Six garçons ont déjà quitté la grotte sains et saufs


Bonne nouvelle ! Ils ont commencé à sortir un à un les enfants pris dans une grotte en Thaïlande, surtout avec la saison des pluies qui risque de compliquer la survie des jeunes avec l’entraineur de football. 6 sont déjà sortis avec deux plongeurs expérimenter. Il commence à être temps après 15 jours dans le noir. Les secours vont continuer demain lundi …
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Six garçons ont déjà quitté la grotte sains et saufs

 

 

 

© reuters.

THAÏLANDE La difficile opération d’évacuation des douze enfants et de leur entraîneur de football coincés dans une grotte en Thaïlande depuis 15 jours a débuté dimanche et six d’entre eux ont été évacués avec succès, les autres suivant dans un goutte-à-goutte éprouvant pour les familles.

Selon le dernier bilan communiqué à l’AFP par les secouristes, un premier groupe de six garçons, chacun guidé dans la grotte inondée par deux plongeurs professionnels, ont d’ores et déjà réussi à sortir. Ils ont été évacués à bord d’ambulances puis d’hélicoptères en direction de l’hôpital de Chiang Rai. Des journalistes de l’AFP sur place ont vu les ambulances quitter le site en direction d’un héliport.

« Un par un »

Les secours ont prévenu que les enfants sortiraient « un par un », et que cela prendrait au total « deux à trois jours ». Mais l’évacuation s’est révélée plus rapide que prévu, en avance de plus de deux heures sur l’horaire indiqué à l’origine. Aucune image de l’opération n’a émergé pour l’heure.

Reprise des opérations lundi

Lors de cette première journée d’évacuation, six enfants ont donc été secourus ce dimanche. Pour les 7 autres jeunes, les opérations d’évacuation reprendront lundi.

Selon un officier du département de prévention des catastrophes, « la mission d’aujourd’hui (dimanche) était de secourir 6 individus ».

« En parfaite santé »

Les autorités locales ont entamé dimanche soir un point presse, lors duquel le gouverneur de Chiang Rai, Narongsak Osottanakorn, a affirmé avoir rencontré les enfants sortis, qui sont en « parfaite » santé, selon ses dires. 

© afp.

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En colonisant l’Amérique, les Européens auraient fait disparaître d’anciens chiens


Les premiers chiens sont venus par le détroit de Béring pour s’installer dans les deux Amérique (Nord et Sud), il y a environ 9 900 ans. Ils ont vécu comme tout bon chien domestique au côté de leur maitre. Puis l’arrivé des Européens, ces chiens ont disparus laissant place à des chiens d’outremer.
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En colonisant l’Amérique, les Européens auraient fait disparaître d’anciens chiens

 

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Photo Archives / AFP

Les Européens qui ont colonisé l’Amérique à partir du 15e siècle ont décimé non seulement les populations indigènes, mais sans doute aussi les chiens alors domestiqués sur le continent, affirment des chercheurs à l’issue d’un grand travail de recherche archéologique et génétique.

Les plus anciens chiens retrouvés dans les deux Amériques, dits «pré-contact», datent d’il y a environ 9900 ans, environ 6500 ans après l’arrivée des premiers humains.

Une équipe de 50 chercheurs a analysé des échantillons d’ADN retrouvés sur 71 anciens chiens retrouvés en Amérique du Nord et en Sibérie, qu’ils ont comparés génétiquement à des chiens modernes.

Leur résultat, publié jeudi dans la prestigieuse revue Science, confirme avec un degré de certitude inédit que les chiens d’Amérique sont arrivés par le détroit de Bering, par le même chemin que les humains. Ces chiens ont ensuite vécu pendant des millénaires avec leurs maîtres… avant d’être éradiqués en quelques siècles après l’arrivée des Européens.

Les ADN des chiens américains modernes n’ont en effet rien en commun avec les anciens, qui descendent d’anciens chiens de Sibérie orientale.

« Il est fascinant de voir qu’une population de chiens ayant vécu dans de nombreuses régions des Amériques pendant des milliers d’années, et qui faisaient partie intégrante des cultures amérindiennes, ait pu disparaître aussi vite », dit l’auteur principal de l’étude, Laurent Frantz, un expert en ADN ancien à l’Université Queen Mary de Londres.

Parmi les raisons possibles: des maladies, des persécutions culturelles, ou le désir des Européens d’élever leurs propres chiens. Mais la rapidité de la disparition laisse les chercheurs circonspects.

