EN IMAGES : L’incroyable combat entre un oryx et un blaireau


3 belles photos d’un onyx et un blaireau à miel en plein combat au Namibie. Un affrontement aux forces inégales, mais heureusement, la seule blessure qu’il pourrait y avoir, c’est l’humiliation. Le blaireau à miel à tendance à être agressif et s’attaquer a plus grand que lui. Comme de raison, il doit être plutôt rare qu’il puisse être vainqueur dans de telles conditions. Malheureusement pour lui, ses pattes, organes, peau et graisse sont recherchés pour la médecine traditionnelle
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EN IMAGES

L’incroyable combat entre un oryx et un blaireau

 

Blaireau et oryx, le combat

L’oryx a plusieurs fois fait voler dans les airs le blaireau à miel.

© CATERS/SIPA

Par Anne-Sophie Tassart

En Namibie, un photographe a immortalisé le combat entre un oryx et un blaireau à miel. Peu craintif, le mustélidé a lancé les hostilités à ses risques et périls.

Les blaireaux à miel (Mellivora capensis), des animaux que l’on retrouve en Asie et en Afrique, sont connus pour leurs comportements parfois agressifs. Une attitude qui ne leur rend pas service lorsqu’ils se dressent contre des animaux bien plus gros qu’eux. Ainsi, qu’elle n’a pas été la surprise du photographe sud-africain Dirk Theron quand celui-ci a vu l’un de ces animaux s’attaquer à un oryx dans le parc national d’Etosha, une aire protégée en Namibie. Selon le photographe, le mustélidé s’est approché de l’oryx alors que ce dernier se situait à proximité d’un point d’eau.

« Il continuait de le charger alors que l’oryx l’envoyait voler à 5 ou 6 mètres dans les airs à l’aide de ses cornes », a raconté au Daily Mail le photographe dans un article mis en ligne le 3 juillet 2018.

« La première fois j’ai cru que le blaireau serait tué ou sérieusement blessé mais il s’est relevé, s’est secoué et à continuer de charger l’autre animal ! », se souvient Dirk Theron.

Selon le site IFLScience, l’intrépide mustélidé est encore en vie, abandonnant finalement le combat.

© CATERS/SIPA

© CATERS/SIPA

Malheureusement, la ténacité et l’intrépidité des blaireaux à miel font d’eux une cible de choix pour la médecine traditionnelle.

Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature, leurs pattes, leur peau, leur graisse et leurs organes sont couramment utilisés pour confectionner des remèdes. Pour l’instant, ces animaux sont placés dans la catégorie « Conservation mineure » de la liste rouge.

https://www.sciencesetavenir.fr/

Le Saviez-Vous ► À Cancale, le bourreau était une femme


Le métier de bourrelle (bourreau au masculin) était plutôt rare, celles qui pouvaient faire ce travail exerçaient la flagellation comme torture seulement sur des femmes. Ce métier fut abandonné en 1601. Les faits racontés ici est une femme qui a passé quelques années dans la peau d’un homme. Elle aurait fait une excellente tueuse en série suite à son enfance si cela avait été à notre époque.
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À Cancale, le bourreau était une femme

 

C’est une étrange histoire que nous raconte Chloé Chamouton, dans son livre Histoires Vraies en Bretagne. L’histoire de Marguerite Le Paistour, une Cancalaise qui se plaisait à écarteler, brûler et marquer au fer rouge les condamnés au supplice.

 

Je l’ai trouvée en fouinant dans un vieux numéro d’Historia de 1980. Le magazine consacrait seulement trois, quatre lignes à cette femme bourreau. Et comme je suis de nature curieuse, j’ai eu envie d’en savoir plus. J’ai mené des recherches. Et là, je me suis rendu compte qu’il existait beaucoup d’écrits mentionnant son histoire. Notamment sur Internet où de nombreux sites sont consacrés aux bourreaux. L’histoire de Marguerite Le Paistour y figure en bonne place.

Le destin de cette femme bascule en fait dès sa naissance 

Sa mère meurt, alors qu’elle n’avait que 9 jours. Sans ce drame, elle aurait sans doute connu une existence paisible. Son père se remarie et comme dans Cendrillon, les deux femmes, au fil des années, vont se prendre en grippe pour finir par se détester. La haine qu’elle va éprouver envers sa belle-mère va façonner son avenir.

Ne pouvant plus la supporter, elle quitte Cancale et le foyer paternel à l’âge de 20 ans, et s’en va tenter sa chance en dehors de la Bretagne…

Elle cherche avant tout à passer inaperçue. Et pour cela, elle se coupe les cheveux et emprunte les habits de son frère aîné. Sur son chemin, elle rencontre un prêtre à qui elle propose ses services comme servant de messe. Le saint-homme ne se rend pas compte de la supercherie. Elle restera des années à son service sans jamais être démasquée.

