La beauté et l’intelligence


La beauté est éphémère voir même une illusion (le maquillage peut cacher beaucoup de défauts) Alors que l’intelligence dure toute la vie, du moins plus longtemps que la beauté (homme et femme)
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La beauté et l’intelligence

 

La beauté est une demi-faveur du ciel, l’intelligence est  un don

Proverbe arabe

Le Saviez-Vous ► Pourquoi les chiens et les chats se détestent ?


On sait que normalement un chat et un chien sont des ennemis jurés. Cependant, la cohabitation est possible. Le plus gros problème à surmonter est la communication entre eux qui est différente
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Pourquoi les chiens et les chats se détestent ?

La question de la semaine : pourquoi les chiens et les chats se détestent ?

Photo:Youtube/Anis ben hamida

DIS POURQUOI – Quand un chat croise un chien, la réaction est souvent explosive. Entre les course-poursuites effrénées et les cris de toutes sortes, ces deux espèces sont devenues une icône de la haine mutuelle. Mais d’où vient cette animosité ?

► Les faits

« Être comme chien et chat », voilà qui augure des rapports plutôt tendus. Dès qu’un félin s’approche d’un fidèle toutou, on frôle la guerre sanglante. Et que je feule, et que j’aboie, et que je me fais tout rond, et que je te cours après… Ces rencontres peuvent être dangereuses pour le chat, le chien et le malheureux qui se retrouve entre nos deux drama queens préférées. Et pas de chance, ces deux meilleurs ennemis sont l’un comme l’autre des animaux de compagnie privilégiés, et vivent souvent sous le même toit. La question demeure donc : pourquoi tant de haine ?

► Pourquoi

Nous avons posé la question au docteur Anne Bardavid, qui dirige un cabinet vétérinaire avec sa collaboratrice, Emmanuelle Del Cerro, spécialiste du comportement des animaux. Pour elle, aucun doute :

« Il n’y qu’une seule explication. Le chien est un prédateur pour le chat, qui est lui-même une proie. Le chien est un plus grand carnivore, il mange donc les chats ».

Mais ce binôme explosif peut tout à fait cohabiter, surtout s’ils sont réunis dès le plus jeune âge.

« C’est une question de langage. On se comprend très bien quand on apprend tout de suite la langue de l’autre », explique-t-elle.

Bien sûr, tout dépend de l’affinité entre les deux individus, comme chez nous. On ne peut pas aimer tout le monde, ou pas de la même façon. Autre facteur déterminant dans le rapport chien et chat : l’espace.

« Si le chat a suffisamment d’espace pour fuir, il peut plus facilement s’approcher de quelque chose qui lui fait peur ».

Le docteur Bardavid développe.

« Généralement, le chat n’est doué dans les liens sociaux. Il est très territorial, et pour lui, c’est souvent ‘où je bois, où je mange, et où s’arrête mon territoire' ».

Le chien, quant à lui, sera plus attentif à sa place auprès des autres.

« Mais vous pouvez influencer ce rapport par votre propre attitude. Par exemple, si vous êtes fier de votre félin parce qu’il est solitaire, vous allez certainement renforcer son comportement. À l’inverse, si vous les habituez à vivre ensemble, ils joueront le jeu, même adultes », ajoute-t-elle.

► Conclusion

Les chats et les chiens sont bel et bien des ennemis naturels. De même que la souris est une proie pour le chat, ce dernier pourrait finir en dîner pour le chien. Cependant avec de la volonté et de l’espace, les hommes peuvent tout à fait faire cohabiter leurs deux compagnons à quatre pattes, quelle que soient leurs différences de taille – qui n’influe pas du tout sur leurs rapports dominants/dominés.

« On voit toute sorte de choses », conclue Anne Bardavid.

Comme par exemple des chats qui dominent d’énormes chiens, ou des chiens qui protègent « leur » matou. Le conseil de l’experte en cas de problème : allez voir un vétérinaire comportementaliste qui analysera la situation en observant les territoires de vos animaux, leurs repas et leurs réactions. Même s’ils sont nés pour se détester, la nature est faite de belles surprises, après tout.

