Le Saviez-Vous ► Combien de temps faut-il pour qu’un excès de calories se transforme en gras?


Peut-être si on comprend mieux comment notre corps fonctionne, on peut prendre conscience des choix que nous faisons pour nous garder en santé. Le poids peut devenir une obsession si nous perdons quelques kilos pour les reprendre et plus encore. Le problème, c’est que nos cellules ne savent pas ce qu’est l’excès et trop d’excès de gras, le corps a des difficultés a dépenser toutes cette énergie, alors il garde le gras en réserve en cas de besoin.
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Combien de temps faut-il pour qu’un excès de calories se transforme en gras?

 

Qui a faim? | Carles Rabada via Unsplash License by

Quora — Traduit par Peggy Sastre

Voyons comment la digestion fonctionne.

La réponse de Bart Loews:

Votre corps n’est pas un disque dur qui décompresse à la fin de la journée. Votre corps n’est pas une base de données qui programme un index à des intervalles précis.

Votre corps est un incroyable amas de substances chimiques et, en l’état actuel des connaissances, il est relativement non déterministe. On ne peut pas généraliser la marche normale de notre organisme, mais ses fonctions dépendent énormément du contexte. Il y a des milliers de variables en jeu, mais, à la base, les choses sont toujours les mêmes.

Une question d’opportunité

La réponse est loin d’être simple, mais pour la réduire à l’essentiel: les nutriments sont constamment stockés en graisses et les graisses sont constamment transformées en énergie.

Un «excès de calories par jour» relève simplement d’une mesure arbitraire sur une unité de temps arbitraire permettant de mieux concevoir et planifier votre régime alimentaire, ainsi que votre déficit/surplus calorique (en fonction de vos objectifs).

Pour vraiment répondre à la question, nous devons voir comment la digestion fonctionne, en sautant les étapes de la bouche et de l’estomac. Une fois dans vos intestins, vos aliments sont désagrégés en composants de base par les enzymes et digérés par votre flore intestinale. S’ils sont assez petits pour passer et qu’ils viennent à taper contre la muqueuse intestinale, les nutriments arrivent dans le flux sanguin ou rejoignent le foie via le système lymphatique.

Lorsque les nutriments circulent dans le sang et dans votre organisme, le phénomène devient un jeu de hasard et d’opportunité. Lorsque vos cellules ont besoin de nutriments, elles deviennent plus sensibles à ces nutriments en activant plus de récepteurs sur les parois.

Slide du docteur Tasnim

Et quand elles n’en ont pas besoin, elles éteignent certains de ces récepteurs. Sauf que même dans un état d’«insensibilité», elles sont toujours disponibles pour prendre des nutriments.

C’est là qu’intervient l’opportunité: vos cellules ne savent pas ce qui est «excessif» et ce qui ne l’est pas, elles savent simplement ce dont elles ont besoin. En leur donnant plus d’opportunités, il y a plus de chance qu’elles chopent des nutriments qui traînent dans les parages.

Votre corps ne sait pas ce qu’un excès veut dire

Dans votre sang, c’est aussi une question de hasard. Rien ne peut vraiment «voir» ce qui y rentre et sa destination. Le nutriment tourne jusqu’à ce qu’il croise un récepteur et soit assimilé par une cellule.

À la seconde où vous digérez un aliment, une partie est donc assimilée par les cellules graisseuses.

Reste que cela peut ressembler à de l’eau versée dans un entonnoir. Il est possible que vos cellules graisseuses produisent de l’énergie aussi vite ou plus vite que vos ajouts. Ou ne produisent pas d’énergie du tout.

Votre corps ne fonctionne pas comme une équipe voulant atteindre un objectif ou, du moins, ses objectifs sont radicalement différents des vôtres

Votre corps ne sait pas ce qu’un «excès» veut dire. Les cellules peuvent réaliser ce dont elles ont besoin ou si elles en ont eu assez. D’un point de vue holistique, votre corps ne fonctionne pas comme une équipe voulant atteindre un objectif ou, du moins, ses objectifs sont radicalement différents des vôtres. Le but de votre corps, c’est de survivre. Tout au long des millénaires d’évolution, le corps humain a survécu à des famines en stockant de la graisse. La méthode a fonctionné. Il est possible d’envoyer des signaux différents à votre corps, mais ce n’est pas comme si vous pouviez lui brancher un clavier et un moniteur pour télécharger un nouveau système d’exploitation et mettre à jour le firmware. Tout ce que vous pouvez faire, c’est changer vos habitudes en matière d’alimentation et d’activité physique. Votre corps le captera et se modifiera en conséquence.

