Aimer


Avoir des buts, c’est préférable voir important pour avoir le goût à la vie, cependant sans avoir quelqu’un à aimer que ce soit l’amour avec un grand A ou non, cela ne signifie pas grand chose, sauf un sentiment de vide
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Aimer

 

C’est bien de savoir obtenir ce que l’on veut dans la vie, d’avoir le courage d’affirmer sa volonté, et d’aller au bout de ses rêves. Mais ça ne sert à rien si l’on est pas capable d’aimer, aimer une personne, aimer les autres en général…

Laurent Gounelle

Le Saviez-Vous ► Pourquoi Dracula est-il souvent représenté avec une cape ?


Dracula est apparu dans un roman écrit par Bram Stocker. On sait qu’il s’est inspiré par le terrible Vlad l’Empaleur qui a vécu en Transylvanie. D’après la description dans son livre Dracula est bien différent de ce qu’on connait aujourd’hui et la cape est apparu beaucoup plus tard quand on a amélioré son physique pour au théâtre et au cinéma
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Pourquoi Dracula est-il souvent représenté avec une cape ?

 

par Marine

Nul doute que parmi les monstres de la littérature fantastique, Dracula s’affiche en haut de liste. Créé par Bram Stocker, le célèbre vampire n’en finit pas de passionner. En témoignent les innombrables déclinaisons de ce personnage dans les œuvres de fiction, et le succès qu’il rencontre lors du choix du costume d’Halloween. Et justement, il se défait plutôt rarement de sa fameuse cape… Mais pourquoi donc ?

À quoi ressemble le personnage original ?

Bram Stocker publie le roman éponyme en 1897, qui rencontre un succès immédiat. Pour créer son personnage, il se serait inspiré du terrible Vlad l’Empaleur ayant vécu en Transylvanie. Dans sa description du comte Dracula, Bram Stocker évoque « un vieillard de haute taille, rasé de près, hormis sa longue moustache blanche, et vêtu de noir de la tête aux pieds ». Sans oublier bien sûr les ongles « longs, fins et taillés en pointe » et les « dents proéminentes ».

Mais aucune trace de cette cape au col haut dont on le voit si souvent affublé. La première adaptation visuelle notable de Dracula se fait sur grand écran dans Nosferatu de Murnau en 1922. On y retrouve un personnage semblable à son modèle pour ce qui est des ongles, des dents et des habits noirs, mais pas de trace de cape. Mais dans l’idée, il reste effrayant et repoussant. Le XXe siècle voit ensuite la prolifération d’adaptations du célèbre roman, notamment sur les planches.

Nosferatu dracula

Dracula tel qu’il est représenté dans le film de Murnau en 1922. Crédits : Flickr/FICG.mx

Une figure intemporelle

Entre autres, la pièce d’Hamilton Deane est jouée à partir de 1926 au Royaume-Uni, avant d’être adaptée par Horace Liveright pour le public américain. En revanche, difficile pour les auteurs de retranscrire en dialogues tous les aspects du livre – Dracula n’y est pas très loquace. Pour le faire interagir plus facilement avec les autres personnages de la pièce, et pour justifier le fait qu’il puisse les approcher sans trop les inquiéter, il est donc représenté comme étant moins effrayant que dans le livre, gommé de ses aspects extérieurs les plus repoussants.

C’est précisément à ce moment que le vampire apparaît vêtu de cette fameuse cape à col relevé et à la doublure rouge. Il adopte aussi une allure beaucoup plus séduisante que dans le livre. Les auteurs ont de cette manière amené cette dimension érotique au personnage. Les acteurs Raymond Huntley – pour la version britannique – et Bela Lugosi – dans l’adaptation américaine – incarneront donc cette nouvelle représentation du vampire. En 1931, Bela Lugosi reprendra le rôle de Dracula sur grand écran dans un film de Tod Browning.

