés à un éventuel programme de recyclage. Selon elle, ce n’est pas 60 $ par appareil qu’il faudra facturer au client afin de financer un tel programme, mais « de 120 $ à 140 $ », ce qui est beaucoup trop à ses yeux.

« Avec des frais aussi démesurément élevés pour le consommateur, la confiance de ce dernier envers le système de récupération québécois sera assurément ébranlée. » Marie-Berthe Des Groseillers, présidente des magasins Brault & Martineau et Ameublements Tanguay

Plusieurs facteurs pousseront les coûts du programme à la hausse, croit la présidente, notamment la pénurie de main-d’oeuvre dans le domaine du transport et les coûts des assurances, « puisque la manutention d’électroménagers très lourds, dans des conditions souvent difficiles, n’est pas sans risques pour le travailleur ».

Payer pour les autres

La femme d’affaires craint aussi le « dumping » de vieux appareils des autres provinces vers le Québec advenant l’instauration d’un système obligatoire de recyclage.

« Les provinces voisines n’ayant pas de tels règlements, les vieux appareils en circulation au Québec auront désormais une valeur alors que ceux des autres provinces n’en auront pas. Le Québec recevra ainsi les vieux électroménagers des provinces voisines. Ainsi, les Québécois devront payer pour traiter et recycler les appareils des autres provinces qui seront naturellement acheminés sur notre territoire, puisque les incitatifs n’existeront qu’ici », écrit-elle.

« Certes, des améliorations peuvent et doivent être apportées, notamment dans le traitement des gaz réfrigérants (halocarbures) et mousses isolantes. Cependant, il nous semble essentiel de corriger les imperfections du système actuel plutôt que de le remplacer entièrement par un processus administratif lourd, imprécis et très coûteux, qui sera payé par le consommateur et qui fait fi des conséquences économiques pour les entreprises québécoises », explique Mme Des Groseillers.

Hier, le directeur général pour le Québec de la Fondation David Suzuki, Karel Mayrand, faisait déjà une mise en garde au géant du commerce de détail.

« Est-il exact que Brault & Martineau s’oppose à l’application d’un éco-frais pour le recyclage des frigos et la récupération des GES ? Si oui j’appelle au boycott », a-t-il lancé publiquement sur Twitter.

https://www.lapresse.ca/