La pierre


L’attitude que nous avons envers la vie, fait ce que nous sommes.
Nuage

 

La pierre

 

 

 

Le distrait a trébuché à cause d’elle. Le violent l’a utilisée comme un projectile. L’entrepreneur a construit grâce à elle. Le paysan fatigué s’est reposé sur elle. Pour les enfants, c’est un jouet. David a tué Goliath avec et Michel-Ange en a fait des sculptures. Dans tous les cas, la différence ne se trouve pas dans la pierre mais c’est l’homme. Il n’y a pas de pierre sur votre chemin qui n’ait rien à vous offrir.

Inconnu

Le Saviez-Vous ► Top 10 des dernières espèces découvertes


    Entre 18.000 candidats potentiels, l’IISE dois trouver les 10 meilleurs découvertes de la dernière années écoulées et ils le font à chaque année d’ailleurs. Ces choix ne doivent pas être très évidents
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    Top 10 des dernières espèces découvertes

    Céline Deluzarche

    Journaliste

    Chaque année, des milliers d’animaux et plantes jusqu’ici inconnus sont mis au jour par les scientifiques de l’International Institute for Species Exploration (IISE).

    Au menu du palmarès 2018 des découvertes les plus importantes : un énorme arbre d’Amazonie, un curieux invertébré aux couleurs chatoyantes, un poisson des profondeurs ou un orang-outan déjà en grand danger.

    La biodiversité demeure encore largement méconnue sur Terre. Rien qu’en Amazonie, une nouvelle espèce est découverte tous les deux jours. C’est pour mettre à l’honneur ces nouveaux arrivés que le College of Environmental Science and Forestry (ESF) et l’International Institute for Species Exploration (IISE) dévoilent chaque année leur liste des 10 spécimens les plus emblématiques, découverts dans l’année écoulée. Mais si le jury a dû choisir entre 18.000 candidats potentiels, l’IISE rappelle que dans le même temps, 20.000 espèces disparaissent chaque année, certaines avant même d’avoir eu la chance de se faire connaître.

    Un amphipode bossu

    Nommé Epimeria quasimodo en référence au personnage de Victor Hugo à cause de son dos bossu, cet invertébré est l’une des 26 espèces d’amphipodes nouvellement découvertes dans les eaux glaciales de l’océan Antarctique. Ses couleurs éclatantes et sa structure morphologique étrange ont naturellement attiré l’attention des scientifiques.

    Epimeria quasimodo, un curieux arthropode des eaux glacées de l’Antarctique. © Cédric d’Udekem d’Acoz, Royal Belgian Institute of Natural Sciences

    Epimeria quasimodo, un curieux arthropode des eaux glacées de l’Antarctique. © Cédric d’Udekem d’Acoz, Royal Belgian Institute of Natural Sciences

    Un orang-outan déjà menacé

    En 2001, on avait séparé les orangs-outans de Sumatra (Pongo abelii) et de Bornéo (Pongo pygmaeus) en deux espèces distinctes. Cette année, de nouvelles analyses morphologiques, comportementales et génétiques ont conduit les chercheurs à sous-découper encore la population de Sumatra en une nouvelle espèce baptisée Pongo tapanuliensis. À peine mis au jour, ce grand singe est déjà classé en grand danger de disparition : il reste à peine 800 individus éparpillés dans des espaces fragmentés par la déforestation.

    Pongo tapanuliensis, une sous-espèce d’orang-outan de Sumatra. © Andrew Walmsley

    Pongo tapanuliensis, une sous-espèce d’orang-outan de Sumatra. © Andrew Walmsley

    Un arbre aux fruits géants

    Avec ses 40 mètres de haut, ses 60 tonnes et ses énormes fruits de 50 centimètres de long, on se demande comment le Dinizia jueirana-facao a pu passer inaperçu. En réalité, on pensait jusqu’ici qu’il n’existait qu’une seule espèce de Dinizia, un arbre de la famille des légumineuses, avant de s’apercevoir que celle-ci était différente. Hélas, ce magnifique végétal est déjà en danger : on n’en connaît que 25 individus, dont la moitié dans la réserve du nord du Brésil où il a été découvert.

