Nos pensées


L’attitude que nous avons face à la vie en générale a un impact sur tout notre corps extérieur et intérieur
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Nos pensées

 

Les mauvaises pensées peuvent causer la maladie de l’âme, du corps, et de l’esprit. Pratiquez l’optimisme.

Sagesse Amérindienne

Ce vétérinaire mange avec ce chien trop effrayé pour se nourrir


Un vétérinaire qui n’a pas peur de prendre les grands moyens pour soigner ses patients. Assis dans la même cage du chien tout partageant un moment ensemble pour le déjeuner
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Ce vétérinaire mange avec ce chien trop effrayé pour se nourrir

 

La tendresse se partage. Partagée il y a quatre jours, cette vidéo d’un vétérinaire partageant un repas avec un chiot malade a déjà enregistré plus de six millions de vue.

Andy Mathis, vétérinaire au centre de soin animalier de Elberton dans l’état de Géorgie aux États-Unis s’est vu remettre Graycie, une jeune pitbull trouvée au bord d’une route. Recroquevillée dans sa cage et trop effrayée pour se nourrir et s’hydrater, le jeune chien était très mal en point, rapporte le vétérinaire.

Plutôt que d’encourager l’animal, le médecin a préféré lui montrer l’exemple le lendemain matin, s’asseyant à ses côtés derrière la grille, rapprochant la gamelle de la chienne tout en en prenant une pour lui (l’histoire ne précise pas ce que le vétérinaire y avait mis).

Tranquillement assis en tailleur, le soignant a débuté son petit-déjeuner la gamelle dans une main, une cuillère dans l’autre, comme si de rien n’était. Voyant que Graycie n’osait toujours pas manger, il décide de lui donner les premières bouchées à la main. Après quelques secondes seulement le chiot apeuré se met à se nourrir seul, comme son compagnon. Une fois lancée, il lui aura fallu cinq minutes pour vider son récipient.

Si le vétérinaire n’a partagé cette vidéo que le 13 février, Graycie est arrivée le 29 janvier au centre. Elle y était entrée affamée, déshydratée et blessée  Visiblement, elle va beaucoup mieux.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► Le "S’Cool Bus" est un bus de ramassage scolaire écologique


Quelle bonne idée ! Nos enfants ne font pas assez d’exercices et voilà un bon moyen pour commencer la journée et pourquoi pas aussi pour les adultes ? Le seul hic, je me demande pourquoi ils n’ont pas donné un nom français au lieu de S’Cool Bus. Mais bon, c’est un concept qu’il serait intéressant d’explorer et pourquoi pas l’adapter aux saisons ?
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Le « S’Cool Bus » est un bus de ramassage scolaire écologique

© France 3 Normandie

Deux véhicules baptisés  » S’Cool Bus » viennent chercher des enfants dans le centre ville de Rouen de leur domicile à leur école. Le circuit fait environ 3 kilomètres.

Le véhicule qui permet à 9 personnes de pédaler (dont un adulte) est homologué pour ce transport. Il peut rouler sur les pistes cyclables et les voies de bus.

Le transport est gratuit, fait sur réservation.  Des étudiants rouennais ont décidé de développer ce projet. Ils ont crée une association de transport alternatif et écologique. Des partenaires privés et un financement participatif contribuent au « S’Cool Bus » de Rouen.

Reportage de Julie Howlett et Philippe Derouet

http://france3-regions.francetvinfo.fr/

Thomas Craven ou la résurrection en 3D d’un protestant anglais


L’impression 3D est aussi utilisée pour reconstituer des visages. C’est en effet ce qui est arrivé à un jeune homme anglais issu de la noblesse mort de la peste en 1636 mort en France loin des siens
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Thomas Craven ou la résurrection en 3D d’un protestant anglais

 

Reconstitution faciale 3D de Thomas Craven. A gauche, l’étape finale de la modélisation numérique, à droite, une phase avec des marqueurs servant à déterminer l’épaisseur des tissus mous établis à partir de tables de mesures anatomiques. CREDIT: Philippe Froesch /Studio Visual Forensic

Par Bernadette Arnaud

La société Visual Forensic a réalisé cette étonnante reconstitution faciale numérique d’un jeune protestant anglais mort à Paris de la peste en 1636.