Dès lors, une grande majorité des innombrables adaptations du roman de Bram Stocker adopteront cette vision plus “cinégénique” et esthétique du vampire. Soulignons tout de même les prestations de Christopher Lee (Le cauchemar de Dracula, Terence Fisher, 1958) et de Gary Oldman (Dracula, Francis Ford Coppola, 1992).

Bibliographie :
STOCKER Bram, Dracula, 1897, Éditions J’ai Lu.

https://lesavaistu.fr/

Des microorganismes découverts dans l’endroit le plus chaud sur Terre


Dans une région d’Éthiopie, un environnement extrême, une eau frôlant les 100 C et est très acide en plus d’être riche en sel et en métaux, on peut croire qu’il est impossible que la vie puisse exister. Pourtant, des minuscules bactéries ont été trouvées sous des couches de sels. Si dans un tel environnement la vie régner, alors sûrement qu’elle existe ailleurs dans l’espace
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Des microorganismes découverts dans l’endroit le plus chaud sur Terre


Nathalie Mayer

Journaliste


La région de Dallol (Éthiopie) est une région tout à fait inhospitalière. Pourtant, des chercheurs y ont découvert de minuscules organismes vivant dans des conditions qualifiées de multiextrêmes. Un aperçu, peut-être, de ce qui pourrait se jouer sur d’autres planètes.

S’il existe sur Terre des environnements peu accueillants, la zone volcanique de Dallol (Éthiopie) en est un. Elle est notamment considérée comme l’endroit le plus chaud de la Planète. Et on y trouve des sources chaudes aux caractéristiques uniques. Ici, la température de l’eau avoisine les 100 °C. Son pH est très acide, proche de 0. Enfin, cette eau est riche en sel et en métaux tels que le fer ou le cuivre. Des conditions multiextrêmes a priori peu propices à la vie.

Pourtant une équipe internationale de chercheurs annonce aujourd’hui y avoir découvert des organismes de taille nanométrique. Ces petites bactéries étaient cachées, ensevelies dans des couches de sel déposées sur les cheminées de Dallol. Les chercheurs ont même d’abord cru à des précipités minéraux.

Dans les échantillons rapportés par les chercheurs, des colonies d’organismes vingt fois plus petits que les bactéries moyennes, ici vues au microscope électronique à balayage. © Centro de Astrobiologia

Dans les échantillons rapportés par les chercheurs, des colonies d’organismes vingt fois plus petits que les bactéries moyennes, ici vues au microscope électronique à balayage. © Centro de Astrobiologia

Revoir nos critères d’habitabilité

Pour l’heure, les chercheurs ont classé ces organismes parmi les Nanohaloarchaea, comme on en a déjà observé dans des eaux hypersalines de par le monde. Mais il pourrait aussi bien s’agir d’organismes appartenant à une classe encore inconnue et non décrite à ce jour.

Cette découverte éclaire en tout cas d’un jour nouveau notre compréhension des limites environnementales de la vie. Elle pourrait permettre de mieux définir les limites d’habitabilité, tant sur Terre qu’ailleurs dans notre Système solaire… ou même au-delà. De quoi mieux sélectionner les sites sur lesquels de futures missions iront chercher une vie extraterrestre.

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Une forêt pétrifiée datant de 4.500 ans refait surface après une tempête


Grâce à une  tempête a fait resurgir des souches d’arbres pétrifiées d’une ancienne forêt qui daterait entre 5. 000 à 4.500 an avant J-C. sur une plage du Pays de Galles. Il y a 5 ans une partie de la forêt avait déjà émergé, aujourd’hui, c’est une autre partie qui est sortie des eaux. Elle comportait des chênes, pins, bouleaux saules et noisetiers.
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Une forêt pétrifiée datant de 4.500 ans refait surface après une tempête

Céline Deluzarche
Journaliste

Un paysage fantomatique de souches pétrifiées émergeant du sable a fait son apparition sur une plage du Pays de Galles en Grande-Bretagne. Plusieurs vestiges de l’âge du Bronze avaient déjà été découverts à cet endroit.

