Le Saviez-Vous ► Au XIXe siècle, il était courant d’avaler un ver solitaire pour perdre du poids


J’ai déjà entendu parler d’avaler un oeuf de ténia, dans le but de perdre du poids. L’origine de cette pratique remonte autour des années 1837 au Royaume-Uni et encouragé par la reine Victoria 1re. Un guide à cette époque disait que c’était  »du devoir d’une femme d’être belle ». Vous connaissez sûrement cette citation :  »Il faut souffrir pour être belle », c’était une réalité. À cette époque, les critères de beauté étaient stricts et les moyens pour y parvenir étaient drastiques. Le ver solitaire faisait partie de ces méthodes dangereuses.
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Au XIXe siècle, il était courant d’avaler un ver solitaire pour perdre du poids


ver solitaire

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Crédits : iStock

par Yohan Demeure, rédacteur scientifique

L’époque victorienne qui s’est déroulée entre 1837 à 1901 est restée célèbre pour ses critères de beauté souvent étonnants. Cependant, certaines techniques pratiquées afin d’entrer dans ces critères font froid dans le dos comme celle d’avaler un ver solitaire.

Si la pratique venant de Chine consistant pour les femmes à se bander les pieds a été largement diffusée dans les médias, c’est un peu moins le cas pour une autre pratique dont l’origine est bien plus proche de nous : le régime au ténia.

Le ténia est un long ver parasite de l’intestin plus couramment appelé ver solitaire. Ce dernier se décline en deux espèces : l’une présente chez le porc et l’autre chez le bœuf (hôtes intermédiaires) et peut entraîner des douleurs abdominales, des nausées, des troubles du transit intestinal ou encore des troubles de l’appétit (anorexie, boulimie).

Comment croire que l’époque victorienne raffinée, qui s’est déroulée sous le règne de la reine du Royaume-Uni Victoria Ire comme son nom l’indique, pouvait autoriser une pratique aussi ignoble. En réalité, cette dernière fût abondamment encouragée. A cette époque, l’idéal de beauté chez la femme était le suivant : lèvres rouges, joues roses, peau pâle, pupilles dilatées, mais également et surtout, une silhouette très mince.

Ingestion d’ammoniac, bains d’arsenic ou encore corsets serrés à l’extrême étaient les méthodes les plus populaires, heureusement aujourd’hui disparues. Le régime au ténia est cependant le plus effrayant, car il s’agit de volontairement installer dans son corps un ver solitaire. Les femmes avalaient une pilule contenant un œuf de ténia et le parasite se développe une fois ce dernier éclos tout en se nourrissant d’une partie de ce que l’hôte avale.

En théorie, ce régime permettait de perdre du poids tout en se fichant du nombre de calories assimilées, une façon laxiste, mais surtout dangereuse de maigrir. Un guide d’époque, The Ugly-Girl Papers de S.D. Powers, estimant qu’il était « du devoir d’une femme d’être belle » décrivait cette technique et ses motivations dont le but était de trouver un équilibre « sain » dans cette recherche du corps parfait.

« Une fille corpulente devrait manger le minimum nécessaire pour satisfaire son appétit, mais en ne s’autorisant jamais à quitter la table en ayant encore faim »,pouvait-on lire dans le guide.

« Souffrir pour être belle » était une expression qui avait donc tout son sens. La dangerosité intervenait surtout lorsque le poids désiré était atteint et qu’il fallait retirer le ténia. Prendre des pilules pour éliminer le ver n’était pas encore très courant et il y avait donc plusieurs techniques parfois hallucinantes. Un certain docteur Meyers avait inventé un appareil à insérer dans le tube digestif, il s’agissait d’un cylindre fourré avec de la nourriture dont le but était d’attirer le ver. Cependant, les hôtes mourraient le plus souvent étouffés. Une autre technique consistait à agiter un bol de lait à proximité d’un orifice en attendant que ce dernier sorte alléché par l’odeur.

Il s’avère que cette technique destinée à la perte de poids est toujours d’actualité, bien que marginale. En effet, des personnes désirent toujours volontairement laisser s’installer un ver solitaire dans leurs intestins. Bon nombre d’escroqueries existent sur le Web, mais la pratique jouit parfois de publicités dont on se passerait. Dernier exemple en date ? Khloe Kardashian a déclaré dans l’émission de télé-réalité Keeping Up With the Kardashians qu’elle aimerait avoir un ver solitaire, une déclaration qui avait conduit à la rédaction d’un article préventif sur le site Vice en avril 2015.

https://sciencepost.fr/

Sushis : bons ou mauvais pour la santé?


Personnellement, j’aime les sushis. Mon gendre qui n’aime pas cela, fait pourtant des très bon sushis. Même si c’est bon pour la santé, il va de soit que la modération est de mise et que certains ingrédients devraient être évités ou du moins pris en petites quantités.
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Sushis : bons ou mauvais pour la santé?

Qu’est-ce qu’un sushi ?EVGENY KARANDAEV/SHUTTERSTOCK


Emily DiNuzzo

Les sushis sont-ils vraiment bons pour la santé? Voici ce que pensent les nutritionnistes sur ce mets que vous appréciez tant.


