Les périodes difficiles


C’est parfois difficile à croire qu’il y a de la lumière au bout du tunnel quand les choses vont mal. Pourtant, à chaque jour, cela nous amène un pas à la fois vers cette clarté.
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Les périodes difficiles

 

 

 

Accepte les périodes difficiles et plus sombres de ta vie avec patience et espérance, car bientôt le soleil brillera à nouveau et tu constateras à quel point tu as grandi

Jason Lapointe

Le Saviez-Vous ► L’âge de glace : Les secrets du business de la cryogénisation en Russie


On peut trouver dans l’avenir bien des remèdes aux maladies aujourd’hui mortelles. Cependant, je ne crois pas qu’un jour nous puissions réanimer un mort encore plus s’il est cryogénisé. Ni transplanter un cerveau sur un autre corps. Et puis est-ce vraiment souhaitable ? Imaginer si Hitler avait cette possibilité de revenir à la vie ?
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L’âge de glace : Les secrets du business de la cryogénisation en Russie

 

Au nord-est de Moscou, une chambre froide conserve soigneusement plusieurs dizaines de corps, avec la promesse de les réveiller dans le futur.

 

par Servan Le Janne

Le sanctuaire

Par la vitre d’un vieux train russe, dans le ciel clair de ce mois de juin 2018, des clochers en forme d’oignons annoncent la ville de Serguiev Possad. Grappe dorée au milieu de l’étendue noire du tchernoziom, cette terre fertile de l’infinie campagne russe, le monastère orthodoxe de la Trinité-Saint-Serge attire quelques touristes et pèlerins vers cette cité calme, à une heure de rail de Moscou. Sur le quai de la gare, il est d’ailleurs proposé par des vendeurs ambulants en version miniature. Mais ce n’est pas le seul sanctuaire du coin.

La laure de la Trinité-Saint-Serge
Crédits : Wikimedia commons

Après avoir descendu deux chemins de terre et contourné une maison rose pavoisée par un drapeau soviétique, on arrive à un portail vert survolé par des câbles téléphoniques. Un chien et des caméras de vidéo-surveillance montent la garde. En plus de la maison à deux étages, le terrain comprend une dépendance habitée par un agent de sécurité. Il y a aussi et surtout un hangar de 2000 mètres carrés dans lequel deux grandes cuves conservent plusieurs dizaines de corps. Voilà tout ce qui est à surveiller : des morts. Mais ils sont censés se réveiller.

« Ils flottent dans de l’azote liquide, comme un enfant dans l’utérus de sa mère », explique Danila Medvedev.

Blond jusqu’aux sourcils, cet homme de 38 ans a participé à la création du mouvement transhumaniste russe en 2003 dans l’objectif d’offrir « l’immortalité pour tous les habitants de la planète ». Pour faire un pas vers ce fantasme, il a fondé la première entreprise de cryogénisation du pays, KrioRus, en 2005. Elle veille aujourd’hui sur les dépouilles de 61 personnes, 31 animaux de compagnie et s’est engagée à entretenir celles de 487 autres personnes.

Chaque client a déboursé 36 000 dollars pour que son cadavre repose à -196 °C dans une des deux grandes cuves. D’autres ont choisi de ne donner que leur tête, pour réduire le tarif de moitié. Dans tous les cas, leur sang a été remplacé par un agent cryoprotecteur empêchant les tissus d’être endommagés par le gel. Pareils à de grands thermos, les tombeaux glacés comportent deux parois espacées par du vide. Ils coûtent chacun 17 420 dollars et leur température est régulièrement inspectée. Car Medvedev dit être convaincu qu’il y a une vie après la mort. Littéralement.

Danila Medvedev

« D’après certaines prédictions, la technologie nécessaire à la réanimation de patients pourrait apparaître d’ici 40 à 50 ans en nanomédecine », évalue-t-il. « Nous sommes à peu près certains que la réanimation existera au XXIe siècle. »

Cette promesse d’immortalité ne concerne pas seulement le commun des mortels. Le transhumaniste rêve de ramener à la vie les membres de l’expédition en Antarctique dirigée par le capitaine Robert Falcon Scott, tous morts gelés sur la barrière de Ross en 1912.

