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À voir le nombre de conflits dans notre monde, on peut donc conclure que ceux qui gouverne et autres fauteurs de troubles ne sont pas très brillants.
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L’intelligence défend la paix.

L’intelligence a horreur de la guerre.
 
Paul Vaillant-Couturier

Le Saviez-Vous ► Ce que vous ignoriez peut-être sur ces maudits moustiques


Bien que l’étude a été faite auprès des Belges, on peut conclure que les résultats sont similaires ailleurs dans le monde.
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Ce que vous ignoriez peut-être sur ces maudits moustiques

Un moustique pompant sans gêne aucune le sang de sa victime humaine. © getty.

Maxime Czupryk

Le retour des beaux et longs jours coïncide malheureusement avec la réapparition, bien désagréable, des moustiques.

 Selon une étude réalisée par Vapona, spécialiste de la lutte anti-moustiques, ce sont surtout les habitants des grandes villes qui sont le plus victimes de ces insectes démoniaques. Véritables ennemis des belles nuits d’été, les moustiques troublent de façon non négligeable le sommeil des Belges.

Le vrombissement aigu du moustique est probablement l’un des sons les plus irritants qui soient. Plutôt que de se contenter de sucer notre sang, le moustique se plait manifestement à virevolter autour de nos oreilles, histoire de rendre ce moment plus désagréable encore.Vous l’avez sans doute constaté: les moustiques sont de retour depuis plusieurs semaines et ces derniers jours tout particulièrement alors que le soleil brillait de mille feux et que les températures dépassaient allègrement la vingtaine de degrés. L’occasion donc pour Vapona, spécialiste de la lutte contre les insectes, de présenter les conclusions de son étude menée auprès de 1.000 Belges.

Les moustiques ô combien irritants

On y apprend, même si ce n’est pas vraiment un scoop, que les moustiques agacent les Belges au plus haut point. Ainsi, sur une échelle d’irritation allant de 1 à 10, près de 4 Belges sur 10 donnent plus de 8 à une piqûre de moustique. Un cinquième des répondants la situent même à plus de 9.

Certains d’entre nous redoutent tout particulièrement les piqûres de moustiques. 12% des sondés s’inquiètent des réactions allergiques et 11% ont peur de contracter une maladie.

« Ces réactions cutanées sont très variables d’un individu à un autre et sont due à l’injection de salive du moustique lors du prélèvement sanguin. Aussi, des maladies virales exotiques transmises par les moustiques apparaissent de plus en plus souvent en Europe méridionale et progressent vers le nord suite à la présence de nouvelles espèces de vecteurs, notamment du genre Aedes, pouvant alors potentiellement transmettre les virus une fois que ce dernier et le vecteur se retouvent dans de nouvelles zones », prévient Frédéric Francis, professeur à Gembloux Agro-Bio Tech et à l’université de Liège.

Les citadins, premières victimes des moustiques

Contrairement à ce que l’on pourrait penser de prime abord, ce sont les citadins qui sont le plus souvent au menu des moustiques. Durant la saison des moustiques, 57% des Belges sont piqués une fois par semaine et 11% tous les jours. Un chiffre encore plus élevé dans les grandes villes: 17 % à Bruxelles, 14% dans d’autres villes comme Anvers, Gand, Liège et Charleroi.

« La densité de population humaine plus importante dans les grandes villes correspond à une probabilité accrue d’être la cible des moustiques. Aussi, la diversité d’animaux en zones rurales constitue divers hôtes pour ces insectes hématophages qui peuvent donc être plus dispersés et moins focalisés sur les humains », explique le Pr Francis.

Dormir entouré de moustiques peut faire perdre 1h de sommeil par nuit

Perturbateurs de sommeil

Les moustiques sévissent surtout en fin d’après-midi et à la nuit tombée. Avec une incidence non négligable sur la qualité et le temps de sommeil. D’après l’étude de Vapona, 90% des Belges sont régulièrement maintenus éveillés à cause des moustiques. Environ un cinquième des répondants perd même plus d’une heure de sommeil à cause de ces bestioles vrombissantes. Et pas moins de 6 sur 10 placent le moustique dans le top 3 des perturbateurs de sommeil les plus irritants, devant les ronflements de leur partenaire (38 %) et des voisins bruyants (37 %).