Un spectacle impressionnant est apparu la semaine dernière sur les côtes galloises, entre les villages de Borth et d’Ynyslas dans le comté de Ceredigion, en Grande-Bretagne. C’est à la faveur d’un violent orage qu’a émergé cette forêt d’arbres fossilisés datant de l’âge du Bronze. Sous la force des vents, la mer a reculé, exposant le sable sous lequel se cachaient les arbres.

La forêt fossilisée couvre la plage entre les villages de Borth et d’Ynyslas. © Welsh photographs, Facebook

La forêt fossilisée couvre la plage entre les villages de Borth et d’Ynyslas. © Welsh photographs, Facebook

En 2014, une grande tempête avait déjà découvert une partie de la forêt et l’on pouvait depuis apercevoir quelques souches dépassant de l’eau à marée basse. Mais les images dévoilées ce 21 mai, sur la page Facebook de Welsh photographs, un photographe amateur du Pays de Galles, ont révélé une autre partie plus au nord et jusqu’ici inconnue. Le long de la plage, on y voit une vaste étendue de 3 à 5 km de souches de chênes, pins, bouleaux, saules et noisetiers.

Les arbres fossilisés ont été préservés du temps grâce à la tourbe acide. © Welsh photographs, Facebook

Les arbres fossilisés ont été préservés du temps grâce à la tourbe acide. © Welsh photographs, Facebook

D’après les analyses, la forêt daterait de 5.000 à 4.500 ans avant J-C. Malgré les rudes conditions climatiques de la région, les arbres auraient résisté au temps grâce à la tourbe acide dans laquelle ils étaient enfouis et qui les privait d’oxygène. De précédentes fouilles sur le site avaient permis de découvrir plusieurs vestiges du Mésolithique, comme des empreintes humaines et animales, des traces de pierres brûlées, un silex taillé ou un squelette d’auroch. Selon Alun Hubbard, géographe et glaciologue à l’Université d’Aberystwyth, le désensablement progressif de la forêt serait lié en partie à des travaux effectués sur le littoral. En 2012, une barrière brise-lame a ainsi été érigée à Borth pour protéger la côte des vagues, ce qui a freiné l’apport de sable et en galets.

Le vestige d’un royaume englouti ? © Welsh photographs, Facebook

Le vestige d’un royaume englouti ? © Welsh photographs, Facebook

Cette découverte rappelle la légende locale du « Royaume englouti » (Cantre’r Gwaelod en gallois), qui raconte qu’une ancienne civilisation aurait été submergée par les eaux après qu’un gardien eut oublié de fermer les portes de la ville.


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Sophia, humiliée à cause de son handicap, est décédée à l’âge de 10 ans


Sophia Weaver est décédée, elle avait le syndrome de Rett. Avant sa naissance, sa mère savait qu’elle avait des anomalies au visage, les mains et les pieds. Elle a décidé que sa fille vivrait. Une publicité pour l’avortement sur Twitter, avait pris sa photo disant que certains enfants n’auraient pas dû voir le jour. Qu’on soit pour ou contre l’avortement, nous n’avons pas le droit de juger le choix de cette mère de garder l’enfant. Si nous arrêtons de cacher les enfants différents peut-être qu’enfin, il y aurait de meilleurs sentiments envers eux, au lieu de les traiter de monstre, ou toute autre méchanceté. On peut être mal à l’aise, ne pas savoir quoi dire, mais être courtois et un simple bonjour suffit souvent. Je suis tout coeur de cette famille qui ont perdu une petite fille aimée par les siens.
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Sophia, humiliée à cause de son handicap, est décédée à l’âge de 10 ans

“Effrayante”, “monstre”, “horrible”: une petite fille handicapée, victime de la haine sur Internet, est décédée

Une fillette américaine, née avec un grave trouble du cerveau et des difformités au visage, est décédée. Âgée de 10 ans, Sophia Weaver était devenue la cible de nombreux internautes et de la haine sur Internet. Elle était atteinte du syndrome de Rett, contre lequel elle a finalement perdu la bataille en avril dernier. Sa mère a posté un message émouvant sur les réseaux sociaux dans lequel elle annonçait la triste nouvelle.