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Après une nuit à la morgue, un bébé «revient à la vie»


Pour les fois que cela arrive, c’est surtout chez les adultes et non chez les nourrissons. Il était moins une avant que le bébé devait être incinéré.
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Après une nuit à la morgue, un bébé «revient à la vie»

 

Après une nuit à la morgue, un bébé «revient à la vie»

«C’est un véritable miracle», a déclaré le docteur.Photo Fotolia

PÉKIN – Après avoir été déclaré mort et avoir passé une nuit dans une morgue frigorifiée, un nourrisson chinois a soudainement donné des signes de vie alors qu’il était sur le point d’être incinéré: un «miracle» rapporté par une télévision locale en plein Nouvel An lunaire.

Les employés d’une firme de pompes funèbres du district de Pan’an, dans la province du Zhejiang, «s’apprêtaient vendredi à effectuer la crémation du corps du nourrisson, quand celui-ci a commencé tout à coup à émettre des gémissements», a indiqué une émission de la chaîne de télévision provinciale sur son compte de microblogs officiel.

L’enfant avait pourtant été déclaré mort la veille et avait passé une quinzaine d’heures dans une armoire frigorifiée de la morgue, à une température approchant -12 degrés, a raconté la télévision du Zhejiang.

Réalisant avec stupéfaction qu’il était encore en vie, les employés de la firme funéraire ont aussitôt prévenu le père et les secours, et le nourrisson a été hospitalisé en soins intensifs.

Ce récit dramatique, publié avec photos du miraculé et de son certificat de décès à l’appui, a été abondamment repris en plein week-end du Nouvel An lunaire par les autres médias chinois, et largement partagé sur les réseaux sociaux.

«C’est la première fois que je vois un tel cas, c’est un véritable miracle», a déclaré le docteur Chen, médecin de l’hôpital de Pan’an où le bébé était né.

Après sa naissance prématurée début janvier, l’enfant avait passé 23 jours en couveuse puis avait été retiré de l’hôpital par son père, M. Lu, désireux de le ramener à la maison pour le début de l’année du Singe.

Mais son état s’était soudainement détérioré deux jours plus tard. Le bébé avait été ramené le visage bleuâtre aux urgences, où il a finalement été déclaré mort le 4 février, un docteur assurant que son coeur ne battait plus.

Avant qu’il ne soit déposé dans l’armoire frigorifiée, M. Lu avait emmailloté le corps de son fils dans deux couches de vêtements, puis dans un sac épais, ce qui lui a peut-être sauvé la vie – même si les médecins restaient très circonspects sur ses chances de récupération.

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Newmanity : une boîte mail écolo pour sauver la planète ?


C’est quelque chose qu’on ne sait peut-être pas, mais le virtuel a aussi une note sur la planète en temps que pollueur. Envoyer un courriel a donc des conséquences, mais des Français, on réussit à créer une boite émail avec l’énergie renouvelable. Si ce n’est pas une option pour nous, il est quand même possible de diminuer l’impact écologique en sachant gérer notre boite courriel
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Newmanity : une boîte mail écolo pour sauver la planète ?

 

ÉCOLOGIE – La start-up parisienne Newmanity a eu l’idée de créer la première messagerie électronique qui ne produit pas d’émissions carbone. Déjà disponible pour les particuliers, la jeune pousse lance ce mercredi une version à destination des entreprises.

On a parfois tendance à l’oublier, mais les émissions de CO2 dues aux activités numériques n’ont rien de virtuel. Et si Internet a révolutionné notre quotidien, son impact écologique, lui, est bien réel : plus de 2% de la pollution mondiale, soit autant que… le trafic aérien !

Envoyer un mail et y répondre, transférer un message ou une image : derrière ces petits « clics », devenus pour nous quotidien, se cachent en effet une toute autre réalité.

Vous n’imaginez (vraiment) pas à quel point les mails polluent

« Lorsque l’on envoie un email avec une pièce jointe qui pèse environ un méga, cela correspond à la consommation électrique d’une ampoule de 60 Watts pendant 25 minutes », relève Stéphane Petibon, directeur général et cofondateur de Newmanity, le premier service de messagerie qui ne produit pas d’émissions carbone.

Chaque jour, plus de 550 milliards de mails sont envoyés à travers le monde. On vous laisse faire le calcul… (SPOILER : plus de 26 millions d’années d’ampoule allumée).

Et c’est encore plus parlant à l’échelle d’une entreprise : d’après une étude menée par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), une entreprise de 100 personnes générerait par ses envois d’e-mails pas moins 13 tonnes de CO2 par an, l’équivalent de 13 allers-retours entre Paris et New York.

