Les enfants plus vulnérables aux changements climatiques


Depuis des années, nous entendons parler des changements climatiques, et maintenant, à tous les jours les changements climatiques, la pollution, la hausse des températures sont énoncés. Nous sommes en plein dans ces changements, le pire, ce sont nos enfants et petits enfants qui en souffriront le plus par notre inaction. Et pour atténuer les conséquences, nous n’avançons pas plus vite, pire il y a trop de monde qui s’en foute carrément.
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Les enfants plus vulnérables aux changements climatiques

PHOTO TED ALJIBE, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Les risques des changements climatiques pour la santé des enfants incluent les maladies causées par la chaleur, particulièrement chez les nourrissons et les jeunes enfants ; la diminution de la qualité de l’air causée notamment par la pollution, les incendies de forêt, le pollen ; les sources d’eau contaminées ; et les infections par les insectes, les tiques et les rongeurs.

(Ottawa) Les cliniciens qui s’occupent d’enfants doivent connaître les infections émergentes et les problèmes de santé liés aux changements climatiques, de même que les effets des catastrophes naturelles sur la santé mentale, prévient un nouveau document d’orientation de la Société canadienne de pédiatrie (SCP).

L’auteure principale du document, la pédiatre albertaine Irena Buka, a expliqué par voie de communiqué que les enfants sont plus vulnérables que les adultes aux effets des changements climatiques, à cause de leur corps en croissance et en développement.

Elle ajoute que « les changements climatiques représentent la plus grave menace mondiale du siècle pour la santé, et les enfants y sont particulièrement vulnérables ».

Le Canada est déjà frappé par des événements associés aux changements climatiques, comme les vagues de chaleur, les incendies de forêt et les inondations, et on prévoit qu’ils gagneront en fréquence au cours des prochaines années, rappelle la SCP.

Le document d’orientation prévient que « les pédiatres et autres dispensateurs de soins doivent s’attendre à des infections émergentes, à des problèmes de santé causés par l’accroissement de la pollution atmosphérique et à des troubles de santé mentale liés aux catastrophes naturelles. Les changements climatiques auront une incidence à la fois sur l’état de santé individuel et sur celui de l’ensemble de la population ».

Les risques des changements climatiques pour la santé des enfants incluent les maladies causées par la chaleur, particulièrement chez les nourrissons et les jeunes enfants ; la diminution de la qualité de l’air causée notamment par la pollution, les incendies de forêt, le pollen ; les sources d’eau contaminées ; et les infections par les insectes, les tiques et les rongeurs.

On évoque aussi les effets immédiats des catastrophes naturelles et des phénomènes météorologiques extrêmes, de même que leurs effets indirects tels que les personnes déplacées, les troubles de santé mentale attribuables au stress, la perte de proches, de possessions ou d’habitudes quotidiennes et la suspension des soins ou de l’école.

Le document ajoute qu’un « nombre disproportionné d’enfants peut être touché par ces changements liés au climat, et par d’autres encore, parce qu’ils métabolisent plus d’eau, d’air et d’aliments par kilogramme de masse corporelle que les adultes. Leur croissance rapide, le caractère évolutif de leur développement et de leur physiologie et leur exposition aux risques pendant un parcours de vie plus long se conjuguent pour accroître leurs vulnérabilités aux dangers environnementaux. Les enfants défavorisés sur le plan socioéconomique, les enfants autochtones et ceux qui sont atteints d’une maladie chronique sont particulièrement à risque ».

Les cliniciens sont invités à donner des conseils préventifs sur la hausse des températures, les événements climatiques et la prévention des infections et à s’assurer de comprendre et de surveiller les prévisions en matière de concentrations de pollen, de qualité de l’air et d’indice UV.