Elle arrive même à se faire ensuite enrôler dans l’armée.

L’armée avait des besoins et n’était pas toujours très regardante… Et puis, Marguerite Le Paistour avait l’art de se travestir.

Et vous racontez là que la guerre lui paraît trop fade…

Oui. Elle ne répond pas assez à ses pulsions et ses envies de vengeance. Elle ressent ce besoin de tuer à tout prix. Et la guerre est trop facile pour elle. En plus, elle ne connaît pas l’adversaire. Il n’y a pas cette proximité qu’elle recherche avec la victime. Bourreau, elle verra la terreur dans le regard de ceux qu’elle va tuer. Et se vengera de sa belle-mère en le faisant payer aux femmes. Elle le confiera d’ailleurs en racontant avoir pris bien plus de plaisir à occire les femmes que les hommes.

Elle va ensuite quitter l’armée et errer quelques temps avant de faire une rencontre qui va finir de chambouler son destin !

Elle n’a pratiquement plus un sou en poche quand elle est abordée dans une rue de Strasbourg par un homme qui lui propose de travailler pour lui. Cet homme, c’est l’exécuteur de la ville. Par un simple regard, il semble avoir détecté chez elle ce potentiel pour accomplir cette tâche.

Et elle devient vite une élève modèle.

Elle est concentrée, rigoureuse et ne ressent pas la moindre émotion. Elle est reconnue pour ses qualités de bourreau. Et va vite gravir les échelons pour devenir bourreau en titre de Lyon. Elle est intronisée en grande pompe exécuteur de la seconde ville de France et est à ce titre, considérée, comme un haut dignitaire de la ville.

Et elle continue de se faire passer pour un homme en se faisant appeler Henri…

Personne n’imagine qu’une femme puisse se cacher derrière ce bourreau qui accomplit si bien sa tâche. C’est même inconcevable de le penser. À Lyon, le subterfuge va ainsi durer trois ans. Jusqu’au jour où, malgré ses précautions, elle se fera démasquer par sa servante. Le procureur est aussitôt prévenu. Le scandale éclate et notre bourreau-bourrelle conduit en prison.

Et tout celà est bien sûr une histoire vraie 

Durant ses dix mois de prison, elle reçoit la visite régulière d’un religieux qui lui inspire confiance. Elle éprouve sans doute le besoin de se confier et lui raconte alors le détail de ses aventures, ses sentiments et émotions. Un recueil que l’homme d’église consignera à son tour dans ses mémoires qui parviendront jusqu’à nous.

Finalement, l’histoire se termine plutôt bien.

En prison, elle rencontre l’amour avec qui elle reviendra s’installer à Cancale. De leur union et, ironie de l’histoire, naîtra une petite fille. On perd ensuite sa trace. J’ai fait quelques recherches mais ça reste assez flou. Je suppose qu’elle a mené une vie de famille normale, tout ce que finalement, elle n’avait pas connu enfant.

Recueilli par
Samuel SAUNEUF

https://actu.fr/

Des archéologues ont trouvé des miettes de pain vieilles de 14.000 ans


Des miettes de pain, en fait, ce sont 642 miettes carbonisées pour être précis ont été trouver avec d’autres restes d’aliments. Le pain serait donc apparu bien avant l’agriculture, à l’époque des chasseurs-cueilleurs.
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Des archéologues ont trouvé des miettes de pain vieilles de 14.000 ans

 

Le pain ne devait pas vraiment ressembler à cela...  | TiBine via Unsplash CC License by

Le pain ne devait pas vraiment ressembler à cela… | TiBine via Unsplash CC License by

Repéré par Nina Pareja

Repéré sur The Guardian

Des miettes carbonisées ont été retrouvées dans d’anciennes cheminées et ont été identifiées comme les premières traces de pain –qui serait donc apparu avant même l’agriculture.

Les restes, des petits morceaux de quelques millimètres, ont été découverts par des archéologues sur le site du désert de Wadi Rum dans le nord-est de la Jordanie. Avec les techniques de datation au carbone 14, les scientifiques ont déterminé que les cheminées avaient été utilisées il y a plus de 14.000 ans.

«Le pain a toujours été vu comme un produit de l’agriculture, des sociétés sédentaires mais nous avons la preuve en Jordanie que cela a précédé l’apparition des cultures de plantes… D’au moins 3.000 ans», a expliqué le danois Tobias Richter, co-auteur de l’étude publiée dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences(PNAS).

