La dernière clef


On manque trop souvent de patience sur la suite des évènements, pourtant, il s’habituer à prendre une journée à la fois et souvent on se rends compte que la solution à toujours été là
Nuage

 

La dernière clef

 

Ne vous découragez pas c’est souvent la dernière clef du trousseau qui ouvre la porte.

Paulo Coelho

Le Saviez-Vous ► Web : que sont les cookies ? Quels types de données récupèrent-ils ?


Les cookies sur Internet sont malheureusement nécessaires. Acceptés, les cookies permettent le bon fonctionnement du site, nos données personnelles sont codés. Ils permettent de multiple choses dont la publicité. Avec les cookies, ils savent  malheureusement, avec nos recherches ce qui est susceptible de nous intéresser. Sauf que  les sites Internet pourraient être payant sans les publicités. ..
Nuage

 

    Web : que sont les cookies ? Quels types de données récupèrent-ils ?

    par Leila

    Lorsque vous arrivez sur un site web, les messages liés aux cookies s’affichent automatiquement. La majorité des internautes cliquent sur “OK” sans même réellement savoir ce qu’ils acceptent. Pourtant, cette notion est très importante, car elle concerne directement les données personnelles et leur utilisation.

    Un fichier composé de codes

    Sans vous parler des délicieux cookies qui se dégustent, les cookies sur le web sont essentiels au bon fonctionnement de certains sites internet et aux entreprises qui les exploitent. Il s’agit d’un petit fichier texte contenant des codes et désinformations qui sont stockés sur votre ordinateur, tablette ou smartphone lorsque vous naviguez sur un site. Les cookies sont donc inoffensifs. Conformément à la loi, les informations des utilisateurs ne peuvent pas être lues par quiconque avant que ceux-ci acceptent. Attention tout de même, une fois votre consentement donné, il peut être valable jusqu’à 13 mois maximum. Vous pouvez alors gérer vous-même cette configuration lorsque vous acceptez les cookies sur un site internet.

    codage HTML

    Crédits : Unsplash/ Markus Spiske

    Si les antivirus vous signalent parfois la présence de ces cookies, c’est parce qu’ils peuvent devenir dangereux à partir du moment où ils sont lus par des personnes mal intentionnées. Les cookies sont stockés dans les navigateurs sur vos différents appareils. Sur certains d’entre eux comme Chrome et Mozilla, il est possible de les supprimer manuellement. Pour vous assurer de naviguer en toute sécurité et préserver vos données personnelles, des logiciels gratuits ou payantscomme Surfshark permettent de bloquer les publicités, les trackers ou les programmes malveillants.

    Quels types d’informations sont collectées ?

    Les cookies collectent vos données, qui servent à faciliter l’utilisation des sites internet que vous visitez. Il peuvent servir :

    • à faciliter votre authentification (mots de passe pré-enregistrés).

    • A maintenir l’état de votre session (sauvegarde d’un panier sur un site e-commerce).

    • A stocker des informations spécifiques à votre sujet.

    • Ou à régler vos préférences concernant le contenu des pages web.

        Les données recueillies sont donc diverses. Plus concrètement, parmi cette masse d’informations, les cookies sont susceptibles d’enregistrer votre langue préférée, votre localisation, votre tranche d’âge, votre historique de recherches ou encore le type d’appareil sur lequel vous naviguez. Toutefois, la collecte et le traitement de ces données est soumis à des règles strictes, dont le respect est assuré par laCNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des libertés). Par exemple, lorsque des données à caractère personnel sont traitées, elle doivent l’être indépendamment de l’identité des visiteurs (nom, prénom, adresse, etc).

        L’utilisation de vos données

        Les cookies que vous acceptez de transmettre aux différents sites web sont utilisés pour répondre à plusieurs objectifs. Sans eux, les sites internet seraient tous uniformes, et ne pourraient proposer une expérience unique pour chaque visiteur. Par exemple, lorsque vous acceptez les cookies sur un site spécialisé dans la météorologie, vous n’avez normalement pas à indiquer où vous êtes pour que les températures s’affichent pour votre ville.