  Source: HLN, The Independent

“Notre chère Sophia a quitté cette terre la nuit dernière”, explique Nathalie, la maman de la jeune fille décédée. “Si nous devions donner à la douleur déchirante une place, nous continuerons d’aider les autres. En sa mémoire.”

Natalie était enceinte de 34 semaines quand on lui a dit que quelque chose n’allait pas avec la croissance de l’enfant qu’elle portait. Lorsqu’elle a consulté le médecin pour une échographie, elle a constaté que le visage, les mains et les pieds du bébé étaient déformés.

“Mon monde s’est effondré”, témoigne-t-elle dans une vidéo sur son site internet. 

Sa fille semblait également souffrir de diabète de type 1 et du syndrome de Rett, une maladie génétique rare qui empêchait son cerveau de bien se développer, avait des convulsions et du mal à respirer. Elle pouvait à peine parler ou marcher. Au total, elle a subi trente opérations pour rendre sa vie plus supportable.

“Elle mérite le respect et la dignité”

Ce n’était pas parce que Sophia pouvait à peine parler qu’elle ne pouvait pas montrer ses sentiments. “Elle peut rouler les yeux très dramatiquement”, a ri sa mère. Sophia aimait les histoires effrayantes, les énigmes et n’arrêtait pas de jouer avec ses frère et sœur, a raconté sa mère.

“Nous nous amusons beaucoup ensemble. Elle mérite le respect et la dignité. Elle est forte, douce et toujours positive”, avait déclaré Natalie un peu plus tôt cette année.

La mère confie ensuite tout ce qu’elle a enduré à cause de la maladie et de l’apparence physique de sa fille:

“Dès le début, certaines personnes se sont comportées de manière cruelle”, explique-t-elle. “Quand je sortais avec Sophia, les gens nous regardaient fixement, murmuraient, et certains faisaient même un grand détour pour nous éviter. C’était tellement grave que nous avons commencé à nous replier sur nous-mêmes. Puis, il y a trois ans, j’ai décidé que nous ne nous cacherions plus.”

Acharnement  sur Internet

Alors qu’elle pensait avoir vu le pire, certaines personnes ont utilisé une photo de Sophia dans un tweet faisant la promotion de l’avortement.

“Il n’y a rien de mal à penser que chaque enfant compte”, disait le message. “Mais beaucoup d’entre eux n’auraient pas dû voir le jour, d’où l’existence de l’amniocentèse qui devrait être obligatoire. Et si le résultat se révèle mauvais et que la femme ne souhaite pas avorter, tous les coûts ultérieurs liés à l’enfant doivent être à charge des parents.”

“Vous auriez dû mettre un terme à votre grossesse”, a dû lire Natalie Weaver sur Twitter, entre autres. “Tu veux juste attirer l’attention”, “cet enfant est effrayant”, “personne ne veut la voir en public”, “quel est le sens de sa vie?”, “votre enfant est un horrible monstre”. “Certains, après s’être renseignés sur moi, m’ont même écrit que je méritais ce qui était arrivé à ma famille vu mes convictions politiques”, déplore-t-elle.

Une victoire contre Twitter

Mais la mère de famille ne se laisse pas faire et décide d’appeler Twitter pour leur expliquer que leur politique en matière de lutte contre l’intimidation en ligne n’est pas efficace:

“Twitter ne croyait apparemment pas que quelqu’un qui utilisait une photo de mon enfant pour promouvoir l’avortement enfreignait les règles. Pourquoi? Parce que le harcèlement contre les personnes handicapées n’était pas inclus dans leurs règles.” 