    Il ne resterait plus que 25 spécimens de Dinizia jueirana-facao dans le monde. © Gwilym P. Lewis

    Il ne resterait plus que 25 spécimens de Dinizia jueirana-facao dans le monde. © Gwilym P. Lewis

    Un coléoptère qui joue les passagers clandestins

    Découvert au Costa Rica, Nymphister kronaueri est un minuscule coléoptère d’à peine 1,5 millimètre. Il vit exclusivement au milieu des colonies de fourmis nomades, Eciton mexicanum, et reste deux à trois semaines à un endroit pour se nourrir. Lorsque la colonie se déplace, il profite de sa ressemblance avec l’abdomen des fourmis pour s’y accrocher et se faire transporter gratuitement. 

    Nymphister kronaueri vit en harmonie avec les fourmis nomades. © D. Kronauer

    Nymphister kronaueri vit en harmonie avec les fourmis nomades. © D. Kronauer

    Le poisson des profondeurs extrêmes

    Capturé dans la fosse des Mariannes (Pacifique), Pseudoliparis swirei semble être le poisson qui vit le plus profondément dans les abysses, entre 7.000 mètres et 8.000 mètres. Un autre poisson a bien été observé à 8.143 mètres, mais il n’a jamais pu être retrouvé. De la famille des poissons-limaces, qui comprend environ 400 espèces, il est capable de résister à des pressions jusqu’à 1.000 fois supérieures à celle de la surface. Il doit son nom à un officier de la mission HMS Challenger, la première grande campagne océanographique mondiale à l’origine de la découverte de la fosse des Mariannes en 1875.

    Pseudoliparis swirei vit à plus de 7.000 mètres de profondeur dans la fosse des Mariannes. © Mackenzie Gerringer, university of Washington, Schmidt Ocean Institute

    Pseudoliparis swirei vit à plus de 7.000 mètres de profondeur dans la fosse des Mariannes. © Mackenzie Gerringer, university of Washington, Schmidt Ocean Institute

    Des « cheveux de Venus » sur le cratère d’un volcan

    Lorsque le volcan sous-marin Tagoro, dans les îles Canaries, est entré en éruption en 2011, il a entraîné une brutale hausse des températures et rejeté de grosses quantités de sulfure d’hydrogène et de gaz carbonique, détruisant une grande partie de l’écosystème. Trois ans plus tard, des chercheurs ont découvert qu’une bactérie filamenteuse, surnommée « cheveux de Venus » (Thiolava veneris pour le nom scientifique), colonisait la nouvelle couche autour du cratère. À 130 mètres de profondeur, elle forme un épais matelas recouvrant environ 2.000 mètres carrés.

    Avec ses longs filaments blancs, Thiolava veneris forme un épais matelas de 2.000 m2. © Miquel Canals, university of Barcelona

    Avec ses longs filaments blancs, Thiolava veneris forme un épais matelas de 2.000 m2. © Miquel Canals, university of Barcelona

    Une fleur mauve sans photosynthèse

    Alors que la plupart des végétaux sont autotrophes, c’est-à-dire qu’ils fabriquent eux-mêmes leur matière organique par la photosynthèse, Sciaphila sugimotoi est hétérotrophe : elle puise ses nutriments dans des champignons avec lesquels elle vit en symbiose. Sa découverte sur l’île d’Ishigaki, au Japon, constitue une réelle surprise car la flore japonaise est déjà très précisément documentée. Cinquante spécimens seulement de cette fleur de 10 centimètres de haut ont été dénombrés dans une forêt

    Sciaphila sugimotoi puise ses nutriments dans le champignon avec lequel elle vit en symbiose. © Takaomi Sugimoto

    Sciaphila sugimotoi puise ses nutriments dans le champignon avec lequel elle vit en symbiose. © Takaomi Sugimoto

    Un lion marsupial aux dents longues

    Wakaleo schouteni vivait il y a plus de 23 millions d’années dans les forêts du Queensland, en Australie. La découverte du fossile de ce féroce lion marsupial a permis d’établir son portrait. Pesant autour de 25 kg, le poids d’un chien husky sibérien, il passait une partie de son temps… dans les arbres et avait sans doute adopté un régime omnivore. Il s’agirait de la deuxième espèce de lion marsupial de l’Oligocène après Wakaleo pitikantensis, découvert en 1961.