Quand un moustique vient perturber leur sommeil, 44% des personnes interrogées brandissent leur tapette à mouches. 35% se réfugient sous les draps. Cette technique est avant tout populaire chez les femmes (42 %). Enfin, un quart des Belges se précipite sur la prise pour brancher l’appareil anti-moustiques.

Quels moyens de défense?

Les Belges utilisent un large éventail de méthodes pour se défendre, comme le moustiquaire (50%), les lumières éteintes (41%), les bougies à la citronnelle (21%), les sprays (17%) ou encore la ventilation (15%).

Des différences apparaissent entre les hommes et les femmes lorsqu’il s’agit de se défendre contre les moustiques. Les femmes croient davantage en la protection proactive tandis que les hommes ont quant à eux leur propre technique: rester près de leur partenaire, qui semble être plus appétissante aux yeux des moustiques. Pas très gentleman…

« Il existe beaucoup d’histoires à propos des éléments qui déterminent l’attrait d’un être humain. Certains pensent que c’est à cause du taux de sucre dans le sang ou de la consommation de certains aliments (l’ail, par exemple), mais rien de tout cela n’est vrai. L’odeur corporelle et le gaz carbonique expiré sont les facteurs principaux qui influencent notre attrait. Il est vrai qu’une personne peut attirer davantage les moustiques qu’une autre, il s’agit d’une signature individuelle », rappelle Frédéric Francis.

L’entomologiste recommande de se protéger en faisant appel à plusieurs actions concrètes:

« Commencez par éliminer les eaux stagnantes autour de la maison en vidant divers récipients recueillant les eaux de pluie qui constituent la source du problème. En deuxième lieu, faites en sorte que les moustiques ne puissent pas entrer à l’intérieur grâce à des moustiquaires pour portes ou fenêtres, ou des appareils anti-moustiques. Si ce n’est pas suffisant, utilisez une moustiquaire de lit et/ou réduisez la température de la chambre si vous avez un climatiseur. Enfin, pour les soirées à l’extérieur, appliquez vous une lotion répulsive. »

Les moustiques servent-ils à quelque chose?

Avant de conclure, précisons tout de même que le moustique n’est pas complètement inutile et n’est pas apparu dans l’unique but de faire vivre un enfer à l’espèce humaine. Acteurs à part entière de la biocénose, les moustiques servent de nourriture à de nombreuses espèces de poissons, d’oiseaux, de reptiles et d’insectes et font donc partie de la chaîne alimentaire. Dame Nature n’a rien laissé au hasard, même si cela nous démange et nous irrite parfois.

https://www.7sur7.be/

"Embrasse ta vache", le challenge qui ne fait pas rire l’Autriche


Les challenges qui ont du bon sens sont plutôt rares, même si c’est dans un but humanitaire. Cette fois-ci, le défi est allé d’embrasser une vache. En Autriche, cela cause des problèmes avec les touristes et les éleveurs, car cela est dangereux d’approcher des vaches qu’on ne connait pas.
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« Embrasse ta vache », le challenge qui ne fait pas rire l’Autriche


Le #KuhKussChallenge invite à embrasser des vaches pour récolter des fonds à des fins humanitaires.

Le #KuhKussChallenge invite à embrasser des vaches pour récolter des fonds à des fins humanitaires. © Instagram

Embrasser une vache pour une bonne cause? Ce nouveau challenge internet suscite la controverse en Autriche, où les accidents mortels impliquant bovidés et promeneurs ne sont pas rares et où la cohabitation entre tourisme et élevage en montagne relève de l’affaire d’Etat.


Lancé mercredi par le site helvétique Castl à destination d’un public germanophone en Allemagne, en Suisse et en Autriche, le #KuhKussChallenge invite à embrasser des vaches (« avec ou sans la langue ») pour récolter des fonds à des fins humanitaires.

Relayée par quelques personnalités du web de ces pays, cette initiative a été vivement désavouée jeudi par les autorités autrichiennes, qui ont mis en garde contre les risques que ce genre de pratique pouvaient impliquer.