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Né à 268 grammes, un bébé reçoit son congé de l’hôpital


On n’arrête pas le progrès en médecine. En néonatalogie, un bébé de 22 semaines de 0,268 grammes a eu 5 moins de soins pour prendre plus de 3 kilos quand il a pu enfin sortir de l’hopital.
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Né à 268 grammes, un bébé reçoit son congé de l’hôpital

 

Un nourrisson né prématurément et pesant alors 268 grammes a rejoint son domicile en bonne santé avec un poids plus que décuplé après 5 mois en unité de soins, a annoncé l’Hôpital universitaire Keio à Tokyo.

Jamais au monde, un garçon aussi petit au moment de l’accouchement n’avait quitté la maternité sain et sauf, selon les données connues.

La naissance de ce foetus avait été provoquée à 24 semaines d’aménorrhée (ou 22 semaines de grossesse), en raison d’un arrêt de croissance. Il était alors si petit qu’il tenait dans la paume de la main d’un adulte.

Après cinq mois passés en service de néonatologie, il pesait 3238 grammes à sa sortie de l’hôpital la semaine dernière et boit normalement du lait, selon un communiqué des médecins.

« Je suis heureuse qu’il ait tant pris de poids, car franchement, je n’étais pas sûre qu’il survive », a déclaré sa mère dans un message transmis aux médias.

Tout en soulignant que les décisions concernant les très grands prématurés exigent prudence et éthique, le médecin qui a suivi ce nourrisson, Takeshi Arimitsu, dit avoir à coeur de « faire savoir que même quand un bébé naît très petit, il existe une possibilité qu’il puisse quitter la maternité en forme ».

Le taux de survie des nouveaux-nés de moins de 300 g est cependant encore faible, souligne l’hôpital, « surtout lorsqu’il s’agit d’un garçon ».

Ces enfants doivent ensuite bénéficier d’une attention médicale particulière au moins durant leurs premières années.

De précédents cas de sortie de l’hôpital après plusieurs mois sans problème de santé de nourrissons garçons nés avec un poids de moins de 300 g avaient été enregistrés en Allemagne en 2009 (274 g) ainsi qu’au Japon en 2009 (297 g), 2011 (294 g) et 2015 (289 g), selon un registre international tenu par l’Université d’Iowa (États-Unis).

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Le sang de cet homme a permis de sauver 2,4 millions d’enfants


Il y a des gens qui ont de l’or dans le sang. En Australie, dans les années 60, il y avait beaucoup de fausse-couches du a la maladie hémolytique du nouveau-né. C’est quand la maman a un rhésus négatif et le bébé est positif, les anticorps de la mère attaque les globules rouges du bébé en gestation. Les médecins avaient besoin d’un plasma sanguin contenant de l’Anti-D. Grâce a un Australien, plus de 2 millions de bébés ont été sauvé.
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Le sang de cet homme a permis de sauver 2,4 millions d’enfants

 

Crédits : Donate Blood

par  Nicolas Prouillac 

En surface, James Harrison a tout d’un homme normal. À 81 ans, l’Australien mène une vie paisible. Il aime les balades en bord de mer, collectionner les timbres, et les visites surprises de ses petits-enfants. Mais sous la surface, le sang qui s’écoule dans ses veines fait de lui un être exceptionnel, car son plasma contient un puissant anticorps qui a permis de sauver la vie à 2,4 millions de nourrissons australiens.

 Surnommé « l’homme au bras d’or » dans son pays, il en a fait don pendant plus de 60 ans. Le Washington Post nous apprend aujourd’hui qu’il a effectué le 11 mai son dernier don de plasma, totalisant 1173 donations.

James Harrison avait 14 ans en 1951, quand il a dû subir une lourde opération durant laquelle les chirurgiens lui ont enlevé un poumon. Une procédure de plusieurs heures suivie d’une hospitalisation de trois mois. Mais il a survécu, en grande partie grâce au sang qu’on lui a transfusé. Savoir qu’un  inconnu.e lui avait sauver la vie en faisant don de son sang a bouleversé l’adolescent, mais il a dû attendre d’avoir 18 ans pour pouvoir faire don du sien à son tour – en fermant les yeux, car il avait peur des aiguilles.