Qu’est-ce qu’un sushi?

Le mot japonais « sushi » fait référence à du riz assaisonné et non pas à du poisson, explique la nutritionniste Malina Malkani, porte-parole de l’Academy of Nutrition and Dietetics, aux États-Unis.

Un plat de sushis présente cependant des petites boulettes de riz gluant (un riz très collant) assaisonné, garnies de légumes, d’œuf ou de poisson cru.

Les sushis sont-ils bons pour la santé?

La nutritionniste Alyssa Pike considère qu’en règle générale le sushi est bon pour la santé.

 « Il existe de nombreuses présentations, souvent souvent à base de thon ou de saumon qui contiennent des acides oméga-3 et des protéines », dit-elle.

De nombreux makis (sushis roulés) comptent du concombre (vitamines C et K, fibres), de l’avocat (gras mono-insaturés), une enveloppe d’algue (iode, fibres) et du gingembre (gingérol, un antioxydant), commente Malina Malkani.

Les sushis renferment en fait les trois macronutriments principaux : glucides, lipides et protéines, qui sont les carburants énergétiques de votre organisme.

Les accompagnements des sushis sont également bons

Au fond, tout dépend de ce que vous allez commander et de la réputation du restaurant, considère Malina Malkani (créatrice du blogue Wholitarian Lifestyle).

Car « les soupes, les salades, les algues, les edamames, le tempeh, le tofu, le miso et les légumes vapeur sont des aliments complets à base de plantes, remplis de nutriments bons pour votre santé ».

Mangez des sushis dans les restaurants auxquels vous faites confiance.RIDO/SHUTTERSTOCK

N’allez que dans les restaurants auxquels vous faites confiance

Manger du poisson cru représente des risques pour la santé. On pense en particulier à la salmonellose, à l’empoisonnement au Vibrio vulnificus et aux parasites : nématodes (ou vers ronds), ténia du poisson et vers plats.

« La congélation commerciale du poisson cru à -15 °C (4 °F) pendant au moins trois jours détruit la majorité de ces parasites », affirme Malina Malkani.

Elle pense par ailleurs qu’on ne devrait manger de sushis que dans un endroit fiable et réputé.

« Le choix d’un restaurant de sushis connu pour la qualité et la fraîcheur des ingrédients et pour la préparation des plats selon des règles sécuritaires aide à diminuer le risque de maladies provoquées par la nourriture. »

Choisissez des poissons qui contiennent peu de mercure

Quand on se demande si les sushis sont bons pour la santé, on pense à l’empoisonnement au mercure. Et cette possibilité existe si vous mangez souvent des sushis.

Mais là encore, tout dépend de ce que vous commandez! Pour Malika Malkani, vous limiterez les risques en évitant les poissons qui vivent longtemps comme l’espadon, le requin, le thon obèse (bigeye) et le maquereau. Ne commandez jamais ces poissons mauvais pour votre santé. Choisissez plutôt du saumon, des crevettes et de la morue. Alyssa Pike recommande aux femmes enceintes de ne pas manger de poisson cru ni de poisson qui contient beaucoup de mercure

Pas trop de sauce soya de préférence

Vous adorez sans doute plonger vos sushis dans la sauce soya. Mais ce condiment renferme beaucoup trop de sodium : jusqu’à 1 024 milligrammes par cuillérée à soupe.

Santé Canada recommande de ne pas en consommer plus de 1 500 mg par jour. C’est d’autant plus important si vous voulez abaisser votre pression sanguine. Pour éviter des ballonnements, la prochaine fois que vous voulez vous servir de sauce soya, choisissez une marque à faible teneur en sodium ou limitez-vous à un ou deux traits venant de la bouteille.

Pas trop de tempura non plus

Existe-t-il de la bonne friture? Une tempura de légumes est de la friture. Et une portion de légumes tempura peut représenter près de 1 600 calories, dont 60% proviennent de l’huile absorbée par la pâte et les légumes.

Coupez votre portion en n’en prenant qu’une assiette à partager avec vos amis. Limitez aussi les plats de katsu et d’agemono, recommande Malika Malkani, car il s’agit toujours de friture. Qui dit friture, dit plus de gras et plus de calories.

Mangez des sushis en petite portion.LISOVSKAYA NATALIA/SHUTTERSTOCK

Attention aux portions

Ce n’est pas parce que les sushis se présentent sous forme de bouchées qu’on peut en manger autant qu’on veut! Il est important de faire attention à la portion qui vous est servie. Un maki à la crevette tempura, détaillé en six à huit morceaux, compte 508 calories. Deux makis, c’est 1000 calories. Pour contrôler les calories, commandez plutôt une portion de sashimi, une soupe, une salade ou un plat de légumes qui vous rassasieront sans l’apport de nombreuses calories.