Il ajoute que l’agriculture est véritablement apparue dans cette région autour de 8.000 avant J.-C.

Le site, fouillé de 2012 à 2015, était utilisé par des chasseurs-cueilleurs connus sous le nom de Natoufiens, qui fourrageaient de vieilles graines. Le pain était donc produit avant même la cultivassions de plantes.

Parmi les restes, l’équipe a déterré des petites tubercules rondes de plantes humides, des traces de légumes et plantes appartenant à la famille des choux, des céréales sauvages comme du blé moulu et de l’orge et 642 miettes carbonisées, un peu comme «ce qu’on pourrait trouver dans le fond de son grille-pain à la maison ou ce qui tombe quand on met le grille-pain trop fort», décrit l’archéologue Ritcher.

Du pain pour un festin

Selon les analyses, le farine utilisée pour faire ce pain a dû être tamisée. L’absence de four laisse penser que le pain était cuit dans les cendres du feu ou sur une pierre chaude. Il devait probablement ressembler à une boule sans levain relativement plate.

Selon les chercheurs et chercheuses, il est peu probable que le pain eut été un ingrédient de base de la nourriture de l’époque. Tout porte à croire que le travail trop intense requis par la préparation en faisait un aliment d’exception. Soit pour célébrer la fin d’un voyage de chasse et cueillette, soit dans le cadre d’un festin ou d’une cérémonie rituelle. Des ossements d’une douzaine d’animaux retrouvés avec les miettes confirment cette idée. Un élément qui remet en question l’analyse de l’alimentation de nos ancêtres, sa vocation n’était pas uniquement nutritive mais pouvait aussi être culturelle, rituelle ou même sociale.

Le pain est si vieux

Alors que les miettes trouvées sont maintenant les plus anciens restes de pain au monde, volant la vedette à ceux découverts en Turquie à Çatal Höyük datant de 9.100 ans, la recette pourrait être encore plus ancienne selon les scientifiques.

«Les restes de nourriture ont longtemps été ignorés par l’archéologie, et donc n’ont pas été suffisamment étudiés», note Amaia Arranz-Otaegui, l’une des chercheuses, au Guardian. «Je suis sûre que si l’on regarde d’autres sites plus anciens, on pourra sûrement trouver des similis de pains aux céréales pendant le Paléolithique, par exemple, il y a 25.000 ans.»

On attend la recette avec impatience qui n’a pour le moment pas encore été perfectionnée. En essayant d’aller au plus proche, les chercheurs et chercheuses ont trouvé le goût un peu salé, pas vraiment adapté à nos palais actuels.

http://www.slate.fr/

23 blessés lors d’un tour en bateau près du volcan d’Hawaï


Les volcans cela attire des tourismes même celle d’Hawaï, plus précisément le volcan Kilauea même s’il demeure en activité après avoir fait plein de dégât sur l’ile. Est-ce que le bateau s’est trop rapproché où cela est dû par un jet de lave exceptionnel qui a fait tant de blessés ?
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23 blessés lors d’un tour en bateau près du volcan d’Hawaï

 

La lave a brûlé une partie du toit de ce bateau de touristes près du volcan Kilauea, faisant 23 blessés.

La lave a brûlé une partie du toit de ce bateau de touristes près du volcan Kilauea. Photo : Reuters/Handout .

Une vingtaine de personnes ont été blessées, dont une sérieusement, par un jet de lave lors d’un tour en bateau pour aller observer la lave du volcan en éruption à Hawaï, ont annoncé lundi les autorités locales.

AGENCE FRANCE-PRESSE

Parmi les passagers du bateau touristique, dont le nombre total n’a pas été précisé, 13 ont été traités dans un hôpital local et 10 n’ont subi que des blessures légères, soignées sur place à leur arrivée au port de Wailoa, d’après les pompiers du comté d’Hawaï.

Quatre personnes ont dû être amenées par ambulance au centre médical à la suite de cet incident survenu au petit matin. Parmi elles se trouvait une femme âgée d’une vingtaine d’années avec une fracture du fémur dont l’état était sérieux.

Le volcan Kilauea est en éruption depuis mai 2018.

Des touristes sur un bateau observent les coulées de lave qui se déversent dans l’océan. Photo : Reuters/Terray Sylvester

Les pompiers ont expliqué, sans plus de précisions, qu’une explosion a projeté de la lave qui a recouvert le toit du bateau et y a creusé un large trou, tandis que l’une des balustrades de l’embarcation a été endommagée.

