Le Saviez-Vous ► Mille-pattes : combien de pattes a-t-il vraiment ?


Les mille-pattes, portent-ils bien leur nom ? Il est facile de voir pour plusieurs d’entre eux qu’ils n’ont pas autant de pattes, quoique certains en ont quand même beaucoup.
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Mille-pattes : combien de pattes a-t-il vraiment ?

 

mille pattes

Crédits : Thomas Shahan/Wikimedia Commons

par Clara Zerbib, journaliste animalière

Les mille-pattes, aussi appelés myriapodes, sont réputés pour avoir beaucoup de pattes, d’où leur nom. Mais, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ils n’en ont pas mille ! En réalité, ils en ont beaucoup moins.

Explications !

Les mille-pattes ne sont pas des insectes

Les mille-pattes ne sont ni des insectes, ni des vers. Et pour cause, les insectes ont toujours six pattes. Les mille-pattes sont en fait des arthropodes qui se caractérisent par leur squelette articulé et divisé en plusieurs segments, chaque segment comprenant une ou deux paire de pattes pointées vers le bas.

Les arthropodes étant les animaux les plus nombreux du règne animal, il existe près de 80 000 espèces différentes de mille-pattes. Et aucune ne possède le même nombre de pattes ! Parmi elles, on retrouve la scutigère véloce, dotée de 30 pattes, ou encore le mille-pattes Illacme plenipes qui possède pas moins de 600, voire même 752 pattes. En effet, certains mille-pattes acquièrent à chaque mue deux paires de pattes, ce qui donne lieu à un nombre impressionnant de pattes à la fin de leur vie. Mais nous sommes encore loin des 1000 !

Ainsi, vous l’aurez compris, les mille-pattes ont généralement entre 24 et 750 pattes. Mais la plupart d’entre eux possèdent moins de 100 pattes.

Pourquoi les mille-pattes ont-ils autant de pattes ? 

Les mille-pattes existent depuis environ 400 millions d’années, ce qui signifie qu’ils étaient parmi les premiers animaux terrestres. Ils pouvaient alors mesurer 2 mètres de long, contre quelques millimètres ou centimètres aujourd’hui. On les retrouve désormais sur tous les continents, ce qui montre qu’ils savent parfaitement s’adapter à tout type d’environnement.

Ils se nourrissent essentiellement de feuilles mortes et d’invertébrés et passent donc la plupart de leur temps au sol. Mais comment font-ils pour se déplacer efficacement ? Ils utilisent leurs multiples pattes qui leur permettent non seulement d’avancer rapidement mais en plus de s’enfoncer dans la terre.

Mais rassurez-vous, si vous veniez à marcher sur un mille-pattes diplopode, il ne vous ferait aucun mal. Et pour cause, ces animaux sont complètement inoffensifs ! Ils ne mordent pas, ne piquent pas, ne transmettent pas de maladie et ne sécrètent pas de substance dangereuse, contrairement aux chilopodes. De plus, ils n’infestent pas non plus la nourriture ou les vêtements.

Comment différencier un diplopode d’un chilopode ? 

Les deux principales classes de mille-pattes sont les diplopodes et les chilopodes. Tous deux se ressemblent, mais il est tout de même possible de les distinguer. En effet, les chilopodes possèdent une seule paire de pattes par segment de leur corps, contrairement aux diplopodes qui en possèdent deux. C’est d’ailleurs pour cette raison que les scientifiques les appelle les diplopodes (“double pied”).

De plus, certaines espèces de chilopodes, comme la scolopendre par exemple, peuvent se montrer agressives et mordre.

Par ailleurs, les diplopodes sont facilement reconnaissables à leur physique mais aussi à leur comportement. En effet, lorsqu’ils se sentent menacés, leur réflexe n’est pas de s’enfuir à toutes jambes mais de se pelotonner sur eux-mêmes.