Dans les années 1960 en Australie, une épidémie de fausses-couches inexpliquées inquiétait les médecins, qui ont fini par découvrir que les nourrissons succombaient à la maladie hémolytique du nouveau-né. Cette maladie est causée, durant la grossesse, par certains anticorps de la mère, qui détruisent les globules rouges du fœtus appartenant à un autre groupe sanguin. Pour empêcher ce fléau, les médecins ont réalisé qu’ils pouvaient injecter aux femmes enceintes un traitement à base de plasma contenant un rare anticorps, l’immunoglobuline anti-D. Ils avaient donc besoin que des porteurs du précieux anticorps se fassent connaître et acceptent de donner leur plasma sanguin. Le programme Anti-D est né, et James Harrison en est devenu le porte-étendard.

D’après la Croix-Rouge australienne, en plus de 60 ans, son plasma a permis de réaliser des millions d’injections Anti-D. 17 % des femmes enceintes nécessitant ce type d’injections en Australie, elle estime que James Harrison a aidé à sauver la vie de 2,4 millions de bambins. Mission accomplie.

Source : The Washington Post

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Cajoler un nourrisson influence son ADN


Voilà l’importance de cajoler les bébés, spécialement les nourrissons jusqu’au sevrage. Cela a des points positif sur l’ADN. Les chercheurs croient que les dépressifs, et la schizophrénie pour être une conséquence de l’environnement dès les premiers mois de vie d’un bébé
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Cajoler un nourrisson influence son ADN

 

Câjoler un nourrisson influence son ADN

Une étude américaine vient de démontrer le lien entre l’attention portée à un nourrisson et les effets sur son ADN et sa santé future. 

L’ADN du nourrisson influencé par le comportement des parents

On savait qu’un bébé câjolé était un enfant heureux ! On sait désormais, grâce à une étude américaine menée par des chercheurs de l’université de San Francisco, que l’attitude et la qualité de la relation des parents envers leur nourrisson influencent concrètement son ADN. De manière plus précise, l’étude explique que ces interactions de la naissance jusqu’au sevrage (autour de six mois) peuvent modifier « la structure même de l’ADN des cellules cérébrales ». 

C’est donc la « répartition et le nombre de gènes sur le brin d’ADN » qui peut changer selon l’environnement du tout-petit. On ne connaît pas encore les conséquences précises sur les bébés privés de ces attentions mais on sait déjà que les câlins et les soins effectués par l’entourage du bébé jouent sur sa santé psychologique et son stress futurs.

Des expériences sur les bébés souris

Les chercheurs estiment également que l’adaptation à l’environnement, la dépression et la schizophrénie pourraient être liées à ces modifications de l’ADN des premiers mois de vie d’un enfant. Ils se sont assurés également que ces changements n’étaient pas héréditaires, et ce, notamment grâce à leurs expériences sur plusieurs souris et leurs petits. Deux groupes de souris ont été étudiés : le premier comportait des mères souris très protectrices et attentionnées.

Dans le second groupe en revanche, les mères souris étaient moins prévenantes envers leurs petits souriceaux. Ils ont aussi échangé les petits d’un groupe à l’autre pour constater les mêmes changements.

Résultats, les nouveau-nés souris les plus choyés comptent moins de « gènes sauteurs », c’est-à-dire des gènes qui se dupliquent, se copient-collent, plusieurs fois sur un brin d’ADN : c’est la rétrotransposition. L’ADN des souriceaux choyés reste stable, mais celui des bébés délaissés se modifie.

Maylis Choné

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Décès du Dr. Brazelton, le pédiatre qui a fait du bébé une personne


Le Dr Thomas Berry Brazelton est décédé à 99 ans. Qui est ce médecin ? Un pédiatre qui a changer la façon de voir les nouveau-nés dans les années 1950, alors que les câlins, les bisous, voir même allaitement était la marche à suivre. Il a préconisé l’importance de la relation mère enfant dans le développement de l’enfant
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Décès du Dr. Brazelton, le pédiatre qui a fait du bébé une personne

 

Thomas Berry Brazelton en 2006.... (ARCHIVES AP)

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Thomas Berry Brazelton en 2006.