Avec les sushis, préférez le riz brun.ATSUSHI HIRAO/SHUTTERSTOCK

Commandez du riz brun

Le riz brun est un meilleur choix que le riz blanc des sushis, car il contient plus de fibres et de nutriments que celui-ci. Les chercheurs de l’école de santé publique de Harvard ont prouvé que les gens qui mangeaient du riz brun couraient moins de risque de faire du diabète de type 2.

https://www.selection.ca/

Le Saviez-Vous ► Mon chien peut-il me transmettre des maladies ?


Bien que les animaux de compagnie apportent beaucoup aux humains, mais il est important de les faire vacciner et vermifugés. Car certains parasites transmettent des maladies aux animaux et qui peuvent contaminer aussi les humains.
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Mon chien peut-il me transmettre des maladies ?

 

chien malade

    Certaines maladies, appelées zoonoses, peuvent se transmettre de l’animal à l’Homme. 

    La Dr Hélène Gateau, vétérinaire, chroniqueuse animalière et animatrice télé, vous en dit plus dans cet extrait de son livre Tout sur votre chien !

    Prendre soin de votre chien et veiller sur lui au quotidien est important pour sa santé, mais aussi pour celle de votre famille. En effet, certaines maladies infectieuses ou parasitaires peuvent se transmettre du chien à l’homme, et parfois inversement : on les appelle les zoonoses. 

    La leptospirose 

    La maladie la plus grave est la leptospirose. Votre chien peut se contaminer en se baignant dans une eau stagnante, souillée par l’urine de rats, par exemple. Une fois atteint, votre chien va lui-même excréter des bactéries dans ses urines par l’intermédiaire desquelles vous risquez de contracter la maladie. Si elle n’est pas soignée à temps, elle entraîne des lésions hépatiques graves, voire mortelles. Pour prévenir tout risque de la contracter, vaccinez chaque année votre chien contre la leptospirose et mettez toujours des gants lorsque vous êtes amené à ramasser ou nettoyer les déjections de votre chien.

    La leishmaniose et la maladie de Lyme 

    La leishmaniose et la maladie de Lyme sont aussi des zoonoses. Cependant, votre animal ne peut pas directement vous contaminer. Il faut nécessairement un vecteur le phlébotome, un insecte piqueur, dans le cas de la leishmaniose et la tique pour la maladie de Lyme. Pour éviter que votre chien ne soit un réservoir potentiel de ces maladies et ne représente un risque pour votre santé, la prévention passe par un traitement antiparasitaire externe.

    Les parasites intestinaux

    Certains parasites intestinaux peuvent aussi causer des zoonoses, comme l’ascaris, responsable de la toxocarose, et le ténia, responsable de l’échinococcose. Le chien rejette les œufs de ces parasites dans ses selles et votre environnement peut être contaminé.

    L’échinococcose

    L’échinococcose est asymptomatique chez le chien. En revanche, chez l’homme, le parasite s’enkyste dans le foie, voire les poumons, avec de graves conséquences sur ces organes. Dans le cas de la toxocarose chez l’homme, l’œuf ingéré se transforme en larve qui migre dans l’organisme et peut avoir des répercussions diverses selon sa localisation finale (œil, encéphale). Pour prévenir le risque de contamination, vermifugez votre chien régulièrement. 

    La teigne

    La teigne fait également partie des zoonoses. C’est une mycose cutanée assez contagieuse. Si votre compagnon en est atteint, vous aurez peu de chance d’y échapper. Chez l’homme, cela se manifeste par des petites plaques squameuses, bien délimitées, souvent rondes et dont le contour est rouge. Le traitement à base d’antifongique est contraignant, mais nécessaire et efficace.

    La gale

    La gale sarcoptique est une autre maladie de peau transmissible du chien à l’homme. Chez le chien, la maladie peut prendre une grande ampleur (démangeaisons, boutons, croûtes, perte de poils…), tandis que chez l’homme, l’acarien causera des symptômes plus modérés qui évolueront vers une guérison souvent naturelle. Les jeunes chiens, les chiens de chasse ou ceux séjournant en chenil sont les plus touchés, mais ce n’est pas une pathologie fréquente.

    D’autres zoonoses plus rares existent, comme la pasteurellose ou encore la rickettsiose. La rage est également une zoonose, systématiquement mortelle dès que les symptômes apparaissent, mais elle a disparu du territoire français.

    En surveillant la santé de votre chien, en le traitant régulièrement contre les différents parasites internes et externes, mais aussi en respectant les mesures d’hygiène classiques, vous minimiserez le risque de zoonoses !

    Le conseil d’Hélène Gateau

    Conseil Les enfants sont les plus exposés aux zoonoses. Il est alors très fortement conseillé de les sensibiliser le plus tôt possible aux règles élémentaires d’hygiène :

  • ne jamais frotter son visage sur un animal ;

  • bien se laver les mains après chaque contact et surtout ne pas mettre ses doigts dans sa bouche…

Dr Hélène Gateau
Vétérinaire

https://wamiz.com/

Elle vivait avec un ver coincé dans une vertèbre


Qu’un être humain soit infecté par un parasite, cela est possible, mais que ce parasite puisse tout bonnement aller s’installer dans les vertèbres thoraciques, c’est plutôt inusité
Heureusement, pour cette femme, elle a été soignée à temps, car elle aurait pu être tétraplégique à cause d’un simple petit ver.
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Elle vivait avec un ver coincé dans une vertèbre

 

Elle vivait avec un ver coincé dans une vertèbre

capture d’écran http://www.nejm.org

Une Française de 35 ans qui avait l’impression de ressentir des décharges électriques dans ses jambes et se sentait faible a eu la stupeur d’apprendre que ses maux étaient dus à un ver qui s’était logé dans l’une de ses vertèbres.

