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Le Saviez-Vous ► Mille-pattes : combien de pattes a-t-il vraiment ?


Les mille-pattes, portent-ils bien leur nom ? Il est facile de voir pour plusieurs d’entre eux qu’ils n’ont pas autant de pattes, quoique certains en ont quand même beaucoup.
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Mille-pattes : combien de pattes a-t-il vraiment ?

 

mille pattes

Crédits : Thomas Shahan/Wikimedia Commons

par Clara Zerbib, journaliste animalière

Les mille-pattes, aussi appelés myriapodes, sont réputés pour avoir beaucoup de pattes, d’où leur nom. Mais, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ils n’en ont pas mille ! En réalité, ils en ont beaucoup moins.

Explications !

Les mille-pattes ne sont pas des insectes

Les mille-pattes ne sont ni des insectes, ni des vers. Et pour cause, les insectes ont toujours six pattes. Les mille-pattes sont en fait des arthropodes qui se caractérisent par leur squelette articulé et divisé en plusieurs segments, chaque segment comprenant une ou deux paire de pattes pointées vers le bas.

Les arthropodes étant les animaux les plus nombreux du règne animal, il existe près de 80 000 espèces différentes de mille-pattes. Et aucune ne possède le même nombre de pattes ! Parmi elles, on retrouve la scutigère véloce, dotée de 30 pattes, ou encore le mille-pattes Illacme plenipes qui possède pas moins de 600, voire même 752 pattes. En effet, certains mille-pattes acquièrent à chaque mue deux paires de pattes, ce qui donne lieu à un nombre impressionnant de pattes à la fin de leur vie. Mais nous sommes encore loin des 1000 !

Ainsi, vous l’aurez compris, les mille-pattes ont généralement entre 24 et 750 pattes. Mais la plupart d’entre eux possèdent moins de 100 pattes.

Pourquoi les mille-pattes ont-ils autant de pattes ? 

Les mille-pattes existent depuis environ 400 millions d’années, ce qui signifie qu’ils étaient parmi les premiers animaux terrestres. Ils pouvaient alors mesurer 2 mètres de long, contre quelques millimètres ou centimètres aujourd’hui. On les retrouve désormais sur tous les continents, ce qui montre qu’ils savent parfaitement s’adapter à tout type d’environnement.

Ils se nourrissent essentiellement de feuilles mortes et d’invertébrés et passent donc la plupart de leur temps au sol. Mais comment font-ils pour se déplacer efficacement ? Ils utilisent leurs multiples pattes qui leur permettent non seulement d’avancer rapidement mais en plus de s’enfoncer dans la terre.

Mais rassurez-vous, si vous veniez à marcher sur un mille-pattes diplopode, il ne vous ferait aucun mal. Et pour cause, ces animaux sont complètement inoffensifs ! Ils ne mordent pas, ne piquent pas, ne transmettent pas de maladie et ne sécrètent pas de substance dangereuse, contrairement aux chilopodes. De plus, ils n’infestent pas non plus la nourriture ou les vêtements.

Comment différencier un diplopode d’un chilopode ? 

Les deux principales classes de mille-pattes sont les diplopodes et les chilopodes. Tous deux se ressemblent, mais il est tout de même possible de les distinguer. En effet, les chilopodes possèdent une seule paire de pattes par segment de leur corps, contrairement aux diplopodes qui en possèdent deux. C’est d’ailleurs pour cette raison que les scientifiques les appelle les diplopodes (“double pied”).

De plus, certaines espèces de chilopodes, comme la scolopendre par exemple, peuvent se montrer agressives et mordre.

Par ailleurs, les diplopodes sont facilement reconnaissables à leur physique mais aussi à leur comportement. En effet, lorsqu’ils se sentent menacés, leur réflexe n’est pas de s’enfuir à toutes jambes mais de se pelotonner sur eux-mêmes.

Source

https://animalaxy.fr/

Une araignée était en train de tisser sa toile… dans son oreille !


