Une tortue du Jurassique écrasée par un dinosaure découverte en Suisse


Le triste sort d’une tortue écrasée par un dinosaure herbivore,il y a 150 millions d’années à la marée basse. C’est d’être là au mauvais moment.
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Une tortue du Jurassique écrasée par un dinosaure découverte en Suisse


Un dinosaure aurait écrasé une carapace de tortue marine durant le Jurassique supérieur, il y a environ 150 millions d'années, d'après des fouilles réalisées dans le Jura suisse, autrefois un milieu côtier. © Christian Püntener et al., 2019, Swiss Journal of Geosciences

Un dinosaure aurait écrasé une carapace de tortue marine durant le Jurassique supérieur, il y a environ 150 millions d’années, d’après des fouilles réalisées dans le Jura suisse, autrefois un milieu côtier. © Christian Püntener et al., 2019, Swiss Journal of Geosciences

« Paléontologie A16 » est le nom donné à un site de fouilles paléontologiques, où l’on a pu trouver des centaines d’empreintes de dinosaures et de nombreux fossiles de tortues. Originellement destiné à devenir « l’autoroute A16 », ce lieu est situé dans la partie suisse du Jura. Pourtant, durant l’époque du Jurassique supérieur, il abritait un environnement côtier.

C’est ce qui a permis de découvrir une carapace de Plesiochelys bigleri quasiment complète. Son état de préservation suggère que la tortue est morte à marée basse et rapidement enterrée, d’après une étude publiée sur PaleorXiv. Elle n’a donc rien senti lorsqu’un dinosaure sauropode l’a écrasée, enfonçant son corps d’environ 7,5 cm. Cette découverte est la première preuve de l’existence de tortues sur ces côtes, et laisse penser qu’elles cohabitaient avec des sauropodes et des théropodes, dont les empreintes couvrent le site.

https://www.futura-sciences.com/

Ce dinosaure de 24 tonnes marchait avec des “talons hauts”


Vous imaginez un dinosaure de 15 mètres de hauteur et pesant 24 tonnes en talons hauts ? C’est un peu comme les éléphants. Comment leurs pieds ont pu supporter leur propre poids ?
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Ce dinosaure de 24 tonnes marchait avec des “talons hauts”


Un dinosaure à talons hauts?

par Brice Louvet, rédacteur scientifique17 mai 2019, 18 h 27 min


Une récente étude signée de l’Université du Queensland (Australie) suggère queRhoetosaurus brownei, un dinosaure de 24 tonnes, marchait probablement avec des “talons hauts”. Les détails de l’étude sont publiés dans le Journal of Morphology.

Sept mètres de haut, 15 mètres de long, 24 tonnes sur la balance, Rhoetosaurus brownei est un monstre du Jurassique moyen. Le plus gros du Queensland à cette époque (160 à 170 millions d’années). Une équipe de chercheurs s’est récemment penchée sur l’animal dans le but d’en apprendre davantage sur la manière dont cet animal pouvait se déplacer. Après avoir analysé les os de son pied, les chercheurs se sont dans un premier temps rendu compte que Rhoetosaurus marchait avec un talon surélevé. S’est alors posée la question suivante : comment ce pied pouvait-il supporter le poids d’un animal aussi lourd ?

De gros coussinets

Pour le savoir, le paléontologue Andréas Jannel et son équipe, de l’Université du Queensland, ont créé une réplique du pied du dinosaure obtenue grâce aux quelques ossements retrouvés dans les années 70. En la manipulant, les chercheurs ont alors compris que le seul moyen pour l’animal de déplacer sa carcasse était qu’il y ait, sous ses talons, un énorme coussin d’amortissement.

«Nous avons également utilisé des techniques de modélisation 3D pour évaluer les différentes postures du pied qui auraient permis à Rhoetosaurus de supporter son poids, explique le chercheur. Nos recherches suggèrent que même si Rhoetosaurus se tenait sur la pointe des pieds, le talon était amorti par un coussinet charnu. Nous voyons une chose semblable sous les pieds des éléphants, mais ce dinosaure était au moins cinq fois plus lourd. Les forces impliquées étaient donc beaucoup plus grandes».

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Le pied arrière fossilisé d’un spécimen de Rhoetosaurus brownei en vue dorsale. Crédits : Jay P. Nair & Andréas Jannel.

Un élément clé de l’évolution des sauropodes

Pour les chercheurs, ce “coussin amortisseur” soutenant le talon surélevé est une innovation clé au cours de l’évolution des sauropodes, qui a probablement fait son apparition au cours du Jurassique inférieur.

 «Les avantages d’un coussinet en tissu mou ont peut-être contribué à faciliter la tendance aux énormes tailles corporelles observées plus tard chez ces dinosaures», peut-on lire.