Ce cas médical rarissime a été rapporté dans les derniers jours dans un article publié par le «New England Journal of Medicine» par des médecins du Centre hospitalier universitaire de Dijon, en France.

Selon la revue spécialisée, la victime du parasite avait commencé à avoir des difficultés à monter à cheval environ trois mois avant de devoir se résoudre à se rendre à l’urgence pour faire évaluer ses symptômes. Son état de santé s’était détérioré peu à peu par la suite, au fil des semaines.

À l’hôpital, les médecins ont découvert que leur patiente présentait un taux élevé de globules blancs. En poussant leur enquête, ils ont finalement trouvé le ver qui s’était logé dans la neuvième vertèbre thoracique, provoquant une pression sur la moelle épinière. Avec le temps, la Française aurait possiblement pu devenir tétraplégique.

Des chirurgiens ont dû procéder à une opération pour retirer la neuvième vertèbre de la patiente, en plus d’installer des plaques métalliques entre le septième et la onzième vertèbre pour maintenir la colonne vertébrale en place. Elle a aussi dû recevoir un puissant traitement antiparasite. Heureusement, elle est parvenue à récupérer complètement de sa mésaventure, neuf mois après l’opération.

La Française a été infectée par un ver de type «Echinococcus granulosus», une variété de ténia qui infecte généralement les chiens et les animaux de ferme. Ils peuvent parfois se transmettre à l’homme, via une larve se logeant sur un aliment provenant d’un champ où un animal infecté a fait ses besoins.

Généralement, lorsqu’un humain est infecté, le ténia se loge dans le système digestif, où il risque de causer des lésions kystiques, notamment au foie et aux poumons.

http://fr.canoe.ca/

Ne faites pas comme la grand-mère d’Alexandre Jardin: n’essayez pas de maigrir en avalant un ver solitaire


Comment maigrir sans changer ses habitudes alimentaires que ce soit de la malbouffe et en grande quantité ? Ingéré des oeufs de ténia  pour que les vers solitaire puissent gober les calories que vous avalez, cela vous tente ? C’est un traitement qui n’est pas nouveau, par contre, il y a des effets secondaires pas très commodes et quand on réussit à s’en débarrasser, on reprend du poids .. Bref, c’est une très mauvaise idée
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Ne faites pas comme la grand-mère d’Alexandre Jardin: n’essayez pas de maigrir en avalant un ver solitaire

 

Le scolex d'un Tenia solium | via Wikicommons CC License by

Le scolex d’un Tenia solium | via Wikicommons CC License by

Cécilia Léger

Alexandre Jardin semble en regretter la «folle liberté» d’antan. Mais attention si perdre du poids grâce à un ténia semble cumuler plusieurs avantages, cette méthode reste très dangereuse.

 

Réussir à perdre du poids sans manger moins, c’est bien. Maigrir tout en pouvant s’enfiler des plâtrées de lasagnes, c’est encore mieux. Il suffirait pour cela d’ingérer un ver solitaire, qui se chargerait d’absorber toutes les calories ingérées. Pendant ce temps, la personne dans laquelle il loge pourrait s’empiffrer sans compter. Et voir sa ligne s’affiner. Pourtant, se débarrasser de quelques kilos grâce au ténia est une très mauvaise idée. Et elle ne date pas d’hier.

La pratique est née au XIXe siècle, à l’époque victorienne, quand les standards de beauté féminin valorisaient des femmes à la taille de guêpe, et ce à n’importe quel prix. Les femmes avalaient alors des œufs de ténia, le laissaient grandir en elles et maigrissaient sans effort. Sur Facebook, l’écrivain Alexandre Jardin, à la suite d’une drôle d’anecdote impliquant sa grand-mère et la maîtresse de son mari, a regretté la disparition de cette «folle liberté» d’évoluer dans une vie romanesque.

Pourtant, aujourd’hui, la méthode utilisée est toujours la même. Sur internet, il est facile de se procurer des œufs de ce genre. Même Khloe Kardashian y a pensé. Dans un épisode de «L’Incroyable famille Kardashian», elle émet l’idée d’héberger un ténia dans son intestin. Face au scepticisme de demi-sœur Kylie Jenner, on voit Khloe rétorquer:

«Tu sais à quel point tu peux devenir maigre? J’ai regardé sur Google si je pouvais vraiment m’en procurer.»

Très vite, des carences et une sensation d’épuisement

Autant vous le dire tout de suite, Khloe n’a pas idée de ce qui l’attend. Miser sur un ténia pour éliminer les excès alimentaires est une très mauvaise idée. Philippe Godeberge, gastro-entérologue et auteur du livre Qu’est-ce que tu as dans le ventre, est formel.