 

PORTRAIT. Avec son visage d’adolescent où affleure l’ombre d’une fine moustache, ce jeune Britannique pourrait sembler tout droit sorti d’un concert de rock à Londres. Or, Thomas Craven, noble anglais de 17 ans, est mort à Paris en… 1636.  Son émouvante reconstitution faciale 3D vient rejoindre la série des étonnants portraits d’Henri IV et Robespierre auxquels nous a habitués Philippe Froesch, le fondateur de la société Visual Forensic spécialisée dans les reconstructions numériques de personnages historiques. C’est à la demande de Djillali Hadjouis, archéologue au service Archéologie du Conseil départemental du Val de Marne, que Philippe Froesch vient ainsi de redonner ses traits au jeune homme qui avait été découvert il y a 30 ans à Saint-Maurice (Val de Marne). Un moulage du crâne et de nombreux scanners ont permis de réaliser ce travail saisissant de réalisme, à l’instar de ceux utilisés pour les portraits précédents.

Le sarcophage de Thomas Craven, lors de sa découverte
à Saint-Maurice en 1986. © Ph. Huard

C’est en 1986 qu’a eu lieu la découverte spectaculaire : celle d’un sarcophage anthropomorphe en plomb mis au jour dans les sous-sols d’un conservatoire de musique, situé sur le terrain d’un ancien cimetière protestant. Celui-ci avait été détruit au 17e siècle, lors de la révocation de l’Edit de Nantes par Louis XIV (1685) qui avait mis fin à la tolérance envers les protestants. Le catholicisme étant dès lors la seule religion reconnue dans le royaume. Une fois le sarcophage ouvert, les archéologues avaient découvert les restes d’un individu embaumé, enveloppé d’un linceul maintenu par une cordelette, sur lequel était posé un bouquet de plantes aromatiques séchées. Les traces d’une ancienne bière en bois étaient toujours visibles. Les premiers examens avaient révélé que la boite crânienne avait été sciée, comme cela se pratiquait depuis le Moyen Age pour extraire le cerveau lors des autopsies.

Dès l’ouverture du cercueil, des fragrances persistantes avaient également frappé les chercheurs. Il s’agissait des parfums des plantes utilisées pour l’embaumement et que l’on appliquait généralement pour la conservation des cadavres issus de la noblesse. Les analyses des végétaux qu’employaient les thanathopracteurs de l’époque ont ainsi attesté la présence d’un cocktail d’armoise absinthe (Artemisia absinthium), et de marjolaine (Origanum majorana).

« Leur utilisation était courante dans l’aristocratie depuis l’époque d’Ambroise Paré, le célèbre chirurgien anatomiste du 16e siècle », précise Djillali Hadjouis.

Epitaphe en alliage cuivreux trouvée sur le sarcophage de plomb de Thomas Craven.
© B.Allard, SD, 94

Qui pouvait bien être ainsi inhumé dans ce cercueil de plomb ? Les archéologues ont très vite levé le mystère. Une plaque en alliage cuivré, collée sur le sarcophage, portait en effet les armoiries de la famille Craven. Et une longue épitaphe en latin était dédiée au trépassé :

« Dans ce cercueil repose, attendant la joie de la résurrection et une heureuse réunion avec son âme qui est maintenant aux cieux, le corps de Thomas Craven, très noble jeune anglais … mort le vingtième jour du mois de novembre 1636 de Notre-Seigneur… ».

Que faisait cet aristocrate anglais, fils de Lord Craven, maire de Londres, dans ce catafalque exhumé en région parisienne ? Et de quoi avait-il bien pu mourir en pleine fleur de l’âge ?

Pendant trente ans, une succession d’études anatomo-pathologiques, tomographiques et paléopathologiques, associées à des recherches microbiologiques effectuées par les chercheurs de la Faculté de médecine de Marseille, ont enfin fait « parler » le corps de Thomas. Et des prélèvements réalisés dans la pulpe dentaire et des analyses génétiques ont conduit à identifier la présence du bacille Yersinia pestis.

« Le cimetière dans lequel il a été inhumé était sans doute un cimetière de pestiférés », explique Djillali Hadjouis également associé à l’UMR 5288 du CNRS.