Tisser sa toile dans une oreille, l’araignée risque de mourir de faim, ce n’est pas l’endroit idéal pour trouver des insectes. En Chine, un homme à ressenti une sensation bizarre comme si quelque chose rampait. À l’hôpital, un médecin à l’aide d’un endoscope a découvert une petite araignée bien installée dans le conduit auditif en train de tisser sa toile. Le médecin a utilisé une pince à épiler, sans résultat, alors il a inondé la toile avec des gouttes. Sauve qui peut ! L’araignée a fini par sortir
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Une araignée était en train de tisser sa toile… dans son oreille !

« Star wars » chez les Mayas : qu’étaient les guerres des étoiles ?


Les archéologues ont trouvé grâce aux glyphes des liens entre les guerres des Mayas les planètes surtout Vénus, qui était synonyme du Dieu de la guerre. Ils savent qu’ils n’y avait pas de conflits lors de la saison des récoltes, mais il y en avait pendant la période de sécheresse.
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« Star wars » chez les Mayas : qu’étaient les guerres des étoiles ?


guerres etoiles maya

Thomas Boisson

Bien que de l’avis général des historiens, les Mayas étaient un peuple pacifique, les découvertes archéologiques ont révélé qu’ils semblaient se livrer à d’importants conflits meurtriers internes, entre différentes entités politiques, dans le but d’asseoir une nouvelle autorité politique pour la partie gagnante.

Ces conflits sont désignés par les Maya via des glyphes très particulières représentant des étoiles, car corrélés le plus souvent à des phénomènes astronomiques. Ces guerres intestines ont été baptisées « guerres des étoiles » (star wars) par l’archéologue-linguiste américaine Linda Schele.

Durant le premier millénaire apr. J.-C., la civilisation Maya a été le siège de nombreux conflits. Le langage Maya place ces guerres dans quatre catégories et assigne à chacune une glyphe (symbole) spécifique. La plus importante de ces catégories est désignée par une glyphe étoilée et correspond à des conflits internes particulièrement meurtriers impliquant des partis politiques, combattant pour installer une nouvelle dynastie, asseoir sa domination sur un autre parti ou revendiquer son indépendance.

Pour le parti perdant, les conséquences pouvaient être extrêmement désastreuses. Le 29 avril 562 — date de la première guerre des étoiles selon les traces retrouvées — le conflit a opposé les cités politiques de Caracol et Tikal. Pour cette dernière, la perte de la guerre a entraîné une sombre période de 120 ans : déclin de la population, cessation de l’érection de bâtiments et destruction partielle de la Grande Place. De la même manière, la perte de Naranjo face à Calakmul en 631, a entraîné la torture à mort de son souverain, qui a ensuite été mangé.

glyphes etoiles maya

Deux glyphes de la catégorie « guerres des étoiles ». À gauche, une glyphe de la colonnade hiéroglyphique de Naranjo (613 apr. J.-C.). À droite, une glyphe du Monument 6 de Tortuguero (669 apr. J.-C.). Crédits : Robertson, Elizabeth C

Les glyphes représentent une étoile surplombant la Terre et déversant des gouttes dessus, ou bien alors une étoile au-dessus d’une coquille. Ces glyphes correspondent à un verbe, mais sa phonétique et sa signification exacte sont encore inconnues. Pour les astroarchéologues spécialistes de la civilisation Maya, l’étoile est utilisée car les chercheurs ont découvert que la majorité des guerres des étoiles étaient corrélées à des événements astronomiques.

Notamment impliquant la planète Vénus (visible le matin ou le soir). Pour les civilisations Mésoaméricaines, Vénus représente le dieu de la guerre (l’équivalent de Mars pour les romains ou Arès pour les grecs), nommé Chak Ek’, signifiant « Grande Étoile ». Le Codex de Dresde, le codex astronomique des Maya, comporte des tables de calcul pour déterminer la position et la trajectoire de Vénus.

codex dresde venus

Dans le Codex de Dresde, le codex Maya astronomique, la planète Vénus est personnifiée par le dieu de la guerre, tenant deux grandes lances et empalant ses victimes en passant au-dessus de leur tête. Crédits : Saxon State Library

Ainsi, 70% des dates d’apparition des guerres des étoiles correspondent aux phases nocturnes de Vénus, tandis que 84% d’entre elles sont corrélées à la première apparition visible de la planète en soirée. Bien que le lien exact entre les guerres des étoiles et Vénus soit encore flou, les archéologues pensent qu’au regard de la signification guerrière conférée à la planète par les Mayas, l’apparition de celle-ci était vue comme un présage militaire encourageant les guerriers à se lancer au combat.