En conclusion, un «excès» est un concept que votre corps ne comprend pas.

Votre corps génère continuellement de la graisse et s’en sert constamment pour générer de l’énergie. Le secret de la perte de poids consiste simplement à faire en sorte d’utiliser assez d’énergie et d’en consommer suffisamment pour que le gain net soit négatif.

Les jours et les semaines sont des mesures arbitraires, mais beaucoup de choses peuvent changer du jour au lendemain lorsque votre corps utilise de l’énergie et n’en consomme pas (même s’il continuera toujours à digérer la nourriture ingérée). Il est donc possible que des changements semblent plus évidents au réveil.

http://www.slate.fr/

Rester au frais : un défi de plus en plus important sur la planète


Je ne sais pas s’il y a eu d’autres victimes de la chaleur dans mon coin du monde, mais les derniers que j’avais lu était de 70 morts dus à la chaleur au Québec. Imaginez un peu ceux qui vivent dans des bidonvilles, ou rurale n’ayant pas toujours accès à l’électricité, font cuire avec les changements climatiques. Il faut penser aussi aux médicaments qui ne tolère pas non plus des chaleurs intenses, les pécheurs n’ayant ne pouvant suivre la ligne de froid font perdre beaucoup .. etc.
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Rester au frais : un défi de plus en plus important sur la planète

 

Des garçons indiens se baignent dans un lac.

Des petits Indiens se rafraîchissent lors d’une canicule à New Delhi en juin 2017. La température a monté à 45 degrés Celsius pendant cette période. Photo : AFP/Getty Images/MONEY SHARMA

Plus d’un milliard de personnes dans le monde sont menacées par le manque de climatisation et de réfrigération, selon un rapport dévoilé lundi. Elles en ont besoin pour se maintenir au frais ainsi que pour préserver leur nourriture et leurs médicaments, car le réchauffement climatique fait monter les températures.

RADIO-CANADA AVEC CBC NEWS

La demande accrue en électricité pour les réfrigérateurs, les ventilateurs et les autres appareils amplifiera les changements climatiques induits par l’être humain, à moins que les producteurs d’électricité ne passent des énergies fossiles à des énergies plus propres, montre le rapport de l’organisation sans but lucratif Sustainable Energy for All (SEforALL).

Environ 1,1 milliard de personnes en Asie, en Afrique et en Amérique latine, dont 470 millions dans les zones rurales et 630 millions dans des bidonvilles, sont à risque parmi les quelque 7,6 milliards d’humains sur Terre, note le rapport d’Énergie durable pour tous.

« Le rafraîchissement devient de plus en plus important avec le changement climatique », a déclaré à l’agence Reuters Rachel Kyte, chef du groupe et représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies pour l’énergie durable pour tous.

Des solutions simples qui peuvent aider

Selon une enquête menée dans 52 pays, les plus menacés sont l’Inde, la Chine, le Mozambique, le Soudan, le Nigeria, le Brésil, le Pakistan, l’Indonésie et le Bangladesh.

« Nous devons fournir un refroidissement de manière très efficace », a ajouté Mme Kyte.

Les entreprises pourraient développer de grands marchés, par exemple en produisant des climatiseurs économiques à haut rendement afin de les vendre aux classes moyennes en croissance dans les pays tropicaux.

Des solutions plus simples aideraient aussi, comme peindre des toits en blanc pour refléter la lumière du soleil ou redessiner les bâtiments pour permettre à la chaleur de s’en échapper.

38 000 décès de plus par an

L’Organisation mondiale de la santé affirme que le stress thermique lié au changement climatique causera probablement 38 000 morts de plus par an dans le monde entre 2030 et 2050.

Lors d’une vague de chaleur en mai dernier, plus de 60 personnes sont mortes à Karachi, au Pakistan, lorsque la chaleur a dépassé les 40 degrés Celsius.

Dans les régions reculées des pays tropicaux, de nombreuses personnes manquent d’électricité et les cliniques sont souvent incapables de stocker les vaccins ou les médicaments qui doivent être réfrigérés, selon le rapport. Dans les taudis des villes, l’approvisionnement en électricité est souvent intermittent.

De nombreux agriculteurs ou pêcheurs, quant à eux, n’ont pas accès à une « chaîne du froid » pour préserver et transporter les produits vers les marchés. Le poisson se gâte en quelques heures s’il est conservé à 30 degrés Celsius, mais reste frais pendant des jours lorsqu’il est refroidi.