        La publicité sur les sites web fonctionne également grâce aux cookies. Or sans la publicité, la majorité des sites seraient payants, notamment les sites d’information.

        Vous vous demandez peut-être parfois pourquoi les encarts publicitaires sur les sites et réseaux sociaux affichent des objets pour lesquels vous avez fait des recherches il y a peu. Il s’agit en réalité de ces petits fichiers textes stockés sur votre appareil qui retracent votre historique, qui permettent de cibler vos envies du moment. Lorsque vous bloquez vos cookies, vous empêchez donc la personnalisation de ces publicités.

        Aussi, les données transmises grâce aux cookies permettent aux entreprises de mieux appréhender leur marché. Grâce aux informations des usagers, ils peuvent connaître quelles sont les préférences des clients, et ainsi adapter leurs services par la suite.

        les cookies sur le web

        Crédits : Unsplash

        Contrairement aux idées reçues, les cookies semblent plutôt positifs pour les usagers qui bénéficient d’une utilisation personnalisée du web, propre à chacun. En somme, nous verrions toujours le même type de publicité si les cookies n’existaient pas, même celles que nous ne souhaiterions pas voir…

        Sources : CNIL, Culture Informatique

        https://sciencepost.fr/

      Les prix du céleri grimpent en raison de la météo et de la popularité de son jus


      Le céleri est un légume passe-partout, mais l’acheter depuis quelques semaines, il faut payer le prix fort. Pourquoi est-ce si cher, On s’en doute que la météo peut avoir sa part de responsabilité, mais il y a aussi sa forte demande, simplement qu’u soi-disant expert a décider que le jus de céleri avait des propriétés exceptionnelles.
      Nuage


      Les prix du céleri grimpent en raison de la météo et de la popularité de son jus


      JOHNER IMAGES VIA GETTY IMAGES

      Le prix du céleri a presque doublé récemment.

      • La Presse Canadienne

      Le prix du céleri a presque doublé récemment, en partie à cause des fortes pluies et d’un régime à la mode vantant les mérites du jus de céleri.

      «C’est clair que le céleri est plus dispendieux maintenant qu’il l’est normalement», a souligné Mike von Massow, professeur associé à l’Université de Guelph.

      Selon les dernières données de Statistique Canada, un kilo de céleri coûtait en moyenne 3 $ en avril 2018. L’organisme fédéral avait cessé de surveiller le prix du légume le mois suivant.

      Dans les années les plus récentes pour lesquelles des données sont disponibles, le prix fluctuait principalement autour de la marque de 3 $, à l’exception de quelques pointes qui l’ont poussé vers les 4 $.

      Un grand épicier canadien fait maintenant la publicité de branches de céleri à 5,99 $ en ligne. Un paquet de deux coeurs de céleri coûte 6,99 $, tandis que le céleri-rave coûte 11 $ par kilogramme.

      Les légumes frais, dont le céleri, ont connu une forte augmentation de leurs prix ces derniers temps. Les Canadiens ont payé 15,5 pour cent de plus pour les légumes frais en mars dernier, comparativement à mars 2018.

      Mauvaises conditions météo

      «Nous constatons une pénurie de céleri en raison des conditions météorologiques en Californie, a expliqué M. von Massow. Cela mène à une augmentation des prix.»

      Les régions productrices de céleri ont dû composer avec beaucoup de pluie, a-t-il ajouté.

      Les régions d’Oxnard, en Californie, et de Yuma, en Arizona, produisent une importante partie des céleris qui sont importés au Canada, a indiqué Emily Theelen, porte-parole de Statistique Canada.

      «(Elles) ont connu des températures exceptionnellement froides et de fortes précipitations au cours des derniers mois», a précisé Mme Theelen dans un courriel.

