Rappelle-toi


On vit pour nous, si on fait les choses que pour d’autres, on fini par ne plus se sentir bien. Cela n’est pas signe d’égoïsme de penser d’abord à nous. Quand nous sommes heureux, il est plus facile de rendre heureux les autres
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Rappelle-toi

 

 

Rappelle-toi : L’unique personne qui t’accompagne toute la vie, c’est toi-même ! Sois vivant dans tout ce que tu fais

Pablo Picasso

Le Saviez-Vous ► L’esclave noir devenu cowboy légendaire


Quand on pense cowboy, on recule dans le temps et on pense des Américains blancs. Pourtant, il y a eu aussi dans les provinces de l’ouest au Canada des cowboys, et d’autres ethnies pouvait aussi être des cowboys, comme l’histoire de John Ware, un Afro-Américain, un esclave affranchi devenu cowboy et il est venu s’installer au Canada pour avoir son propre ranch. Cela n’a pas toujours été facile, vue que le racisme a toujours existé
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L’esclave noir devenu cowboy légendaire

 

Il est né quelque part dans le sud des États-Unis, dominé, opprimé. Il est mort, en 1905, admiré par les Blancs. Nous vous faisons découvrir l’un des plus grands cowboys de l’Ouest canadien, John Ware.

Un texte de Laurence Martin

Au bout d’une route de campagne, presque cachée par les arbres, la pierre noire arbore une petite inscription : « John Ware a vécu ici. » On est au sud-est de Calgary, dans le Cowboy Country.

Lorsque John Ware arrive dans la région en 1882, l’Alberta n’existe pas encore. Sur les contreforts des montagnes Rocheuses, on retrouve des tentes, des fermes de bois ici et là. Quelques centaines d’habitants, tout au plus.

Ware, lui, vient de mener avec d’autres hommes un troupeau de 3000 bêtes du Montana jusqu’au nord de la frontière canado-américaine.

Il était très habile avec les chevaux. On disait de lui : il n’y a aucun cheval qu’il ne peut monter. Il savait toujours où nourrir, où abreuver le bétail. Personne ne l’aurait vu tomber d’un cheval. Il était très respecté. Cheryl Foggo, historienne afro-canadienne

John Ware se tient debout près d'une rivière avec deux chevaux.

John Ware avec ses chevaux, près de la rivière Red Deer, en 1901.  Photo : Collection du Musée Glenbow

Difficile de savoir où exactement John Ware apprend à devenir un si bon cavalier. Né esclave entre 1845 et 1850 – la date n’est pas confirmée –, il est affranchi en 1865, à la fin de la guerre de Sécession. Il travaille alors comme cowboy au Texas et en Idaho, notamment.

« Il est probable que même durant son esclavage, il ait habité un ranch. Il était trop doué pour avoir appris ces techniques de cavalerie tard dans sa vie », ajoute Cheryl Foggo, une historienne afro-canadienne qui prépare un documentaire sur John Ware.

Rester au Canada

John Ware ne retourne pas aux États-Unis après 1882. Il participe plutôt au développement du bétail dans les Prairies et réussit à se faire accepter dans une culture de ranchers souvent hostile aux Afro-Américains.

Ware établit son premier ranch en 1887. Cinq ans plus tard, il épouse Mildred Lewis, une Ontarienne dont la famille s’était récemment installée à Calgary.

John Ware et sa femme Mildred, en 1896, et 2 de leurs enfants.

John Ware et sa femme Mildred, en 1896.  Photo : Collection du Musée Glenbow

John Ware est exceptionnel parce que c’est un homme noir qui a réussi dans une société blanche. Adriana Davies, historienne

Au tournant du 20e siècle, d’autres Afro-Américains emboîtent le pas à John Ware et s’installent dans l’ouest. Entre 1897 et 1911, un millier d’hommes, de femmes et d’enfants noirs, originaires de l’Oklahoma, s’installent en Alberta et en Saskatchewan.

Photo de John Ware entouré d'hommes blancs.

John Ware, entouré de ranchers blancs, vers 1902-1903.  Photo : Collection du Musée Glenbow

Mais le racisme auquel ils font face est omniprésent.

« Les gouvernements des territoires de l’Ouest ne voulaient pas d’une entrée « trop poussée » des Noirs », raconte le professeur d’histoire à l’Université du Québec à Montréal Greg Robinson.

« Ils ont même obtenu du gouvernement canadien qu’ils interdisent l’immigration des Noirs », ajoute-t-il.