« La température était très probablement assez froide pour que nous puissions préserver les cerveaux et les réanimer dans le futur », pronostique Medvedev.

KrioRus possède les restes de deux personnes « dont les cerveaux contiennent des informations très secrètes », souffle-t-il.

L’un d’eux « était un expert cryptographe sous l’Union soviétique. Cela veut dire qu’il détient un grand volume d’informations classifiées, secrètes ou top secrètes. Par chance, les hackers ne peuvent pas y avoir accès. Cette personne possède vraiment des données sur la manière avec laquelle le système soviétique a été conçu. »

La majorité de la communauté scientifique est évidemment sceptique. Mais la greffe de tête promise à courte échéance par les chirurgiens Sergio Canavero et Ren Xiaoping montre pour Medvedev que les limites de la vie sont sur le point d’être repoussées.

« J’ai vécu dix ans en Union soviétique, dix ans dans les années 1990, et dix ans dans la Russie moderne », fait-il remarquer. « Ce n’était pas futuriste, mais j’ai pu voir comme les choses changent rapidement. »

La vie cosmique

Au-dessus des cuves blanches en forme de piles qui conservent les corps dans le hangar de KrioRus, une enfilade de drapeaux indique leurs différentes nationalités : il y a là un ou plusieurs Japonais, Américains, Britanniques, Roumains, Suisses et Ukrainiens. La société attire des étrangers car son offre est moins chère que celles de l’Américain Alcor, qui demande 200 000 dollars. Formé au management et à la finance à Saint-Pétersbourg, Danila Medvedev maîtrise l’anglais et les lois de l’économie. Il se présente comme un expert en technologie et un activiste politique, versé dans la philosophie et les relations presses. Le trentenaire voit grand. Sa personnalité plurielle lui permet de viser une clientèle internationale par différents canaux.

KrioRus parle plutôt de « patients » que de « morts » :

« C’est une distinction importante aux États-Unis », constate son PDG. « En Russie, c’est OK si vous êtes en vie à un moment, mort puis de retour à la vie. »

Danila Medvedev connaît l’âme russe. Ses compatriotes sont 20 % plus optimistes à l’égard des technologies que les autres Européens, d’après une étude de la Russian Venture Company publiée en janvier 2017, fait-il valoir. La course à l’innovation menée par les dirigeants soviétiques face aux Américains n’y serait pas étrangère. Autre avantage pour lui, tout un pan de la philosophie russe s’est développé autour de l’idée de poursuivre la vie au-delà de la tombe, en mélangeant connaissances scientifiques et promesses mystiques.

Né en 1980 à Leningrad (devenu Saint-Pétersbourg) d’un père chercheur, Danila Andreyevich a grandi en lisant les livres d’auteurs américains de science-fiction comme Arthur C. Clarke et Robert Heinlein. Plus tard, il s’est intéressé au mouvement cosmiste. À l’en croire, les Russes sont plus prompts à adopter la cryogénisation car ce dernier fait partie de leur héritage intellectuel.

Ce courant de pensée apparu au XIXe siècle « est basé sur une vision holiste et anthropocentrique de l’univers », définit le spécialiste de littérature russe George M. Young, auteur du livre The Russian Cosmists: The Esoteric Futurism of Nikolaï Fedorov and His Followers. « Ses adeptes essayent de redéfinir le rôle de l’humanité dans un univers qui manque de plan divin pour le salut de l’âme. »

En tant qu’êtres doués de raison, les humains sont appelés à exercer un rôle dans l’évolution du cosmos. Pour cela, il leur faut d’abord répondre à une question centrale, considère la plus haute figure du mouvement, Nikolaï Fedorov : pourquoi meurent-ils ?