ARCHIVES AP

 

Agence France-Presse
Washington

Thomas Berry Brazelton, pédiatre américain dont les travaux ont fait école dans le monde entier et qui a révolutionné la façon de considérer les nouveau-nés, est mort à l’âge de 99 ans, a rapporté jeudi le New York Times.

Professeur de pédiatrie à Harvard, pionnier en matière de recherche néonatale, le Dr. Brazelton a eu l’intuition novatrice que le bébé avait un caractère et un tempérament individualisés, et qu’il disposait de compétences précoces dans la communication avec son entourage.

Cette idée, qu’il a défendue dès les années 1950, allait complètement à contre-courant d’une époque où le nourrisson était schématiquement considéré comme un tube digestif soumis à un cadre strict. En ce temps-là, les parents se voyaient conseiller d’utiliser des biberons et de s’abstenir de câlins et de baisers sur leur enfant.

T. Berry Brazelton occupe une place centrale dans «Le bébé est une personne», un documentaire de 1984 qui a eu un impact considérable sur les téléspectateurs, en bouleversant les rapports entre les mères et leurs enfants.

Après vingt ans de recherche, notamment sur  les interactions précoces, le Dr. Brazelton avait établi en 1973 une échelle d’évaluation du comportement néonatal, nommée échelle de Brazelton, qui fait encore référence aujourd’hui. Le Dr. Brazelton a également pratiqué une quarantaine d’années à l’hôpital des enfants de Boston.

Spécialiste de la psychanalyse du bébé, il avait une faculté extraordinaire pour accrocher le regard d’un nouveau-né, en le tenant très près de son visage.

Capable de calmer ainsi instantanément un nourrisson agité, de l’endormir ou au contraire de l’éveiller, il a écrit une quarantaine d’ouvrages qui ont permis de changer le regard sur le nouveau-né et, par voie de conséquence, sur sa relation avec son entourage.

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Les pédiatres mettent en garde contre les boissons végétales


Personnellement, j’utilise plus les boissons végétale que le lait, mais jamais je n’aurais substitué le lait de vache ou maternisé pour des jeunes enfants et des nourrissons. Cela est vraiment contre-indiqué pour la santé des enfants
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Les pédiatres mettent en garde contre les boissons végétales

 

Les pédiatres mettent en garde contre les boissons végétales

Photo Marie-Ève Dumont

Agence QMI

 

OTTAWA – La Société canadienne de pédiatrie incite les parents à faire preuve de prudence au moment de se tourner vers les boissons à base de végétaux, comme le lait d’amandes, pour nourrir leurs enfants.

Les pédiatres, en association avec les Diététistes du Canada, ont senti le besoin de faire cette mise en garde après «la publication de rapports faisant état de cas de malnutrition et d’un décès chez des nourrissons et de jeunes enfants à qui l’on avait principalement donné des boissons à base de plantes», peut-on lire dans un communiqué publié mardi.

Selon ces professionnels, opter pour du lait d’amandes ou de noix de coco ou, encore, pour des boissons à base de riz ou de chanvre plutôt que pour du lait de vache ou de soya enrichi peut être néfaste.

«Dans bien des cas, les parents ne réalisent pas que certaines boissons à base de plantes ne sont pas enrichies de minéraux ou de vitamines; ces produits ont une faible teneur en nutriments, à l’exception des glucides», a expliqué la porte-parole de la Société, la Dre Catherine Pound.