L’éruption du volcan Kilauea, l’un des plus actifs au monde, a déjà causé la destruction de centaines de maisons depuis le mois de mai.

Le Kilauea est l’un des cinq volcans que compte l’île d’Hawaï, la plus grande de l’archipel.

https://ici.radio-canada.ca/

Des fragments de météorite découverts au Botswana


Pour la 3 ème fois de l’histoire, que l’astéroïde qui tombe sur terre et détecté aussi rapidement, et la 2 ème fois que les fragments sont récupérés, un aux États-Unis en mars et l’autre en Afrique en Juin. Le but est vraiment de mieux comprendre le passé des astéroïdes
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Des fragments de météorite découverts au Botswana

 

meteorite asteroide

Crédits : PxHere

par Yohan Demeure

Peu avant l’expédition de la NOAA pour repêcher les fragments d’une météorite ayant explosé près de la côte nord-ouest des États-Unis, des chercheurs ont retrouvé des morceaux d’une autre météorite ayant explosé au-dessus du ciel du Botswana.

Des fragments de la météorite du 7 mars 2018 repérée dans le ciel à 25 kilomètres des côtes de l’État de Washington (États-Unis) ont été repêchés par des chercheurs de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) le 1er juillet 2018. Il s’agissait de la première fois qu’une expédition avait été organisée pour délibérément repêcher les morceaux d’une météorite.

Cependant, il faut savoir que peu de temps avant cet événement, une météorite a explosé dans le ciel du Botswana en Afrique. Cette explosion a eu lieu le 2 juin 2018 et une équipe d’experts du Botswana mais également d’Afrique du Sud, de Finlande et des États-Unis est allée à la recherche de fragments dans un parc naturel le 23 juin.

Selon Sciences et Avenir, il s’agit seulement de la troisième fois dans l’Histoire qu’un astéroïde entrant en contact avec la Terre a été détecté aussi rapidement. Il s’agirait également de la deuxième fois que des fragments ont été récupérés. Des analyses des objets retrouvés devraient pouvoir permettre une mise au point des outils de surveillance terrestre.

Rappelons que 99,4 % des météorites ayant été analysées par le passé provenaient de fragments d’astéroïdes. Par ailleurs, le risque qu’un astéroïde géocroiseur percute la terre n’est pas nul bien que très faible, c’est pour cette raison que des solutions sont envisagées dans le cas où un jour, la trajectoire d’un tel objet s’avère inquiétante.

En 2020, la mission de la NASA baptisée Double Asteroid Redirection Test (DART) aura pour but de faire dévier un astéroïde de sa trajectoire. De leur côté, des chercheurs russes ont été chargés par la communauté scientifique internationale de concevoir une technologie permettant de faire dévier les astéroïdes à l’aide d’explosions atomiques dans l’espace.

Sources : Sciences et AvenirFredZone

https://sciencepost.fr/

Un chat marsupial : une naissance exceptionnelle pour l’écosystème australien !


L’Australie a eu beaucoup de problèmes avec des animaux qui ont été introduits dans son territoire pour les espèces de la place. Beaucoup d’espèces sont en danger, alors que d’autres ont disparu. Aujourd’hui, il semble que la réintroduction du chat marsupial soit couronnée de succès. C’est une bonne chose pour l’écosystème australien.
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Un chat marsupial : une naissance exceptionnelle pour l’écosystème australien !

 

 

Le chat marsupial était une espèce éteinte sur le sol australien : il ne restait que quelques individus en Tasmanie. Mais une réintroduction par l’Homme semble donner d’excellents résultats.

par Louison

Le dasyurus oriental est une espèce de marsupial qui est plus connue sous le nom de « chat marsupial » ou « chat marsupial tacheté ». L’espèce entière – qui est uniquement présente en Océanie – comptait plusieurs races, mais il n’en reste que 6 aujourd’hui.

Suite à une épidémie au début du 20e siècle et à l’introduction du renard en Australie, le marsupial semblait voué à ne jamais revenir sur le sol australien.

Pourtant, pour la première fois depuis 50 ans, des scientifiques ont tenté de réintroduire le chat marsupial. Pour ce faire, ils ont lâché des spécimens dans la nature et les ont suivis pendant quelques mois à l’aide de collier GPS.

La réintroduction a eu lieu dans le parc national Booderee au sud de Sydney. Cependant, le projet à près de 15 ans. En effet, les scientifiques ont d’abord dû trouver des solutions pour réduire le nombre de prédateurs potentiels. En mars dernier, une vingtaine de chats marsupiaux ont ainsi été relâchés.