Source

https://animalaxy.fr/

Les oiseaux consomment entre 400 et 500 millions de tonnes d’insectes chaque année


Les oiseaux sont d’une grande importance. Ils consomment environ 400 et 500 millions de tonnes par an, selon les chercheurs. C’est dans les boisées, forêts qu’ils sont le plus gourmand, puis en zone agricole etc .. Il est donc important de les protéger pour qu’ils puissent aider à contrôler les insectes.
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Les oiseaux consomment entre 400 et 500 millions de tonnes d’insectes chaque année

 

Les oiseaux consomment entre 400 et 500 millions de tonnes d'insectes

Les oiseaux insectivores jouent un véritable rôle écologique.

© JAMES GOURLEY/BPI/SHUTT/SIPA

Par Anne-Sophie Tassart

Le rôle écologique (et économique) des oiseaux est bien souvent ignoré. Des chercheurs ont donc calculé la quantité d’insectes consommée par ces animaux, ce qui permet de garder les populations d’arthropodes sous contrôle.

De nombreuses espèces d’oiseaux seraient en déclin et 1 sur 8 serait même globalement menacée d’extinction. Une équipe internationale de chercheurs souligne dans une étude parue le 9 juillet 2018 dans la revue The Science of Nature le rôle écologique et économique de ces animaux en grande partie menacés. Leurs travaux ont permis de réaliser une estimation de l’impact de la prédation des oiseaux insectivores du monde entier et donc du rôle considérable qu’ils jouent pour éliminer les insectes nuisibles, notamment dans les cultures.

Une contribution variable suivant l’écosystème

En se basant sur 103 études menées dans 7 écosystèmes différents et en extrapolant ces données, les chercheurs ont réussi à estimer l’effet global de la prédation de ces oiseaux. Selon les résultats obtenus, le gros du travail serait fait par les animaux survolant les zones boisées. Ces derniers auraient une consommation annuelle d’insectes de 300 millions de tonnes par an. Les oiseaux vivant dans la savane, les prairies, les zones agricoles (où ils se nourrissent volontiers de chenilles et de coléoptères, connus pour ravager les cultures), les déserts ou encore la toundra arctique seraient des contributeurs plus modestes.

« Nous estimons que la biomasse de proies consommée par l’ensemble des oiseaux insectivores du monde entier se situe entre 400 et 500 millions de tonnes par an », notent les chercheurs dans leur étude.

En outre, le nombre de captures augmenterait lorsque les oiseaux doivent nourrir leur progéniture, les oisillons étant particulièrement friands des insectes.

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Allergie aux acariens : un réel handicap au quotidien


Il impossible pour ceux allergiques aux acariens d’éviter ces petites bêtes et malheureusement cela peut rendre la vie compliquée. Il est donc important d’être diagnostiqué si des symptômes sont présents pour être traités
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Allergie aux acariens : un réel handicap au quotidien

 

phugunfire/shutterstock.com

Les allergiques aux acariens savent qu’il est difficile d’échapper à ces petits arthropodes, qui prolifèrent toute l’année dans nos maisons. Et les conséquences sur leur vie quotidienne est loin d’être anodine. Sport, sorties entre amis et même travail… une enquête montre que l’impact de cette allergie va plus loin qu’une simple gêne.

Eternuements, congestion nasale, maux de tête, démangeaisons et parfois asthme… Les manifestations d’une allergie aux acariens sont nombreuses. Le laboratoire ALK a souhaité en savoir plus sur les conséquences de ces symptômes sur le quotidien des patients. Il a donc commandé une enquête à l’institut OpinionWay.

Celle-ci a permis de souligner que « les symptômes les plus handicapants sont liés aux affections nasales », note le laboratoire. Ainsi « les éternuements (71% des adultes fortement ou moyennement handicapés) et les écoulements nasaux arrivent en tête des désagréments les plus cités, suivis par les démangeaisons et les yeux gonflés ou rouges ».

« Mais d’autres symptômes pouvant révéler une maladie plus grave touchent une bonne partie des répondants », poursuit-il. « Les difficultés à respirer, une toux chronique ou encore des sifflements dans la poitrine sont en effet des signes avant-coureurs de l’asthme. » D’ailleurs, « l’asthme touche près d’un patient sur deux ».

Peur de la crise

Ce handicap a des conséquences sur la vie au quotidien, sous forme de fatigue et d’irritabilité, y compris dans la vie professionnelle. Pour 76% des patients leurs performances sont altérées au travail.