En outre, les guerres des étoiles semblaient suivre une sorte de planning saisonnier, ayant majoritairement lieu entre novembre et janvier (période de sécheresse), et aucune entre septembre et octobre (période de récolte). Quelques dates (notamment à Tikal) correspondent également à la survenue d’éclipses solaires. Enfin, un nombre non négligeable de conflits semblent corrélés aux périodes rétrogrades de Mars, Jupiter et Saturne, impliquant un lien (encore inconnu) avec d’autres planètes que Vénus.

https://trustmyscience.com/

Fumer du lait de crapeaud veni­meux pour­rait soigner la dépres­sion


Qui aurait cru qu’une sécrétion toxique d’une espèce de crapaud pourrait servir pour soigner le stress, l’anxiété et la dépression ?
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Fumer du lait de crapeaud veni­meux pour­rait soigner la dépres­sion


par  Mathilda Caron


D’après une nouvelle étude publiée dans le jour­nal Psycho­phar­ma­co­logy le 13 mai 2019, le lait d’un crapaud veni­meux pour­rait être la clé pour soigner la dépres­sion. 

Le crapaud du désert de Sonora, que les scien­ti­fiques connaissent sous le nom de Bufo alva­rius, a la parti­cu­la­rité d’avoir des sécré­tions toxiques pouvant tuer ses préda­teurs, mais aussi faire « planer » l’être humain.

Les cher­cheurs se sont penchés sur la 5-méthoxy-dimé­thyl­tryp­ta­mine (5-MeO-DMT), une substance présente dans ses sécré­tions qui s’avère être un puis­sant psycho­trope, cousine de la DMT. Ce « lait » psyché­dé­lique est d’ailleurs convoité par un nombre crois­sant de consom­ma­teurs de drogues, et il est classé comme stupé­fiant dans certains pays d’Amé­rique du Nord et du Sud.

Cela n’a pas empê­ché une équipe inter­na­tio­nale de cher­cheurs – issus des univer­si­tés de Maas­tricht, aux Pays-Bas, et de Prague, en Répu­blique tchèque – de se pencher sur ses pouvoirs médi­ci­naux. Après plusieurs semaines d’ex­pé­rience sur des cobayes victimes de troubles mentaux, les symp­tômes de stress, d’an­xiété ou de dépres­sions auraient dimi­nué, dès la première inha­la­tion, chez les personnes testées.

Source : Psycho­phar­ma­co­logy

https://www.ulyces.co/

Ce dinosaure de 24 tonnes marchait avec des “talons hauts”


Vous imaginez un dinosaure de 15 mètres de hauteur et pesant 24 tonnes en talons hauts ? C’est un peu comme les éléphants. Comment leurs pieds ont pu supporter leur propre poids ?
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Ce dinosaure de 24 tonnes marchait avec des “talons hauts”


Un dinosaure à talons hauts?

par Brice Louvet, rédacteur scientifique17 mai 2019, 18 h 27 min


Une récente étude signée de l’Université du Queensland (Australie) suggère queRhoetosaurus brownei, un dinosaure de 24 tonnes, marchait probablement avec des “talons hauts”. Les détails de l’étude sont publiés dans le Journal of Morphology.

Sept mètres de haut, 15 mètres de long, 24 tonnes sur la balance, Rhoetosaurus brownei est un monstre du Jurassique moyen. Le plus gros du Queensland à cette époque (160 à 170 millions d’années). Une équipe de chercheurs s’est récemment penchée sur l’animal dans le but d’en apprendre davantage sur la manière dont cet animal pouvait se déplacer. Après avoir analysé les os de son pied, les chercheurs se sont dans un premier temps rendu compte que Rhoetosaurus marchait avec un talon surélevé. S’est alors posée la question suivante : comment ce pied pouvait-il supporter le poids d’un animal aussi lourd ?