« Les internautes, ainsi que les entreprise, ont tendance à oublier que l’usage d’une messagerie numérique requiert énormément d’énergie », reprend Stéphane Petibon.

Newmanity : un mail écolo ?

Pour remédier à ce fléau numérique, le réseau social Newmanity, co-créé en 2012 par Victor Ferreira, le fondateur de la marque de commerce équitable Max Havelaar, a eu l’idée de lancer en septembre dernier la première boîte mail « écolo » française. L’accès est gratuit (et sans pub), pour 1 Go d’espace de stockage, un calendrier et un outil de partage de fichiers. C’est 15 fois moins que Gmail mais qui utilise autant ? D’autant que c’est tout le sens de la démarche : apprenez à trier vos mails.

Newmanity mail rassemble déjà plus de 95.000 personnes, dont près de 15.000 utilisateurs au quotidien. Pour vous inscrire, rendez-vous sur son site. Fort de ce succès, une nouvelle version à destination des professionnels doit être lancée ce mercredi 10 février. L’objectif ? Aider les entreprises à baisser leur bilan carbone.

« Notre offre s’élève à 4 euros par mois, et par boîte mail, indique son cofondateur. C’est à peu près le prix pratiqué par les leaders du marché, Outlook et Gmail for Work. »

En prime, 20% de l’argent versé par les sociétés serviront à financer des actions éco-responsables qui pourront notamment être sélectionnées par les salariés des entreprises en question.

Un data center qui utilise le soleil et les marées 

Afin de garantir des mails sans émissions carbone, Newmanity a déniché le seul et unique data center au monde qui fonctionne uniquement grâce aux énergies renouvelables.

« Nous aurions aimé trouver un data center en France, mais cela n’existe pas, précise Stéphane Petibon. Nous avons donc opté pour le système développé par Evoswitch, aux Pays-Bas. En outre, cela nous permet de garantir la confidentialité des données, puisqu’elles sont hébergées au sein de l’Union européenne. »

Mais Newmanity ne s’arrête pas là. Si le Web est si gourmand en énergie, c’est aussi parce que les données enregistrées sont nombreuses.

« Nous avons décidé de ne pas enregistrer d’informations sur la vie privée des utilisateurs, ce qui fait qu’on consomme beaucoup moins d’énergie sur nos serveurs », souligne l’entrepreneur.

De quoi s’interroger quant à l’empreinte carbone des géants du web qui stockent massivement les données des internautes.

3 conseils pour réduire vos émissions de CO2

Faites régulièrement le tri dans votre boîte mail. Plus cette dernière est surchargée est lourde, plus elle consomme d’énergie.Envoyez plutôt vos mails de votre smartphone (plutôt que depuis votre ordinateur), cela requiert beaucoup moins d’énergie.

Lorsque vous recevez un mail collectif, évitez de cliquer sur « répondre à tous », enfin si ce n’est pas nécessaire. Plus le mail comporte de destinataires, plus il émet de CO2.

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Un astéroïde attendu pour le 5 mars


Un astéroïde est en approche de la terre en début mars. Comme la découverte ne remonte pas très loin, on ne sait pas vraiment comment elle se comporte donc, si elle passera près de la terre ou non. Et puis même si viendrait nous rendre visite, il y a de fortes chances qu’elle se métamorphosera en une pluie de météorites
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Un astéroïde attendu pour le 5 mars

 

Par Joël Ignasse

Ce petit rocher de 30 mètres de diamètre ne risque pas d’entrer en collision avec la Terre mais une incertitude demeure pour son futur passage en septembre 2017.

2013 TX68. C’est le nom de cet astéroïde découvert en 2013, lorsqu’il était passé à une distance confortable de la Terre (2 millions de km) le 6 octobre de cette même année. Pour sa nouvelle visite, les spécialistes de la Nasa estiment qu’il n’y a aucun risque de collision même si sa future trajectoire est très difficile à déterminer en raison du manque d’observations.