Enfin, « plus des deux tiers des répondants déclarent être obligés de renoncer à certaines activités lors d’une crise d’allergie, ou par crainte de la déclencher », ajoute le laboratoire.

La pratique d’un sport et les activités qui impliquent la présence d’animaux sont les plus souvent évoquées, mais les sorties entre amis et les départs en vacances sont également source de problème.

« Cette étude vient donc appuyer la nécessité de faire de la pédagogie auprès des patients pour dépister et soigner le plus tôt possible leur allergie aux acariens », conclut le Dr Antoine Chartier, Directeur médical chez ALK France.

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Un ancêtre des homards vieux de 507 millions d’années


On a trouvé des spécimens de l’ancêtre du homard, en Colombie-Britannique au Canada. Ils ont donc pu avoir une image précises de cet animal qui avait des pinces qui semblaient fonctionner comme un ouvre-boîte
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Un ancêtre des homards vieux de 507 millions d’années

 

  • Par Jean-Luc Nothias

Le fossile de 10 cm de long, le premier de ce type avec des pinces, est si bien conservé qu’il a permis une reconstitution 3D de l’arthropode, plus vraie que nature.

Qu’ont les mille-pattes, les crabes, les fourmis, les écrevisses en commun? Ils ont le même ancêtre vieux de plus de 500 millions d’années. Le fossile de cet arthropode a été découvert un peu en 2012 puis beaucoup en 2014 dans des schistes argileux de Marble Canyon, dans le Kootenay National Park de Colombie Britannique. L’âge de ce gisement est celui des schistes de Burgess de la carrière Walcott dans le Yoyo National Park (dans le même État) où ont été découverts début XXe des dizaines de milliers de spécimens de fossiles représentant un biotope marin inconnu. Le site de Marble canyon, a 40 km au sud de la carrière Wallcott, à 2000 m d’altitude et a été trouvé en 2012 par le conservateur en paléontologie des invertébrés du Royal Ontario Museum (ROM), Jean-Bernard Caron, qui avait décidé d’essayer de suivre les strates fossilifères présentes à la carrière Walcott. Il aura fallu six ans pour trouver le nouveau riche gisement (plus de quinze mille spécimens récoltés et plusieurs espèces encore jamais observées ou identifiées).

Des pinces en forme d’ouvre-boîte

Baptisé d’après Tokumm Creek, que le canyon Marble surplombe et qui est baigné par la rivière Vermilion, le fossile de l’ancêtre des mandibulés (arthropodes à mandibules) a été appelé Tokummia katalepsis (en grec, action de saisir) par ses découvreurs. Les mandibulés sont des arthropodes dont la tête porte des appendices caractéristiques, souvent très chitinisés: les mandibules. Leur groupe comporte aujourd’hui des millions d’espèces et représente l’un des succès de la vie et de l’évolution des plus importants.

«En dépit du fait qu’ils ont aujourd’hui une diversité colossale, l’origine des mandibulés restait un mystère», explique Cédric Aria, de l’université de Toronto, premier signataire de l’article présentant les travaux sur le fossile (publiés dans la revue Nature). «Nous savons maintenant à quoi ressemblent les touts premiers mandibulés avec tous leurs traits caractéristiques».

Sur son blog, Cédric Aria n’en revient pas de sa chance. Car il a commencé son doctorat en 2012 avec pour mentor Jean-Bernard Caron. Sa thèse, portant sur Tokummia, vient d’être achevée et il est déjà parti au Nanjing Institute for Geology and Paleontology en Chine, pays qui possède de très beaux gisements datant de cette époque (à Chengiang).

Tokummia vivait dans un océan tropical et devait être un redoutable prédateur avec ses 10 cm, une taille respectable pour la faune de l’époque. Avec ses pattes robustes, il devait aimer, comme les homards, marcher sur le fond et ne nager qu’occasionnellement. Il avait une vaste carapace dite «bivalve» le couvrant presque complètement. Grâce aux différents spécimens trouvés, ses mandibules en forme de pinces, portées au bout de longs bras épais et articulés ont pu être décrites dans le moindre détail. Ses pinces se présentent un peu comme un ouvre-boîte pour les conserves, avec l’une des pinces portant comme une petit dent. Le corps de l’animal est composé de 50 segments, ce qui rappelle la façon dont les myriapodes (mille-pattes) sont construits.