C’est une excellente nouvelle, car cela veut dire que non seulement les chats marsupiaux ont survécu, mais que l’environnement est suffisamment prospère pour permettre la reproduction.

Il s’agit de la première tentative de réintroduction d’une espèce carnivore en Australie. Pour les scientifiques, ces bébés sont le signe que cela va dans la bonne direction.

« La plupart des carnivores perdus du continent ont disparu pour toujours, il n’est pas possible de les ramener, c’est donc une opportunité rare. Pendant des milliers d’années, les dasyurus orientaux ont joué un rôle important dans l’écosystème en tant que mangeurs d’insectes, et il sera fascinant de voir ce qui se passera quand la population sera redevenue suffisamment importante pour qu’ils reprennent ce rôle dans le parc », a déclaré le responsable de WWF Australia Darren Grover lorsque les chats marsupiaux ont été relâchés en mars.

Nick Dexter, directeur des ressources naturelles du parc national Booderee, est lui aussi optimiste. Et à l’annonce de la naissance des chats marsupiaux, il déclare ceci :

« Il reste des défis à relever pour établir une population durable, mais le fait que 30 % des femelles ont donné naissance au cours de ce projet pilote est un pas dans la bonne direction ».

https://sciencepost.fr

Les ciseaux génétiques Crispr-Cas9 provoquent des mutations inattendues


C’est difficile de vouloir changer la nature des choses. Les ciseaux génétiques Crispr-Cas9 font miroiter pleins de possibilités, mais pour le moment, jouer avec l’ADN, changer semble pouvoir provoquer des mutations qui pourraient être assez lourdes.
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Les ciseaux génétiques Crispr-Cas9 provoquent des mutations inattendues

Les ciseaux génétiques Crispr-Cas9 provoquent des mutations inattendues

Jennifer DoudnaPhoto AFP

La technique expérimentale Crispr-Cas9, utilisée pour modifier des gènes défectueux et sur laquelle la médecine fonde de grands espoirs, est moins précise que ce qu’on pensait et cause des mutations inattendues, selon une étude parue lundi.

Ces ciseaux génétiques ont provoqué des mutations «importantes» et «fréquentes» lors d’expériences menées sur des souris et des cellules humaines dans le cadre de l’étude, publiée dans la revue Nature Biotechnology.

Ces travaux ont montré que les changements involontaires causés dans l’ADN par cette technique «ont été largement sous-estimés jusqu’à maintenant», a déclaré dans un communiqué Allan Bradley, du Wellcome Sanger Institute en Angleterre, où l’étude a été menée.

«Envisager d’utiliser cette technique en thérapie génique doit s’accompagner de beaucoup de précautions, en surveillant les éventuels effets négatifs», a-t-il poursuivi.

Crispr-Cas9 est une découverte majeure dévoilée en 2012, attribuée à un duo féminin franco-américain, Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna, et fréquemment citée pour l’attribution du prix Nobel.

Elle est basée sur une enzyme qui agit comme des ciseaux moléculaires. Ces derniers peuvent enlever des parties indésirables du génome de façon très précise pour les remplacer par de nouveaux morceaux d’ADN, un peu comme lorsqu’on corrige une faute de frappe dans un logiciel de traitement de texte.

Cette technique n’en est qu’au stade de la recherche et n’est pas utilisée sur des humains.

Lors de précédents travaux, des chercheurs ont réussi grâce à elle à corriger une anomalie génétique dans des embryons humains. Cela ouvre potentiellement la voie à de grands progrès dans le traitement des maladies génétiques, mais soulève aussi de lourdes questions éthiques.

Car théoriquement, cette technique pourrait servir à produire des bébés génétiquement modifiés afin de choisir par exemple la couleur de leurs cheveux ou d’augmenter leur force physique.

Les travaux dévoilés lundi ont mis en évidence des changements dans l’ADN de certaines cellules qui pourraient activer ou désactiver des gènes importants, avec des conséquences potentiellement lourdes.

«Cette étude souligne qu’en matière d’édition du génome, il est essentiel de vérifier que les modifications qui interviennent sont celles et seulement celles qu’on a voulu provoquer. Cela a toujours été une évidence», a commenté un chercheur qui n’a pas participé à l’étude, Robin Lovell-Badge, du Francis Crick Institute de Londres.

Pour autant, «ces résultats ne justifient pas qu’on panique ou qu’on perde la foi dans ces techniques», a-t-il poursuivi.

L’ensemble des chercheurs insiste sur le fait qu’il est nécessaire de poursuivre les recherches sur Crispr-Cas9 avant toute application clinique.

http://fr.canoe.ca/