Ce fils illégitime du prince Paval Gagarine et d’une paysanne « pensait que tous les problèmes des Hommes prenaient racine dans celui de la mort et que, par suite, aucune solution sociale, politique, économique ou philosophique ne conviendrait tant que le problème de la mort ne serait pas réglé », résume George Young.

Même si le penseur a reçu une bonne éducation à Odessa, en Crimée, il passait pour un marginal dans la société des lettres russes.

Les cuves de KrioRus
Crédits : KrioRus

Il n’empêche, Fedorov était réputé pour son érudition. Tour à tour professeur d’histoire et de géographie dans des écoles de province, puis libraire au musée Roumiantsev de Moscou, il avait un quotidien d’ascète qui faisait l’admiration de Tolstoï et Dostoïevski.

 « J’ai rarement lu quelque chose d’aussi logique », vantait même ce dernier au sujet d’écrits qui ne furent jamais publié du vivant de son auteur.

Car Fedorov n’a pu échapper à la mort qu’il combattait. Synonyme de désintégration, le trépas allait pour lui à rebours de l’idéal d’unité.

Aussi, faudrait-il « renverser le cours naturel de la vie », traduit George Young.

Le philosophe cherchait un chemin vers la résurrection, à la manière de Jésus, mais avec des outils scientifiques : c’est le corps qui devait être ramené à la vie.

Vu les difficultés éprouvées par les biologistes pour empêcher le vieillissement des cellules, Fedorov fondait certains espoirs dans la technologie. Il envisageait le voyage spatial comme un moyen de contourner la processus de désintégration à l’œuvre sur Terre. Ailleurs dans le cosmos, les particules d’ancêtres passés de l’autre côté pourraient être synthétisées, imaginait-il.

Guerre très froide

 

Une partie de Nikolaï Fedorov ressuscite le 12 avril 1961. Avec le premier vol dans l’espace de Youri Gagarine, l’Union soviétique remet en orbite les idées du fils caché de Pavel Gagarine. Elles ne s’étaient d’ailleurs pas tout à fait évanouies dans la révolution d’octobre 1917 : après la mort de Lénine, le 21 janvier 1924, son sang a été remplacé par une solution chimique afin d’en stopper la décomposition. Comme ses idées, le corps de l’homme de la Léna devait ne jamais vraiment mourir. De cette fuite en avant est né le programme spatial soviétique. Au printemps 1961, il remporte une victoire décisive sur celui du camp américain. Mais, alors que ses tressautements sont encore difficilement perceptibles, le géant soviétique commence à se défaire.

« Quand elle sera réanimée, elle pourra choisir son nouveau corps. »

À la fin de la décennie, les Américains seront finalement les premiers à mettre le pied sur la Lune. Ils initient aussi la cryogénisation grâce au livre du physicien Robert Ettinger, La Perspective de l’immortalité, publié en 1962.

Dans les premières lignes, l’auteur affirme vouloir démonter que « l’immortalité (dans le sens d’une vie indéfiniment étendue) est techniquement atteignable non seulement pour nos descendants mais aussi pour nous mêmes ».

Il assure qui plus est que cet horizon « ne soulève pas de problème insurmontable » et est « désirable tant à un niveau individuel que collectif ».

Au secours de ces affirmations, l’ouvrage convoque une série de recherches dans le domaine de la conservation par le froid :

 « De petits animaux et des tissus humains ont été gelés et ramenés à la vie. » Car une série de laboratoires explorent ce champ de recherche aux « États-Unis, en Grande-Bretagne, en France et en Russie ».

Personne ne sert pourtant encore de cobaye. « Sommes-nous en train de prêcher dans le désert ? » fulmine Evan Cooper, auteur du livre Immortality: Physically, Scientifically, paru lui aussi en 1962.