À cause de cette loi fédérale, mise en vigueur en 1910, peu d’Afro-Américains s’établissent au Canada au cours des décennies suivantes.

Un article de journal intitulé « Le Canada va ferme la porte aux "nègres" », paru au début du 20e siècle.

Un article de journal intitulé « Le Canada va ferme la porte aux « nègres » », paru au début du 20e siècle.  Photo : Collection du Musée Glenbow

Même John Ware, pourtant très respecté, subit aussi parfois du racisme. Selon l’historienne Cheryl Foggo, il aurait demandé par exemple aux autorités pourquoi il payait deux fois plus pour son terrain que ses voisins blancs.

Son histoire se termine tragiquement. Ironie du sort, le grand cavalier meurt écrasé par son cheval, en 1905.

Au-delà du cowboy blanc

L’histoire de John Ware est aussi celle de ceux qui la racontent. Avec son documentaire, produit par l’Office national du film et prévu pour la fin de 2018, l’Afro-Canadienne Cheryl Foggo veut rappeler la place centrale des Noirs dans le parcours ouest-canadien.

Quand on pense à un cowboy, on pense toujours à un Blanc, même s’il y en a eu beaucoup qui étaient noirs, hispaniques, autochtones. Cheryl Foggo, réalisatrice du documentaire « John Ware : Reclaimed »

Cheryl Foggo devant une crique au sud-est de Calgary.

Cheryl Foggo espère que son documentaire intitulé « John Ware : Reclaimed » et produit par l’ONF sortira à la fin de l’année 2018. On la voit ici devant une crique où John Ware allait parfois abreuver ses chevaux. Photo : Radio-Canada/Laurence Martin

Cheryl Foggo elle-même est souvent interrogée sur son appartenance albertaine. Et, pourtant, elle est née à Calgary, et sa famille est arrivée dans les Prairies en 1910 :

« Aujourd’hui encore, on me demande d’où je viens, dit-elle. C’est très frustrant. »

Pour elle, John Ware est la preuve parfaite qu’on peut être cowboy ou cowgirl et d’origine africaine. Qu’au fond, l’histoire des Noirs fait partie intégrante de l’histoire canadienne.

https://ici.radio-canada.ca/

Elle vivait avec un ver coincé dans une vertèbre


Qu’un être humain soit infecté par un parasite, cela est possible, mais que ce parasite puisse tout bonnement aller s’installer dans les vertèbres thoraciques, c’est plutôt inusité
Heureusement, pour cette femme, elle a été soignée à temps, car elle aurait pu être tétraplégique à cause d’un simple petit ver.
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Elle vivait avec un ver coincé dans une vertèbre

 

Elle vivait avec un ver coincé dans une vertèbre

capture d’écran http://www.nejm.org

Une Française de 35 ans qui avait l’impression de ressentir des décharges électriques dans ses jambes et se sentait faible a eu la stupeur d’apprendre que ses maux étaient dus à un ver qui s’était logé dans l’une de ses vertèbres.

Ce cas médical rarissime a été rapporté dans les derniers jours dans un article publié par le «New England Journal of Medicine» par des médecins du Centre hospitalier universitaire de Dijon, en France.

Selon la revue spécialisée, la victime du parasite avait commencé à avoir des difficultés à monter à cheval environ trois mois avant de devoir se résoudre à se rendre à l’urgence pour faire évaluer ses symptômes. Son état de santé s’était détérioré peu à peu par la suite, au fil des semaines.

À l’hôpital, les médecins ont découvert que leur patiente présentait un taux élevé de globules blancs. En poussant leur enquête, ils ont finalement trouvé le ver qui s’était logé dans la neuvième vertèbre thoracique, provoquant une pression sur la moelle épinière. Avec le temps, la Française aurait possiblement pu devenir tétraplégique.

Des chirurgiens ont dû procéder à une opération pour retirer la neuvième vertèbre de la patiente, en plus d’installer des plaques métalliques entre le septième et la onzième vertèbre pour maintenir la colonne vertébrale en place. Elle a aussi dû recevoir un puissant traitement antiparasite. Heureusement, elle est parvenue à récupérer complètement de sa mésaventure, neuf mois après l’opération.

La Française a été infectée par un ver de type «Echinococcus granulosus», une variété de ténia qui infecte généralement les chiens et les animaux de ferme. Ils peuvent parfois se transmettre à l’homme, via une larve se logeant sur un aliment provenant d’un champ où un animal infecté a fait ses besoins.