Un enfant entre deux et huit ans a besoin de 13 à 19 grammes de protéines par jour. Deux tasses de lait de vache en contiennent 16 grammes, tandis que deux tasses de lait de soya enrichi en contiennent 13 grammes. En comparaison, les boissons comme le lait d’amande n’en contiennent pratiquement pas. Les enfants qui en consomment doivent donc obtenir leurs protéines via d’autres sources, comme la viande et les lentilles.

«Ce qui rend la tâche des parents difficile, ce sont les messages contradictoires. Ils lisent dans les médias sociaux que ces boissons sont considérées comme « plus santé » ou entendent des renseignements erronés sur le lait de vache ou les boissons de soya enrichies», a souligné la diététiste Becky Blair, qui invite les parents qui souhaitent tout de même en donner à leurs enfants à consulter un diététiste.

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Après un cas d’infection, les autorités américaines déclarent qu’il ne faut pas manger son placenta


Manger du placenta humain, j’aurais l’impression de devenir cannibale. Les animaux le font, mais une maman humaine ? Il n’y a pas de preuves scientifiques sur les effets positifs de manger le placenta, et il ne semble pas avoir de norme spécifique pour éviter les bactéries
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Après un cas d’infection, les autorités américaines déclarent qu’il ne faut pas manger son placenta

 

PLACENTA | MATTHEW SHEALES via Flickr CC License by

PLACENTA | MATTHEW SHEALES via Flickr CC License by

Repéré par Claire Levenson

Repéré sur The Daily Beast

Aux Etats-Unis, un nourrisson a été hospitalisé pour une infection causée par les gélules de placenta ingérée par sa mère.

Selon les blogs d’accouchement naturel et plusieurs célébrités américaines, manger son placenta (en gélule, soupe ou milkshake) est un moyen formidable d’éviter la dépression post-partum et d’augmenter sa production de lait maternel.

Mais un cas d’infection rapportée par les autorités sanitaires américaines pourrait rendre difficile de défendre cette pratique. Dans l’Oregon, un nourrisson a contracté une infection respiratoire et a dû être hospitalisé car les gélules de placenta prises par sa mère étaient contaminées par des bactéries. La mère a transmise ses bactéries au bébé en l’allaitant. Les docteurs lui ont demandé de cesser de prendre les gélules de placenta déshydraté et le nourrisson a été guéri grâce à des antibiotiques.

«Le processus de mise en capsule du placenta n’éradique pas les pathogènes infectieux, donc l’ingestion de capsules de placenta doit être évitée» ont conclu les chercheurs du Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC).

Selon The Daily Beast, ce rapport est probablement l’évaluation officielle la plus critique de la consommation de placenta, depuis que cette pratique est devenue tendance il y a environ dix ans.

Un des problèmes est qu’il n’existe pas de normes officielles en ce qui concerne le traitement du placenta pour consommation. La seule indication est de chauffer les tissus à plus de 54 degrés pour deux heures afin de réduire les bactéries de samonellose.

Plusieurs entreprises proposent des formations pour être certifié en préparation de placenta, mais le secteur n’est absolument pas régulé.

Pour l’instant, aucune étude scientifique n’a montré que la consommation de placenta était bénéfique (ou dangereuse). Une étude publiée l’année dernière avait montré que les gélules de placenta ne donnaient pas plus de fer aux mères qu’un placeo de boeuf.

Une autre étude avait montré un effet anti-douleur de la consommation de placenta, mais seulement lorsque les tissus étaient consommés juste après l’accouchement.

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Après une nuit à la morgue, un bébé «revient à la vie»


Pour les fois que cela arrive, c’est surtout chez les adultes et non chez les nourrissons. Il était moins une avant que le bébé devait être incinéré.
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Après une nuit à la morgue, un bébé «revient à la vie»

 

Après une nuit à la morgue, un bébé «revient à la vie»

«C’est un véritable miracle», a déclaré le docteur.Photo Fotolia

PÉKIN – Après avoir été déclaré mort et avoir passé une nuit dans une morgue frigorifiée, un nourrisson chinois a soudainement donné des signes de vie alors qu’il était sur le point d’être incinéré: un «miracle» rapporté par une télévision locale en plein Nouvel An lunaire.