« Comment se fait-il que 110 millions de personnes meurent sans qu’au moins une n’essaye d’avoir une vie future en se congelant ? »

En 1964, il crée donc la Life Extension Society. Un an plus tard, une tentative de cryogéniser une femme, Wilma Jean McLaughlin, échoue. Un nouvel essai réussit en 1966, mais l’intervalle entre la mort du sujet et la réussite de l’opération est trop grande. Finalement, le 12 janvier 1967, un psychologue américain atteint d’un cancer, James Bedford, devient le premier homme à être cryogénisé avec succès.

En Union soviétique, un Institut pour les problèmes de cryobiologie et de cryomédecine est fondé en 1972 à Kharkiv (Ukraine). Intéressé par le thème lors de ses études à Tomsk, en Sibérie, Youri Pichougin le rejoint en 1978.

Il y déplore la « relation négative du communisme à l’immortalité et à la cryogénie » alors que les personnes congelées sont de plus en plus nombreuses aux États-Unis.

Cette même année, la Cryonics Society of California (CSC) observe une fuite dans une capsule renfermant deux personnes cryogénisées. Elle essaye de la réparer mais c’est peine perdue : les corps ont déjà commencé à se décomposer. Quant à James Bedford, il a été restitué à sa famille un an plus tôt, les 100 000 dollars qu’il avait provisionnés ayant été dépensés. À la mort de sa femme, en 1982, il retourne à la CSC, devenue Alcor, avec des lésions et sans nez.

Un des « patients » de KrioRus
Crédits : KrioRus

Ces affaires ont légèrement terni l’image des hérauts de la cryogénisation aux États-Unis.

 Mais en Russie, « nous n’avons pas eu les crises auxquelles ils ont dû faire face », observe Medvedev. « Ici les gens n’en ont pas une mauvaise opinion. »

 Pourtant, affirme le neuroscientifique américain Michael Hendrick, « la réanimation est un faux espoir qui va au-delà des promesses de la technologie. Elle est certainement impossible avec les tissus morts et gelés qu’offrent l’industrie de la cryogénie. »

Fuyant le chaos qui a suivi la chute de l’Union soviétique, Youri Pichougin émigre aux États-Unis dans les années 1990, où il « fait des recherches sur la préservation du cerveau d’animaux pour le Cryonics Institute ». Il en devient directeur de recherche en 2001.

Dès que Danila Medvedev fonde KrioRus en 2005, avec sept associés, les clients affluent. La première s’appelle Lidia Fedorenko. À la mort de cette professeure de mathématiques, à 79 ans, son petit-fils réalise sa dernière volonté :

« Elle voulait prolonger sa vie de 200 à 300 ans », justifie-t-il. « Quand elle sera réanimée, elle pourra choisir son nouveau corps. » 

Rentré à Kharkiv en 2007, Youri Pouchigin collabore encore avec des instituts privés américains. Pour le compte du Cryonics Institute de Chicago, il a récemment cryogénisé une adolescente britannique de 14 ans à sa demande et à celle de sa mère.

Son père estime qu’on lui a vendu de faux espoirs.

« Quand j’ai demandé s’il y avait une chance sur un million qu’elle revienne à la vie, on n’a pas pu me le dire », regrettait-il en 2016. « Même la plus petite chance vaut mieux que l’alternative, qui est de zéro », rétorque Pichugin.

Mais il y a en somme beaucoup de zéros à aligner sur un chèque pour peu de chance.


Couverture : KrioRus.

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Partager votre glace avec votre chien est une mauvaise idée


J’aime les animaux domestiques, mais jamais je ne partagerais une crème glacée avec un chien ou même un chat. On ne sait pas où ils mettent leur nez, et ou ils ont léché en faisant un brin de toilette. Beurk ! Et même aucun animal ne me lèche le visage.
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Partager votre glace avec votre chien est une mauvaise idée

 

A s'en lécher les babines  | James Barker via Unsplash CC License by

A s’en lécher les babines | James Barker via Unsplash CC License by

Repéré par Nina Pareja

Repéré sur The Guardian

Même pour faire une belle photo Instagram.