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Le Saviez-Vous ► 8 animaux disparus absolument stupéfiants


On connait depuis longtemps certains animaux qui ont vécu des millions d’années. Mais, il d’autres moins connu ont existé et leur aspect pour plusieurs sont vraiment étranges et heureusement n’existent plus aujourd’hui
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8 animaux disparus absolument stupéfiants

 

 Connaissez-vous l’Hélicoprion, le Jaekelopterus rhenaniaeou l’Opabinia ? Non ? Ces animaux disparus sont pourtant fascinants…

 

  • Les dents de la mer

Les requins d’aujourd’hui sont déjà effrayants. Mais ils ne sont rien comparé aux requins préhistoriques. L’Hélicoprion, par exemple, pouvait mesurer plus de 10 mètres de long et disposait d’une arme redoutable : une mâchoire inférieure en forme de scie circulaire. Certains spécialistes estiment qu’elle lui permettait d’ouvrir la coquille des ammonites, tandis que d’autres pensent qu’il s’en servait comme d’un harpon en fonçant à toute vitesse à travers les bancs de poissons.

  • Le singe géant

Vous connaissez sans doute le yéti, cette immense créature légendaire à l’allure de grand singe. Jusqu’à aujourd’hui, son existence n’a pas été prouvée. Par contre, le Gigantopithèque, lui, a bel et bien existé. Il s’agit d’un primate impressionnant qui pouvait mesurer jusqu’à 3 mètres de haut et peser jusqu’à 550 kilos. Les premiers hommes ont d’ailleurs pu le croiser, puisqu’il a disparu il y a environ 300 000 ans.

  • La terreur des profondeurs

Cette terrifiante bestiole est le Jaekelopterus rhenaniae. Il s’agit du plus grand arthropode – animal invertébré – de tous les temps. Il pouvait mesurer pas moins de 2,5 m de long et se déplacer dans les rivières et les lacs. Mais pas de panique, vous ne risquez plus de croiser son chemin, puisqu’il a vécu il y a environ 390 millions d’années.

  • Un lézard bizarre

Le Longisquama est un reptile primitif de 15 centimètres de long qui a vécu il y a environ 230 millions d’années. Sa particularité : une rangée d’immenses écailles sur le dos, qui ont la forme de crosse de hockey. Le débat fait rage entre les spécialistes concernant la nature des étranges attributs dorsaux du Longisquama. Certains indiquent qu’il s’agit bien d’écailles, d’autres une rangée de plumes.

  • Un drôle d’éléphant

Le Platybelodon semble tout droit sorti d’un film. Et pourtant, cet animal, qui a l’allure d’un éléphant a bel et bien existé. Comme vous pouvez le constater, il a une mâchoire bien particulière en forme de pelle. D’après une récente étude, le platybelodon utilisait cette mâchoire inférieure toute plate comme d’une faux, afin de couper les herbes pour se nourrir.

  • L’erreur de la nature

5 yeux, une trompe de 30 centimètres et un corps plat et mou. Voici l’Opabinia, un animal aquatique qui a vécu à l’époque du Cambrien moyen, il y a environ 500 millions d’années. Cette étonnante bestiole est si étrange que les scientifiques n’ont toujours pas réussi à la classer dans telle ou telle famille d’animaux.

  • La fermeture éclair

Regardez un peu la tête de l’Atopodentatus. Ce reptile marin, qui vivait sur Terre il y a 240 millions d’années, disposait d’une mâchoire étonnante. Ses dents étaient disposées horizontalement, mais aussi verticalement, comme une grosse fermeture éclair. Cette disposition dentaire plutôt atypique lui permettait de se nourrir en filtrant sa nourriture.