    Une illustration du lion marsupial Wakaleo schouteni, qui vivait il y a 23 millions d’années. © Peter Schouten

    Une illustration du lion marsupial Wakaleo schouteni, qui vivait il y a 23 millions d’années. © Peter Schouten

    Un coléoptère cavernicole

    Habitant des cavernes, Xuedytes bellus s’est adapté à vivre dans l’obscurité totale : ce coléoptère a perdu ses ailes, ses yeux et sa pigmentation. Il a aussi subi une élongation de sa tête et de son thorax, et mesure neuf millimètres environ. Il a été découvert dans une grotte du sud de la Chine, dans la province du Guangxi. Cette région karstique est particulièrement riche en grottes dans lesquelles on recense une grande variété de carabidés : pas moins de 130 espèces réparties en 50 genres y ont été identifiées.

    Vivant dans l’obscurité totale, Xuedytes bellus a adapté sa morphologie à son environnement. © Sunbin Huang and Mingyi Tian

    Vivant dans l’obscurité totale, Xuedytes bellus a adapté sa morphologie à son environnement. © Sunbin Huang and Mingyi Tian

    Un eucaryote harponneur

    Découvert par hasard dans un aquarium de San Diego (Californie), cet eucaryote unicellulaire nommé Ancoracysta twista possède un génome particulièrement riche et une activité mitochondriale. Son flagelle en forme de fouet lui sert de harpon pour immobiliser ses proies et pour se propulser dans l’eau. Il doit son nom au mouvement qu’il fait en se déplaçant (twirlsignifiant tournoyer en anglais).

    Ancoracysta twista possède un énorme génome. © Denis V. Tiknonenkov

    Ancoracysta twista possède un énorme génome. © Denis V. Tiknonenkov

    https://www.futura-sciences.com/

Ce cercueil rose gonflable a été inventé pour se détendre en vacances


Un cercueil pour vos vacances, cela vous tente ? Il est gonflable et peut donc aller sur l’eau. Bon, ce n’est pas donné, car je trouve que c’est onéreux.
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Ce cercueil rose gonflable a été inventé pour se détendre en vacances

 

Crédits : Andrew Greenbaum

par  Ulyces

Le designer canadien Andrew Greenbaum a le sens de l’humour noir.

Son dernier projet en date, révélé le 4 juillet sur son compte Instagram et repéré aujourd’hui par Mashable, a fait beaucoup parler – et pour cause : il s’agit d’un cercueil gonflable tout rose pour chiller sur la plage sans perdre de vue sa finitude.

De son propre aveu, il a eu l’idée il y a trois ans mais n’a pu réaliser un prototype que maintenant. Il estime qu’il lui faudrait aux alentours de 15 000 dollars (près de 13 000 euros) pour pouvoir le vendre en série. Il attend de voir si l’intérêt est assez vif pour débuter un Kickstarter. Au vu des centaines de commentaires qu’il a reçus, ça a en tout cas fait marrer beaucoup de monde.

* Chiller : C’est un mot québécois emprunté à l’anglais « to chill », qui signifie « se détendre » ou « passer du bon temps ». Utilisé en tant qu’adjectif ou en tant que nom (ex : il est chill), il désigne quelque chose de plaisant et d’agréable. (personnellement en temps que québécoises je n’ai jamais employé ce terme. Nuage)

http://www.ulyces.co

Les Mongols avaient des dentistes pour chevaux il y a 3 700 ans


Il semble que des nomades mongoliens aient élaboré des traitements dentaires pour les chevaux, il y a 3,700 ans bien avant la Chine ou autre endroit de la Méditerranéen. D’ailleurs, une technique ressemble beaucoup cette pratiquer par la dentisterie vétérinaire moderne.
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Les Mongols avaient des dentistes pour chevaux il y a 3 700 ans

 

Crédits : William Taylor

par  Malaurie Chokoualé

Une équipe de chercheurs a trouvé la plus ancienne preuve de soins dentaires vétérinaires connue à ce jour. En Mongolie, ils ont pu dater des traces de procédures dentaires sur des chevaux datant de 3 300 à 3 700 ans. Le 2 juin dernier, ils publiaient leurs conclusions sur le site d’actualité scientifique ScienceDaily.