 

Tout a commencé, comme souvent, avec une vidéo: une femme partage son cornet de glace avec son petit chien et la sphère Instagram s’emballe. Les uns la trouve répugnante, les autres avouent aussi faire pareil. La scène avait pourtant tout pour être idéale: un pique-nique au soleil, une fille et son amoureux, plus le petit chien trop mignon.

«Il y a beaucoup de gens qui font ça. Je le vois tout le temps à la plage, mais je ne le ferais pas», comente Sarah Wright au Guardian, rédactrice au magazine Your Dog.

Elle raconte que son chien, un terrier, aurait une légère tendance à «mettre son nez partout: le plus cela sent mieux c’est». Est-ce pire de le laisser lécher sa glace ou son nez?

Elle reconnaît que «mon chien me lèche la figure et je m’en moque. C’est plus comme un bonjour».

Sauf que ce qu’on oublie c’est qu’en plus de lécher votre visage, votre chien lèche des crottes… De chiens, de renards, d’oies, tout ce qui se trouve dans le parc.

 Le porte-parole d’une association canine a expliqué au Guardian: «Il y a des bactéries dans la salive du chien. Il faut juste être un peu prudent. C’est le propriétaire qui choisit ce qu’il veut partager avec son chien, mais il pourrait contrarier son estomac!»

En revanche, l’association des vétérinaires anglais est formelle. Il est strictement déconseillé de partager sa nourriture, aussi bien pour la santé des animaux de compagnie que celle des humains.

Le lait, loin d’être une bonne idée

De plus la glace n’est vraiment pas conseillée pour votre meilleur ami à quatre pattes, en raison du sucre qu’elle contient et aussi parce que beaucoup de chiens sont intolérants au lactose. Sarah Wright ajoute que c’est aussi très mauvais pour le poids, quelques douzaines de léchouilles de glace équivaudraient à «deux ou trois cheeseburgers» pour les humains.

Selon Jacob Van Nieuwkoop, le directeur d’une entreprise pour chien, les yaourts glacés sont beaucoup moins dangereux car ils peuvent permettre de «restaurer les bactéries de l’intestin»; ce serait une source de probiotiques.

Sinon, vous pouvez toujours donner à votre chien de la nourriture faite pour lui –il y aurait même des glaces pour chiens

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Un nouveau dispositif qui sauve des vies


Lors de fracture pelvienne ou abdominale, il peut y avoir des hémorragies qu’il faut absolument arrêter. Aujourd’hui, le Canada comme d’autres pays ont maintenant un cathéter élaborer par l’armée américaine peut maintenant aider, et même sauver des vies simplement en arrêtant la circulation sanguine dans le bas du corps, le temps de trouver ou provient la fuite
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Un nouveau dispositif qui sauve des vies

 

Gaven Mayo a été opéré à l'Hôpital général de... (Photo Robert Skinner, La Presse)

Gaven Mayo a été opéré à l’Hôpital général de Montréal. Il doit notamment la vie au nouveau cathéter ER-REBOA, qui permet de maîtriser rapidement les hémorragies.

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

BÉLINDA BÉLICE
La Presse

 

Première canadienne au Centre universitaire de santé McGill (CUSM) : un nouveau cathéter permet de sauver la vie de patients victimes de fractures pelviennes ou abdominales en maîtrisant les hémorragies internes en quelques minutes. Une avancée majeure en traumatologie.

Le Dr Andrew Beckett est à l’origine de l’implantation au Canada du cathéter ER-REBOA.

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Le cathéter est toujours placé au même endroit, soit à l’artère fémorale commune à hauteur de l’aine. Une fois inséré dans l’artère, le cathéter est déplacé de 28 cm jusqu’à l’aorte. Le gonflement du ballon bloque la circulation sanguine dans la partie inférieure du corps.

IMAGE FOURNIE PAR L’HÔPITAL GÉNÉRAL DE MONTRÉAL

Il ne faut que cinq minutes pour saigner à mort.