Une large gamme de trajectoires

Effectivement, les astronomes ont du mal à cerner l’itinéraire de 2013 TX68 qui pourrait frôler la Terre à seulement 17 000 kilomètres, soit bien au-dessous de l’orbite géosynchrone où sont positionnés les satellites de télécommunication à 36 000 kilomètres d’altitude. Mais l’astéroïde pourrait tout aussi passer bien plus loin jusqu’à 14 millions de kilomètres de notre planète. Une très grande incertitude donc, due au fait que les astronomes ont eu un créneau de temps trop court pour l’observer lors de sa découverte. C’est pourquoi, ils envisagent tout de même un risque de collision avec la Terre, pas pour ce prochain passage en mars 2016 mais pour celui d’après, prévu le 28 septembre 2017. Un risque minime toutefois puisque la probabilité d’un impact est pour le moment de 1 sur 250 millions et ce chiffre sera réévalué après le 5 mars et de meilleures observations.

« Les probabilités de collision sont beaucoup trop faibles pour être une préoccupation réelle. Et je compte bien sur les prochaines observations pour les réduire encore », affirme ainsi Paul Chodas, du Centre de la Nasa pour les NEO (Near-Earth Object) chargé de surveiller les dangers venant du ciel.

TCHELIABINSK. Même si 2013 TX68 venait un jour à emprunter une orbite d’interception avec la Terre, les risques liés à cet astéroïde sont minimes. Vu sa taille, une trentaine de mètres de diamètre, il sera probablement désintégré lors de sa rentrée atmosphérique. Ce qui donnerait alors lieu à une pluie de météorites (formés par le reliquat de sa désintégration) comme celle qu’a pu connaître la ville russe de Tcheliabinsk en 2013, lorsqu’un astéroïde de 20 mètres de diamètre s’est vaporisé au-dessus de l’Oural. L’événement avait quand même provoqué quelques dégâts et fait près de 2.000 blessés. Avec 10 mètres de diamètre supplémentaire, le souffle provoqué par 2013 TX68 serait deux fois plus important, mais la Terre étant recouverte à 70 % d’océan, il y a de fortes chance qu’un tel événement se produise au-dessus des eaux.

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Il est temps de débarrasser notre planète des moustiques


Peut-on vraiment exterminer les espèces de moustiques qui propagent des maladies telles que la dengue, la Zika … Les insecticides, on le sait, cela ne fonctionne pas, car cela a des répercussions pour l’environnement, les autres espèces d’insectes et la santé humaine. Il semble avoir d’autres moyens et la plus prometteuse serait de modifier les gènes pour donner que des insectes mâles … Mais concrètement, avons-nous moralement le droit d’exterminer les moustiques concernés ? Peut-on penser qu’il aurait des répercussions auxquels nous n’avons pas pensées ?
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Il est temps de débarrasser notre planète des moustiques

 

Mosquito / Tom via Flickr CC License by.

Mosquito / Tom via Flickr CC License by.

Daniel Engber Traduit par Peggy Sastre

Les épidémies de dengue et de chikungunya, les ravages continus du paludisme ou la récente propagation du virus Zika prouvent que nous bénéficierions grandement de leur disparition.

Pour décrire la propagation mondiale du virus Zika, l’OMS a parlé d’un «niveau d’alerte extrêmement élevé». Ce qui tombe sous le sens: la maladie, cause probable de malformations congénitales, pourrait affecter des millions de personnes dans plusieurs dizaines de pays.

Mais deux faits pourraient se montrer plus rassurants. Le premier, c’est que le virus ne se transmet pas facilement de l’homme à l’homme. Le second, c’est que les bestioles vectrices de cette maladie –notamment deux espèces de moustiques, l’Aedes aegypti et l’Aedes albopictus– ne sont pas très actives en hiver et ne représentent pas de danger important dans des bâtiments bien isolés et climatisés.

Alors d’où viennent ces rougeurs sur mon visage? Pourquoi mon souffle se fait-il de plus en plus court? Non, ce n’est pas de la panique, je vous jure, c’est de la rage. Cette épidémie de Zika et ses sales petits flavivirus miteux me mettent à cran. Reste qu’il est absurde d’en vouloir à un virus. Ce truc n’a aucune volonté animale, ce n’est même pas un organisme vivant en bonne et due forme. Non, l’objet de mon courroux n’est pas le virus, mais bien son vecteur. Je possède un réservoir de bile spécialement dédié aux seringues hypodermiques volantes qui hébergent ce pathogène, ces diptères qui zigzaguent d’un pays à l’autre et propagent la terreur biologique dans leur sillage. Je n’en peux plus des moustiques. Il est temps de leur pourrir la vie.    