L’examen des dents prélevées sur cinq autres individus récupérés dans ces fosses en 2005, avait effectivement montré que tous avaient été victimes de la peste.

« Dans certains récits sur l’histoire de Paris, on trouve mentionné un épisode de la peste qui sévissait à Paris en septembre 1636, deux mois avant la mort de Thomas Craven, poursuit le paléopathologiste. Il est alors demandé de faire évacuer la Conciergerie pour envoyer tous les prisonniers vers le bourg de Saint-Marcel, du côté de l’actuelle gare d’Austerlitz. »

Thomas Craven était en fait un jeune huguenot venu étudier à Paris où il a contracté la maladie. Sa dépouille repose aujourd’hui dans une chambre froide à 4°C, dans le service d’archéologie du Conseil départemental du Val de Marne.

« Nous avons demandé à ce qu’il puisse être réinhumé », précise Djillali Hadjouis.

Dans la législation française, tout corps étudié archéologiquement doit en effet être réenterré dès lors qu’il a été identifié. Ce qui concerne le plus souvent des individus nés après le 16e siècle, puisque les archives de l’état civil ne sont apparues qu’à la Renaissance.

« Dans le cas de Thomas Craven, nous ne possédons plus ces documents, car les temples protestants qui les conservaient ont été incendiés. Le premier temple de Charenton, haut lieu du protestantisme en France, l’a été sous Louis XIII, en 1621, et le second, reconstruit sur le même emplacement, 62 ans plus tard, en 1686. Toutes les archives paroissiales protestantes sont donc parties en fumée », précise Djillali Hadjouis.

Par chance pour lui, son identité figurant sur sa plaque mortuaire, Thomas Craven pourrait effectivement faire l’objet d’une nouvelle inhumation. Une monographie complète sur son cas devrait être prochainement publiée. En attendant, le jeune-homme a retrouvé un visage… à défaut d’une famille, aucun de ses descendants ne l’ayant, semble-t-il, réclamé.

http://www.sciencesetavenir.fr/

La vie avec une microcéphalie


Depuis qu’on entend parler du virus Zika, on souligne que peut-être la microcéphalie serait lié au virus sauf que rien n’est encore prouvé, on soupçonne aussi des produits de Monsanto, mais aussi pour des raisons que la médecine n’a pas expliqué. Vivre avec un enfant atteint de microcéphalie demande beaucoup d’effort et ce que j’aime de cette femme, c’est que pour elle, c’est une leçon de vie pour ses autres enfants face à la différence, un cadeau!!! La présence de ce petit rend cette famille de meilleures personnes
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La vie avec une microcéphalie

 

Bella, 5 ans, a une microcéphalie sévère liée... (PHOTO ANDRÉ PICHETTE, LA PRESSE)

 

Bella, 5 ans, a une microcéphalie sévère liée à un retard de développement et à un déficit intellectuel. Malgré de nombreux tests, les spécialistes n’en ont pas trouvé la cause.

PHOTO ANDRÉ PICHETTE, LA PRESSE

 

SOPHIE ALLARD
La Presse

L’Organisation mondiale de la Santé a annoncé vendredi que les experts pourraient confirmer d’ici quatre à huit semaines le rôle joué par le virus Zika dans la multiplication des cas de microcéphalie chez les nouveau-nés. Ce lien, même s’il n’est pas avéré à ce jour, a mis en lumière une affection méconnue qui touche 2% de la population: la microcéphalie.

Bella est âgée de 5 ans. Pour s’exprimer, elle gesticule de façon saccadée, elle crie, elle pleure, elle rit. Alors que les enfants de son âge apprennent à écrire, Bella ne prononce aucun mot, elle babille. Chaque petit progrès est une victoire. Elle commence à marcher avec de l’aide, se réjouit sa mère Josianne Tremblay, 30 ans.

Bella a une microcéphalie sévère liée à un retard de développement et à un déficit intellectuel. La cause en est inconnue.