« Un tel challenge est réellement stupide et dangereux », a réagi la ministre de l’Agriculture Elisabeth Köstinger, mettant en garde contre les « conséquences graves » qu’il pouvait avoir.

Le directeur des services vétérinaires du Tyrol (ouest), une des principales régions d’élevage en montagne du pays, Josef Kössler, a lui aussi souligné qu’il pouvait être « très dangereux » d’approcher des vaches « que l’on ne connaît pas », en particulier si elles sont accompagnées de petits.

La cohabitation entre promeneurs et animaux constitue un sujet des plus sensibles dans les régions alpines d’Autriche, où tourisme et élevage constituent les deux principales mamelles de l’activité économique. En février, un tribunal avait provoqué la consternation en condamnant un éleveur tyrolien à verser plusieurs centaines de milliers d’euros de dommages et intérêts aux proches d’une touriste allemande tuée en 2014 par un troupeau de vaches allaitantes qu’elle avait tenté de traverser avec son chien. L’éleveur a fait appel, une procédure très suivie par la Fédération des agriculteurs autrichiens selon qui une confirmation de ce jugement signifierait « la fin de nos alpages ». 

https://www.7sur7.be/insoli

Une ado se suicide après avoir publié un sondage sur Instagram


C’est pitoyable, même inquiétant de voir comment les réseaux sociaux peuvent influencer des jeunes enfants et adolescents. Cette adolescente a fait un sondage si elle devait mourir ou vivre. Vous imaginez 69 % on voter pour la mort. J’espère qu’ils se sentent coupables d’avoir participé à son suicide.
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Une ado se suicide après avoir publié un sondage sur Instagram


Un écran de téléphone affichant le logo d'Instagram.

Le logo d’Instagram Photo: iStock / alexsl


  • Agence France-Presse

Une adolescente malaisienne, qui avait publié un sondage sur son compte Instagram demandant si elle devait vivre ou mettre fin à ses jours, s’est donné la mort après avoir vu que la majorité de ses abonnés avaient voté pour qu’elle meure.

La jeune fille, âgée de 16 ans et habitant à Kuching dans l’État malaisien de Sarawak, est subitement morte après avoir publié ce sondage sur le réseau social lundi, a déclaré la police aux médias locaux.

Très important, aidez-moi à choisir entre D/L, a-t-elle écrit sur son compte, selon ce que rapporte le site Internet d’informations Astro Awani. Les lettres D et L feraient apparemment référence à la mort [death en anglais] et à la vie [life en anglais].

La police a indiqué que 69 % des internautes ont voté pour sa mort et que 31 % souhaitaient qu’elle continue à vivre.

La réaction d’Instagram

Ce suicide a déclenché de multiples réactions en Malaisie.

Le député Ramkarpal Singh a appelé à l’ouverture d’une enquête pour éviter d’autres abus sur les réseaux sociaux dans de semblables circonstances à l’avenir.

Ching Yee Wong, la responsable des communications d’Instagram pour l’Asie-Pacifique, a transmis ses condoléances à la famille.

Elle a reconnu que le réseau social détenu par le groupe Facebook avait l’importante responsabilité de s’assurer que les gens qui utilisent Instagram se sentent en sécurité et soutenus.

Elle a appelé ceux qui y recourent à utiliser les outils de signalement et à contacter les services d’urgence s’ils voient que la sécurité de quelqu’un est menacée.

Instagram impliqué dans un autre cas de suicide

Cette affaire rappelle la polémique suscitée par la mort de Molly Russell, une adolescente britannique qui s’était suicidée en 2017 à l’âge de 14 ans après avoir regardé des contenus liés à l’automutilation et au suicide sur Instagram.

Cette tragédie avait mené à un vaste débat sur l’utilisation des réseaux sociaux par les enfants et sur la régulation des contenus.

En février, Instagram, qui interdisait déjà toute publication encourageant ou promouvant suicide ou automutilation, a décidé de bannir les photos montrant des blessures infligées à soi-même.

Besoin d’aide pour vous ou un proche?

Ligne québécoise de prévention du suicide : 1 866 APPELLE (277-3553).