Et qui pourrait me contredire? Les événements de ces dernières années –les épidémies de dengue et de chikungunya, les ravages continus du paludisme– n’ont rien fait pour redorer le blason d’ores et déjà bien terne du moustique. De fait, ces parasites suceurs de sang et sniffeurs de sueur pourraient raisonnablement figurer au palmarès des pires ennemis du genre humain.  

Parlons un peu statistiques: les maladies véhiculées par les moustiques tuent chaque année plusieurs milliers de personnes. Le paludisme emporte à lui tout seul 6 millions de vies par décennie, principalement d’enfants en bas âge. Leur coût économique est tout aussi effrayant et avoisine sans doute les dizaines de milliards d’euros par an. Quand des chercheurs ont fait la somme de toutes les pertes occasionnées par une seule maladie liée au moustique (la dengue) dans un seul pays (le Brésil), ils ont obtenu 1,20 milliard d’euros annuels, sans compter le petit milliard nécessaire à la désinsectisation.

Vous pourriez penser qu’avec la propagation du Zika dans les infos, l’humanité aurait enfin compris combien le moustique exige d’être écrasé une bonne fois pour toutes. Mais non, tout ce qu’on entend, ce sont des propositions visant à combattre le virus, pas le vecteur. On nous dit que des scientifiques doivent batailler ferme pour trouver un nouveau vaccin, comme si c’était la meilleure solution au problème. La chasse au traitement contre le Zika pourrait prendre des décennies –et d’ici là, nous devrons rester les bras ballants à regarder des nuées méphitiques copuler dans notre espace aérien et débarquer sur nos plages. L’ennemi est à nos portes. Le temps n’est plus à la mollesse

Il est temps de tuer tous les moustiques. L’heure du moustiquocide est venue.

Programme de destruction totale

Certes, nous essayons déjà de contrôler ces vermines. Nous aspergeons de pesticides leurs sites de reproduction. Quand ces bestioles en sont à leur stade larvaire, nous tentons de les empoisonner avec des bactéries. Si elles survivent jusqu’à la pupe, nous pouvons les étouffer dans un film huileux. Mais toutes ces stratégies guerrières ouvrent la porte à la dissidence et à l’insurrection. Les produits chimiques peuvent contaminer des lieux de vie humaine et, s’ils font trop bien et trop largement leur boulot, ils peuvent tuer des espèces que nous apprécions. Les experts en santé publique ont leur propre jargon technocratique pour qualifier ces dommages collatéraux: on parle ainsi de «dérive adulticide» ou de«mortalité des insectes non cibles».  

Il leur faut donc affiner le tir et chercher le meilleur compromis entre la mort des moustiques et la santé des écosystèmes. Ils ont ainsi recours à une «gestion vectorielle intégrée», un euphémisme rassemblant plein de petites actions: répertorier les lieux de reproduction des moustiques, les asperger de produits chimiques, réparer des égouts défectueux, collecter les pneus qui traînent, assécher les marais, etc. Autant de démarches responsables et sûres, si ce n’est écologiquement correctes.

Mais la récente explosion des arborvirus m’a convaincu d’une chose: nous ne pouvons pas gagner cette guerre les mains attachées dans le dos, fussent-elles recouvertes de répulsif. Sus à la politesse. La situation sur le terrain est suffisamment moche pour que la «gestion intégrée» ait fait son heure. Ce qu’il faut, c’est un programme de destruction totale du moustique. Et le truc, c’est que pour la première fois dans l’histoire humaine, ce rêve est susceptible de devenir réalité. Oui, il existe un meilleur moyen d’éradiquer les moustiques –une option nucléaire– mais jusqu’ici, nous avons été trop pleutres pour l’utiliser.

La technique que j’ai en tête remonte aux années 1930 et au génie d’un homme, Edward F. Knipling. Confronté à une épizootie mortelle touchant le bétail, la myiase cavitaire causée par la lucilie bouchère, ce chercheur du Département américain de l’Agriculture eut l’idée de retourner ces sales parasites contre eux-mêmes. Son hypothèse: en élevant des mâles stériles et en les relâchant dans la nature, il allait peut-être pouvoir interférer avec la reproduction des mouches mangeuses de chair et diminuer leur nombre.