« J’ai appris en début de grossesse que notre bébé serait anormal. À l’occasion d’une échographie précoce, la microcéphalie était déjà visible. J’aurais pu me faire avorter, mais nous avons fait confiance à la vie. Même si c’est difficile, jamais je n’ai regretté. Je suis en paix avec cette décision », confie Josianne, rencontrée chez elle à Longueuil.

De la cuisine, elle jette un oeil sur Bella, assise sur le sofa du salon. La petite regarde un épisode de Bébé Einstein.

« Elle devient à tout coup très calme devant cette émission, sauf quand il y a une publicité. Ça peut déclencher une grosse crise. »

Les crises de larmes et de colère sont quotidiennes chez Bella. Elles surviennent pour tout et pour rien. Parce qu’elle a reçu un flocon dans un oeil, parce que l’eau de la piscine est trop froide, parce qu’elle n’aime pas la texture du sable lors des vacances à la plage.

« Il y a 15 minutes, j’étais en train de lui faire des tresses. Elle ne voulait pas. Elle a tellement crié qu’elle a vomi son repas. J’ai dû la doucher une deuxième fois. »

Bella est nourrie par gavage et, fragile, elle vomit souvent. Le jour comme la nuit.

Les spécialistes ont multiplié les tests pour tenter de comprendre la microcéphalie de la fillette. Sans succès.

« Au bout d’un moment, j’ai moi-même décidé de cesser l’acharnement, Bella ne comprenait pas pourquoi on lui faisait toutes ces prises de sang, pourquoi on lui faisait mal. C’était très traumatisant pour elle. Si la cause avait été flagrante, on l’aurait déjà trouvée. »

La jeune femme souhaite néanmoins que les chercheurs soient plus nombreux à se pencher sur les origines de la microcéphalie.

« Je connais plein de parents qui se questionnent et qui sont sans réponse. »

Le virus Zika n’explique pas tout, insiste-t-elle, craignant qu’on n’élimine d’autres avenues inexplorées.

Josianne concentre aujourd’hui ses efforts sur son cocon familial. Son conjoint travaille en construction le jour, le soir et le week-end.

« Je n’ai pas d’emploi, alors il travaille pour deux. »

 Le couple a deux autres enfants : Angélique, 6 ans, et Castiel, 2 ans et demi.

« J’ai tenté de travailler, mais je perds rapidement mon travail. Bella est souvent malade et je suis tellement fatiguée que je manque parfois de concentration. Les patrons sont ouverts, mais ils ont des limites. »

En septembre dernier, Bella a fait son entrée à l’école spécialisée Bel-Essor, où elle est stimulée et bien entourée.

« C’est tellement important pour eux, ça favorise leur développement. Mais pourquoi on coupe tous les services à 18 ans ? Ça n’a aucun sens. Il faudrait tellement faire plus pour ces enfants, les inclure davantage. On ne réalise pas à quel point ils apportent à la société. Son frère et sa soeur sont sensibilisés à la différence, c’est un beau cadeau. Bella fait de nous de meilleures personnes. »

Bella n’a jamais dit maman, mais elle couvre Josianne de bisous et de câlins. Dans ses bras, elle lui flatte la joue tendrement, le regard fixe vers la fenêtre.

« Elle peut rire aux éclats en observant les feuilles bouger dans un arbre. Ça nous force à nous arrêter, à porter attention aux petits bonheurs simples. Ça crée un état d’esprit contemplatif, loin de la performance et du stress. On vit le moment présent, on s’y accroche. »

http://www.lapresse.ca/

Une nouvelle espèce de tortue découverte en Papouasie


Vue sur la photo, je trouve que la tête ressemble à une tête de poisson.
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Une nouvelle espèce de tortue découverte en Papouasie

 

Une nouvelle espèce de tortue découverte en Papouasie

Elsya rhodini, la nouvelle espèce de tortue d’eau douce.Photo AFP

Une nouvelle espèce de tortue d’eau douce a été découverte en Papouasie-Nouvelle-Guinée, a annoncé mercredi à l’AFP le professeur Arthur Georges, de l’Université de Canberra.

Cette nouvelle espèce, baptisée Elsya rhodini, a été découverte sur l’île de Nouvelle-Guinée – la troisième plus vaste au monde après l’Australie et le Groenland.