Ce service est accessible partout au Québec, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24.

Ailleurs au Canada : 1 833 456-4566

https://ici.radio-canada.ca/

Un lapin de Jeff Koons vendu 91,1 millions, record pour un artiste vivant


On dit que les goûts ne se discutent pas, et peut-être que finalement je ne connait rien aux arts, mais payer 91,1 millions de dollars pour une sculpture de lapin, c’est quand même complétement fou,, Si les collectionneurs ont tant à dépenser, je suis certaines que plusieurs pourraient proposer des idées qui seraient plus utiles et plus productifs.
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Un lapin de Jeff Koons vendu 91,1 millions, record pour un artiste vivant

Le Rabbit, qui représente un moulage en acier... (PHOTO TIMOTHY A. CLARY, AFP)

Le Rabbit, qui représente un moulage en acier d’un lapin gonflable, a battu d’un souffle le tableau Portrait of an Artist (Pool with Two Figures) du peintre britannique David Hockney, qui avait atteint 90,3 millions de dollars mi-novembre, déjà chez Christie’s à New York.

PHOTO TIMOTHY A. CLARY, AFP

Agence France-Presse
New York

Une sculpture du plasticien américain Jeff Koons a été vendue mercredi 91,1 millions de dollars lors d’enchères organisées par la maison Christie’s à New York, un record pour un artiste vivant.

Le Rabbit, qui représente un moulage en acier d’un lapin gonflable, a battu d’un souffle le tableau Portrait of an Artist (Pool with Two Figures) du peintre britannique David Hockney, qui avait atteint 90,3 millions de dollars mi-novembre, déjà chez Christie’s à New York.

La sculpture vedette de la vente de printemps de Christie’s, a été adjugée 80 millions de dollars, soit le même prix au marteau que la toile de Hockney, mais a battu le record en ajoutant commission et frais, avec un prix final de 91 075 millions de dollars.

Fait rare pour une oeuvre de ce prix, ce lapin, qui fait partie d’une série de trois effectuée par Jeff Koons en 1986, a été adjugé à une personne se trouvant dans la salle.

Interrogé par l’AFP, Christie’s n’a rien voulu dévoiler de l’identité de cet acheteur mystère, mais a indiqué que des collectionneurs du monde entier s’étaient positionnés sur l’oeuvre au cours de la vente.

Le plasticien de 64 ans a ainsi récupéré le record qu’il détenait avant d’être brièvement détrôné par David Hockney.

Son Balloon Dog (Orange), vendu 58,4 millions de dollars en 2013, avait tenu cinq ans.

Le Rabbit est l’une des oeuvres les plus connues de l’artiste qui a bousculé les conventions du monde des arts.

Haut de 104 cm, il est issu de la collection de S. I. Newhouse, ancien patron du groupe de presse Condé Nast (décédé en 2017), qui comprend les magazines Vanity Fair, Vogue et The New Yorker.

« L’anti-David »

Pour Alex Rotter, président de l’après-guerre et de l’art contemporain chez Christie’s à New York, Rabbit est « la pièce la plus importante de Jeff Koons », avait-il expliqué à l’AFP lors de la présentation des enchères.

« J’irais même plus loin, c’est la sculpture la plus importante de la seconde moitié du XXe siècle », avait-il ajouté. « C’est la fin de la sculpture. C’est l’anti-David, comme je l’appelle », disait-il, en référence au chef-d’oeuvre de Michel-Ange (1501-04).

« Vous ne pouvez pas aller plus loin du David tout en restant figuratif et dans la sculpture traditionnelle ».

C’est un nouveau triomphe pour le plasticien controversé, qui a suscité des conversations sans fin, depuis son émergence durant les années 80, sur la valeur artistique et marchande d’une oeuvre.

Commercial hors pair, il a régulièrement soulevé des controverses, notamment avec ses tableaux et sculptures dans lesquels il copulait avec l’ancienne vedette italienne du cinéma la Cicciolina, qu’il épousera en 1991 (divorce en 1994).

Il a néanmoins déjà trouvé sa place dans les musées. En 2014, le Whitney Museum de New York et le Centre Pompidou à Paris lui avaient consacré une grande rétrospective, qui avait voyagé des États-Unis vers la France.