  • Un serpent titanesque

Le Titanoboa est tout simplement le plus grand serpent qui ait jamais existé sur Terre. Évoluant dans les forêts humides il y a 60 millions d’années, il pouvait mesurer jusqu’à 15 mètres et peser jusqu’à 2 tonnes. Cette bestiole si imposante devait se nourrir d’énormes alligators, dont elle ne faisait qu’une bouchée.

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Des armées de fourmis nettoient la Grosse Pomme


Ceux qui n’aiment pas les fourmis devraient pourtant apprécier leur utilité même dans les villes, car elles sont gourmandes et mangent tout aliments qu’elles trouvent dans rues, trottoirs. Elles sont en compétition avec les rats que si elles peuvent faire leur travail, elles pourraient, semble-t-il, limiter la prolifération des rats
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Des armées de fourmis nettoient la Grosse Pomme

 

Les fourmis de New-York sont utiles pour nettoyer les rues des déchets mais aussi pour limiter les populations de nuisible.  © François Gilson / Biosphoto / AFP

Les fourmis de New-York sont utiles pour nettoyer les rues des déchets mais aussi pour limiter les populations de nuisible. © François Gilson / Biosphoto / AFP

Par Ronan Dayon

Des chercheurs américains ont remarqué que les fourmis jouent un rôle important dans le nettoyage des déchets alimentaires dans la ville de New York.

NETTOYEUR. Les fourmis jouent un rôle important dans le nettoyage des rues et trottoirs de la ville de New York. C’est ce qu’a pu constater le Dr. Elsa Youngsteadt et ses collègues de l’Université de Caroline du Nord dans une étude parue dans la revue Global Change Biology.

60 000 hot-dogs en un an

Selon les experts, les arthropodes new-yorkais sont capables d’ingurgiter l’équivalent de 60 000 hot-dogs en un an

. »Cela met en évidence les services que rendent les arthropodes. Ils nous débarrassent de nos déchets », explique le Dr. Elsa Youngsteadt.

TEMPÊTE. Quand l’ouragan Sandy a frappé New York en 2012, les chercheurs menaient une étude sur les insectes urbains. L’année suivante, ils ont décidé de s’intéresser aux conséquences de l’ouragan sur le comportement des populations d’insectes de la ville.

Objectif : mesurer la biodiversité

Dans un premier temps, les scientifiques ont prélevé des spécimens d’insectes dans les rues et les parcs de New York. L’objectif était de mesurer la biodiversité des ces différents sites.

BIODIVERSITÉ. Ensuite, ils ont voulu mesurer quelle quantité de nourriture les arthropodes pouvait consommer. Et s’ils mangeaient plus de nourriture selon l’endroit où ils se trouvaient. L’hypothèse des chercheurs étaient que dans les lieux ou la biodiversité est riche, il y aurait plus de déchets alimentaires consommés

JUNK FOOD. Pour mesurer exactement la quantité de nourriture mangée par les arthropodes, les chercheurs ont placé sur les trottoirs et dans les parcs des restes de junk food. A chaque fois, un échantillon d’aliments a été mis dans une cage, de sorte que seuls les insectes puissent y accéder. Et l’autre échantillon à l’air libre, pour que tous les animaux atteignent les restes alimentaires. Au bout de 24h, les scientifiques ont récupéré la nourriture pour mesurer la quantité consommée.

La fourmi de trottoir est efficace

Les chercheurs ont donc découvert que l’ouragan Sandy n’avait pas eu de conséquence sur la consommation de nourriture par les arthropodes. Ce qui est surprenant car les sites étudiés ont été inondés pendant la tempête.

DÉCHETS. Plus étonnant, les scientifiques ont remarqué que les populations d’arthropodes des rues mangeaient deux à trois fois plus de déchets alimentaires que celles vivants dans les parcs, où la biodiversité est plus importante.

FOURMI. Selon le Dr. Youngsteadt, cela est dû au fait que l’espèce la plus commune dans les rues de New York est la fourmi de trottoir (Tetramorium). Cette dernière est particulièrement efficace pour nettoyer les déchets alimentaires en milieu urbain.

Entre fourmis et rats, la concurrence est rude

En comparant les quantités de nourriture consommées à l’intérieur et en dehors des cages, les chercheurs ont aussi remarqué que d’autres animaux comme les rats et les pigeons mangeaient les restes de junk food.