L’île, divisée entre l’Indonésie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée, est un territoire d’une grande richesse sur le plan de la biodiversité et relativement peu exploré par les naturalistes du fait de sa végétation et de sa topographie accidentée.

«Elsya rhodini» appartient au genre Elsya dont trois espèces vivent depuis des millions d’années sur le territoire qui forme aujourd’hui la Nouvelle-Guinée.

«Les trois espèces ont évolué d’un ancêtre commun il y a entre 17 et 19 millions d’années», a déclaré à l’AFP M. Georges, responsable d’une équipe de chercheurs qui a publié récemment la découverte dans le journal Zootaxa.

http://fr.canoe.ca/

Pourquoi certains chercheurs veulent abolir les fuseaux horaires


Un temps universel ? Avoir tous les pays la même heure en se basant sur l’heure de Londres ? Ce qui veut dire que s’il est 13 h à Londres, il serait aussi 13 heures au Québec en supprimant les fuseaux horaires alors qu’en réalité, il serait 8 h am chez-moi ! Tout cela pour des raisons économiques, politiques et les décalages horaires,  Nous avons assez de difficultés avec le changement d’heure en hiver (moins en été) que si en plus, on ne peut plus se fier au soleil … !!! Une très mauvaise idée
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Pourquoi certains chercheurs veulent abolir les fuseaux horaires

 

 Détail de l'horloge astronomique de Prague | amateur photography by michel via Flickr CC License by

Détail de l’horloge astronomique de Prague | amateur photography by michel via Flickr CC License by

Repéré par Liv Audigane

Deux professeurs de la Johns Hopkins University prônent un temps universel unique.

Et si on se levait à 21 heures, déjeunait à minuit et dînait à 7 heures? Si l’idée de Steve Hanke et Dick Henry était mise en place, vous pourriez être amenés à complètement repenser votre rapport au temps sans que votre journée en soit modifiée pour autant.

Les deux professeurs en économie, physique et astronomie à la Johns Hopkins University, à Baltimore, proposent un concept pour le moins radical: abolir les fuseaux horaires. Prenant pour référence le temps universel, lorsqu’il serait 13 heures à Londres, il serait aussi 13 heures à Pékin, à Sydney ou à Los Angeles. Dans une interview au Washington Post, les deux professeurs affirment que les communications, les voyages et le commerce international seraient beaucoup plus simples de cette manière:

«L’heure solaire locale fonctionnait bien, quand toutes les activités étaient locales! s’indignent Hanke et Henry. Aujourd’hui, la plupart des activités sont mondiales, et il est temps d’établir une heure universelle.»

Les deux révolutionnaires des fuseaux rappellent «les raisons politiques et parfois économiques» pour lesquelles les pays sont amenés à changer d’heure.

Le quotidien irlandais Irish Examiner liste les changements de fuseaux majeurs des XXe et XXIe siècles: en 1949, le parti communiste chinois a par exemple aboli les différents fuseaux horaires pour ne conserver que l’heure de Pékin; l’Espagne franquiste est passée à l’heure allemande dans les années 1940 et a gardé le réglage depuis; plus récemment, en 2014, la Crimée est passée au fuseau horaire de Moscou après être rentrée dans le giron russe et la péninsule a maintenant deux heures de décalage avec l’Ukraine en hiver.

Cafouillage  

«Vous devriez garder un œil sur l’Indonésie, […] qui a proposé de supprimer deux de ses trois fuseaux horaires pour des raisons économiques. Cela les placerait dans le même fuseau que Singapour», souligne le duo.

Une position qu’ont déjà adoptée les îles Samoa fin 2011, pour avoir la même date que la Nouvelle-Zélande et l’Australie, leurs principaux partenaires commerciaux.