«Généralement, les réactions oscillèrent entre le scepticisme et la dérision», écrivit-il ensuite.

Reste qu’en 1953, il eut recours à une machine à rayons X de l’armée pour stériliser quelques mouches, avant de les relâcher sur l’île de Sanibel, en Floride. L’expérience fut un succès et le fut encore sur l’île de Curaçao. En quelques mois, Knipling avait exterminé toute la population de lucilies bouchères natives de l’île. En 1959, les mouches avaient disparu de tout le Sud des États-Unis. Et il ne fallut pas attendre longtemps pour qu’il en soit de même dans tout le pays.     

Pour son œuvre, Knipling remporta le Prix mondial de l’alimentation et fut inscrit au panthéon de la Cattlemen’s Association, le premier syndicat d’éleveurs américain. Satechnique de l’insecte stérile s’attira non seulement les faveurs des agriculteurs, mais aussi des écologistes. En 1962, Rachel Carson sortait Printemps silencieux, célèbre réquisitoire contre les industriels et leur pollution chimique.

Dans le dernier chapitre, «Une autre voie», Carson mentionnait quelques «solutions nouvelles, imaginatives et créatives au problème du partage de notre terre avec d’autres créatures».

La méthode de Knipling était célébrée comme «une démonstration triomphale de la valeur de la créativité scientifique, soutenue par la persévérance, la détermination et une recherche fondamentale méticuleuse».     

Des bestioles incapables de se reproduire

Alors pourquoi les scientifiques n’ont-ils pas usé de cette méthode pour combattre le moustique? En réalité, ils l’ont fait. Le problème, c’est que les moustiques sont trop fragiles pour résister aux rayons X: ils ne deviennent pas stériles, ils meurent tout simplement. Mais ces dernières années, la technique de l’insecte stérile a été amendée. Un chercheur, Luke Alphey, a ainsi eu recours à l’ingénierie génétique pour concevoir une lignée stérile d’Aedes aegypti –l’espèce vectrice de la dengue, du Zika et de la fièvre jaune. La technique d’Alphey est très astucieuse: les insectes possèdent un gène qui les tuent au stade larvaire, sauf s’ils sont élevés en présence de tétracycline, un antibiotique courant. Dès lors, il est possible d’élever énormément de bestioles en laboratoire, mais dès qu’elles sont relâchées dans la nature, elles sont incapables de se reproduire.

En 2002, Alphey créait Oxitec, qui allait devenir la première entreprise conceptrice de moustiques génétiquement modifiés à des fins de désinsectisation. Depuis 2010, la compagnie mène des expériences de terrain au Brésil, dans les îles Caïman et au Panama. Le traitement se présente comme suit: un employé d’Oxitec conduit une camionnette dans des endroits infestés de moustiques, à une vitesse oscillant entre 8 et 15 km/h. Un ventilateur sans pales projette des moustiques génétiquement modifiés mâles à travers un tube en plastique, avant que les insectes ne cherchent à copuler avec les femelles sauvages. (Lors d’un test effectué au Brésil, Oxitec a relâché 800.000 moustiques par semaine pendant six mois). Selon Andy McKemey, directeur des opérations d’Oxitec, chacun de ces tests grandeur nature diminue d’au moins 90% les populations locales de moustiques

Des responsables américains aimeraient tester la technique d’Oxitec. Une première tentative dans les Keys de Floride a déclenché la colère de certains habitants, ces dernières craignant d’être les cobayes d’apprentis sorciers. Pour répondre à ses détracteurs, Oxitec affirme que sa technique est non seulement extrêmement ciblée (une seule espèce de moustique est concernée), mais aussi autolimitante (si vous cessez l’approvisionnement en moustiques OGM, ils disparaissent rapidement de l’écosystème). 

Mais les deux camps semblent faire fausse route. Les risques posés par les moustiques d’Oxitec sont probablement des plus modérés et, dans tous les cas, ils doivent être comparés à ceux des insecticides classiques. Mais reste que les prétendus «bénéfices» de cette technique –sa spécificité et la brièveté de son action– sont un nouvel exemple d’un excès de prudence en matière de lutte contre les moustiques. Ce que m’explique McKemey, c’est qu’une fois le test terminé, les populations de moustiques commencent à «repartir» dans les six mois. Elles ont été contrôlées pendant un temps, mais pas annihilées.