«Déjà, c’est très dangereux. J’irais même jusqu’à dire que c’est une véritable folie. La personne risque de maigrir énormément. Dans tous les cas, elle s’expose à de grosses carences. Il faut bien s’imaginer que ver pompe tout le capital d’oligo-éléments de la nourriture consommée.»

Car si l’amaigrissement n’est pas garanti, l’épuisement, lui, ne se fait pas attendre. Fixé sur la paroi de l’intestin grêle grâce à ses quatre ventouses, le ténia devient adulte en seulement trois mois et voit son corps formé de petits s’allonger de plusieurs mètres. Danièle, qui habite à Bourges, en a souffert lorsqu’elle était adolescente.

«J’étais une jeune fille plutôt mince donc je dois dire que je n’ai pas remarqué de différence au niveau de ma corpulence. Mais j’étais extrêmement fatiguée, comme quand on s’assoupit à l’heure de la sieste. En temps normal, j’étais vraiment une adolescente débordante d’énergie. Là, je me sentais complètement vidée, comme en hypoglycémie. Je m’endormais en cours et mes parents pensaient que je faisais de l’anémie.»

« Je peux vous assurer que c’est la plaie d’évacuer ce truc qui n’en finit pas»

 

Ensuite, les effets secondaires sont nombreux. En plus des douleurs abdominales et des nausées, Danièle se souvient de détails peu ragoûtants:

«J’avais de fortes démangeaisons au niveau de l’anus. Et je retrouvais toujours des sortes d’anneaux au fond de la culotte, qui ressemblaient à des nouilles. J’ai découvert plus tard que ce sont en fait là dedans que se logent les œufs du ténia.»

Pour s’en débarrasser, nul autre choix que de prendre un traitement à base de vermifuge et de le faire sortir de manière naturelle à la selle. L’opération peut-être impressionnante, le ténia mesurant parfois jusqu’à 10 mètres. Celui de Danièle n’en mesurait «que» 2 mais elle s’en souvient comme si c’était hier:

«Je peux vous assurer que c’est la plaie d’évacuer ce truc qui n’en finit pas.»

 Et si la tête de l’animal n’a pas été rejetée, tout recommence à 0, puisque c’est elle qui fabrique les anneaux.

«Aujourd’hui, les vers ont toujours un potentiel marketing très fort» 

 

Si le recours à un ver solitaire, malgré tout ce qu’il comporte de répugnant, ne s’est toujours pas éteint depuis le XIXe siècle, c’est peut-être parce qu’il a toujours une bonne image. À côté des compléments alimentaires chimiques, Philippe Godeberge trouve au ténia une image de produit «sain».

«Le recours aux vers est ancien dans la médecine. Déjà dans la pharmacopée chinoise, on ingérait des remèdes avec des vers déposés au fond du récipient. Aujourd’hui, ils ont toujours un potentiel marketing très fort. La publicité est axée sur le côté naturel, un peu médecine traditionnelle…»

Il effectue une recherche Google en anglais et tombe rapidement sur des sites de pharmacie en ligne russes ou australiens qui proposent des vers solitaires.

«Regardez, hop, je tape téniasis et je tombe sur un site de médecine ayurvédique. Il y a des huiles de massage et à côté des œufs de ténia. Mais impossible de connaître la provenance de ces produits. Viennent-ils du ténia d’autres humains, des humains peut-être en mauvaise santé? On ne sait pas.»

À côté de tous les inconvénients physiques, le ténia peut aussi altérer la santé mentale des malades. Difficile pour certains de continuer à vivre avec un être vivant –qui ne soit pas leur propre enfant– logé dans leur corps. Le gastro-entérologue constate régulièrement des dommages psychologiques chez les personnes qui le consultent.

«J’ai des patients qui ont fait des phobies. Quand on leur annonce qu’ils ont un animal dans le ventre, ils se sentent comme habités par quelque-chose d’autre et ne le supportent pas. Certains ont l’impression d’héberger un alien en eux.»

Le médecin insiste, la perte de poids n’est que provisoire. Peu de temps après que la bête a été délogée, la personne reprend rapidement des kilos et revient à son poids de départ. Finalement, c’est un coup d’épée dans l’eau et beaucoup de souffrance pour rien. À coté, une cure de jus détox ressemblerait presque à une partie de plaisir.

http://www.slate.fr/

Quand un ver solitaire transmet le cancer


Heureusement que ce genre de cancer transmit par le ver solitaire et rare. Et même si une personne a un ténia dans le corps cela ne veut pas dire qu’il aura le cancer.
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Quand un ver solitaire transmet le cancer

 

Un ver solitaire 

Photo :  iStockphoto

Un ver solitaire (Hymenolepis nana) qui se trouvait dans l’intestin d’un homme et qui avait un cancer le lui a transmis.  L’homme a par la suite développé des tumeurs, et il est maintenant mort.

Selon Atis Muehlenbachs, un pathologiste des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies, ce cas est sans précédent dans les annales de la médecine.