« Vous pouvez penser de Koons ce que vous voulez, ceci était sa plus belle oeuvre », a commenté, après la vente, Alexander Rotter.

La vente de mercredi chez Christie’s a été soutenue, avec un record à 88,8 millions de dollars pour le tableau Buffalo II (1964) du peintre américain Robert Rauschenberg (décédé en 2008), considéré comme l’un des précurseurs du pop art.

Autre temps fort, les 32 millions de dollars atteint par Spider, l’araignée géante (3 m de haut, 7 de large) de Louise Bourgeois (décédée en 2010), un record pour l’artiste franco-américaine.

« Avant cette semaine, il y avait des questions sur la vitalité du marché de l’art », a expliqué le PDG de Christie’s, Guillaume Cerruti, après la vente. « Mais nous savions que notre offre était fantastique. »

Les grandes ventes de printemps se poursuivent jeudi avec une soirée dédiée à l’art contemporain chez Sotheby’s.

https://www.lapresse.ca/

Les effets néfastes liés à la lumière bleue des DEL se confirment


Maintenant qu’on a tellement vanté les mérites des lumières DEL, car il est économe et moins énergivores que les ampoules à incandescence et halogènes classiques, maintenant on s’aperçoit que cette lumière est une source de problèmes pour le sommeil ainsi que comporte des risques de troubles métaboliques. Donc on suggère des ampoules à éclairage blanc chaud.
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Les effets néfastes liés à la lumière bleue des DEL se confirment


Un lampadaire.

L’éclairage DEL est de plus en plus présent puisqu’il est bon marché et très économe en énergie, et qu’il a une longue durée de vie. Photo: iStock

Radio-Canada

Certains types d’éclairage DEL ont un effet toxique sur les yeux et perturbent le rythme de sommeil, indique l’agence publique française responsable de la sécurité sanitaire (ANSES) à la lumière de nouvelles données scientifiques.

Dès 2010, l’agence signalait des risques pour la rétine des éclairages artificiels riches en lumière bleue.

L’expertise rassemblée dans les dernières années par l’ANSES confirme cette toxicité, et met en évidence des effets de perturbation des rythmes biologiques et du sommeil liés à une exposition le soir ou la nuit à la lumière bleue.

Les études françaises montrent des effets phototoxiques à court terme liés à une exposition aiguë et des effets à long terme liés à une exposition chronique, qui augmentent le risque de survenue d’une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).

L’exposition à une lumière intense et aiguë est phototoxique, car elle entraîne la perte irréversible de cellules rétiniennes qui peut conduire à une baisse de l’acuité visuelle. ANSES

L’ANSES recommande donc de limiter l’usage de l’éclairage DEL riche en lumière bleue, tout particulièrement pour les enfants, et de diminuer autant que possible la pollution lumineuse pour préserver l’environnement.

Le saviez-vous?

Une lampe DEL, ou diode électroluminescente, est un dispositif à semi-conducteur (diode) qui permet la transformation d’un courant électrique en rayonnement lumineux.

(Source : Hydro-Québec)

De nombreuses villes changent actuellement l'éclairage de leurs rues et optent pour la lumière DEL.De nombreuses villes changent actuellement l’éclairage de leurs rues et optent pour la lumière DEL. Photo : iStock

Ce type d’éclairage est de plus en plus présent puisqu’il est bon marché et très économe en énergie, et qu’il a une longue durée de vie. Il s’est notamment répandu à la faveur du retrait du marché des très énergivores ampoules à incandescence et halogènes classiques.

Écrans et rythmes biologiques

Outre pour l’éclairage public et résidentiel, cette technologie est de plus en plus présente dans les phares automobiles, les lampes-torches, certains jouets, les écrans des téléphones portables, des tablettes et des ordinateurs.

Les écrans ne sont pas concernés par cet effet « phototoxique », car leur luminosité est très faible, a toutefois indiqué Francine Behar-Cohen, ophtalmologue et présidente du groupe d’experts réunis par l’ANSES.

Toutefois, l’expertise met aussi « en évidence qu’une exposition, même très faible, à de la lumière riche en bleu le soir ou la nuit perturbe les rythmes biologiques et donc le sommeil ».