William Taylor – auteur principal de l’étude et professeur à l’Institut Max-Planck pour la science de l’histoire humaine – et son équipe ont ainsi analysé les restes de chevaux d’un peuple pastoral (c’est-à-dire d’éleveurs de bêtes, marqués par les transhumances) mongol, connu sous le nom de Deer Stone-Khirigsuur (entre 1 300 et 700 avant J.-C.). Selon Taylor, le développement de l’équitation et d’une activité pastorale avec des chevaux a été essentiel pour l’invention des soins vétérinaires de ces équidés. 

« Les résultats de notre étude montrent qu’une compréhension approfondie de l’anatomie du cheval et une tradition de soins ont été développées, non pas dans les civilisations sédentaires de la Chine ou de la Méditerranée, mais des siècles plus tôt, parmi les nomades dont la subsistance dépendait du bien-être de leurs chevaux », écrit Taylor.

Les chercheurs ont également découvert que les changements dans les soins vétérinaires accordés aux cheveux ont suivi les développements majeurs de prise de contrôle du cheval (évolution de la bride et de la selle avec l’introduction du métal, par exemple). De fait, l’utilisation du métal a entraîné de nouveaux problèmes buccaux pour les cheveux : quand les éleveurs ont commencé à utiliser des mors en métal, ils ont en prime développé une méthode pour extraire une dent problématique, qui ressemble à s’y méprendre à une méthode contemporaine utilisée en dentisterie vétérinaire.

Nicole Boivin, directrice du département d’archéologie de l’Institut Max-Planck pour la science de l’histoire humaine, va même plus loin sur l’impact de ces techniques.

« L’étude du Dr Taylor montre que la dentisterie vétérinaire  développée par les éleveurs asiatiques a peut-être été un facteur clé qui a contribué à stimuler la diffusion des personnes, des idées et des organismes entre l’Est et l’Ouest. »

Source : ScienceDaily

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Grotte en Thaïlande: plus de cent forages, la lettre d’excuses de l’entraîneur


Suite au décès d’un plongeur expérimenté de la marine, on doute que des enfants puissent réussir un trajet de plusieurs kilomètres, et plusieurs endroits sont inondés. Un péril qui se fait en 5 heures par des plongeurs expérimentés. Des forages sont faits par le haut, mais pour le moment, rien. En attendant, le taux d’oxygène semble inquiéter les secouristes.
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Grotte en Thaïlande: plus de cent forages, la lettre d’excuses de l’entraîneur

 

© reuters.

Source AFP

Des lettres des douze enfants bloqués depuis 14 jours avec leur entraîneur de foot dans une grotte inondée en Thaïlande ont été transmises samedi via les plongeurs et plus de cent forages ont été réalisés à la verticale, alternative à une extraction en plongée jugée trop dangereuse. L’entraîneur de football a écrit une lettre d’excuses aux parents: « Merci pour tout le soutien moral. Je demande pardon à tous les parents », dit le jeune entraîneur de 25 ans, Ekkapol Chantawong.

En parallèle, les autorités, qui veulent éviter à tout prix une sortie en plongée, ont insisté sur la poursuite de l’option d’une évacuation par le haut.

« Nous avons réalisé plus de cent forages. Mais nous n’avons pas encore localisé leur position », a déclaré le chef de la cellule de crise, Narongsak Osottanakorn, devant la presse samedi.

A l’intérieur, les enfants sont « en bonne santé », a-t-il assuré, malgré les inquiétudes quant à la baisse du niveau d’oxygène.

Après la publication de deux vidéos, la première filmée lors de la découverte du groupe par des plongeurs britanniques lundi soir, la deuxième mardi, aucune vidéo n’avait plus été publiée depuis du groupe retrouvé perché sur un rebord, à plusieurs kilomètres dans les tréfonds de la grotte. Les lettres écrites par les enfants à leurs familles sont les premières preuves de vie publiques transmises depuis mardi

« Ne vous inquiétez pas, Papa et Maman. cela fait deux semaines que je suis parti, mais je vais revenir vous aider à la boutique », écrit Ekkarat, signant de son surnom, Bew.

Ses parents tiennent une petite épicerie.