Le chercheur pense toutefois qu’il pourrait y avoir plus de cas, notamment chez les personnes infectées par le VIH, dont le système immunitaire est affaibli.

Le ver solitaire est le parasite le plus fréquent chez les humains, infectant jusqu’à 75 millions de personnes dans le monde.

Il est surtout observé dans les pays en développement et le plus souvent chez les enfants. Il n’y a généralement pas de symptômes.

Un cas particulier et rare

La victime de ce cas rare de transmission était un Colombien de 41 ans. Il était infecté par le VIH et est mort de tumeurs aux poumons et aux glandes lymphatiques peu après le diagnostic en 2013.

Des tests initiaux montraient qu’il ne s’agissait pas de cellules cancéreuses humaines. Elles étaient notamment dix fois plus petites.

Après une série d’analyses, les chercheurs ont découvert que l’ADN de ces cellules appartenait à un ténia nain.

Le détail de ces travaux est publié dans le New England Journal of Medicine.

http://ici.radio-canada.ca/

Des oeufs de ver découverts dans son cerveau


Des vers solitaires, on sait qu’une contamination est possible, mais généralement, ils s’installent plus dans le ventre, mais il arrive que certains aiment voyager dans le cerveau
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Des oeufs de ver découverts dans son cerveau

 

Des oeufs de ver découverts dans son cerveau

Yadira RostroCapture d’écran Gentside

Elle souffrait depuis plusieurs mois de maux de tête, aussi violents qu’aléatoires, accompagnés d’altérations de sa vision. Incapable d’en déterminer la cause, elle s’est finalement décidée à consulter. Après avoir mené une série d’analyses, son médecin est parvenu à établir le diagnostic.

HUIT ŒUFS DANS LE CERVEAU

Yadira Rostro avait été parasitée par des œufs de ténia, plus connu sous le nom de ver solitaire. Cet animal de la famille des Plathelminthes préfère le confort du tractus digestif d’un porc ou d’un bœuf, aussi il traverse généralement le nôtre d’une manière raisonnablement inoffensive.

Il arrive cependant que le ver voyage dans l’organisme en passant dans la circulation sanguine. Dans ce genre de cas, le parasite devient particulièrement dangereux pour la santé, car il peut aller jusqu’à déposer ses œufs dans le cerveau de son hôte, comme chez Yadira Rostro. Une fois l’origine de ses problèmes découverte, la patiente a immédiatement été hospitalisée pour lui retirer les huit œufs logés dans son cerveau. La jeune femme est désormais hors de danger et se porte bien.

Selon ses médecins, le ver se serait retrouvé dans l’organisme de Yadira Rostro durant des vacances au Mexique deux ans plus tôt. Au cours de son séjour, la patiente a certainement été contaminée en consommant de la viande ou de l’eau contenant un ténia ou ses œufs, un mode de transmission assez classique chez ce genre de parasite.

http://fr.canoe.ca/

Avoir des vers ou pas : une question d’hygiène ?


Quand on était petit, si on bougeait trop, on nous soupçonnait d’avoir des vers solitaires. En fait, il n’en était rien. Cependant, l’infection aux vers solitaires est réelle et peuvent provenir de notre environnement, de ce que nous mangeons et aussi d’un manque d’hygiène
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Avoir des vers ou pas : une question d’hygiène ?

 

    Les vers intestinaux sont des parasites qui s’installent et vivent dans notre système digestif au dépend de notre organisme.

    Quels sont les vers intestinaux les plus fréquents ?

    Comment est-on contaminé(e) ?

    Pourquoi l’hygiène est un point primordial pour ne pas attraper de vers mais aussi ne pas contaminer les autres, quand on en a…

    Quels sont les différents types de vers intestinaux et à quoi ressemblent-ils ?

    Il existe différents types de vers intestinaux, plus ou moins fréquents en France et susceptibles d’entraîner plus ou moins de complications.

    Chaque type de vers a ses particularités. Par exemple, pour les plus connus :

    • Les oxyures

      Ce sont les plus fréquents chez les enfants, et entraînent des démangeaisons anales.

      Ce sont des vers ronds qui mesurent jusqu’à 10 mm de long.

    • Les ascaris

      Ils sont aussi des longs vers ronds et blancs et peuvent mesurer jusqu’à 35 cm.

      Ils sont surtout présents dans les pays tropicaux, mais on peut aussi en attrapper en Europe.

    • Le ténia ou ver solitaire (du porc ou du bœuf)

      Ce vers touche chaque année 100.000 Français, peut atteindre plusieurs mètres de longueur (jusqu’à 10m).

      Il est de forme plate.

      Ses anneaux, qui contiennent les œufs, se retrouvent régulièrement dans les selles.

      Comment est-on contaminé(e) par des vers intestinaux ?

      Les vers instestinaux colonisent l’intestin, et se retrouvent donc dans les selles (les vers ou leurs oeufs).

      Toute personne en contact avec des souillures de selles humaines ou animales est donc susceptible d’être contaminée par les vers qu’elles contiennent. Ainsi, les bacs à sable sont souvent montrés du doigt quand ils ne sont pas entourés de barrières car les enfants touchant à tout et portant souvent leurs mains à la bouche sont souvent contaminées malgré la surveillance de leurs parents. Il ne faut donc jamais écarter ces parasitoses au prétexte d’une hygiène importante : tout est vraiment possible.