Une descendance exclusivement mâle

Alors pourquoi ne pas recourir à la biomédecine pour leur asséner un coup ultime et fatal? En 2007, Bruce Hay de Caltech proposait une arme anti-moustiques encore plus redoutable: le gène moteur. Sa technique: inséminer les populations locales avec des moustiques conçus en laboratoire pour posséder un ensemble particulier de gènes «égoïstes», capables de se disséminer en tuant leurs concurrents.

En théorie, une telle approche permet de remplacer une population sauvage en quelques générations: chaque organisme de la lignée native sera supplanté par un autre de la lignée modifiée. Une lignée qui pourrait être génétiquement modifiée pour résister au paludisme, au Zika et autres pathogènes véhiculés par telle ou telle espèce de moustique. De même, ces moustiques pourraient être génétiquement modifiés pour avoir telle ou telle vulnérabilité. Par exemple, ils pourraient tous mourir en réaction à un signal extérieur –une hausse de température, comme celle indiquant le passage de l’hiver au printemps.  

Une autre variante du gène moteur, en cours de développement dans un autre laboratoire, pourrait avoir des conséquences encore plus radicales. Il s’agit d’une version inversée desFils de l’homme: les moustiques modifiés sont porteurs d’un ensemble de gènes détruisant les chromosomes X dans le sperme. Ils peuvent se reproduire, mais toute leur descendance sera mâle.

«C’est une idée très exaltante», précise Hay. «Chaque génération est constituée de mâles qui engendrent des mâles. Au bout d’un moment, les populations n’ont plus de femelles, et voilà, c’est fini.»

Ces techniques de gènes moteurs sont si puissantes –leur potentiel destructeur est si vaste– qu’il aura été très difficile pour les scientifiques de les tester, même en milieu confiné. La crainte, c’est qu’un gène égoïste ne se contente pas d’annihiler une population locale, mais s’échappe et aille contaminer d’autres zones, comme ce qu’on a pu voir avec certaines plantes OGM. Une expérience mal contrôlée, et c’est toute une population mondiale qui pourrait être décimée, et même disparaître. Au lieu de tuer quelques Aedes aegypti en Floride, vous pourriez tous les tuer partout dans le monde.

Et alors, ce serait… tellement grave?

«La vie serait comme avant, si ce n’est meilleure»

Imaginons, un instant, que nous puissions éliminer totalement une espèce de moustique –voire annihiler les 3.500 espèces qui bourdonnent sur la planète. Notre écosystème global s’effondrerait-il?

Une réponse honnête est la suivante: personne n’en sait vraiment rien. Reste que peu de données factuelles permettent de faire des moustiques un maillon essentiel de telle ou telle chaîne alimentaire, ou de dire que leur niche se sera jamais remplacée par quelque chose d’autre. Quand la journaliste scientifique Janet Fang fit cette expérience de pensée pour Nature en 2010, elle arriva à cette conclusion:

«La vie serait comme avant –si ce n’est meilleure.»

Une conclusion que j’allais faire mienne trois ans plus tard, en travaillant sur cette même question:

«Dans aucune chaîne alimentaire connue, les moustiques ne représentent un maillon nécessaire d’un processus crucial», m’avait résumé un entomologiste spécialisé dans le contrôle du moustique. 

Par le passé, nous avons éliminé des tas d’espèces, indifférents que nous étions au sort du monde naturel. Il est tragique que la tourte voyageuse, le tigre de Tasmanie ou le quagga n’existent plus. Mais le ciel ne nous est pas (encore) tombé sur la tête. Toute écotragédie doit être pondérée par ses bénéfices –et les bénéfices du moustiquocide seront énormes. Qu’importent ses conséquences imprévues (et il y a toujours des imprévus), l’élimination des moustiques sauvera des milliards de vies humaines et économisera des centaines de milliards d’euros en quelques décennies. Elle permettra de mettre un terme aux souffrances occultées des plus pauvres du monde

Et on ne parle ici que du scénario le plus extrême. Les méthodes de gènes moteurs ne fonctionnent que sur certaines espèces, alors imaginons que nous puissions annihiler certains moustiques –les plus nocifs. Et si nous pouvions appuyer sur le bouton qui détruira les espèces les plus invasives et les plus mortelles, comme Aedes aegypti? Et quid des atroces moustiques Anopheles, qui transmettent le paludisme et semblent avoir évolué en parasites humains? Si nous nous débarrassons de ces infâmes vermines, ne serons-nous pas tous plus heureux? Personne n’a pleuré à l’enterrement de la polio ou dela peste bovine. Pourquoi les moustiques devraient-ils recevoir un traitement spécial? Parce qu’ils sont des insectes?   