« Un peu froid ici »

« Je vais bien, mais il fait un peu froid ici. ne vous inquiétez pas pour moi. N’oubliez pas de me préparer une fête d’anniversaire », dit un autre enfant, Duangphet, signant de son surnom, Dom.

« Si je sors, s’il vous plaît, emmenez-moi manger du moo krata », un plat thaïlandais à base de porc grillé et de légumes, dit un troisième, Piphat, signant de son surnom, Nick.

Le jeune entraîneur y apparaissait amaigri, prostré, suscitant de vifs débats en Thaïlande sur son sentiment de culpabilité d’avoir emmené les enfants qui étaient sous sa responsabilité dans une grotte connue pour être inondable à la mousson.

Une liaison téléphonique que les autorités ont tenté d’installer, pour que les enfants puissent parler à tout moment à leurs familles, en déroulant des kilomètres de câble dans la grotte, n’a jamais fonctionné.

Plus de 1.100 journalistes

L’opération de sauvetage fait toujours la Une de l’actualité, avec désormais plus de 1.100 journalistes enregistrés sur place, leurs caméras alignées dans la boue de cette forêt tropicale. Un ancien plongeur de la marine thaïlandaise a péri vendredi lors d’une opération de ravitaillement des enfants, ce qui a semé le doute quant à la faisabilité d’une extraction sans risque du groupe. Une bonne partie des enfants, âgés de 11 à 16 ans, ne savent pas nager, et aucun n’a fait de plongée, ce qui complique d’autant plus les opérations.

Pour le moment, il faut onze heures à un plongeur aguerri pour faire l’aller-retour jusqu’aux enfants: six heures aller, cinq heures retour grâce au courant. Le parcours est long de plusieurs kilomètres dans des boyaux accidentés, avec de difficiles passages sous l’eau.

© reuters.

https://www.7sur7.be/

La viande américaine a un petit goût de doigt de travailleur


Le titre porte un peu à confusion, enfin espérons-le !!! Travailler dans une usine de viande est à ses risques et périls, car la vitesse des lignes est souvent trop rapide et s’en suit des accidents tel que des amputations, brûlures, troubles musculosquelettiques, le syndrome du canal carpien … Alors que bien, des maux pourraient être évités simplement en diminuant la vitesse des lignes.
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La viande américaine a un petit goût de doigt de travailleur

 

Travail à la chaine dans les usines de transformation  | Capture d'écran via Youtube CC License by

Travail à la chaine dans les usines de transformation | Capture d’écran via Youtube CC License by

Repéré par Nina Pareja

Repéré sur The Guardian

Amputations en série, doigts cassés, brûlures au second degré et trauma crânien… Ce sont les blessures les plus courantes dont souffrent les travailleurs et travailleuses des usines de transformation de viande aux États-Unis, selon les révélations d’une enquête conjointe entre le Guardian et l’agence d’investigation du journalisme américain.

Les travailleurs et travailleuses américaines de l’industrie de la viande ont trois fois plus de risques de souffrir de sévères blessures que la norme, mais ceux et celles qui travaillent à l’abattage des porcs et bœuf ont sept fois plus de risques de souffrir de troubles musculosquelettiques. Leurs syndicats représentatifs sont inquiets car le gouvernement est actuellement en train de débattre de la fin des limites de vitesses des lignes d’acheminement des viandes dans les usines.

Risque au travail

L’administration américaine de sûreté et de santé (OSHA) affirme qu’on recense au moins dix-sept blessures graves par mois dans les usines de traitements de la viande –classifiées comme impliquant «hospitalisations, amputations où perte d’un œil».

Il y aurait au moins deux amputations par semaine et ce sont très souvent des doigts ou des morceaux de doigts, même s’il arrive parfois que cela concerne un pied, un bras ou des orteils. En trente mois, entre 2015 et 2017, 550 blessures graves ont été enregistrées sur vingt-deux États pour estimer les chiffres réels.

Le Guardian fait état de certaines histoires: un employé s’est penché et sa veste s’est coincée dans un rouleau, ce qui lui a broyé le bras et la main. Un autre séparait les côtes de la colonne vertébrale d’un boeuf et s’est retrouvé avec deux doigts en moins à cause d’une scie verticale.