Généralement, lorsqu’un humain est infecté, le ténia se loge dans le système digestif, où il risque de causer des lésions kystiques, notamment au foie et aux poumons.

http://fr.canoe.ca/

Des ateliers pour réduire les morsures de chien chez les jeunes


Personnellement, je trouve que c’est une très bonne idée. Pour ma part, je demande toujours en la présence de mes petites filles si le chien est gentil et si elles peuvent le caresser.Ce que j’approuve aussi de Montréal, ce sont ceux qui ont reçu des tickets à cause de leur chien. Pour éviter de payer, ils doivent suivre une formation pour une meilleure éducation à leur toutou. Et il aurait semble-t’il d’autres mesures auprès des propriétaires.
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Des ateliers pour réduire les morsures de chien chez les jeunes

Josie Desmarais/Métro Albert, un berger hollandais thérapeutique

Par François Carabin

Dans le cadre de son règlement sur l’encadrement des animaux, la Ville de Montréal donnera cet été des formations dans près de 50 camps de jours afin de sensibiliser environ 3000 enfants aux risques de morsure.

Les ateliers, nommés Fudge au camp et donnés par des intervenants de Zoothérapie Québec, passeront dans tous les arrondissements de la métropole durant la saison estivale. Basés sur les formations Fudge à l’école, qui ont lieu dans les écoles du Québec depuis 25 ans, ils visent à préparer les enfants à toute éventualité en présence d’un chien.

«On veut véhiculer le message que c’est important de faire de la prévention, a relaté la coordonnatrice clinique chez Zoothérapie Québec, Régine Hétu. Surtout chez les enfants, parce que quand c’est leur propre chien ou celui d’un ami, ils pensent qu’ils peuvent agir comme ils veulent avec.»

Environ un quart des cas de morsures enregistrés au Québec en 2010 concernaient des enfants, selon des statistiques fournies par Zoothérapie Québec. Métro a assisté à une formation donnée mardi après-midi au Centre communautaire Sainte-Catherine d’Alexandrie, dans le Quartier latin.

97

Selon des données du Service de police de la Ville de Montréal, 97 «événements de morsure» ont eu lieu à Montréal cette année, en date du 31 mai. En 2017, près de 230 personnes avaient été mordues, comparé à plus de 260 en 2016. Il est impossible de préciser quelles morsures ont touché des enfants.

Une formation pour les jeunes

Fudge au camp consiste à enseigner aux enfants les trois états possibles de leurs amis canins — la colère, la peur et le bonheur — pour ensuite leur montrer comment les approcher.

«[Les chiens] vous avertissent avant de mordre», a fait savoir la formatrice Ann-Marie Villeneuve à la vingtaine de petits curieux présents mardi.

Pour illustrer le danger aux jeunes, Mme Villeneuve associe les feux rouges et jaunes à des chiens en colère ou peureux. Elle invite aussi les enfants «à regarder des deux côtés de la rue, même si la lumière est verte», soit même si le chien semble heureux. Son accompagnateur Albert, un berger hollandais thérapeutique, donne l’exemple.

«On arrive toujours devant le chien», «on ferme le poing [en l’approchant]», «on surveille les signes», a lancé plusieurs fois Mme Villeneuve.

Si un chien attaque, il faut absolument protéger son cou, en imitant un arbre ou une roche, a-t-elle ajouté.

«On pense qu’en [donnant ces formations], le nombre de morsures va diminuer conséquemment», a lancé Régine Hétu.

À l’issue de Fudge au camp, les enfants obtiennent un certificat et des jeux en lien avec ce qu’ils ont appris chez eux. La Ville espère que cela permettra de poursuivre la prévention sous les toits des jeunes. En 2010, un chien sur deux ayant mordu un enfant était le chien familial.

«Ça permet d’en parler aux proches, a expliqué le porte-parole administratif à la Ville, Philippe Sabourin. On rejoint le jeune mais aussi tout son entourage.»

Prévention d’abord

Montréal a adopté à la mi-juin la première mouture de son règlement sur l’encadrement des animaux. La Ville y a resserré le contrôle et la formation auprès des propriétaires de chiens, en étendant par exemple la mesure «troque ton ticket» aux amendes canines.