      Trop de pluie au mauvais moment peut mener à des problèmes, dont les maladies, a souligné M. von Massow. Et le fait que le céleri soit une culture à faible volume, avec une production seulement dans quelques endroits n’aide pas, a-t-il ajouté.

      Un régime basé sur le céleri

      M. von Massow a par ailleurs noté qu’un expert autoproclamé avait également loué les vertus pour la santé de la consommation quotidienne d’un verre de jus de céleri, ce qui contribue à stimuler la demande pour une offre déjà limitée.

      Aucune donnée scientifique ne permet de suggérer que le céleri est un «super aliment», selon le professeur.

      «C’est probablement l’une des raisons pour lesquelles nous assistons à cette augmentation spectaculaire du prix du céleri, a-t-il soutenu. Un changement de la demande peut affecter de manière importante l’offre et le prix.»

      https://quebec.huffingtonpost.ca/

      Ne suivez pas les conseils d’alimentation des influenceurs


      Si vous voulez des conseils sur la gestion santé ou de poids, mieux ne pas se fier aux influenceurs que l’on trouve sur les réseaux sociaux, saufs si la personne est reconnue comme une nutritionniste. Il y a quelque temps, par curiosité, je suis allé via Pinterest sur un blog d’une soi-disant nutritionniste. Beaucoup d’idée, mais autant de calories.
      Nuage

       

      Ne suivez pas les conseils d’alimentation des influenceurs

       

      ASPHOTOWED VIA GETTY IMAGES

      Non, ce ne sont pas les auteurs du guide alimentaire canadien.

      Agence Science-Presse

      En lice pour le titre d’euphémisme de l’année :

       une étude conclut qu’en matière de nutrition et de santé, les « influenceurs » des réseaux sociaux « ne sont pas des sources de conseils dignes de confiance ».

      Sur les neuf Britanniques les plus populaires en ce domaine, un seul a passé le test — et c’était aussi le seul diplômé en nutrition des neuf.

      Les « influenceurs » choisis pour l’étude, produite à l’Université de Glasgow, devaient avoir au moins 80 000 abonnés, publier des billets de blogue sur la gestion de sa santé ou de son poids et être présents sur au moins deux plateformes (Instagram et Twitter, par exemple).

      Parmi les 12 critères pour obtenir une note de passage de 70 % : faire preuve de transparence sur leurs compétences et leur financement, et fournir des références quand ils donnent des conseils sur la santé ou l’alimentation. Sur ce dernier point, cinq des neuf ont plutôt présenté leurs opinions comme étant des faits.

      Les résultats ont été présentés au 26eCongrès européen sur l’obésité, qui avait lieu cette semaine à Glasgow.

      https://quebec.huffingtonpost.ca/

      Inondations: des leçons à tirer pour éviter le pire


      Cela fait 2 fois en 2 ans qu’on subit les inondations à Gatineau, ailleurs aussi au Québec, des rues, des maisons ont été inondée. Quoi faire maintenant pour éviter encore une fois, ces pertes considérables. Laisser respirer les rivières, donner un espace avec des arbres, pas d’asphalte sauf peut-être pour des pistes cyclables et surtout ne pas reconstruire dans des zones inondables. Ces changements coûteront probablement cher, mais laisser les choses comme ils sont, coûtera encore plus cher.
      Nuage


      Inondations: des leçons à tirer pour éviter le pire

      Encore cette année, des parties de Rigaud ont... (PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE)

      Encore cette année, des parties de Rigaud ont dû composer avec le débordement de la rivière des Outaouais.

      PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE


      PHILIPPE MERCURE
      La Presse

      Le jour de la marmotte, c’est drôle à la télévision. Pour les citoyens de Rigaud ou de Gatineau qui ont subi les inondations en 2017 et qui rejouent dans le même film cette année, c’est nettement moins amusant. Que faire pour réduire les risques que la crue printanière se transforme à nouveau en drame national l’an prochain ? Voici quelques pistes proposées par les experts.