La société n’est pas restée sourde aux critiques et a supprimé la photo. Twitter a également ajusté ses règles. Depuis lors, l’intimidation peut-être signalée.

Continuer à aider les personnes handicapées

Aujourd’hui, alors que sa fille est décédée, Natalie veut aider un maximum les personnes handicapées:

 “Je veux que les gens voient à quel point le monde est inaccessible pour les personnes souffrant de maladies chroniques et de handicaps”, a-t-elle déclaré au magazine américain Today.

Sophia a passé les deux derniers mois de sa vie dans une maison spécialisée. Sur sa “bucket list”, choses qu’elle voulait faire avant de mourir, il y avait: aller au cinéma, à un concert de l’orchestre symphonique de Charlotte, mettre des extensions de cheveux dans un vrai salon de coiffure et visiter un aquarium. 

“Elle a fait beaucoup de ces choses pour la première fois, parce que son système immunitaire affaibli l’empêchait de sortir”, explique sa mère. 

Natalie prévoit également de continuer à travailler pour les personnes handicapées après le décès de sa fille. Elle le fait via son site Web, entre autres.

“Je suis une activiste. Je veux toujours rendre le monde meilleur et j’y pense constamment”, dit-elle.

https://www.7sur7.be/

Ces élèves indiens payent leurs frais de scolarité en déchets plastiques


L’école n’est pas accessible à tous les enfants du monde. En Inde, il est impossible pour des familles pauvres d’envoyer leurs enfants étudier, certains travaillent pour aider leurs parents même s’ils sont très jeunes. Au nord de l’Inde, les enfants qui amènent du plastique peuvent venir à l’école gratuitement. Ce plastique est recyclé en éco-briques pour la construction. En plus, les élèves sont formés pour enseigner aux plus petits tout en étant rémunéré. Ce n’est pas le gouvernement, mais un couple qui a fondé cette école pour faciliter l’éducation aux enfants pauvres.
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Ces élèves indiens payent leurs frais de scolarité en déchets plastiques

 

Une station de recyclage plastique en Inde, en juin 2017. Arindam Dey / AFP 

Une station de recyclage plastique en Inde, en juin 2017. Arindam Dey / AFP

Repéré par Claire Levenson

Repéré sur NDTV

Au Nord de l’Inde, une école a remplacé les frais de scolarité par du plastique qui est recyclé sur place.

Dans le village de Pamohi dans l’État d’Assam en Inde, de nombreuses familles sont trop pauvres pour payer des frais de scolarité. Créée en 2016 par un couple désireux d’améliorer l’accès à l’éducation, l’école Akshar propose une nouvelle approche permettant aux élèves d’aller à l’école gratuitement et même d’être rémunérés s’ils poursuivent leur scolarité.

Une des particularités de l’établissement est que chaque semaine, les élèves (ils sont actuellement plus de cent) viennent en cours avec des déchets plastiques à recycler. S’ils apportent vingt-cinq déchets par semaine, ils n’ont rien à payer. Le plastique est ensuite transformé sur place en éco-briques utilisées pour des projets de construction. Les fondateurs de l’école ont commencé à demander aux enfants d’apporter du plastique après avoir remarqué que des fumées toxiques se diffusaient jusque dans les salles de classe. En effet, les familles locales avaient pris l’habitude de brûler du plastique pour se réchauffer l’hiver, sans se rendre compte du danger sanitaire encouru. Le but est aussi d’apprendre à toute la communauté à mieux protéger leur environnement.

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L’autre aspect novateur de l’école est qu’en plus du cursus scolaire normal, les élèves sont formés à des activités rémunérées. Par exemple, les plus âgés apprennent à enseigner aux plus petits et gagnent ainsi de l’argent, ce qui leur évite d’aller travailler dans les carrières de pierres.