La semaine dernière, une étude de l’Université de Birmingham en Grande-Bretagne a projeté que le nombre d’appareils de refroidissement pourrait quadrupler dans le monde d’ici 2050, passant à 14 milliards d’unités, ce qui entraînera une augmentation de la consommation d’énergie.

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Le Saviez-Vous ► Quelles sont ces hormones qui rythment notre journée?


Les hormones sont très importantes pour le corps. Il se présente à toutes les étapes de la journée que ce soit pour le réveil, la faim, l’énergie, la fatigue … Quand une hormone ne fonctionne pas très bien, ou qu’on ne respecte pas notre horloge biologique, le corps en ressent
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Quelles sont ces hormones qui rythment notre journée?

 

© getty.

Morgane Goffin

Ah, les fameuses hormones! On leur en met souvent un paquet sur le dos lors de l’adolescence ou de la ménopause mais on oublie bien souvent que ce sont elles qui nous guident chaque jour. Le réveil, la sensation de faim, les pics d’énergie ou les envies de sieste, tout cela est induit par nos hormones. Alors, qui fait quoi et à quel moment de la journée?

Comment fonctionnent les hormones?

Les hormones sont des substances chimiques produites par le système endocrinien qui, à travers la circulation sanguine, assurent une fonction de communication dans notre organisme. Ces petites messagères influencent, de jour comme de nuit, de nombreux processus corporels mais aussi comportementaux. C’est dire si elles ont un rôle important! Elles interviennent, par exemple, dans la régulation de la croissance, du niveau d’énergie, du sommeil ou de notre activité physique.

Ces hormones suivent un rythme bien précis, basé sur une journée de 24 heures et sur l’alternance des saisons. De par la cadence actuelle de la société, cette petite horloge biologique est souvent contrariée. Savoir ce qui guide nos activités journalières peut aider à harmoniser la vie de tous les jours et le rythme biologique.

Le réveil

Deux hormones contribuent à mettre le corps en mouvement le matin: il s’agit du cortisol et de la ghréline. La première, qui atteint son pic entre 6h et 8h, puise dans le stock de sucre contenu dans le sang pour activer le niveau d’énergie. La seconde provoque une sensation de faim car le corps ne peut pas tenir longtemps sans réserves. Sans ces deux-là, difficile de soulever les paupières! Le petit déjeuner augmente le taux de sucre et, pour que celui-ci reste constant, l’hormone qu’on appelle l’insuline entre en action en favorisant son absorption par les muscles, les tissus adipeux (contenant les cellules graisseuses) et le foie.

Le début de la journée

De 9h à 11h, le corps est au top de sa forme physique et intellectuelle. C’est le moment de s’atteler aux tâches les plus compliquées avec un maximum de concentration. On dit merci aux hormones thyroïdiennes qui augmentent la consommation d’énergie de l’organisme.

Une heure plus tard, vers 12h, la ghréline fait de nouveau son effet. C’est l’heure de manger: le corps se relâche et l’activité diminue.

L’heure de la sieste

On l’a tous expérimenté, après la pause de midi, l’organisme prend un sacré coup de mou. En fait, on ferait bien une petite sieste et celle-ci serait tout indiquée! En cause: la diminution du cortisol, cette hormone qui agit au réveil. C’est le moment de se livrer à des activités moins gourmandes en énergie.

Un nouveau pic d’énergie

À partir de 16h, la vitalité revient grâce à l’insuline qui module le taux de sucre. La température du corps est plus élevée et la mémoire à court terme est optimale. C’est l’occasion d’abattre encore quelques tâches avant la fin de la journée. Et puis, jusqu’à 20h, c’est aussi le moment parfait pour faire du sport. Pendant celui-ci, on libère de l’endorphine qui procure une sensation de bien-être.

L’heure intime

Entre 17h et 19h agit un phénomène moins connu mais pourtant très intéressant. Les taux de testostérone, responsable de la libido, et de la sérotonine, hormone de l’émotivité, augmentent pour initier des moments de passion.

L’heure du coucher

À partir de 20h, les premiers signes de fatigue se font sentir. La mélatonine, qui prépare notre endormissement, grimpe tout doucement. Étant dépendante de l’absence de lumière, son action est diminuée en été, lorsque le soleil se couche tard. C’est aussi pour cette raison, qu’il est difficile de s’endormir en journée.