«Maintenant, il est possible qu’un jeune rencontre un animal qui n’est pas tenu en laisse, a précisé M. Sabourin. La formation va lui donner les bons gestes, comment agir.»

http://journalmetro.com/

Dans la tourmente, Trump vante sa «fermeté» face à Poutine


On le sait que tous les gouvernements mentent, mais Donald Trump, c’est tellement évident que c’est ridicule. Ce n’est pas qu’il semble s’avoir bien entendu avec Vladimir Poutine qui me dérange vraiment, mais c’est le comportement du Président américain qui donne l’impression d’être une girouette, du genre dire oui à un pour lui faire plaisir et se retourner pour dire non à l’autre pour le rassurer. En plus, il s’est mis à dos tous les pays dont il a mis les pieds alliées avec les États-Unis par ses propos et sa politique.
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Dans la tourmente, Trump vante sa «fermeté» face à Poutine

 

La surprenante conférence de presse du président américain... (PHOTO THE NEW YORK TIMES)

La surprenante conférence de presse du président américain avec son homologue russe dans la capitale finlandaise lui a valu de très vifs reproches au sein de son propre camp politique.

PHOTO THE NEW YORK TIMES

 

JEROME CARTILLIER
Agence France-Presse
WASHINGTON

Donald Trump a vanté mercredi sa «fermeté» face à Vladimir Poutine pour tenter d’apaiser la vive polémique née de ses déclarations très conciliantes vis-à-vis du président russe lundi à Helsinki comme de ses dénégations alambiquées depuis.

«Aucun président n’a été aussi ferme que moi sur la Russie (…) Je pense que le président Poutine le sait mieux que quiconque, sûrement mieux que les médias», a-t-il déclaré depuis la Maison-Blanche. «Regardez les chiffres, regardez ce que nous avons fait, regardez les sanctions».

Interrogé peu après sur le fait de savoir si la Russie, accusée d’interférence dans les élections américaines, visait toujours les États-Unis, il a répondu d’un simple «non».

Face à cette énième controverse autour des propos du président, Sarah Huckabee Sanders, sa porte-parole, a assuré qu’il avait été mal interprété et que ce «non» voulait seulement indiquer qu’il ne répondrait pas aux questions.

«Nous pensons que la menace existe toujours», a-t-elle martelé.

Lundi, le directeur du renseignement américain, Dan Coats a mis en avant les évaluations «claires» de ses services sur une ingérence russe dans la présidentielle de 2016 et évoquer les «efforts en cours» de Moscou pour «saper» la démocratie américaine.

La surprenante conférence de presse du président américain avec son homologue russe dans la capitale finlandaise a suscité un tollé dans son propre camp politique, nombre d’élus exprimant sans retenue leur consternation.

Face au tollé, M. Trump avait tenté mardi de limiter les dégâts, assurant – sans vraiment convaincre – que sa langue avait fourché lorsqu’il avait semblé prendre le parti de l’homme fort du Kremlin.

Paradoxe pour un président américain: il a été contraint de dire explicitement qu’il acceptait les conclusions… des services de renseignement américain selon lesquels la Russie a interféré dans l’élection de 2016.

Un enregistrement ?

Le tête-à-tête d’environ deux heures entre les deux dirigeants, en l’absence de leurs conseillers, fait désormais l’objet d’intenses spéculations. Certains élus ont même suggéré que l’interprète de M. Trump soit interrogée par le Congrès.

Existe-t-il un enregistrement de leur conversation?

«Pas à ma connaissance», a répondu Sarah Huckabee Sanders.

«Tellement de personnes haut placées dans le renseignement ont adoré ma prestation en conférence de presse à Helsinki», a tweeté M. Trump mercredi matin, renforçant le sentiment que son volte-face partiel de la veille lui avait été imposé par ses conseillers.

«Nous nous sommes très bien entendus, ce qui a vraiment dérangé beaucoup de personnes remplies de haine qui voulaient voir un match de boxe», a-t-il ajouté, promettant des «grands résultats à venir».

«Certains DETESTENT le fait que je me sois bien entendu avec le président Poutine de Russie», a-t-il encore tweeté mercredi. «Ils préféreraient aller en guerre que de voir ça».

À l’exception du sénateur Rand Paul, rares sont les républicains à avoir ouvertement défendu la prestation du président au sommet d’Helsinki, première rencontre bilatérale entre le 45e président américain et son homologue russe.

Dans les jours précédant son étape finlandaise, à Bruxelles ou Londres, M. Trump a, de l’avis général, distendu les liens transatlantiques, avec ses charges contre l’Allemagne, l’Union européenne ou le Royaume-Uni.