Rappelons par ailleurs que malgré sa taille, Rhoetosaurus brownei n’est pas le plus gros dinosaure a avoir évolué sur Terre. Le plus massif était sans doute l’Argentinosaurus, qui foulait notre planète il y a environ 100 à 93 millions d’années (Amérique du Sud). Les estimations de son poids varient selon les spécialistes, allant de 70 tonnes selon le Natural History Museum de Londres à 90 tonnes selon le Musée américain d’histoire naturelle de New York. Il était également le plus long, avec environ 45 mètres estimés pour certains adultes.

Source

https://sciencepost.fr/

Découverte d’une nouvelle espèce de dinosaure à long cou


Une nouvelle espèce de dinosaure, bien que disparue, il y a 110 millions d’années a été découvertes grâce à des ossements de trois dinosaures à long cou en Argentine
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Découverte d’une nouvelle espèce de dinosaure à long cou

 

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Crédits : DariuszSankowski / Pixabay

par Brice Louvet

Une équipe de paléontologues annonce la découverte d’une nouvelle espèce de dinosaure au long cou, évoluant il y a 110 millions d’années au niveau de l’actuelle Argentine.

Trois nouveaux sauropodes (un adulte et deux jeunes spécimens) appartenant à une toute nouvelle espèce ont récemment été découverts en Argentine, rapporte une équipe de paléontologues. Ces trois dinosaures se déplaçaient probablement en groupe, et seraient morts en même temps. Baptisée Lavocatisaurus agrioensis, les premières analyses suggèrent que cette espèce pouvait atteindre les 12 mètres de long. Les détails de l’étude ont été publiés dans la revue Acta Palaeontologica Polonica.

« Nous avons trouvé la plupart des os du crâne : le museau, les mâchoires, beaucoup de dents, ainsi que les os qui définissent les orbites oculaires. Nous avons ainsi pu créer une reconstruction quasi complète », explique José Luis Carballido, chercheur au musée Egidio Feruglio, à Trelew en Patagonie, et principal auteur de l’étude. Il ajoute que des « parties du cou, de la queue et du dos ont également été retrouvées ».

Lavocatisaurus agrioensis dinosaure sauropode Argentine

Voici à quoi pouvait ressembler Lavocatisaurus agrioensis, un nouveau sauropode qui évoluait dans ce qui était autrefois l’Argentine. Crédits : Wikipedia

Petite particularité : le lieu de la découverte, jugé autrefois désertique. C’est un environnement différent de celui apprécié par les autres sauropodes, qui préféraient les zones plus humides.

« On peut imaginer que ce groupe de sauropodes ait pu s’adapter pour se déplacer dans des environnements plus arides, avec peu de végétation, peu d’humidité et peu d’eau, propose le chercheur. C’est un endroit où vous ne chercheriez normalement pas de fossiles ».

Malgré sa grande taille, Lavocatisaurus agrioensis était en revanche loin d’être le plus grand des sauropodes. À titre d’exemple, Argentinosaurus pouvait dépasser les 120 tonnes. De son côté, Supersaurus – qui évoluait il y a entre 157 et 145 millions d’années (Jurassique supérieur) – pouvait atteindre 34 mètres.

Source

https://sciencepost.fr/

Découverte titanesque!


Encore une fois, chez les dinosaures, les paléontologues réussissent a trouver de nouvelles espèces. Cette fois ci c’est un très gros spécimen que la terre a bien voulu mettre a jour l’histoire de la planète
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Découverte titanesque!

 

Yongjinglong datangi

Yongjinglong datangi

Une nouvelle espèce de titanosaures, qui sont parmi les plus imposantes bêtes à avoir foulé le sol de la planète, a été décrite par des paléontologues américains à partir de restes fossilisés découverts dans le nord-ouest de la Chine.

Ce sauropode herbivore appelé Yongjinglong datangi vivait au Crétacé inférieur, il y a plus de 100 millions d’années.
Il mesurait entre 15 m et 18 m de long (50 à 60 pieds), une taille moyenne pour un titanosaure.

Les ossements retrouvés sont peu nombreux et comprennent trois dents, huit vertèbres, une omoplate, un radius et un cubitus. C’est quand même assez d’informations pour que Peter Dodson et ses collègues de l’Université de la Pennsylvanie puissent établir qu’il s’agit bel et bien d’une nouvelle espèce.

Selon eux, il s’agit de l’une des espèces de titanosaures les plus évoluées découvertes jusqu’à maintenant en Asie. Elle s’ajoute à la liste de plus en plus longue des sauropodes mis au jour en Chine, ce qui tend à montrer que ce groupe de dinosaures était encore bien présent sur la planète au Crétacé inférieur, contrairement à certaines théories qui veulent qu’il ait déjà disparu.

Le détail de cette description est publié dans la revue PLOS One.

http://ici.radio-canada.ca/