Les employés d’une firme de pompes funèbres du district de Pan’an, dans la province du Zhejiang, «s’apprêtaient vendredi à effectuer la crémation du corps du nourrisson, quand celui-ci a commencé tout à coup à émettre des gémissements», a indiqué une émission de la chaîne de télévision provinciale sur son compte de microblogs officiel.

L’enfant avait pourtant été déclaré mort la veille et avait passé une quinzaine d’heures dans une armoire frigorifiée de la morgue, à une température approchant -12 degrés, a raconté la télévision du Zhejiang.

Réalisant avec stupéfaction qu’il était encore en vie, les employés de la firme funéraire ont aussitôt prévenu le père et les secours, et le nourrisson a été hospitalisé en soins intensifs.

Ce récit dramatique, publié avec photos du miraculé et de son certificat de décès à l’appui, a été abondamment repris en plein week-end du Nouvel An lunaire par les autres médias chinois, et largement partagé sur les réseaux sociaux.

«C’est la première fois que je vois un tel cas, c’est un véritable miracle», a déclaré le docteur Chen, médecin de l’hôpital de Pan’an où le bébé était né.

Après sa naissance prématurée début janvier, l’enfant avait passé 23 jours en couveuse puis avait été retiré de l’hôpital par son père, M. Lu, désireux de le ramener à la maison pour le début de l’année du Singe.

Mais son état s’était soudainement détérioré deux jours plus tard. Le bébé avait été ramené le visage bleuâtre aux urgences, où il a finalement été déclaré mort le 4 février, un docteur assurant que son coeur ne battait plus.

Avant qu’il ne soit déposé dans l’armoire frigorifiée, M. Lu avait emmailloté le corps de son fils dans deux couches de vêtements, puis dans un sac épais, ce qui lui a peut-être sauvé la vie – même si les médecins restaient très circonspects sur ses chances de récupération.

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Agora d’Athènes : le mystère des 449 bébés au fond d’un puits résolu


Quand des archéologues trouvent près de 500 bébés dans le fond d’un puits, il a de quoi à se poser des questions. Mais comme on s’en doute, venir au monde dans l’Antiquité pouvaient plus souvent qu’autrement tourner au cauchemar et dépasser l’âge d’un an pour se rendre jusqu’à l’âge adulte était une prouesse
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Agora d’Athènes : le mystère des 449 bébés au fond d’un puits résolu

Mercure apportant Jupiter aux Nymphes Melisses (de Crète). © ABECASIS/SIPA

Mercure apportant Jupiter aux Nymphes Melisses (de Crète). © ABECASIS/SIPA

Par Bernadette Arnaud

Une nouvelle étude établit que la majorité de ces nourrissons sont décédés de mort naturelle. Les hypothèses d’un infanticide de masse ou d’une vaste épidémie ne sont plus retenues.

MYSTÈRE. Mais pourquoi au IIe siècle avant notre ère, les Grecs ont-ils jetés près de 449 nourrissons au fond d’un puits situé sur l’Agora d’Athènes, la place principale de la capitale antique ? Les Athéniens n’aimaient-ils pas leurs enfants ? L’analyse récente de ces petits restes vient lever le voile sur ce qui constituait depuis le milieu du 20e siècle, date de leur découverte, un mystère. Elle révèle des pratiques peu connues de la société grecque antique, et la façon dont les Athéniens géraient la perte des plus jeunes. Une tranche d’âge de la petite enfance qui semble avoir connu des traitements funéraires particuliers, y compris pour les petits non-désirés ou bien jugés non viables.