Sa tournée a déclenché une avalanche de commentaires négatifs émanant de multiples élus et experts géopolitiques, allant de «surréaliste» à «traître» en passant par «embarrassant», «indéfendable», «irréfléchi».

Dans un entretien à Fox News, M. Trump a par ailleurs donné un nouveau coup de canif aux relations avec les alliés de l’OTAN, déjà mises à l’épreuve lors d’un sommet extrêmement tendu à Bruxelles.

Le président américain a semblé remettre en cause le principe de défense mutuel, véritable pierre angulaire de l’Alliance.

«Si, par exemple, le Monténégro est attaqué, pourquoi mon fils devrait-il aller au Monténégro pour les défendre?», lui a demandé le journaliste.

«Je comprends ce que vous dites, j’ai posé la même question», a répondu M. Trump. «Le Monténégro est un tout petit pays avec des gens très forts (…) très agressifs», a-t-il poursuivi.

L’article 5 du traité de l’OTAN stipule que toute attaque contre un des pays membres est considérée comme une attaque contre tous.

«En attaquant le Monténégro et en mettant en doute nos obligations au sein de l’OTAN, le président fait exactement le jeu de Poutine», a déploré le sénateur républicain John McCain.

http://www.lapresse.ca

Rester au frais : un défi de plus en plus important sur la planète


Je ne sais pas s’il y a eu d’autres victimes de la chaleur dans mon coin du monde, mais les derniers que j’avais lu était de 70 morts dus à la chaleur au Québec. Imaginez un peu ceux qui vivent dans des bidonvilles, ou rurale n’ayant pas toujours accès à l’électricité, font cuire avec les changements climatiques. Il faut penser aussi aux médicaments qui ne tolère pas non plus des chaleurs intenses, les pécheurs n’ayant ne pouvant suivre la ligne de froid font perdre beaucoup .. etc.
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Rester au frais : un défi de plus en plus important sur la planète

 

Des garçons indiens se baignent dans un lac.

Des petits Indiens se rafraîchissent lors d’une canicule à New Delhi en juin 2017. La température a monté à 45 degrés Celsius pendant cette période. Photo : AFP/Getty Images/MONEY SHARMA

Plus d’un milliard de personnes dans le monde sont menacées par le manque de climatisation et de réfrigération, selon un rapport dévoilé lundi. Elles en ont besoin pour se maintenir au frais ainsi que pour préserver leur nourriture et leurs médicaments, car le réchauffement climatique fait monter les températures.

RADIO-CANADA AVEC CBC NEWS

La demande accrue en électricité pour les réfrigérateurs, les ventilateurs et les autres appareils amplifiera les changements climatiques induits par l’être humain, à moins que les producteurs d’électricité ne passent des énergies fossiles à des énergies plus propres, montre le rapport de l’organisation sans but lucratif Sustainable Energy for All (SEforALL).

Environ 1,1 milliard de personnes en Asie, en Afrique et en Amérique latine, dont 470 millions dans les zones rurales et 630 millions dans des bidonvilles, sont à risque parmi les quelque 7,6 milliards d’humains sur Terre, note le rapport d’Énergie durable pour tous.

« Le rafraîchissement devient de plus en plus important avec le changement climatique », a déclaré à l’agence Reuters Rachel Kyte, chef du groupe et représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies pour l’énergie durable pour tous.

Des solutions simples qui peuvent aider

Selon une enquête menée dans 52 pays, les plus menacés sont l’Inde, la Chine, le Mozambique, le Soudan, le Nigeria, le Brésil, le Pakistan, l’Indonésie et le Bangladesh.

« Nous devons fournir un refroidissement de manière très efficace », a ajouté Mme Kyte.

Les entreprises pourraient développer de grands marchés, par exemple en produisant des climatiseurs économiques à haut rendement afin de les vendre aux classes moyennes en croissance dans les pays tropicaux.

Des solutions plus simples aideraient aussi, comme peindre des toits en blanc pour refléter la lumière du soleil ou redessiner les bâtiments pour permettre à la chaleur de s’en échapper.

38 000 décès de plus par an

L’Organisation mondiale de la santé affirme que le stress thermique lié au changement climatique causera probablement 38 000 morts de plus par an dans le monde entre 2030 et 2050.