L’argument de Hanke et Henry est donc la simplification: il n’y aurait plus de cafouillage pour les horaires de vols, les conférences internationales, ni d’heure d’été ou d’hiver. La simplicité de la suppression des fuseaux horaires est pourtant relative, relève Discovery News. Ça faciliterait peut-être les transactions d’une part mais, d’une autre, ça inverserait simplement le problème: au lieu de se demander à combien d’heures de décalage avec le Japon nous sommes, nous nous demanderions à quel moment de la journée il est 9 heures là-bas: le matin? le soir? la nuit? Cela demanderait à des milliards de personnes de revoir leur rapport au temps, ce qui n’est pas d’une simplicité enfantine.

http://www.slate.fr/

Des chercheurs «gèlent» des patients avant de les ramener à la vie


Avec l’histoire vécue d’un jeune américain qui était supposé mort d’hypothermie est revenu à la vie au bout de 15 heures, des scientifiques voudraient bien avoir des volontaires pour étudier l’hypothermie qui serait un atout dans le domaine médical. Des volontaires ??
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Des chercheurs «gèlent» des patients avant de les ramener à la vie

 

Les pieds dans la neige (image d’illustration) | stuartpilbrow via Flickr CC License by

Les pieds dans la neige (image d’illustration) | stuartpilbrow via Flickr CC License by

Repéré par Vincent Manilève

L’hypothermie est de plus en plus étudiée par la communauté scientifique.

En février 2015, en plein milieu de la Pennsylvanie, Don Smith roulait sur une route enneigée quand il a aperçu le bout d’une botte sur le bord. Après s’être arrêté, il a vite réalisé qu’un homme était là, gelé sous la neige, et qu’il s’agissait de son fils Justin. Le site The Star, qui rapporte l’histoire, cite une interview donnée par Don à une télé locale:

«J’ai regardé et c’était Justin, allongé là. Il était bleu. Son visage, il était sans vie. J’ai cherché un pouls. J’ai cherché un battement de cœur. Il n’y avait rien.»

Et pour cause, les températures étaient largement négatives et Justin était resté comme ça pendant douze heures. Le constat sera le même pour les équipes de secours arrivées sur place. Justin va même être emballé dans un sac mortuaire et la police va procéder à une enquête. Sauf qu’un docteur des services d’urgence de l’hôpital du coin va tout de même pratiquer une réanimation cardio-pulmonaire. Avec succès puisque le jeune homme va être miraculeusement sauvé au bout de quinze heures. Il a été relâché au bout de six semaines et moins d’un an plus tard, il a tenu une conférence de presse pour remercier les urgences de ne pas l’avoir abandonné.

Ce miracle, aussi incroyable soit-il, n’est pas anodin. Le site Quartz explique que Justin n’est pas un cas isolé dans le genre.

«Une température du corps réduite veut dire que les cellules du corps ont un taux métabolique plus lent, écrit le site, donc elles ont besoin de moins d’énergie et peuvent survivre sans le flux respiratoire et sanguin normalement nécessaire pour vivre.»

Après l’hypothermie, l’hibernation?

Et le monde médical s’est saisi de ce phénomène, inspiré par des histoires miraculeuses comme celles de Justin Smith.

«Actuellement, les docteurs réduisent la température du corps sensiblement (de quelques degrés, rien d’aussi extrême que l’hypothermie accidentelle) pour soigner les bébés prématurés ou les blessures au cerveau.»

Mais bientôt, ils pourraient aller encore plus loin: l’université de Pittsburgh a commencé à utiliser l’hypothermie comme test sur des patients souffrant par exemple de blessure par armes à feu. Le but est de donner plus de temps aux médecins pour soigner la victime en ralentissant le processus de mort. Une solution saline froide remplace alors le sang pour accélérer le refroidissement.

Mais ce genre de méthode pose beaucoup de questions, et notamment celle de la capacité de la victime à donner son accord pour être un cobaye. Le Baltimore Sun a rapporté en octobre dernier que l’université du Maryland, qui procédait également à ce genre de tests, a dû faire toute une campagne de promotion dans les médias, dans les réunions publiques et même dans les églises pour convaincre de l’utilité de la méthode. Reste à savoir si les membres de communauté seront d’accord pour placer leur vie (et leur mort) entre les mains de ces docteurs aux méthodes un peu originales.

Et si le public donne effectivement son accord, un autre défi pourrait bientôt l’attendre: l’hibernation. Quartz conclut son article en disant que plus la science avancera et plus l’hibernation, prolongement de l’hypothermie, deviendra un objectif incontournable. Selon un spécialiste interrogé par le site, cet objectif pourrait être atteint… dans cent ans. 

http://www.slate.fr/