      Cartographier

      Dans la lutte contre les inondations, « la cartographie est le nerf de la guerre », dit Pascale Biron, professeure d’hydrogéomorphologie à l’Université Concordia.

      Le Québec était grandement en retard quand les inondations ont frappé en 2017. Il a mis les bouchées doubles depuis, mais les travaux n’ont pas encore tous porté leurs fruits. À la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), on espère avoir des cartes précises en 2020.

      « Ce n’est pas tout d’avoir la fréquence des inondations : on veut aussi connaître la hauteur d’eau quand elles surviennent », précise Nicolas Milot, conseiller en recherche à la CMM.

      À Concordia, Mme Biron travaille à concevoir des modèles qui permettraient de simuler des inondations sur ordinateur et de voir, en fonction du débit des rivières, quelles zones seraient inondées.

      Exemple à suivre : En Europe, sous la Directive inondation, des cartes détaillées permettent aux citoyens de connaître précisément le risque d’inondation qui touche leur résidence.

      Réfléchir aux digues

      Le drame de Sainte-Marthe-sur-le-Lac démontre qu’une digue est une mesure de protection à double tranchant. Si elle tient, tout va bien. Si elle cède, c’est la catastrophe : l’eau s’engouffre par la brèche et provoque une augmentation très rapide du niveau de l’eau. Pour Camille Desmarais, géographe et conseiller en aménagement du territoire, une digue est un signe qu’on s’est installé au mauvais endroit.

      « Quand il y a des digues, l’eau refoule en amont. On déplace le problème ailleurs et vers les générations futures », dit-il.

      Évidemment, si on ne reconstruit pas les digues, il faudra déplacer les citoyens qu’elles protégeaient. Pascale Biron, de Concordia, incite à rester réaliste : on ne peut abolir toutes les digues du Québec.

      « Ne rien faire n’est pas une option, mais déplacer tout le monde n’est pas réaliste non plus. Il va falloir regarder ça à tête reposée après les inondations », dit-elle.

      Camille Desmarais prévient qu’il faut entretenir les digues végétales en coupant les arbres qui y poussent – ce qui, selon lui, n’a peut-être pas été fait à Sainte-Marthe-sur-le-Lac.

      « Les racines créent des chenaux par lesquels l’eau s’infiltre lentement. Ça peut entraîner une brisure », dit-il.

      Ils l’ont fait : En France, les digues sont considérées comme « transparentes » dans les cartes, c’est-à-dire qu’on ne compte pas sur elles pour définir ce qu’est une zone inondable. À High River, en Alberta, des quartiers ont été déplacés à la suite des inondations de 2013. Aux Pays-Bas, une agence appelée « De l’espace pour la rivière » a financé la relocalisation de fermes et de résidences.

      Créer des zones tampons

      En période de crue, l’eau doit aller quelque part ; le problème est que personne ne la veut chez soi. Les agriculteurs et les forestiers drainent leurs terres pour évacuer l’eau vers les rivières, tandis que les habitants des villes couvrent leur territoire de surfaces imperméables et bloquent l’eau avec des digues.

      Pour ajouter au problème, plusieurs cours d’eau ont été « linéarisés » : pour gagner de l’espace, on a supprimé les méandres qui font qu’ils coulent lentement. Le résultat est que l’eau des crues descend de plus en plus vite vers les villes et arrive d’un coup plutôt que graduellement. Pour freiner sa course, il faut lui fournir des endroits où se reposer et s’accumuler. Les milieux humides sont des tampons idéaux qu’il faut protéger. 

      Camille Desmarais propose d’installer des étangs régulateurs entre les champs et les cours d’eau, où l’eau pourrait s’accumuler.

      « L’avantage est que cela empêche aussi une grande partie des fertilisants et des pesticides de gagner les cours d’eau », souligne-t-il.