Les Labradors et Chihuahas modernes descendent de races eurasiennes introduites en Amérique entre le 15e et le 20e siècle, écrit l’archéologue Angela Perri, de l’université de Durham en Angleterre.

En fait, il reste une trace génétique des anciens chiens américains, mais celle-ci est particulière: elle se trouve dans une tumeur cancéreuse, du nom de CTVT, qui survit aujourd’hui et se transmet par contact sexuel entre chiens.

« Bien que cet ADN de cancer ait muté au fil des années, il est quasiment semblable à l’ADN de ce premier chien fondateur d’il y a plusieurs milliers d’années », explique Maire Ní Leathlobhair, du département de médecine vétérinaire de l’Université de Cambridge.

Cette étude est un pas important, mais pas final, dans la compréhension de l’évolution canine.

« L’histoire des chiens américains pré-contact commence seulement à être écrite », estiment Linda Goodman, de Stanford, et Elinor Karlsson, de l’Université du Massachusetts, dans un article séparé publié dans Science.

Cette histoire ne pourra être écrite qu’avec de futures découvertes, et notamment l’exploitation de génomes plus entiers que ceux exploités jusqu’à présent.

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Le secret de l’intelligence du perroquet expliqué


 

Être une cervelle d’oiseau, n’est plus péjoratif, bien au contraire, ces signes d’intelligence, encore plus si on reçoit le sobriquet de perroquet
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Le secret de l’intelligence du perroquet expliqué

 

La tête d'un ara.

Un perroquet ara du Brésil.  Photo : agustavop

Le circuit neuronal qui sous-tend l’intelligence chez les oiseaux aurait été identifié par des neuroscientifiques canadiens, qui estiment que leur découverte est un exemple de l’évolution convergente entre le cerveau des oiseaux et celui des singes.

Un texte d’Alain Labelle


Le chercheur Cristian Gutierrez-Ibanez et ses collègues de l’Université de l’Alberta pensent que leurs travaux pourraient aussi permettre de mieux cerner la base neuronale de l’intelligence humaine.

« Une région du cerveau appelée noyau pédonculopontin joue un rôle central dans l’intelligence des primates », explique Cristian Gutierrez-Ibanez.

Cette structure transfère l’information entre deux régions importantes du cerveau, le cortex et le cervelet, ce qui permet un traitement rapide des informations et un comportement plus évolué.

Chez les humains et les primates, les noyaux pédonculopontins sont plus gros que chez les autres mammifères. C’est logique compte tenu de nos capacités cognitives. Cristian Gutierrez-Ibanez

Les oiseaux possèdent aussi des noyaux pédonculopontins, mais ils sont très petits.

Ils possèdent en revanche une structure similaire appelée noyau spiriforme interne (NSI).

Situé dans une autre partie du cerveau, le noyau a la même utilité que les pédonculopontins, c’est-à-dire qu’il fait circuler l’information entre le cortex et le cervelet des oiseaux.

Cette boucle entre le cortex et le cervelet est importante pour la planification et l’exécution des comportements plus évolués. (sophisticated behaviours) Doug Wylie, Université de l’Alberta

Loin d’avoir une cervelle d’oiseau

Les auteurs de l’étude ont étudié les cerveaux d’un échantillon de 98 espèces d’oiseaux allant du hibou au perroquet. Leur objectif était de comparer la taille de leur NSI par rapport au reste de leur cerveau. Ils ont ainsi pu déterminer que le perroquet possédait un NSI beaucoup plus imposant que les autres oiseaux.

Il est en fait deux à cinq fois plus gros chez les perroquets que chez les autres oiseaux, comme les poulets. Cristian Gutierrez-Ibanez

« Indépendamment, les perroquets ont développé une zone élargie reliant le cortex et le cervelet semblable à celle des primates. C’est un autre exemple fascinant de convergence entre les perroquets et les primates », poursuit le chercheur Cristian Gutierrez-Ibanez.

Cela explique des comportements plus sophistiqués, comme l’utilisation d’outils et la conscience de soi. Cristian Gutierrez-Ibanez

Les auteurs, dont les travaux sont publiés dans les Scientific Reports (en anglais), veulent maintenant approfondir leur étude du cerveau du perroquet afin de mieux comprendre le type d’information qu’il peut traiter.

« Cela pourrait nous permettre de mieux saisir comment nos cerveaux humains fonctionnent », conclut M. Gutierrez-Ibanez

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