Pendant la nuit, la leptine, hormone de la satiété, et la vasopressine, hormone antidiurétique, veillent sur notre sommeil. La première régule notre faim tandis que la seconde nous évite d’aller aux toilettes. C’est aussi le moment où notre corps se repose et permet à notre énergie de se rétablir pour le lendemain.

http://www.7sur7.be/

Chaleur humaine


Alors qu’on cherche à donner un semblant de vie pour les personnes seules, par des robots en chiens ou en chats, d’autres formes ressemblant à l’humain pour comme un compagnon de vie. Des appels informatisés et encore bien des choses, pourtant rien ne remplace la chaleur humaine pour se sentir bien
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Chaleur humaine

 

 

De toutes les sources d’énergie, la chaleur humaine est la moins coûteuse

Inconnu

Nos pensées


L’attitude peut faire une grande différence entre notre esprit fermé ou esprit ouvert, car nous sommes ce que nous pensons
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Nos pensées

 

 

« Quand vos pensées sont pleines de doutes et que vous avez un esprit fermé, vous allez nécessairement agir selon ces doutes et avec un esprit fermé, et vous verrez pratiquement partout où vous irez les preuves de votre façon de penser. Par contre, si vous décidez, d’avoir l’esprit ouvert à tout, alors vous agirez avec cette énergie intérieure et vous serez non seulement le créateur mais aussi le bénéficiaire des miracles où que vous soyez. »

Wayne W. Dyer

La crème glacée au déjeuner rend plus intelligent, selon une étude


Heu … j’espère que ce chercheur va aller plus loin dans ces recherches. À mon avis, il doit avoir des aliments qui aideraient plus les capacités intellectuelles et meilleures pour le déjeuner. En tout cas, je ne crois pas que ce soit une bonne idée d’informer les enfants .. à moins que leurs céréales hyper sucrées soient pires que la crème glacée
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La crème glacée au déjeuner rend plus intelligent, selon une étude

 

Une hypothèse voudrait que la crème glacée déclenche... (Photo Ivanoh Demers, La Presse)

Une hypothèse voudrait que la crème glacée déclenche une émotion positive et une énergie accrue.

PHOTO IVANOH DEMERS, LA PRESSE

ANDRÉ SIMARD
Agence France-Presse

Les recherches d’un scientifique japonais semblent démontrer que le fait de manger de la crème glacée au déjeuner augmenterait la vigilance et la performance intellectuelle, selon ce que rapporte mercredi The Telegraph.

Le professeur Yoshihiko Koga, spécialiste de la psychophysiologie à l’université Kyorin à Tokyo, a réalisé une expérience au cours de laquelle les sujets devaient manger de la crème glacée dès leur réveil, pour ensuite être soumis à des tests d’aptitudes mentales.

Les sujets auraient fait preuve d’un meilleur temps de réaction et d’une facilité accrue dans le traitement de l’information, comparativement aux sujets du groupe témoin qui n’avaient pas mangé de crème glacée.

Pour éliminer la possibilité que ce soit le froid qui stimule le cerveau, le professeur Koga a refait l’expérience avec de l’eau froide au lieu de la crème glacée. Les résultats aux tests étaient significativement plus bas que ceux réalisés avec de la crème glacée.

M. Koga poursuit actuellement ses recherches pour tenter d’établir un lien ferme entre des capacités intellectuelles accrues et un ingrédient spécifique de la crème glacée.

Une autre hypothèse voudrait que la crème glacée déclenche une émotion positive et une énergie accrue.

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Contagion


Il est important de bien s’entourer. Des personnes toxiques nous font du tord et nous empêchent d’avancer
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Contagion

 

« L’énergie est contagieuse, si tu veux voler avec les aigles, tu devras arrêter de nager avec les canards. »

— T. Harv Eker

Paris Climat 2015 :Produire de l’électricité avec du jus de choucroute


Un déchet qui en changeant sa nature deviens une ressource très utile tout en étant écolo. Bien sûr, cela demande des investissements, mais, en bout de ligne, cela profitera aux gens et à l’environnement
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Paris Climat 2015 : Produire de l’électricité avec du jus de choucroute

 

L'entrée du village de Krautergersheim.

L’entrée du village de Krautergersheim. Photo :  ICI Radio-Canada/Sylvain Desjardins

Un photoreportage de Sylvain Desjardins

Des Alsaciens contribuent à leur façon à protéger l’environnement : ils transforment les déchets de choucroute en énergie. Nous sommes allés voir comment ils s’y prennent.