Il y a six semaines, la vie de Gaven Mayo, 27 ans, a basculé à la suite d’un grave accident. Il a été transporté d’urgence à l’Hôpital général de Montréal (HGM) du CUSM.

Ce père d’une fillette de 5 ans doit la vie non seulement à l’équipe de traumatologie, mais aussi à un nouveau dispositif baptisé cathéter ER-REBOA, qui permet de maîtriser rapidement les hémorragies.

Ce cathéter à ballonnet a été utilisé plus de 2000 fois aux États-Unis et au Japon. Santé Canada a approuvé le dispositif en octobre dernier.

M. Mayo est le deuxième patient soigné à l’HGM à avoir la vie sauve grâce à cette nouvelle technologie. Il mesure l’ampleur de sa chance d’être en vie.

« Avec tous les dommages subis et tout ce qu’ils ont pu réparer, c’est fantastique. » – Gaven Mayo

C’est le Dr Andrew Beckett qui l’a soigné. Il est également le médecin à l’origine de l’implantation de ce nouveau dispositif au Canada.

Le Dr Beckett est aussi médecin dans l’armée canadienne. Lors de ses nombreuses missions en Irak et en Afghanistan, le chirurgien traumatologue a découvert ce nouveau cathéter mis au point par des confrères américains spécialistes de la chirurgie vasculaire. Il a été immédiatement convaincu qu’il fallait importer ce dispositif au pays.

Vingt pour cent des soldats morts à la suite d’un traumatisme en Irak et en Afghanistan auraient pu être sauvés grâce au cathéter, affirme le Dr Beckett. L’effort commun de l’équipe de traumatologie, des infirmières et des radiologistes de l’HGM a facilité le développement de ce nouveau programme, tient-il à souligner.

L’IMPORTANCE DE LA RAPIDITÉ D’INTERVENTION

En traumatologie, il est essentiel d’agir rapidement et de limiter les pertes de temps, rappelle le Dr Beckett.

Le cathéter est toujours placé au même endroit, soit à l’artère fémorale commune à hauteur de l’aine. Une fois inséré dans l’artère, le cathéter est déplacé de 28 cm jusqu’à l’aorte. Le gonflement du ballon bloque la circulation sanguine dans la partie inférieure du corps. Les médecins doivent alors agir rapidement pour éviter les conséquences d’une mauvaise circulation sanguine aux jambes ou aux reins.

« Avec le ballon, nous pouvons évaluer si l’hémorragie est maîtrisée. Si on relâche le ballon et qu’il n’y a pas de saignement, c’est une bonne nouvelle. S’il y a encore un saignement, nous regonflons le ballon et nous réessayons de maîtriser le saignement. » – Le Dr Andrew Beckett

Le cathéter permet de contrôler un saignement interne en moins d’une minute et peut rester en place de 45 à 60 minutes. Il permet de rétablir le débit sanguin vers le coeur et le cerveau.

RÉDUCTION DES RISQUES DE COMPLICATIONS

En plus d’éviter les complications d’une opération nécessitant l’ouverture du thorax, le ballon ne fait aucun dommage à l’intérieur de l’artère. L’utilisation du cathéter réduit le nombre de transfusions sanguines et permet au patient de se rétablir plus rapidement.

« Ce qui est le plus gratifiant pour nous est de permettre aux gens de reprendre le cours normal de leur vie le plus rapidement possible et ne pas laisser leurs blessures définir le reste de leur vie », affirme le Dr Beckett.

Hospitalisé depuis six semaines, Gaven Mayo sortira de l’établissement de santé montréalais cette semaine. Le père de famille est optimiste pour la suite : 

« Je suis plein d’espoir. J’ai la tête sur les épaules et j’ai beaucoup de volonté. »

Sa fille, qui lui rend visite trois fois par semaine, est sa plus grande source de motivation à reprendre une vie normale.