«Nous nous sommes dits qu’il devait y avoir un nouveau modèle pour les élèves qui vivent dans la pauvreté la plus abjecte. Nous avons donc créé ce modèle où les enfants apprennent et sont aussi formés à différentes professions, dont enseignant» explique Mazin Mukhtar, un ancien ingénieur qui a ouvert l’école avec sa femme, Parmita Sarma, une travailleuse sociale.

Parmi les autres compétences pratiques enseignées, il y a l’installation de panneaux solaires, la menuiserie et l’électronique. Le couple a l’intention de créer cent écoles similaires en Inde dans les cinq années à venir.

http://www.slate.fr/

Chine : une “sonnerie de la honte” sur les portables des citoyens endettés


La Chine prend toutes sortes de moyens pour dénigrer ses habitants qui ne respectent pas leurs normes, que ce soit au travail, pour des divergents politiques, et même les mauvais payeurs. Pour un mauvais crédit, ils ont instauré la sonnerie de la honte, bien que cela est vraiment humiliant, il semble que cela aide aux mauvais payeurs de personnes ou entreprises payer leurs dettes. Pourtant, je continue à penser que cette méthode est grotesque.
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Chine : une “sonnerie de la honte” sur les portables des citoyens endettés


Le dispositif intègre le système de notation des citoyens de l’empire du Milieu. [© N.ASFOURI / AFP]

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Depuis peu en Chine, les citoyens qui ne payent pas leurs dettes se voient attribuer une sonnerie d’attente un peu particulière sur leur smartphone. Le principe est simple : indiquer à celles et ceux en train d’essayer de les joindre que ces personnes enfreignent la loi.

Depuis 2014, le gouvernement chinois teste un système de “crédit social”. L’idée – controversée – consiste à évaluer les comportements de ses propres citoyens. On attribue des points pour récompenser les “bons” élèves, et des sanctions sont infligées aux “moins bons”. Vous pouvez être “puni” pour des opinions politiques dissidentes, par exemple, pour non-paiements d’amendes, ou parce que vous avez consommé des drogues.

Les sanctions de leur côté, sont aussi diverses et variées. Les inscrits sur la liste noire ne peuvent plus bénéficier de prêts bancaires. Les entreprises chinoises installées dans le pays sont également concernées, avec des sanctions différentes (interdiction d’enchérir sur des projets ou d’émettre des obligations d’entreprise, par exemple).

Plus récemment, une nouvelle mesure a été mise en œuvre pour reconnaître les citoyens endettés… Grâce à leurs smartphones.

La sonnerie de “la honte”

Imaginez que quelqu’un vous appelle, et qu’en guise de “bip” d’attente, le message suivant soit conté :

« La personne que vous essayez de joindre a été placée sur une liste noire par le tribunal du comté. Veuillez s’il vous plaît exhorter cette personne à remplir ses obligations légales. Les employés du tribunal apprécient votre soutien. Merci !».

Pas cool, n’est-ce pas ?

En Chine, on appelle ça la “sonnerie de la honte”. Les “mauvais payeurs” se voient ainsi attribuer ce type de sonnerie d’attente particulière, sur décision des tribunaux locaux et en accord avec les opérateurs de téléphonie.

Il y a quelques semaines, une autre mesure a été mise en place par le gouvernement : celle d’empêcher les “mauvais” citoyens de voyager. Selon un rapport du Centre national d’information sur le crédit, la Chine aurait en effet empêché 17,5 millions de citoyens mal notés d’acheter des billets d’avion en 2018. Plus de 5 millions de personnes auraient également été interdites d’acheter des billets de train.

Si ces mesures paraissent controversées aux yeux des défenseurs des Droits de l’Homme, force est de constater que… Ça semble fonctionner. On apprend en effet qu’environ 3,5 millions de personnes ou entreprises auraient d’ores et déjà réglé leurs impayés depuis la mise en place du dispositif.

Source

https://sciencepost.fr/