Nous voici à l’entrée du village de Krautergersheim, près de Strasbourg, au royaume de la choucroute. Dans cette campagne qui borde la frontière allemande, on ne voit que ça : des champs de choux, à perte de vue!


La ferme de Constant Speisser.

La ferme de Constant Speisser. Photo :  ICI Radio-Canada/Sylvain Desjardins

Et au milieu de ces champs, une petite usine, celle de la ferme Speisser, qui fabrique de la choucroute depuis trois générations.


Constant Speisser et deux employés.

Constant Speisser et deux employés. Photo :  ICI Radio-Canada/Sylvain Desjardins

Le patron, Constant Speisser, est l’un des 10 producteurs de choux d’Alsace. Ces producteurs fournissent ensemble 70 % de toute la choucroute consommée en France.


De la choucroute.

De la choucroute. Photo :  ICI Radio-Canada/Sylvain Desjardins

« On a six employés en usine, et deux qui font la récolte dans les champs, c’est tout », explique Constant Speisser.

L’opération est mécanisée et efficace. On traite 70 tonnes de choux par jour.


Les cuves de fermentation.

Les cuves de fermentation. Photo :  ICI Radio-Canada/Sylvain Desjardins

La fabrication de la choucroute de base est très simple : une fois le chou découpé en lamelles, on y ajoute du sel et on l’entasse dans d’immenses cuves fermées où se fait la fermentation pendant environ 15 jours.

Le mélange est vendu à des entreprises d’alimentation qui se chargeront de la cuisson.


Les déchets de la choucroute

Les déchets de la choucroute Photo :  ICI Radio-Canada/Sylvain Desjardins

La fermentation produit, par ailleurs, des quantités impressionnantes d’eau salée, le jus de choucroute, qui a toujours été considéré comme un déchet.

« Chaque tonne de choucroute nous laisse 300 litres de jus. C’est beaucoup! On pourrait l’utiliser comme engrais, mais il faudrait le traiter avant, et je n’ai pas les moyens de faire ça. » — Constant Speisser, fermier

La transformation du jus de choucroute en engrais n’est pas rentable pour le moment. Mais ce qui l’est par contre, c’est d’en faire de l’électricité.


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Photo :  ICI Radio-Canada/Sylvain Desjardins

C’est exactement ce qui se passe à la station de traitement des eaux usées de la région, propriété publique, gérée par la compagnie d’énergie française Suez.

L’ensemble de la station ressemble à n’importe quelle autre usine de traitement des eaux. De fait, il y a bien une section de l’usine qui traite les eaux usées. Mais les boues recueillies après filtration sont transformées en gaz par des bactéries, en milieu fermé.


Un silo-méthaniseur. Photo : ICI Radio-Canada/Sylvain Desjardins

Même procédé avec le jus de choucroute qui arrive des fermes environnantes par camions-citernes. Le jus est transféré dans une sorte d’immense silo-méthaniseur, bourré de bactéries spécialisées qui digèrent le liquide pour en faire du gaz.

Ce gaz alimente un immense moteur à combustion industriel, qui fait tourner des bobines qui produisent à leur tour de l’électricité, acheminée sur le réseau de transport local.

« Nous sommes la seule usine du genre dans le monde », dit Clément Ritter, directeur des communications de Suez, pour la région Alsace.

« En faisant ce traitement, on se débarrasse d’un déchet problématique qu’il fallait autrefois emmener jusqu’à Strasbourg, à 40 km d’ici. Notre usine est située à moins de 5 km de toutes les fermes de choux. Pour moins de frais on s’en débarrasse, et en plus, on fait de l’énergie avec. » — Clément Ritter, porte-parole de Suez

Résultat : de l’électricité verte pour plus de 2000 résidents et l’élimination d’un déchet qui pouvait être dommageable pour l’environnement.

« Certains agriculteurs avaient parfois tendance à se débarrasser de ce jus dans leurs champs », précise Séverine Sromane, directrice des installations de Suez pour la région du Bas-Rhin.

« Ce jus est chargé de nitrates. Il est très polluant pour la nappe phréatique. Donc, là, on arrive à capter tous ces jus susceptibles de polluer, et on voit l’amélioration des taux de nitrates dans les nappes d’eau. » — Séverine Sromane, porte-parole de Suez

Seule ombre au tableau : les agriculteurs doivent encore payer pour apporter leur jus de choucroute ici. L’usine de 27 millions d’euros (environ 40 millions de dollars canadiens) est en marche depuis trois ans. Les coûts d’amortissement ne permettent pas aux agriculteurs de tirer profit de la vente d’électricité.