      En ville, aménager des lieux où l’eau peut s’accumuler est aussi crucial.

      Ils l’ont fait : À Dallas, un parc qui fait 11 fois la taille de Central Park a été aménagé le long de la Trinity et peut être inondé de façon contrôlée. Dans le Centre-du-Québec, le géologue et consultant Camille Desmarais a aménagé quelques étangs régulateurs de crues en milieu agricole.

      « Perméabiliser » les sols

      Routes, stationnements asphaltés, bâtiments : l’un des facteurs qui exacerbent les inondations est que le sol des villes est imperméable. Résultat : incapable de gagner le sol, l’eau ruisselle et continue son trajet ailleurs – jusque dans un sous-sol de maison, par exemple. Le géographe Camille Desmarais calcule que dans des conditions normales, 50 % de l’eau s’infiltre dans le sol en milieu naturel. En ville, cette proportion chute à 15 %. Des initiatives comme des stationnements perméables, de l’asphalte poreux ou des toits verts peuvent aider à absorber l’eau.

      « Par rapport à une crue comme celle qu’on voit cette année au lac des Deux Montagnes, on aurait un impact assez minime avec ça, précise Nicolas Milot, de la CMM. Mais ce sont de bonnes pratiques d’aménagement urbain qu’il faut valoriser et qui peuvent faire la différence lors des crues subites et des tempêtes. »

      Ils l’ont fait : Philadelphie utilise des « jardins d’eau », des revêtements perméables et des installations souterraines amenant l’eau vers les arbres pour gérer ses risques d’inondation. En France, Lyon a lancé un vaste projet baptisé « Ville perméable » pour favoriser l’absorption de l’eau.

      https://www.lapresse.ca

      Deux clients d’un spa contractent le VIH après un soin du visage « vampire »


      N’importe quoi ! Il y a des personnes qui devraient mieux s’abstenir d’influencer les autres. L’idée d’un soin du visage avec son propre plasma est grotesque. En plus, le spa en question au Nouveau-Mexique ne semble pas appliquer les normes élémentaires sur l’usage des aiguilles, car il semble que ce soit par les aiguilles que des femmes auraient contracté le virus du VIH
      Nuage

       

      Deux clients d’un spa contractent le VIH après un soin du visage « vampire »

       

      Crédits : Kim Karda­shian/Insta­gram

      par  Mathilda Caron

       

      À Albuquerque, au Nouveau-Mexique, deux client·es d’un spa ont contracté le VIH après avoir fait un « soin du visage vampire », rappor­tait BuzzFeed News le 30 avril.

      Selon les méde­cins, des tests ont révélé qu’ils·elles avaient été infec­té·es par la même souche du virus, augmen­tant ainsi la proba­bi­lité que ces infec­tions résultent d’une inter­ven­tion au spa.

      La tendance du « Vampire Lift » est appa­rue en 2013, après que Kim Karda­shian West a posté une photo sur les réseaux sociaux, le visage couvert de sang. Ce soin consiste à se réinjec­ter son propre sang dans le visage, car le plasma présent dans celui-ci aide­rait à régé­né­rer la peau selon ses créa­teurs.

      Selon le dépar­te­ment de la Santé du Nouveau-Mexique, le salon a fermé en septembre 2018, suite à une inspec­tion qui a révélé un problème de mani­pu­la­tion des aiguilles. Plus de 100 client·es ayant reçu ces injec­tions ont été dépis­té·es pour le VIH.