De gros coussinets

Pour le savoir, le paléontologue Andréas Jannel et son équipe, de l’Université du Queensland, ont créé une réplique du pied du dinosaure obtenue grâce aux quelques ossements retrouvés dans les années 70. En la manipulant, les chercheurs ont alors compris que le seul moyen pour l’animal de déplacer sa carcasse était qu’il y ait, sous ses talons, un énorme coussin d’amortissement.

«Nous avons également utilisé des techniques de modélisation 3D pour évaluer les différentes postures du pied qui auraient permis à Rhoetosaurus de supporter son poids, explique le chercheur. Nos recherches suggèrent que même si Rhoetosaurus se tenait sur la pointe des pieds, le talon était amorti par un coussinet charnu. Nous voyons une chose semblable sous les pieds des éléphants, mais ce dinosaure était au moins cinq fois plus lourd. Les forces impliquées étaient donc beaucoup plus grandes».

dinosaure

Le pied arrière fossilisé d’un spécimen de Rhoetosaurus brownei en vue dorsale. Crédits : Jay P. Nair & Andréas Jannel.

Un élément clé de l’évolution des sauropodes

Pour les chercheurs, ce “coussin amortisseur” soutenant le talon surélevé est une innovation clé au cours de l’évolution des sauropodes, qui a probablement fait son apparition au cours du Jurassique inférieur.

 «Les avantages d’un coussinet en tissu mou ont peut-être contribué à faciliter la tendance aux énormes tailles corporelles observées plus tard chez ces dinosaures», peut-on lire.

Rappelons par ailleurs que malgré sa taille, Rhoetosaurus brownei n’est pas le plus gros dinosaure a avoir évolué sur Terre. Le plus massif était sans doute l’Argentinosaurus, qui foulait notre planète il y a environ 100 à 93 millions d’années (Amérique du Sud). Les estimations de son poids varient selon les spécialistes, allant de 70 tonnes selon le Natural History Museum de Londres à 90 tonnes selon le Musée américain d’histoire naturelle de New York. Il était également le plus long, avec environ 45 mètres estimés pour certains adultes.

Source

https://sciencepost.fr/

Les plages de rêve des îles Cocos sont main­te­nant couvertes par 414 millions de déchets plas­tiques


Sans connaitre ces îles, il est vraiment inadmissible que les déchets jeter en mer se retrouve au fond de l’océan et sur des îles
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Les plages de rêve des îles Cocos sont main­te­nant couvertes par 414 millions de déchets plas­tiques

Crédits : Dustan Wood­house

par  Mathilda Caron

D’après un rapport publié ce 16 mai 2019 dans la revue scien­ti­fique Nature Research, les plages austra­liennes des îles Cocos (Keeling), autre­fois para­di­siaques, sont couvertes d’au moins 414 millions de déchets plas­tiques, rapporte BBC News .

Selon les scien­ti­fiques, 93 % de ces déchets seraient ense­ve­lis sous le sable de ces îles de l’océan Indien.

Ils pensent que la réelle quan­tité de déchets plas­tiques présents sur les plages étudiées serait 26 fois supé­rieure à ceux visi­bles…

« Une de mes plus grandes surprises a été de consta­ter que plus je creu­sais, plus il y avait de déchets enfouis sous le sable », raconte Jenni­fer Lavers, prin­ci­pale auteure de l’étude. « C’est très préoc­cu­pant. »

Pour beau­coup d’Aus­tra­liens, les îles Cocos étaient l’un des derniers « para­dis encore préser­vés ». Mais le monde a sous-estimé la quan­tité de déchets présents le long de leurs côtes. Les millions de tonnes de déchets jetés en mer chaque année se retrouvent sur les plages de sable blanc, celles-ci notam­ment.