« J’espère que tout reviendra à la normale, que je pourrai marcher normalement, c’est mon rêve. Je ne peux pas prédire le futur. Je prends une journée à la fois et nous espérons que les choses s’améliorent », conclut le jeune homme qui souhaite un jour reprendre son travail d’ouvrier spécialisé sur le pont Mercier.

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Après le séisme de Mexico, un temple découvert dans une pyramide


En septembre dernier, Mexico a tremblé d’une magnitude de 7,1 et il y a eu plusieurs morts. Ce séisme a aussi fait trembler une pyramide qui a été affectée le haut de la pyramide et deux temples ont apparu, un dédié à une divinité suprême des Mexicas et l’autre pour le dieu de la pluie. Ils ont aussi découvert des céramiques et encensoir datant environ dans l’an 1150.
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Après le séisme de Mexico, un temple découvert dans une pyramide

 

AFP

Le tremblement de terre qui a dévasté le centre de Mexico le 19 septembre dernier a permis une découverte archéologique de taille: les vestiges d’un temple dédié à Tláloc, dieu de la pluie à l’époque de la civilisation des Mexicas, et situé à l’intérieur de la pyramide de Teopanzolco, dans l’état central de Morelos.

Le temple a été présenté à la presse jeudi à Cuernavaca, capitale de l’état de Morelos où se trouve la pyramide de Teopanzolco, figure de la civilisation tlahuique, qui s’est développée dans la région et à laquelle les cultures Aztèques et Mexica sont liées.

A cause du tremblement de terre, «la pyramide a subi une modification considérable du noyau de sa structure», a expliqué à la presse Bárbara Koniecza, archéologue de l’Institut national d’Anthropologie et Histoire (INAH).

Le 19 septembre en fin d’après-midi, un tremblement de terre de magnitude 7,1 et dont l’épicentre se trouvait entre les états de Morelos et de Puebla, a secoué le centre de Mexico, faisant 369 morts, en majorité dans la capitale.

Le séisme a principalement affecté la partie supérieure de la pyramide, où ont été découverts deux temples, l’un dédié à Huitzilopochtli, divinité suprême des Mexicas, l’autre à Tláloc, dieu de la pluie.

Lorsque l'INAH a effectué ses recherches avec un... (RONALDO SCHEMIDT, AFP)

Lorsque l’INAH a effectué ses recherches avec un géoradar pour retrouver la structure pyramidale, son équipe a découvert les vestiges d’une structure cachée, également dédiée à Tláloc.

RONALDO SCHEMIDT, AFP

«Le sol des deux sanctuaires s’est effondré puis incliné, ce qui a également compromis sa stabilité», a souligné Bárbara Koniecza.

Lorsque l’INAH a effectué ses recherches avec un géoradar pour retrouver la structure pyramidale, son équipe a découvert les vestiges d’une structure cachée, également dédiée à Tláloc.

Des restes de céramiques et un encensoir de l’ère tlahuique ont aussi été découverts.

La structure de la pyramide de Teopanzolco, qui mesure 16 mètres de haut, remonte environ à l’année 1150.

Le temple découvert aurait mesuré environ six mètres de long et quatre mètres de large, ont précisé les experts de l’INAH, avec un escalier d’accès situé sur le côté ouest du bâtiment, juste à l’endroit où se trouve l’escalier actuel, visible, et intégré à la pyramide.

http://journalmetro.com

Australie: après huit ans de traque, ce géant crocodile est capturé


Ce crocodile marin a été assez rusé pour ne jamais se faire capturer par les gardes forestiers pendant des années Pas pire pour un croco de 60 ans !. Comme c’est une espèce protégée, il sera conduit dans une ferme adapté pour eux, car il semble qu’il soit trop dangereux pour la population humaine.
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Australie: après huit ans de traque, ce géant crocodile est capturé

 

DÉPARTEMENT DU TOURISME DU NORD DE L’AUSTRALIE

À 4,7 mètres de long et plus de 1300 livres, c’est ce qu’on appelle un poids lourd!