«A mon avis, vous faites figure d’exception», m’a dit Bruce Hay quand je lui ai fait part de mon opinion sur la gestion des moustiques. «Je ne pense pas que les gens seront prêts à de telles mesures, même en principe.» Il n’est pas fan des Aedes ou des Anopheles, «mais vous pouvez rompre le cycle infectieux par des mesures raisonnables de santé publique»,précise-t-il.

La peste soit de ces balivernes. J’ai soumis la même idée à Luke Alphey, le fondateur d’Oxitec, et voici ce qu’il m’a répondu:

«Je suis suffisamment écolo pour que l’idée d’éliminer une espèce me mette mal à l’aise.»

Qui plus est, les techniques de gènes moteurs en sont encore «au stade expérimental». Certes, mais une fois qu’elles seront opérationnelles, peut-on envisager de les appliquer à une espèce d’Anopheles? Ces atroces sangsues qui pullulent dans nos environnements anthropisés et semblent n’avoir qu’un seul but dans la vie: propager des maladies?

«Ce ne serait pas déraisonnable de l’envisager» s’est-il résolu à admettre, après moult insistance de ma part.

Très bien: tout ce qu’il nous reste à faire, c’est traduire cette hypothèse non-déraisonnable en action exterminatrice. 

Daniel Engber

http://www.slate.fr/

La couleur des chats trahit-elle leur (mauvais) caractère?


Je ne crois pas qu’une race de chats est plus agressive que d’autres, quoiqu’il en soit cela peut nuire comme c’est le cas des chats noirs qu’ont une réputation depuis des siècles de maléfiques
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La couleur des chats trahit-elle leur (mauvais) caractère?

 

Grumpy Cat, à San Francisco le 4 février 2016. Cindy Ord / Getty Images for Sirius / AFP

Grumpy Cat, à San Francisco le 4 février 2016. Cindy Ord / Getty Images for Sirius / AFP

Repéré par Liv Audigane

Une étude suggère que les chats «écailles de tortue» auraient tendance à être plus agressifs. Les résultats ne sont toutefois pas formels.

Certains types de chats sont plus agressifs que d’autres, avance une étude de l’université de Californie-Davis. Les félins au pelage «écailles de tortue» ou «calico», soit un mélange de plusieurs couleurs variant entre le blanc, le brun, le noir et le roux, auraient davantage tendance à griffer, cracher et baffer que leurs congénères, rapporte notamment le San Jose Mercury News qui s’est penché sur ces travaux.

Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs se sont appuyés sur un questionnaire en ligne auquel 1.200 propriétaires de chats avaient répondu en 2014. Ils devaient noter le comportement de leur animal, entre 1 et 5  (5 étant le comportement le plus agressif). Les résultats ont souligné une plus forte agressivité chez les félins dont la couleur du pelage est typiquement féminine, soit les «écailles de tortue» et variantes. Les spécimens mâles sont en effet très rares dans cette espèce, à moins de présenter un chromosome X supplémentaire, explique le Huffington Post.

«Cela ne veut pas dire que votre chat blanc est un ange et que votre calico est un monstre», nuance le Dr Elizabeth Stelow, à la tête des recherches.

Un danger pour l’adoption

Mikel Delgado, chercheur à l’université de Berkeley, remarque en effet que les propriétaires ont pu être influencés par la réputation de chaque type de chat en répondant au questionnaire. Dans une étude publiée en 2012, il alertait déjà sur le danger de juger un chat par sa couleur. Les répercussions sur les adoptions sont bien réelles, alors que les études sont loin d’être concluantes. 

«Les différences statistiquement significatives peuvent aussi être dûes au nombre relativement bas d’agressions chez les chats en général, comme le montrent les faibles scores médians. Ainsi, n’importe quelle différence, si petite soit elle, apparaît significative», remarquent les auteurs de l’étude.

Le but des chercheurs était avant tout de déterminer s’il y avait matière à conduire une recherche plus poussée sur le sujet, notamment avec l’aide de généticiens.

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