La station de méthanisation pourrait être encore plus rentable si on arrivait à obtenir d’autres sous-produits agricoles.

Par exemple, Constant Speisser aimerait bien trouver un débouché pour les déchets solides de sa fabrique de choucroute, comme par exemple, les feuilles de chou en trop dont il ne sait plus quoi faire :  

« On pourrait méthaniser tout ça, aussi! »

« C’est vrai. Mais ça prendrait de nouveaux investissements. Tout ce qui vient de l’agroalimentaire est utilisable. Pour nous, ce ne sont pas des déchets, ce sont des opportunités. Le reste est politique… et technique. La porte est ouverte », conclut le porte-parole de Suez, Clément Ritter.

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Divergences


Quand il y a divergences d’opinions, il risque d’avoir des disputes. Mieux vaut passer à autre chose quitte a y revenir plus tard sur le sujet si cela est nécessaire
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Divergences

 

« Ne gaspillez pas votre énergie en essayant d’éduquer ou de changer les opinions, passez outre et les opinions changeront automatiquement lorsque vous serez le patron. Ou pas. On s’en fiche.
Faites vos affaires et ne vous préoccupez pas s’ils aiment ou pas. »

Tina Frey

L’Univers meurt à petit feu


Cela serait logique non ? Si l’univers a un début, il y a aussi une fin dans probablement des millions ou milliards d’années
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L’Univers meurt à petit feu

 

Une bonne partie de l'énergie qui circule dans... (Photo AFP)

Une bonne partie de l’énergie qui circule dans l’Univers a été générée après le Big Bang mais de l’énergie nouvelle est constamment libérée lors de la fusion thermonucléaire dans les étoiles.

PHOTO AFP

 

L’Univers est en train de mourir de mort lente, selon une équipe internationale de scientifiques qui a mesuré l’énergie produite par 200 000 galaxies et découvert qu’elle était deux fois moindre que celle générée il y a deux milliards d’années.

Les chercheurs ont procédé aux mesures les plus précises d’énergie jamais réalisées dans une partie assez vaste de l’espace. L’énergie produite a été divisée par deux et diminue sans cesse, ont-ils découvert.

«À partir de maintenant, l’Univers est voué au déclin, comme une vieillesse qui durerait pour toujours», a expliqué Simon Driver, membre du Centre international de recherches radioastronomiques (Icrar) de l’État d’Australie occidentale qui a participé au projet.

«L’Univers s’est écroulé sur son sofa, a ramené la couverture à lui et s’apprête à dormir d’un sommeil éternel», selon lui.

Les chercheurs ont utilisé sept des télescopes les plus puissants de la planète pour observer pendant huit ans des galaxies dans 21 longueurs d’onde différentes, comme l’infrarouge ou l’ultraviolet, dans le cadre de l’étude Gama (Galaxy and mass assembly).

Deux télescopes spatiaux de la Nasa, un télescope spatial de l’Agence spatiale européenne (ESA) et le Télescope anglo-australien de Nouvelle-Galles du Sud ont en particulier été mis à contribution pour cette étude, fruit d’une collaboration entre une centaine de scientifiques issus de plus de 30 universités australiennes, européennes et américaines.

«Nous avons utilisé autant de télescopes terrestres et spatiaux que possible afin de mesurer la production d’énergie générée par plus de 200 000 galaxies dans des longueurs d’onde aussi variées que possible», a déclaré Simon Driver, qui devait présenter lundi à Hawaï les résultats du projet à l’Union internationale astronomique.

Une bonne partie de l’énergie qui circule dans l’Univers a été générée après le Big Bang mais de l’énergie nouvelle est constamment libérée lors de la fusion thermonucléaire dans les étoiles.

Andrew Hopkins, de l’Observatoire astronomique australien, explique que les chercheurs savent depuis un moment que le rythme de création d’étoiles dans l’Univers est en déclin. Mais cette étude montre que le taux de production d’énergie diminue de manière semblable dans les différentes longueurs d’onde, souligne-t-il.

«Peu importe les longueurs d’onde utilisées, la production d’énergie ralentit de la même manière», a expliqué M. Hopkins à l’AFP.

Les chercheurs espèrent aussi que les données recueillies permettront de mieux comprendre le processus de formation des galaxies. Ils veulent également élargir leurs études pour documenter la production d’énergie tout au long de l’histoire de l’Univers.

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