La climatisation de votre bureau serait-elle sexiste?


Ces temps-ci, nous n’avons pas encore vraiment besoin de climatiseur. Les journées très chaudes ne sont pas en grands nombres. Ou il y a le climatiseur dans des bureaux, les femmes porte souvent une veste, car elles ont souvent trop froid malgré la canicule dehors. Il semble que la règle de la climatisation ait été faite en 1967 pour le métabolisme des hommes, habillé en costume pour une meilleure performance, alors que la femme est donc désavantagée.
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La climatisation de votre bureau serait-elle sexiste?


Nous subissons les critères de température d'un businessman américain de 1967 | Tim Mossholder via Unsplash

Nous subissons les critères de température d’un businessman américain de 1967 | Tim Mossholder via Unsplash

Repéré par Ines Clivio

Repéré sur The Atlantic

Vous n’aviez sans doute pas envisagé l’air conditionné de cette manière.

Il fait trop chaud au bureau et non, mettre des glaçons devant un ventilateur n’est pas une solution miracle. Il faut s’y résoudre, la climatisation est notre seul recours. Après avoir argumenté des heures avec l’hypocondriaque à qui l’air conditionné donne mal à la gorge, et nous être débattu·es avec notre propre conscience écologique, un combat plus périlleux encore nous attend: la température de la climatisation.

Quelle que soit l’issue du débat, un problème fondamental demeure. La climatisation est réglée pour des hommes et la performance des femmes pâtirait de cette injustice thermique.

Derrière la température, une obscure équation

La climatisation n’est pas qu’un débat d’opinion. Il y a une science derrière. Pire encore, il y a des maths. Votre sensibilité à la température ambiante s’appelle le confort thermique. Elle est déterminée notamment par le métabolisme, nébuleuse complexe de réactions entre les cellules de votre organisme, qui détermine entre autres si manger un pot de Nutella à 16 heures vous fait ou non grossir. S’il est propre à chaque individu, le métabolisme se distingue entre hommes et femmes. En particulier, le métabolisme féminin est plus lent.

Or dans la complexe équation de Fanger qui détermine le confort thermique optimal, une variable n’est pas neutre: on considère que l’individu étudié a le métabolisme d’un homme de 40 ans et qu’il porte un costume.

Boris Kingma et Wouter van Marken Lichtenbelt, les deux chercheurs qui ont fait cette découverte, concluent à l’existence de «biais discriminant entre les genres dans le confort thermique».

Autrement dit, nous subissons les critères de température d’un businessman américain de 1967 (année du modèle de Fanger).

C‘est à juste titre qu’en 2018, l’écrivaine américaine Kerry Howley tweete: «49% de la population américaine contrôle 100% des climatiseurs».

Plus de doute, votre climatisation est sexiste.

L’impact sur la performance des femmes au bureau

L’étude publiée le 22 mai le montre: augmenter de 1% la température permet d’augmenter entre 1 et 2% la performance d’une femme quand celle des hommes diminue très légèrement. Les femmes sont donc plus performantes quand il fait moins froid au bureau. Pour arriver à ce chiffre, les scientifiques Tom Chang et Agne Kajackaite ont testé comment 543 étudiant·es réagissaient à des problèmes mathématiques, logiques, de vocabulaire complexes comme écrire un mot avec les lettres ADEHINRSTU (rassurez-vous, le test a été mené en Allemagne). Si les résultats ont été surprenants, les chercheurs eux-mêmes reconnaissent qu’il faut manipuler les conclusions avec précaution: les élèves avaient des origines géographiques similaires et l’expérience n’a duré qu’une heure.

«Nos résultats suggèrent que dans un environnement de travail mixte, les températures devraient être réglées plus haut que les standards actuels», concluent-ils.

En attendant d’autres recherches, nous pouvons d’ores et déjà ajouter un nouvel argument au cahier de doléance des détracteurs de la climatisation. Et nous contenter de (re)tenter le coup des glaçons devant le ventilateur.

http://www.slate.fr

Des pubs qui font du bruit Un bar de danseuses suscite la controverse


Comment il se fait que des femmes se sont battues pour le respect, la dignité et qu’on soit encore aujourd’hui a défendre les mêmes principes que les années passées. On a l’impression que tout est a recommencer tout comme on voit des jeunes filles qui ne s’affirment pas mais plutôt se soumet a utiliser leur atours que de montré leur valeurs morales et intellectuelles .. et malheureusement cela ne se jouent pas seulement dans les publicités mais aussi dans les images ou photos qu’on partagent Le corps de la femme est un passe partout a n’importe quoi
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Des pubs qui font du bruit

Un bar de danseuses suscite la controverse

Un bar de danseuses suscite la controverse

Crédit photo : Gracieuseté

Par Stéphane Sinclair | Agence QMI

La campagne publicitaire d’un bar de danseuses de Saint-Jérôme fait rager la Coalition nationale contre la publicité sexiste (CNCPS), qui la juge «sexiste», «méprisante» et «choquante».

Les images controversées de la campagne du motel St-Pierre se sont retrouvées sur des panneaux publicitaires le long de l’autoroute 15. elles ont aussi été publiées dans certains médias locaux depuis quelques semaines.

(Image: Gracieuseté)

Dans la première vague de publicité, le Motel St-Pierre montrait les jambes de pyjama d’une femme et ses pantoufles roses «chez vous», et les jambes nues d’une femme en escarpins avec le «string» descendu aux genoux «chez nous», faisant référence à ce qu’il se passe dans le club.

Dans sa seconde phase publicitaire, le St-Pierre montre les jambes d’une ménagère avec son seau et son balai à poils durs «chez vous», et les longues jambes d’une femme accotée sur un poteau de danse «chez nous», toujours en référence aux activités du club.

«Faire du ménage et vendre son corps»

Chantal Locat, présidente de la CNCPS a dénoncé la campagne de publicité du Motel St-Pierre et de ses créateurs.

«Aussitôt qu’on regarde la publicité, le message que l’on comprend c’est que la femme est bonne pour deux choses, faire du ménage et vendre son corps. On peut aussi comprendre que, pour les hommes à la maison, la femme est banale, inintéressante, pas coquette, mais juste bonne pour faire du ménage, mais que les femmes dans les bars seront à leur service encore une fois et répondront à leurs fantasmes», dénonce-t-elle.

Mme Locat soutient que ce genre de publicité démontre que la société est encore loin de l’égalité entre les femmes et les hommes. Il s’agit, selon elle, d’une illustration éloquente que certaines entreprises publicitaires manquent cruellement de respect et de créativité et les propriétaires d’entreprises, de jugement ainsi que de respect pour l’intégrité et la dignité des femmes.

Sur place, le gérant a affirmé ne pas pouvoir joindre un membre de la direction et n’a pas voulu commenter.

Joint par courriel samedi, Dominic Cayer, le président de Tapage Communications, l’entreprise qui a conçu la campagne, n’a pas réagi à la controverse.

Il y a trois ans, une affiche géante de ce club de danseuses avait créé un embouteillage sur l’autoroute 15 à la hauteur de Blainville. Des chroniqueurs de circulation l’avaient mentionnée.

http://tvanouvelles.ca