Sources : BBC News/Nature Research

https://www.ulyces.co

Des punaises de lit au temps des dinosaures


Les punaises de lits sont des parasites très dérangeantes. Ce n’est pas parce qu’ils sont petits qu’ils ne sont pas résistant. La preuve, ils existaient au temps des dinosaures et on évolué pour s’adapter aux époques suivantes.
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Des punaises de lit au temps des dinosaures


Un insecte soutenu par une pince

Une punaise de lit Photo: Associated Press / Carolyn Kaster

Alain Labelle

Les punaises de lit, certains des parasites les plus indésirables de l’humanité, évoluent sur Terre depuis au moins 115 millions d’années et la peuplaient ainsi durant la même période que les plus grands dinosaures.

Ces insectes hétéroptères, qui se nourrissent de sang, ont ainsi résisté à la chute d’un astéroïde il y a 67 millions d’années et aux nombreuses éruptions volcaniques qui ont mené à l’extinction de masse de tant d’autres espèces.

Penser que ces parasites qui vivent dans nos lits aujourd’hui ont évolué il y a plus de 100 millions d’années et marchaient sur la Terre côte à côte avec les dinosaures a été une révélation. Mike Siva-Jothy, Université Sheffield

« Cette réalité montre que l’histoire de l’évolution des punaises de lit est beaucoup plus complexe qu’on ne le pensait auparavant », explique le Pr Siva-Jothy.

Pour arriver à établir que les punaises étaient présentes sur la planète dès le Crétacé, des paléontologues européens des universités de Sheffield (Royaume-Uni) et Dresden (Allemagne) ont comparé l’ADN de dizaines d’espèces actuelles pendant une quinzaine d’années.

Même avant leur premier hôte présumé

Les chercheurs ont aussi découvert que les punaises aujourd’hui dites de lit sont apparues entre 30 et 50 millions d’années plus tôt que la chauve-souris, le mammifère que les scientifiques pensaient, jusqu’à aujourd’hui, être leur premier hôte.

Le saviez-vous?

Il existe sur Terre pas moins de 100 espèces de punaises de lit qui se nourrissent de sang d’oiseaux ou de mammifères, dont plusieurs sont présentes au Québec.

La question est maintenant de savoir du sang de quel animal ces insectes de la taille d’un petit pépin de pomme se nourrissaient.

Nous ne savons pas quel était l’hôte des punaises au moment où T. rex foulait la surface de la Terre. Mike Siva-Jothy

D’autres études doivent être réalisées pour découvrir l’identité de cet hôte, mais les scientifiques estiment toutefois qu’il est improbable qu’il se soit nourri du sang des dinosaures.

La raison? Les punaises parasitent un animal qui possède habituellement un nid, comme l’humain possède un lit, un mode de vie que les dinosaures n’avaient pas adopté.

Les travaux de l’équipe européenne ont permis d’établir que les deux espèces de punaises de lit qui parasitent les humains de nos jours, la punaise commune (Cimex lectularius) et la punaise tropicale (Cimex hemipterus), sont apparues il y a environ 47 millions d’années et sont donc beaucoup plus vieilles que l’Homo sapiens.

Ces nouvelles connaissances semblent contredire l’hypothèse répandue prédisant que leur apparition coïncidait avec la scission entre Homo sapiens et Homo erectus il y a environ 1,6 million d’années.

Les scientifiques ont aussi établi que :

  • une nouvelle espèce de punaises de lit conquiert l’humain environ tous les 0,5 million d’années;

  • lorsque les punaises de lit changent d’hôte, elles conservent leur capacité de revenir à leur hôte original;

  • si certaines punaises de lit se restreignent à un hôte, d’autres restent « généralistes », et peuvent sauter d’un hôte à l’autre.

Ces dernières espèces, selon les chercheurs, risquent de s’adapter et de se nourrir de sang humain dans l’avenir, et cela ne prendra fort probablement pas un demi-million d’années, puisqu’il y a de plus en plus d’humains et d’animaux de compagnie qui s’offrent en garde-manger.

Le Pr Siva-Jothy espère qu’une meilleure compréhension de l’évolution des punaises permettra de les comprendre davantage, et peut-être de mieux contrôler leur prolifération.

Le détail de ces travaux est publié dans le journal Current Biology(Nouvelle fenêtre) (en anglais).

https://ici.radio-canada.ca