      « Le dépis­tage est impor­tant pour tout le monde car il existe des trai­te­ments effi­caces contre le VIH », a déclaré Kathy Kunkel, secré­taire du cabi­net.

      https://www.ulyces.co/

      Des restes d’ours géant découverts dans une grotte sous-marine


      La fosse Hoyo Negro est doté de plus grottes au Yucatán au Mexique. Lors des changements climatiques, des humains et toutes d’animaux ont trouvé refuge dans les galeries. Mais ils ont probablement été surpris par des inondations. Les scientifiques ont trouvé entre autre un carnivore ressemblant à un loup, des paresseux géants, des tapirs, des tigres à dents de sabre et un ours géants. Toute cette belle brochette de fossile date 35 000 à 12 000 ans.
      Nuage

       

      Des restes d’ours géant découverts dans une grotte sous-marine

      ours géant

      Un morceau de crâne d’Arctotherium wingei, un ancien ours géant. Crédits : Roberto Chavez-Arce

      par Brice Louvet, rédacteur scientifique

      PartagerTweeter

      Une ré-analyse de fossiles retrouvés il y a plusieurs années au fond d’une grotte sous-marine mexicaine a révélé la présence d’ours géants dans la région à l’époque du Pléistocène. Une véritable surprise.

      Bienvenue dans la fosse Hoyo Negro, un système de grottes situé à l’est de la péninsule du Yucatán, au Mexique. Les lieux ont notamment fait parler d’eux en 2007, suite à la découverte de deux squelettes humains. Parmi eux, celui d’une adolescente, vieux de 13 000 ans et très bien conservé. C’est à ce jour le squelette le plus ancien jamais découvert dans la région. Mais d’autres espèces fréquentaient également les lieux durant la dernière période glaciaire. Et certaines étaient énormes. Les détails de l’étude sont publiés dans la revue Biology Letters.

      Plusieurs grands carnivores

      C’est du moins ce que suggère la ré-analyse de plusieurs ossements retrouvés il y a plusieurs années, enfouis sous les eaux. Les chercheurs expliquent en effet avoir identifié un crâne d’ours à face courte (Arctotherium wingei). Il s’agit de l’un des plus gros ours ayant jamais vécu sur Terre. Ont également été retrouvés des ossements d’un ancien carnivore ressemblant à un loup (Protocyon troglodytes), des restes d’anciens paresseux géants, de tapirs ou encore de tigres à dents de sabre. Tous ont évolué au cours de la même période, il y a entre 35 000 et 12 000 ans.

      Cette incroyable fosse se présente comme une sorte de grande capsule temporelle naturelle du Pléistocène supérieur. Un gouffre où se sont retrouvées piégées beaucoup de victimes. De nombreuses espèces ayant trouvé refuge dans ces galeries, à 60 mètres de profondeur, semblent en effet avoir été “surprises” par la fonte des glaciers environnants. La grotte se serait alors très vite retrouvée inondée, entraînant la mort par noyade de la plupart de ses occupants.

      Vers le nord

      La découverte d’ossements sous les tropiques d’Amérique centrale est déjà rare en soi. Mais la découverte de ces deux carnivores – Arctotherium wingei et Protocyon troglodytes – est ce qui a le plus surpris les chercheurs. Nous pensions en effet jusqu’à présent que cet ancien “loup” et cet ours géant à face courte évoluaient 2 000 kilomètres plus au sud.

      « Les traces précédentes de ces animaux n’ont été retrouvées que sur quelques localités d’Amérique du Sud, explique en effet Blaine Schubert, principal auteur de l’étude. Et ce sont des vestiges fragmentaires ».

      Pour expliquer leur présence, les chercheurs soupçonnent ces animaux – et les deux êtres humains retrouvés – de s’être déplacés vers le nord pendant ou après le dernier événement glaciaire, il y a 35 000 à 12 000 ans, en raison d’importants changements environnementaux.

      L’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud ont en effet longtemps été séparées géographiquement, donnant lieu à des communautés distinctes de vertébrés. Les échanges de faune entre les deux continents ont commencé à la fin du Cénozoïque, et l’on distingue aujourd’hui principalement quatre grandes époques majeures d’échanges biotiques entre les deux Amériques. Dont une, il y a entre 35 000 et 12 000 ans. Mais visiblement, tous ne sont pas arrivés à bon port.

      Source

      https://sciencepost.fr/