  • Agence France-Presse

Après une traque de huit années, les gardes forestiers du Territoire du Nord australien ont réussi à capturer un énorme crocodile marin de 600 kilogrammes et 4,7 mètres de long, ont annoncé les autorités mardi.

Le saurien, aperçu pour la première fois en 2010, a été retrouvé au fond d’un piège installé dans la rivière près de la localité de Katherine.

Cela faisait des années que les autorités tentaient de capturer l’animal dont l’âge est estimé à 60 ans.

Chaque année, les gardes forestiers capturent environ 250 crocodiles jugés « à problèmes » à cause du danger qu’ils représentent pour la population.

Le spécimen qui vient d’être piégé a été conduit dans une ferme de crocodiles, a déclaré Tracey Duldig, chargée de la faune sauvage dans le Territoire du Nord.

« C’est le plus gros crocodile jamais extrait de la rivière Katherine par l’unité de la faune sauvage », a-t-elle dit dans un communiqué.

« Nous avons donné à cet animal de nombreux noms au fil des années car il a été si dur à attraper », a dit au groupe de médias ABC John Burke, un membre de cette unité.

THE ASSOCIATED PRESS

« C’était assez haletant, mais aussi, on ne peut qu’admirer la taille de l’animal et son grand âge. On ne peut qu’avoir un peu de respect pour lui ».

La population des crocodiles marins (ou crocodiles d’eau salée) a explosé dans le nord de l’Australie depuis qu’ils ont été déclarés espèce protégée en 1971.

Ils tuent en moyenne deux personnes par an.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Le gouvernement écossais a un plan en cas de capture du monstre du Loch Ness


La légende du monstre du Loch Ness captive toujours des gens qui veulent démontrer que Nessie est vraiment réelle. Il faut certes autre chose que des photos floues qui ne prouvent rien. Alors le gouvernement écossais à prévu le coup si jamais, cette bête folklorique est capturée. Heureusement, c’est seulement pour prendre l’ADN et probablement des photos et autres renseignements pour le relâcher par la suite.
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Le gouvernement écossais a un plan en cas de capture du monstre du Loch Ness

Crédits : Yesterday

par  Mehdi Karam

On ne sait jamais : peut-être qu’un jour, Nessie, aka le monstre du Loch Ness, sortira sa tête de l’eau et sera capturé. Si ce jour arrive, l’Écosse sera prête.

Car comme l’écrivait la BBC le 6 juillet, le Scottish Natural Heritage (SNH), un organisme financé par le gouvernement, a d’ores et déjà mis en place un plan. Il s’agit d’un code de pratique, des lignes directrices élaborées à l’échelle nationale afin de réguler le traitement, par exemple, d’une espèce animale – généralement pour la protéger.

Ici, le code établi est clair : un échantillon d’ADN doit être prélevé sur toute nouvelle créature découverte dans les profondeurs du Loch Ness, avant que celle-ci ne soit relâchée. Hors de question, donc, d’enfermer Nessie dans une cage et d’en faire une bête de foire, bien que cela fasse près de 1 500 ans que certains rêvent de le rencontrer.

Ce document a été rédigé en 2001, année durant laquelle l’engouement pour le Loch Ness était sans précédent, notamment après la déclaration du Premier ministre de l’époque, qui avait annoncé croire dur comme fer à la légende. Le SNH avait alors créé le code, qu’il juge « à moitié sérieux, à moitié pour rire ». Et l’organisme est clair : si Nessie est découvert, il n’hésitera pas à « dépoussiérer » le plan.

« L’idée est d’aider Nessie, non pas de le condamner ».

C’est pas sa faute s’il est le monstre du Loch Ness, après tout.

À ce jour, la chasse au monstre du Loch Ness bat toujours son plein. Si certains la mènent depuis Internet, des scientifiques, eux, viennent directement récolter des échantillons d’ADN sur place afin de tenter de prouver l’existence de Nessie.

Source : BBC

http://www.ulyces.co/