      Cette connaissance de la contamination par souillure explique l’importance de quelques mesures d’hygiène classiques comme d’enlever ses chaussures et de se laver les mains en rentrant à la maison, de se laver les mains après être allé(e) aux toilettes ou encore de se laver les mains avant de manger. Il est aussi important de bien laver les fruits et légumes avec de l’eau mais aussi un peu de vinaigre d’alcool.

      Restent les contaminations par les viandes mal cuites, surtout de porc pour les vers solitaires.

      Comment savoir si l’on a des vers intestinaux ?

      Selon le ver présent, les symptômes peuvent varier, mais globalement, voici les signes qui mettent sur la piste de la présence de vers intestinaux :

    • Démangeaisons anales.

    • Présence de vers dans les selles ou sur les vêtements (petits segments blancs en mouvement).

    • Douleurs abdominales.

    • Amaigrissement sans raison apparente.

    • Vomissements.

    • Diarrhées.

    • Fièvre et jaunisse.

    • Irritabilité, agitation.

    • Toux.

    • Fatigue.

    • Réaction allergique.

    • Douleur sous les côtes. 

      Tous ces symptômes ne sont pas présents en même temps et certains sont par exemple plus évocateurs d’oxyures (démangeaisons anales) ou d’un ténia (perte de poids).

      Une analyse des selles avec identification des œufs permet de poser le diagnostic et de déterminer le type de vers en cause.

      Contre les vers intestinaux : une hygiène rigoureuse !

      Comme expliqué précédemment, les vers intestinaux pondent des œufs qui se retrouvent au niveau de l’anus et dans les selles.

      Des règles d’hygiène permettent d’éviter de se contaminer avec les œufs ou de se recontaminer :

    • Dans le cas des oxyures, il ne faut surtout pas se gratter en cas de démangeaisons anales car lorsque les mains finissent à la bouche, les œufs contaminent à nouveau. 

    • Cette contamination est fréquente chez les enfants qui n’ont pas adopté des règles d’hygiène suffisantes.

    • On peut également facilement contaminer sa nourriture si on ne se lave pas les mains.

    • Ces œufs évacués avec les selles peuvent aussi contaminer d’autres animaux (poissons, bœufs, cochons), qui ensuite mangés par l’homme le contaminent notamment via des viandes insuffisamment cuites (les œufs vont se loger dans les muscles des animaux).

    • Les œufs peuvent aussi contaminer l’eau et donc les légumes notamment et bien sûr la terre.

    • Se laver les mains avant de toucher de la nourriture (préparation des repas, avant de passer à table…).

    • Bien se laver les mains après passage aux toilettes, ou après grattage de la zone anale.

    • Se couper les ongles courts.

    • Cuir à cœur les aliments.

    • Laver soigneusement les légumes et les fruits.

    • Enlever ses chaussures en rentrant à la maison.

    • Ne pas s’échanger les serviettes.

    • Laver le linge à 60°C.

    Comment traite-t-on les vers intestinaux ?

    Pour ne pas risquer de complications en plus des symptômes (les vers peuvent se loger dans d’autres organes : foie, cerveau, poumon…), un traitement adapté s’impose. Il repose sur des vermifuges.

    Si l’on détecte des vers dans les selles ou sur les vêtements, sans autres symptômes, on peut recourir à l’automédication (certains vermifuges sont disponibles sans ordonnance). Mais sinon, il faut consulter son médecin afin de porter le diagnostic et d’identifier le ver en cause.

    Et en plus du traitement :

    – Traiter toute la famille.

    – Redoubler d’hygiène.

    – Laver le linge de la personne atteinte séparément

     

    Dr Philippe Presles
    Créé initialement par Isabelle Eustache

    Sources : Encyclopédie médicale Vulgaris, www.vulgaris-medical.com

    http://www.e-sante.fr/

    Les incontournables du printemps


    L’hiver, laisse derrière lui, un paysage de déchets qui était caché par un amas de neige et de glace. Les animaux peuvent s’y intéresser ou marcher dans des endroits ou les parasites se réveillent. Certaines précautions sont proposées pour garder nos chats et nos chiens en santé
    Nuage

     

    Les incontournables du printemps

     

    Qui dit gazon fraîchement décongelé dit aussi retour... (PHOTO MASTERFILE)

    Qui dit gazon fraîchement décongelé dit aussi retour des vers. Avec le réchauffement climatique, la Dre Sarah Annie Guénette recommande de vermifuger les chiens de mars à décembre.

    PHOTO MASTERFILE

    STÉPHANIE VALLET
    La Presse

     

    La Dre Sarah Annie Guénette, présidente des cliniques vétérinaires Anima Plus, nous donne ses recommandations pour que pitou et minou soient prêts pour l’arrivée du printemps.