Lors d’une vague de chaleur en mai dernier, plus de 60 personnes sont mortes à Karachi, au Pakistan, lorsque la chaleur a dépassé les 40 degrés Celsius.

Dans les régions reculées des pays tropicaux, de nombreuses personnes manquent d’électricité et les cliniques sont souvent incapables de stocker les vaccins ou les médicaments qui doivent être réfrigérés, selon le rapport. Dans les taudis des villes, l’approvisionnement en électricité est souvent intermittent.

De nombreux agriculteurs ou pêcheurs, quant à eux, n’ont pas accès à une « chaîne du froid » pour préserver et transporter les produits vers les marchés. Le poisson se gâte en quelques heures s’il est conservé à 30 degrés Celsius, mais reste frais pendant des jours lorsqu’il est refroidi.

La semaine dernière, une étude de l’Université de Birmingham en Grande-Bretagne a projeté que le nombre d’appareils de refroidissement pourrait quadrupler dans le monde d’ici 2050, passant à 14 milliards d’unités, ce qui entraînera une augmentation de la consommation d’énergie.

https://ici.radio-canada.ca

Toronto demande au fédéral de décriminaliser toutes les drogues


Au Canada, la marijuana sera bientôt permise pour consommation personnelle, maintenant, la Commission de la santé publique de Toronto voudrais que toutes les drogues soient légales toujours pour utilisation personnelle. Pourquoi vouloir absolument une permissivité sur des drogues que certaines donnent des affreuses conséquences dans l’immédiat. Généralement, c’est à la longue, qu’on voit les effets néfastes sur le corps d’une personne, sans compter les surdoses .. En plus, les drogues plus accessibles rendraient plus dangereux de prendre des drogues sans le savoir, comme celle du viole.
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Toronto demande au fédéral de décriminaliser toutes les drogues

 

GETTY IMAGES

Rien de moins.

  • Nicole Thompson

  • La Presse Canadienne

La Commission de la santé publique de Toronto a pris position lundi pour presser le gouvernement fédéral de décriminaliser toutes les drogues destinées à une consommation personnelle. Les autorités médicales de la ville la plus populeuse au pays espèrent mettre en branle un mouvement d’envergure nationale.

La commission a décidé d’endosser cette cause après s’être vu présenter un rapport de la directrice de la santé publique de la municipalité. La docteure Eileen de Villa insiste sur le fait qu’il faut aborder la consommation de drogues comme un enjeu de santé publique et non de criminalité.

«La seule manière de faire changer les lois fédérales est de provoquer une discussion nationale», avait relevé le président de la commission, Joe Mihevc, avant qu’une version amendée des recommandations soit adoptée à l’unanimité.

Nous serons les premiers à le faire, mais nous ne pouvons pas rester les seuls.Joe Mihevc, président de la Commission de la santé publique de Toronto

La docteure De Villa dit ne pas avoir connaissance d’autres commissions de santé publique ayant adopté une telle position au Canada.

Celle de Toronto fera donc parvenir une lettre au gouvernement fédéral pour l’informer de sa recommandation. Elle transmettra également le rapport de Mme de Villa à toutes les commissions ontariennes, à celles des dix plus importantes villes du Canada et à l’Association de santé publique de l’Ontario, entre autres, «pour leur information et leur appui».

«Les humains ont toujours consommé des drogues d’une manière ou d’une autre. Les risques potentiels associés à n’importe laquelle de ces drogues sont aggravés lorsque les gens sont dans une position où ils doivent produire, obtenir et consommer ces drogues illégalement», fait valoir la docteure De Villa.

Elle explique avoir élaboré ce rapport face à la crise des opioïdes qui a pris naissance en Colombie-Britannique avant de se propager aux autres provinces.

Santé Canada attend d’autres études

En réaction à cette prise de position des autorités torontoises, une porte-parole de Santé Canada a tenu à souligner que l’agence fédérale aborde déjà cet enjeu dans une perspective de santé publique.

«Nous sommes conscients que la décriminalisation, dans le cadre d’une approche globale de la consommation de drogues, semble fonctionner dans des endroits comme le Portugal, mais d’autres d’études seraient nécessaires puisque les circonstances sont très différentes au Canada», a expliqué Maryse Durette.

Selon Santé Canada, quelque 4000 Canadiens ont succombé à une apparente surdose d’opioïdes en 2017. La Ville de Toronto avait alors recensé 303 cas — une hausse de 63 pour cent par rapport à l’année précédente.

https://quebec.huffingtonpost.ca/