Fumer du lait de crapeaud veni­meux pour­rait soigner la dépres­sion


Qui aurait cru qu’une sécrétion toxique d’une espèce de crapaud pourrait servir pour soigner le stress, l’anxiété et la dépression ?
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Fumer du lait de crapeaud veni­meux pour­rait soigner la dépres­sion


par  Mathilda Caron


D’après une nouvelle étude publiée dans le jour­nal Psycho­phar­ma­co­logy le 13 mai 2019, le lait d’un crapaud veni­meux pour­rait être la clé pour soigner la dépres­sion. 

Le crapaud du désert de Sonora, que les scien­ti­fiques connaissent sous le nom de Bufo alva­rius, a la parti­cu­la­rité d’avoir des sécré­tions toxiques pouvant tuer ses préda­teurs, mais aussi faire « planer » l’être humain.

Les cher­cheurs se sont penchés sur la 5-méthoxy-dimé­thyl­tryp­ta­mine (5-MeO-DMT), une substance présente dans ses sécré­tions qui s’avère être un puis­sant psycho­trope, cousine de la DMT. Ce « lait » psyché­dé­lique est d’ailleurs convoité par un nombre crois­sant de consom­ma­teurs de drogues, et il est classé comme stupé­fiant dans certains pays d’Amé­rique du Nord et du Sud.

Cela n’a pas empê­ché une équipe inter­na­tio­nale de cher­cheurs – issus des univer­si­tés de Maas­tricht, aux Pays-Bas, et de Prague, en Répu­blique tchèque – de se pencher sur ses pouvoirs médi­ci­naux. Après plusieurs semaines d’ex­pé­rience sur des cobayes victimes de troubles mentaux, les symp­tômes de stress, d’an­xiété ou de dépres­sions auraient dimi­nué, dès la première inha­la­tion, chez les personnes testées.

Source : Psycho­phar­ma­co­logy

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Le venin des serpents, espoir pour des traitements


Le venin de serpent qui tue pourrais aussi devenir une arme contre certaines maladies .. Des recherches continue dans ce sens pour permettre des traitements comme le cancer, le diabète …
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Le venin des serpents, espoir pour des traitements

 

Le venin des serpents, espoir pour des traitements

Photo: Archives/AFP

Les serpents sont capables de recycler en des molécules vertueuses le venin dont la nocivité présente des caractéristiques similaires à celles de nombreuses maladies, dont le cancer et le diabète, révèle mercredi une étude qui pourrait ouvrir la voie à des traitements.

 

L’étude menée par une équipe de scientifiques britanniques et australiens a été publiée dans la revue spécialisée Nature Communications.

Les chercheurs savaient que le venin est produit à partir de molécules inoffensives mais c’est la première fois qu’ils montrent que la sécrétion toxique peut perdre ses propriétés et revenir, saine, dans le métabolisme de son propriétaire.

Or le venin, explique l’Australien Gavin Huttley, s’attaque souvent aux mêmes mécanismes de défense de l’organisme que de nombreuses maladies humaines.

C’est le cas par exemple de certains venins qui font mourir des cellules indispensables au fonctionnement des vaisseaux sanguins. Comprendre la métamorphose du venin aiderait probablement les chercheurs à mettre au point de nouveaux traitements pharmacologiques.

«Les molécules du venin, ces trucs qui nous tuent, en fait sont juste des dérivés de protéines normales», explique Gavin Huttley, de l’Australian National University.

»En étudiant les processus moléculaires, vous avez une idée de ce qu’il faut pour produire une protéine visant ces fonctions physiologiques spécifiques».

Le venin montre «qu’une molécule toxique peut se transformer en un bénéfice pour l’organisme, justifiant que l’on s’intéresse à son potentiel pharmacologique», a-t-il ajouté.

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