    1 – Fonte des neiges: attention, danger

    Avec le redoux, les déchets qui se sont décomposés sous la neige, comme des aliments ou de petits animaux morts, sont très attirants pour votre chien. Ce dernier se fera un plaisir de les trouver et de les manger.

    «On fait face en ce moment en clinique à beaucoup de gastroentérites hémorragiques, des chiens qui vomissent et qui ont des diarrhées avec du sang. On ne voit pas toujours ce qu’ils mangent, alors on ne s’y attend souvent pas. C’est très important de consulter un vétérinaire très rapidement parce que, parfois, il peut s’agir de bactéries dangereuses pour la vie de l’animal, comme les coliformes ou même la salmonelle», explique la Dre Guénette.

    Prenez également garde aux os qui ont décongelé. Devenus friables, ils sont dangereux pour le système digestif et l’estomac de votre chien, et peuvent jusqu’à provoquer une perforation. La vigilance est donc de mise pendant les balades.

    Les chats peuvent eux aussi faire face aux mêmes problèmes, même s’ils sont bien plus dédaigneux devant les déchets en décomposition.

    2 – Le retour du gazon… et des vers!

    Pendant que le gazon dégèle, c’est aussi le moment de la réactivation des vers restés en dormance tout l’hiver. Les pelouses reçoivent en effet les déjections de chiens, mais aussi de chats errants à Montréal. Avec la hausse des températures, les parasites se réveillent.

    «On conseille de vermifuger votre animal à partir du mois de mars, et ce, tous les mois jusqu’en décembre à cause du réchauffement climatique», dit la Dre Guénette.

    Un traitement préventif pour les vers du coeur (pour les 30 prochains jours), qui fait également une cure pour tous les autres vers présents dans le système de votre animal en les tuant, est aussi recommandé.

    «Presque tous les animaux ont des vers ronds, qui sont transmissibles aux humains. Pensez à vos enfants, ils sont les premiers touchés, car ils vont embrasser plus souvent l’animal, ou jouer dans le quartier à des endroits où les chiens font leurs besoins», explique la vétérinaire.

    À cause des fontes occasionnelles l’hiver, de plus en plus de cliniques conseillent à leurs clients de vermifuger leur animal 12 mois par année.

    Les chats sont eux aussi touchés par les vers puisqu’ils chassent beaucoup et peuvent notamment attraper le ténia, ver non transmissible aux humains, mais qui met la vie de l’animal en danger.

    3 – Prévenir les puces et les tiques

    Encore très peu commune au Québec il y a quelques années, la maladie de Lyme a connu une résurgence phénoménale avec le réchauffement climatique. Il existe heureusement un vaccin contre celle-ci. Quant aux puces, la recherche en a fait son affaire et il existe des comprimés qui sont vermifuges et tuent les puces comme le Sentinel, Advantage multi et Revolution.

    «C’est aussi le cas du Trifexis, composé de Spinosad qui tue les puces adultes et de Milbemycin oxime, un des vermifuges les plus sûrs pour l’animal sur le marché. Ce médicament a gagné le Green National Award, en partie parce que le Spinosad est un des seuls produits approuvés pour la culture bio», explique Sarah Annie Guénette à propos ce produit qui ne convient cependant pas aux très petits chiens.

    La vétérinaire met en garde contre certains produits antiparasitaires vendus sans ordonnance en animalerie, comme le Zodiac.

    «Les gens peuvent tuer leurs animaux avec ça. Tous les ans, on a des cas où on doit euthanasier des animaux. C’est un produit très toxique», dit-elle à propos de ce médicament qui contient de la perméthrine, contrairement à la majorité des produits sur ordonnance.

    «Pour les tiques, je conseille souvent de vacciner son animal contre la maladie de Lyme. Mais il existe plein d’autres maladies transmises par ce parasite. Ainsi, quand on rentre de la promenade, il faut inspecter le pelage de son animal. Toutes les maladies se manifestent au moins 24 à 48 heures après que la tique s’est accrochée, donc on a le temps de s’en apercevoir», explique la vétérinaire.

    Chez le chat, il est plus facile d’utiliser un produit vermifuge et antiparasitaire qui se dépose sur le haut de la tête. Il est préférable de compléter avec un produit contre le ténia en faisant deux purges: une à ce moment de l’année et l’autre à la fin de l’été.

    4 – Dépistage

    À votre prochaine visite chez le vétérinaire, il vous sera recommandé de faire, comme chaque année, un test de dépistage du ver du coeur, mais aussi de la maladie de Lyme. Cela permet de s’assurer que votre animal n’est porteur d’aucune de ces deux maladies.

    «L’an dernier, nous avons eu 15 cas de Lyme dans les hôpitaux Anima Plus, sur 20 000 animaux reçus en consultation», dit la Dre Guénette.

    5 – Surpoids hivernal

    Après avoir passé l’hiver au chaud et moins dépensé de calories sur le canapé, c’est le moment de sortir prendre l’air et de réviser les habitudes santé de votre compagnon, qui pourrait bien être en surpoids. Parlez à votre vétérinaire pour ajuster les portions de votre animal afin qu’il garde toujours un poids santé.

    http://www.lapresse.ca/