Dans un article à paraitre cet été dans la revue américaine Hesperia,  Maria Liston, anthropologue à l’université de Waterloo (Ontario, Canada) et Susan Rotroff de l’université Washington à St Louis (Missouri, Etats-Unis), reviennent en effet sur cette découverte macabre réalisée entre 1937 et 1938, juste avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. 449 squelettes d’enfants et de fœtus humains avaient été mis au jour par hasard, dans un puits creusé dans le rocher de l’Agora d’Athènes, à 40m au nord d’un temple dédié au dieu Héphaïstos. Les ossements de 150 chiens et chiots, mêlés à des milliers de tessons de céramique et bris de poterie diverses, y avaient également été retrouvés associés.

Stupéfaits, les scientifiques de l’époque avaient tenté de comprendre ce qui avait pu justifier une telle concentration de nourrissons et cette importante présence canine. Certains chercheurs avaient ainsi émis l’hypothèse d’un infanticide de masse, alors que d’autres, optaient pour une épidémie qui se serait propagée parmi cette frange de la population. Quelques décennies plus tard, grâce à la datation des tessons de poterie présents dans le puits, la date d’enfouissement des petits corps avait pu être précisément fixée entre 165 et 150 avant notre ère, à la fin de la période hellénistique, soit juste avant l’arrivée des Romains.

Tellus et ses enfants (milieu 1er siècle après J.C.), Paris, Louvre. © Véronique Dasen

Dans cette nouvelle étude, les deux chercheuses affirment que tous les nouveau-nés – sauf trois, âgés d’un an environ – avaient moins d’une semaine. La majorité d’entre eux seraient morts naturellement, soit lors d’une naissance prématurée, soit à la suite de maladies infectieuses sans lien avec une quelconque pandémie. Il apparait aussi qu’un tiers est décédé d’une méningite néonatale (infection des tissus cérébraux).

« Cette pathologie laisse des lésions spécifiques sur les os de la voute crânienne, explique Susan Rotroff.  Les autres bébés sont décédés des maladies ordinairement fatales de l’époque, liées aux mauvaises conditions sanitaires ».

D’autres vestiges présentaient des traces de défauts de naissance.

Biberon antique trouvé dans le puits de l’Agora d’Athènes. © Agora Excavation

Dès lors, pourquoi les avoir retrouvés dans un puits ? S’agissait-il d’enfants « mis au rebus » ou d’actes rituels ?

« Il faut savoir que la découverte de nouveaux-nés dans les fouilles archéologiques de l’antiquité est rare », poursuit l’anthropologue.

Ce qui fait de cette concentration de vestiges une aubaine pour les scientifiques. Si quelques-uns ont parfois été retrouvés dans des tombes, la plupart sont généralement découverts sous le plancher des habitations, dans des poteries, parfois dans des décharges… ou réunis dans des nécropoles à part, comme dans le cas des 3000 fœtus et nouveau-nés découvertes dans l’île grecque d’Astypalée. Il faut aussi rappeler que le taux de mortalité infantile était très élevé dans les sociétés grecque et romaine.

« A cette époque, un enfant sur quatre mourrait la première année, et seul un sur deux parvenait à l’âge adulte », rappelle Véronique Dasen, professeure de l’université de Fribourg (Suisse), spécialiste de l’anthropologie de la maternité et de la naissance.

Au point qu’un nouveau-né ne recevait de nom qu’à son 7e jour, la plupart des décès se produisant avant. Selon les lois coutumières en vigueur à l’époque, c’est seulement alors que le rituel de l’ « amphidromie » avait lieu : une cérémonie de reconnaissance et d’incorporation (ou non) de l’enfant au sein de la famille.

Des rites de purification ?

Les enfants du puits, étaient eux des enfants morts à la naissance ou à peine juste après. Au cours de son étude, Maria Liston pense avoir également identifié l’un des plus anciens cas de maltraitance. Un des rares nourrissons de plus de six mois retrouvé dans le puits portait en effet des traces de fractures multiples, y compris au crâne. Quant à la présence des chiens retrouvés associés aux enfants décédés, Lynn Snyder, zooarchéologiste qui a étudiés ces restes, a sa petite idée.

« Chez les anciens grecs, les chiens servaient à nettoyer », explique-t-elle.