CONCURRENCE. Les scientifiques en conclut que les fourmis et les rats sont en concurrence pour manger les ordures des humains. Et que tout ce qui est mangé par les fourmis n’est pas disponible pour les rats.

UTILES.

« Les fourmis ne nous aident pas seulement à nettoyer nos villes, précise le Dr. Youngsteadt. Elles sont aussi utiles pour limiter les populations de rats et d’autres nuisibles. »

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Des armées d’insectes contribuent à la propreté de New York


D’un côté l’on peut voir l’efficacité de voir que des insectes peuvent faire le nettoyage des déchets alimentaires et que les fourmis aident aussi à limiter les populations d’animaux nuisible tel que le rat. Mais de l’autre côté, il est aberrant de voir autant déchets de la malbouffe qui peuvent nous nourrir d’innombrables insectes et animaux nuisibles
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Des armées d’insectes contribuent à la propreté de New York

 

Les fourmis contribuent à nettoyer les villes

Les fourmis contribuent à nettoyer les villes © AFP/Archives – Eric Feferberg

Des armées d’insectes et autres arthropodes jouent un rôle important pour nettoyer les tonnes de déchets alimentaires produits par les humains qui se retrouvent dans les rues et parcs de Manhattan, ont déterminé des chercheurs.

« Nous estimons que les insectes dans la seule partie médiane du corridor de Broadway à West Street consomment plus de 950 kilos d’aliments de restauration rapide par an qui ont été jetés, soit l’équivalent de 60.000 hot-dogs », estime Elsa Youngsteadt, une chercheuse de l’Université de Caroline du Nord, principale auteur de cette recherche publiée en ligne mardi dans la revue américaine Global Change Biology.

« Ceci met en lumière le véritable service que ces insectes fournissent en éliminant efficacement nos ordures », poursuit-elle.

Ces entomologistes menaient leur étude sur les insectes urbains quand l’ouragan Sandy a frappé New York fin 2012.

Au printemps 2013, ils ont donc élargi leurs travaux pour voir si les inondations provoquées par Sandy avaient affecté le comportement des populations d’insectes dans Manhattan.

Pour mesurer les quantités de restes de nourriture consommée par ces différents arthropodes de ville dont surtout les fourmis, les millepattes, les mites et les araignées, les chercheurs ont placé les aliments les plus fréquemment trouvés dans les poubelles et sur les trottoirs, chips, biscuits, pain, hot-dog, dans plusieurs rues et parcs de la ville, dont Central Park.

Ils ont mis de la nourriture dans des cages de façon à ce que seuls les insectes puissent y accéder, et d’autres déchets alimentaires à l’air libre où différents animaux pouvaient les manger.

Vingt-quatre heures après, les scientifiques ont récupéré les restes pour mesurer les quantités qui avaient été consommées.

Ils ont constaté que Sandy n’avait pas eu d’impact sur la consommation des populations d’arthropodes à New York, ce qui est surprenant puisque de nombreux sites de la recherche avaient été inondés avec l’ouragan.

Mais la plus grande surprise a été que les populations d’insectes des rues mangeaient de deux à trois fois plus de détritus alimentaires que celles qui se trouvaient dans les parcs.

« Ceci s’explique apparemment par le fait que l’une des espèces d’insectes les plus nombreuses dans les rues de New York sont les fourmis de trottoir, particulièrement efficaces pour dévorer des déchets alimentaires dans l’environnement urbain », explique Elsa Youngsteadt.

De plus, en comparant les quantités de nourriture consommées à l’intérieur des cages et à l’extérieur, les chercheurs ont vu que d’autres animaux, surtout les rats et les pigeons, mangeaient aussi les restes de « junk-food ».

Pour ces entomologistes cela indique que les fourmis et les rats sont en concurrence pour dévorer les détritus alimentaires humains et que tout ce que mangent les fourmis échappe aux rats.

Ainsi, « les fourmis ne contribuent pas seulement à nettoyer nos villes, elles aident aussi à contenir les populations de rats et d’autres nuisibles », conclut Elsa Youngsteadt.