Ce sont aussi les infections chroniques qui posent problème, car elles laissent les employées et employés handicapés à vie. Les syndromes du canal carpien (mains et poignets) dans l’industrie en général seraient responsables de deux milliards de dollars de traitements par an (1,7 milliard d’euros) aux États-Unis.

Augmentation de la vitesse: deux camps

L’un des travailleurs a témoigné auprès du département américain de l’agriculture (USDA):

«Toutes les personnes avec qui je travaille se sont blessées à un moment, avant d’ajouter, je peux témoigner que la vitesse des lignes est déjà trop rapide pour garder le rythme. S’il vous plait, je vous demande de ne pas l’augmenter».

Un autre a confié au Guardian que les patrons de son usine demandent aux salariés de mettre de la glace sur leurs mains pendant les pauses quand certains se plaignent de douleur.

«Quand je rentre chez moi, je dois étirer mes mains, mais je ressens un pincement, ça fait mal… On ne s’habitue jamais. Je le fais pour ma famille, je n’ai pas d’éducation», témoigne l’homme de 50 ans.

Si la vitesse des lignes des usines qui acheminent la viande à découper est accélérée, en plus des risques de blessures, les travailleurs et travailleuses seront encore plus exposées aux maladies liées à la répétition des mouvements.

Depuis vingt-cinq ans, des efforts ont été fournis après l’établissement d’un guide par l’OSHA. Selon l’agence américaine de statistiques au travail, cette année 5,3% des travailleurs et travailleuses à plein temps ont subi des blessures.

En enlevant certains bouchons qui bloquent la vitesse des lignes d’acheminement, les postes liés à l’inspection du respect des consignes pourraient être diminués ou redirigés. C’est ce qui intéresse le département de l’agriculture des États-Unis: la réduction des coûts. Il se justifie en expliquant que la fin de cette limitation ne signifiera pas automatiquement l’accélération des lignes, au contraire, chaque usine pourra choisir son rythme, assure-t-elle.

http://www.slate.fr/

Traite de personnes: plus d’une victime sur quatre a moins de 18 ans


La traite humaine, esclavage sexuel existe malheureusement partout dans le monde. Le Canada ne fait pas exception. Ces victimes sont pour la grande majorité des femmes de moins 25 ans, parmi elles des mineures tout géré par des hommes âgés de 18 à 34 ans. Que ce soit de la porno, de la prostitution, je suis contre cette forme d’esclavage
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Traite de personnes: plus d’une victime sur quatre a moins de 18 ans

 

De 2009 à 2016, 865 victimes de la... (PHOTO ARCHIVES NEW YORK TIMES)

De 2009 à 2016, 865 victimes de la traite de personnes ont été rapportées aux autorités. Sur le lot, 95 % étaient de sexe féminin et 72 % avaient moins de 25 ans.

PHOTO ARCHIVES NEW YORK TIMES

La Presse Canadienne
OTTAWA

La majorité des victimes de la traite de personnes au Canada sont des filles et des femmes âgées de moins de 25 ans, alors que la plupart des individus accusés relativement à ce crime sont des hommes âgés de 18 à 34 ans, selon un nouveau rapport de Statistique Canada.

Le rapport, qui s’appuie sur les déclarations des services de police, indique que le nombre de cas de traite de personnes en 2016 est le plus élevé à avoir été enregistré depuis que la cueillette de données sur le sujet s’est amorcée en 2009.

De 2009 à 2016, 865 victimes de la traite de personnes ont été rapportées aux autorités. Sur le lot, 95 % étaient de sexe féminin et 72 % avaient moins de 25 ans.

Selon le rapport, plus du quart des victimes avaient moins de 18 ans et un tiers étaient arrivées d’un autre pays.

Les données correspondent seulement aux dossiers de traite de personnes déclarées à la police, ce qui signifie que le nombre réel de victimes est probablement beaucoup plus élevé puisque ce type de crime n’est souvent pas signalé.

Un comité parlementaire a récemment conclu une étude sur la traite de personnes. Un porte-parole du ministre de la Sécurité publique, Ralph Goodale, a révélé qu’une nouvelle stratégie nationale visant à lutter contre ce phénomène complexe était en cours d’élaboration.

http://www.lapresse.ca/