Ce risque concerne cette fois non seulement les éclairages, mais aussi les écrans rétroéclairés.

Une jeune fille consulte sa tablette avant de dormir.L’expertise met aussi « en évidence qu’une exposition, même très faible, à de la lumière riche en bleu le soir ou la nuit, perturbe les rythmes biologiques et donc le sommeil. » Photo : iStock / Andrew Bu

À cet égard, les enfants et les adolescents, « dont les yeux ne filtrent pas pleinement la lumière bleue », car leur cristallin est encore en développement, « constituent une population particulièrement sensible ». Les travailleurs de nuit également.

L’ANSES demande que soient révisées les limites maximales d’exposition autorisées, jugées « pas assez protectrices » même si elles sont rarement atteintes dans des conditions normales d’utilisation.

Il faut savoir que chaque source de lumière DEL combine différentes couleurs dans des proportions variables. La potentielle toxicité de chacune d’entre elles sur la rétine dépend donc à la fois de l’intensité de la lumière et des longueurs d’onde qui la composent.

Les DEL créent de la lumière blanche en combinant des lumières bleue et jaune. Or, les rayons correspondant à la lumière bleue sont plus énergétiques que les autres. Ils sont aussi connus pour être plus nocifs pour des durées d’exposition et des intensités lumineuses équivalentes.

L’ANSES émet une série de recommandations afin de limiter l’exposition de la population à la lumière riche en bleu. L’Agence rappelle l’importance de privilégier des éclairages domestiques de type « blanc chaud », une température de couleur inférieure à 3000 kelvins (K).

D’ailleurs, en 2017, la Ville de Montréal avait décidé d’opter pour un éclairage de rue moins éblouissant en installant des lumières produisant un éclairage de 3000 K plutôt que les 4000 K initialement prévus dans son projet de conversion.

Des faisceaux de lumière DEL de 4000 K et de 3000 KÀ gauche, le faisceau de lumière DEL est produit par une ampoule de 4000 K, et à droite par une ampoule de 3000 K. Photo : Radio-Canada

L’ANSES a aussi observé qu’une forte proportion des lumières DEL présentait des variations importantes d’intensité. Certaines populations telles que les enfants, les adolescents et des professionnels, pourraient être plus sensibles aux effets potentiels induits par cette modulation de la lumière, tels que des maux de tête et de la fatigue visuelle.

En plus des troubles du sommeil, la perturbation des rythmes biologiques est associée à d’autres effets, tels qu’un risque accru de troubles métaboliques comme le diabète, de pathologies cardiovasculaires et de cancers.

D’autres recommandations

L’ANSES invite la population à privilégier des éclairages domestiques de type « blanc chaud » et à limiter l’exposition à la lumière riche en bleu des écrans LED « avant le coucher et pendant la nuit ».

Elle juge aussi que les objets vendus au grand public ne devraient comporter que les catégories de DEL les moins dangereuses, comme c’est déjà le cas pour les ampoules, et qu’il faudrait « limiter l’intensité lumineuse des phares des véhicules automobiles », certains étant trop éblouissants.

L’agence met par ailleurs en garde contre l’efficacité très variable des filtres pour écrans et autres verres de lunettes « anti-lumière bleue ».

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Diabète juvénile : un diagnostic tardif peut être dangereux


            Mieux vaut prévenir que guérir, cependant, il faut reconnaître certains signes du diabète juvénile. Si cette maladie n’est pas diagnostiquée à temps, il y a un risque d’acidocétose diabétique. Il faut savoir que le diabète de type 1 est la plus fréquente chez les 17 ans et moins.
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            Diabète juvénile : un diagnostic tardif peut être dangereux

            Une jeune fille s'injecte de l'insuline.

            Vivre avec le diabète de type 1 exige de vérifier régulièrement son taux de sucre dans le sang et de s’injecter de l’insuline plusieurs fois par jour. Photo: Radio-Canada / Ivanoh Demers


          • Normand Grondin

            Les symptômes du diabète juvénile sont encore mal connus du grand public, disent les spécialistes, si bien que beaucoup de jeunes se présentent en crise à l’urgence avec un problème médical grave et pourtant évitable : l’acidocétose diabétique.