Leurs sacrifices auraient donc pu être liés à des rites de purification. Véronique Dasen rappelle que de nombreux textes antiques mentionnent ainsi l’aptitude particulière qu’aurait eue cet animal à « absorber » les influences malignes.

« Ils auraient pu prendre sur eux la souillure qu’a pu représenter l’accouchement et la mort des bébés », poursuit l’archéologue suisse.

Sans compter le lien que les chiens entretenaient avec Hécate, la déesse de la naissance et de la mort. Notamment celle des prématurés.

Cette nouvelle étude est l’occasion d’approfondir la manière de gérer la mortalité, de mieux connaitre les causes et le contexte de la mortalité infantile à la période hellénistique ainsi que la place réservée aux nouveau-nés dans cette société où la naissance était essentiellement une affaire de femmes. Un thème que les historiens de l’antiquité – pour la plupart des hommes – n’ont pratiquement jamais abordé. Pourtant, ce traitement particulier des enfants morts en bas âge a été découvert dans différents lieux, que ce soit en Grèce, en Italie ou en Gaule romaine. Il fait donc l’objet d’un nouveau domaine de recherche. 

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Le régime paléo peut être très dangereux pour les bébés


Je ne comprends pas qu’on puisse s’adonner à ce genre de régime, mais qu’en plus, on le propose a des nourrissons. Nous ne sommes pas et ne vivons pas comme ces hommes du passé et de toute manière, même au temps de la préhistoire, les bébés étaient surement nourris au sein
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Le régime paléo peut être très dangereux pour les bébés

 

<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Pal%C3%A9olithique#/media/File:Terra-Amata-Hut.gif">Hutte paléolithique</a> via Wikipedia

Hutte paléolithique via Wikipedia

Un livre de recettes paléo pour enfants intitulé Bubba Yum Yum: The Paleo Way devait être disponible à la vente cette semaine en Australie, mais les autorités sanitaires viennent d’en suspendre la publication, rapporte Time. Les médecins ont été particulièrement effrayés par une recette d’ersatz de lait en poudre à base de bouillon d’os et de foie de poulet.

«Je pense qu’il y a une réelle possibilité qu’un bébé meure si ce livre est publié», a expliqué la présidente de l’association de santé publique australienne. «Surtout si le bébé ne buvait que [ce bouillon], il y a un risque réel. La croissance et le développement du bébé pourraient être affectés.» 

Le livre est co-signé Pete Evans, un chef célèbre et grand défenseur du régime paléolithique, qui consiste à ne manger que les aliments auxquels avaient accès nos ancêtres préhistoriques, soit de la viande, du poisson, des fruits, des légumes, des oeufs et des noix.

Dans la préface du livre, Pete Evans suggère même que le régime paléolithique pourrait constituer une forme de prévention contre l’autisme et l’asthme. Parmi les trois co-auteurs de l’ouvrage, il y a aussi Charlotte Carr, une actrice et blogueuse dont le bébé ne digérait pas le lait et qui l’a nourri avec ce bouillon maison en suivant les conseils d’un naturopathe.

Selon les médecins, ce genre de bouillon au foie contient un taux de vitamine A dix fois supérieur à la quantité recommandée, ce qui pourrait provoquer une «overdose de vitamine A» chez les nourrissons.

D’autres recettes du livre, notamment des omelettes très baveuses et beaucoup de sel ajouté, ne correspondent pas aux recommandations du ministère de la Santé.

L’ouvrage avait d’ailleurs une petite note en quatrième de couverture pour prévenir les parents:

«Cette publication ne vous donnera peut être pas les résultats désirés et pourrait aussi avoir des conséquences médicales négatives.»

Le ministère de la Santé a ouvert une enquête, mais pour l’instant, les autorités ont exprimé leur «inquiétude en ce qui concerne la valeur nutritionnelle insuffisante de certaines recettes, en particulier pour les nourrissons».

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