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Trois petits insectes piégés dans des gouttes d’ambre


Vous imaginez les yeux rivés sur un microscope pour regarder des milliers de gouttes d’ambre ? Et bien il semble que cette recherche a porter fruit car de belles découvertes sur les insectes ont pu  être mise a jour
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Trois petits insectes piégés dans des gouttes d’ambre

 

Deux arthropodes et un diptère datant de 230 millions d’années ont été découverts dans un gisement du nord de l’Italie.

Un arthropode, prisonnier de la résine fossile depuis 230 millions d'années, donne des informations sur les anciens milieux forestiers et sur la grande faculté d'adaptation des insectes.
Un arthropode, prisonnier de la résine fossile depuis 230 millions d’années, donne des informations sur les anciens milieux forestiers et sur la grande faculté d’adaptation des insectes. Crédits photo : A. Schmdt/AP

Dans Jurassic Park, le célèbre film de Steven Spielberg adapté du roman de Michael Crichton, des scientifiques utilisent un moustique prisonnier dans une goutte d’ambre pour récupérer l’ADN des dinosaures. Ils passaient peut-être à côté de la véritable découverte. En effet, depuis une dizaine d’années, une équipe internationale (italienne, allemande et récemment rejointe par le Musée américain d’histoire naturelle) travaille sur un énorme gisement d’ambre découvert dans le massif des Dolomites, en Italie du Nord.

L’équipe pilotée par Alexander Schmidt, de l’université de Göttingen, en Allemagne, a effectué un vrai travail de fourmi en passant au microscope pas moins de 70 000 gouttelettes, de 2 à 6 millimètres. Leur étude, publiée dans les comptes-rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS), révèle que des milliers d’autres micro-organismes sont emprisonnés dans les petites perles d’ambre: micro-algues, champignons et autres microbes, une véritable arche de Noé microscopique. Parmi toute cette microfaune, trois insectes prisonniers de la résine fossile qui seraient les plus vieux spécimens piégés dans l’ambre pendant la période triasique, il y a 230 millions d’années.

Acariens inconnus

 

«Trouver des organismes fossiles de cette période géologique est extrêmement enrichissant. Cela nous donne de nouveaux indices sur les espèces qui existaient à l’époque, et nous n’en avons pas tant que ça», souligne Vincent Perrichot, paléontologue au laboratoire Géosciences de Rennes (CNRS- Rennes 1),

L’ambre, une forme de résine fossile principalement produite par les conifères, donne surtout des informations sur les anciens milieux forestiers.

En fait, deux arthropodes microscopiques ont été identifiés: des acariens jusqu’alors inconnus, mais qui restent assez proches d’espèces contemporaines. Alors que la plupart des espèces connues (près de 3 500 à ce jour) vivent et se nourrissent sur des plantes à fleurs, la petite bestiole préhistorique vivait sur un conifère. Un indice de la grande adaptation de l’insecte, pour les scientifiques.

Par ailleurs, un diptère dont la taille est estimée de 1,5 à 2 mm et qui est moins bien conservé suscite aussi l’intérêt des chercheurs.

«J’ai eu l’occasion de l’observer au microscope, il est malheureusement trop fragmentaire pour être identifié précisément. Mais c’est l’une des plus anciennes traces de diptères que nous possédons actuellement!», s’enthousiasme Vincent Perrichot.

Les chercheurs supposaient déjà l’existence de cette branche au Trias, mais c’est la première découverte qui vient confirmer cette hypothèse.

Des insectes plus anciens ont été découverts par le passé. Ils étaient alors fossilisés «en plaquette» dans des gisements sédimentaires datés du permien ou du carbonifère (entre 250 et 360 millions d’années).

Toutefois, «ces gisements sont essentiellement liés au milieu lacustre et nous n’y retrouvons pas forcément les mêmes spécimens», souligne Vincent Perrichot.

L’ambre garde quand même un avantage indéniable: la qualité de conservation des organismes qu’elle emprisonne. Mais de là à découvrir de l’ADN de tyrannosaure comme l’imaginait Michael Crichton, on en est très loin…

 

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