            « Quand votre fille ne reconnaît pas sa mère, c’est là qu’on prend conscience à quel point elle est affectée. » Josée Dufresne a une fille de 16 ans, Sophie.

            En décembre dernier, Sophie se présente presque inconsciente à l’urgence de l’Hôpital de Montréal pour enfants du CUSM. Puis elle passe les trois jours suivants dans le coma.

            « Du début de l’événement, du séjour à l’hôpital, je n’ai aucun souvenir, dit-elle. C’est peut-être mieux comme ça. »

            Sophie était atteinte de diabète de type 1, mais elle l’ignorait. Depuis plusieurs semaines, son corps lui envoyait des signaux de détresse qu’elle ne reconnaissait pas. Entre autres, parce qu’elle avait subi une commotion cérébrale quelques mois auparavant, ce qui confondait les médecins qu’elle avait consultés.

          Avant qu’on arrive à l’hôpital, avant que je le sache, je n’avais jamais entendu parler de cette maladie-là. Même chose pour ma mère aussi. Sophie Roy, 16 ans, atteinte du diabète juvénile

          Mais ce n’est pas la commotion cérébrale qui l’a conduite sur une civière, mais bien une complication liée au diabète juvénile non traité : l’acidocétose diabétique.

          Graves conséquences

          Vivre avec le diabète de type 1 exige de vérifier régulièrement son taux de sucre dans le sang et de s’injecter de l’insuline plusieurs fois par jour.

          « L’insuline est essentielle pour contrôler le sucre dans l’organisme », explique la Dre Marie-Ève Robinson, pédiatre endocrinologue à l’Hôpital de Montréal pour enfants.

          « Or, quand l’insuline n’est pas présente, comme c’est le cas avec le diabète de type 1, il y a une accumulation de sucre dans l’organisme qui cause une accumulation de cétones, des composés organiques acides. Donc, ça intoxique l’organisme parce que le sang devient acide », révèle la docteure Robinson.

          Résultat : lorsqu’un enfant ignore qu’il souffre du diabète, il va progressivement s’intoxiquer sans le savoir, avec parfois de graves conséquences.

          Les premiers symptômes, ça va être mal de coeur, vomissements, perte d’appétit, mal de tête, et quand ça progresse, on peut aller au coma, et dans les cas extrêmes, on peut en mourir. Docteure Marie-Ève Robinson, pédiatre endocrinologue à l’Hôpital de Montréal pour enfants

          Reconnaître les symptômes

          Sophie n’est pas la seule dans son cas. Selon une étude publiée dans le journal de l’Association médicale canadienne, CMAJ Open, sur les 4000 jeunes atteints de diabète au Québec, 30 % ont souffert d’acidocétose diabétique. Et ce nombre est en hausse en moyenne de 2 % par année.

          La solution : apprendre à reconnaître les principaux symptômes du diabète juvénile. Parmi les signes les plus fréquents, il y a le besoin d’uriner souvent, avoir une soif anormale, perdre du poids, avoir un grand appétit, être en manque d’énergie et, pour les plus jeunes, uriner au lit fréquemment.

          « Ce que je réalise avec le recul, c’est que ça serait bien qu’on soit avisé, dit la mère de Sophie, Josée Dufresne. Ce n’est pas un reproche aux professionnels de la santé, mais c’est simplement quelque chose qui n’est pas connu. Peut-être qu’on aurait dû se faire poser la question : avez-vous vérifié pour le diabète, ça pourrait être une cause? »

          Et la prévention, ça fonctionne, disent les spécialistes.

          « On sait qu’il y a des pays comme la Finlande, par exemple, où l’on retrouve une incidence très élevée de diabète de type 1, où les gens connaissent relativement bien la maladie et où l’incidence d’acidocétose diabétique est beaucoup plus basse que chez nous », rappelle la Dre Marie-Ève Robinson.

          Le diabète de type 1 est une maladie relativement fréquente qui frappe majoritairement des jeunes de moins de 17 ans.

          https://ici.radio-canada.ca/