Une plante préhistorique pourrait se reproduire dans le nord de l’Europe pour la première fois de l’histoire de l’humanité



On constate les conséquences des changements climatiques, dont certaines sont surprenantes. Le Cycas du Japon fleuri dans de nombreux endroits qui ont un climat chaud à travers le monde. En Europe, cette plante était absente depuis 60 millions d’années. Avec le climat qui se réchauffe, cette plante semble vouloir se reproduire au Royaume-Uni
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Une plante préhistorique pourrait se reproduire dans le nord de l’Europe pour la première fois de l’histoire de l’humanité


cycas femelle male

Un cycas femelle (à gauche) et un cycas mâle. | Ventnor Botanic Garden

Julien Claudet

Les Cycadophytes sont en pleine reproduction à travers le monde, et elles pourraient être sur le point de se reproduire également au Royaume-Uni, pour la première fois de l’histoire de l’humanité. Les experts pensent que le changement climatique pourrait en être la cause.

Le Cycas du Japon (Cycas revoluta), une plante en forme de palmier de la famille des Cycadophytes, originaire des îles Nansei et des îles Ryūkyū au Japon, peut fleurir dans de nombreux endroits à travers le monde, mais elle ne se reproduit spontanément que dans des climats chauds. Cependant, dans le jardin botanique Ventnor sur l’île de Wight, au large de la côte sud de l’Angleterre, des cycas pourraient bien être sur le point de fleurir comme jamais auparavant.

Récemment, des cônes mâles et féminins sont apparus sur des Cycas revoluta (floraison), ce qui n’a jamais été vu auparavant au Royaume-Uni. Les botanistes locaux espèrent donc profiter de l’occasion pour faire se reproduire les plantes en effectuant un transfert de pollen. Il faut savoir que les cycas sont des plantes arborescentes : elles se présentent sous forme d’arbre.

« Fait intéressant : à l’époque, les cycas vivaient dans la région qui allait devenir l’île de Wight, des fossiles de cycas ont été découverts dans les falaises de la côte ouest de Wight », a écrit Liz Walker, du jardin botanique, dans un communiqué publié sur leur site web. « Par conséquent, les cycas sont absents de la région depuis 120 millions d’années ».

« Cela peut être considéré comme une preuve supplémentaire, provenant du règne végétal, du changement climatique en action », a-t-elle ajouté. « Ce type de plante ne pouvait certainement pas être considérée comme rustique au Royaume-Uni ; la récente vague de chaleur a contribué à la croissance de leurs cônes ».

Les experts pensent que les cycas sont absents du nord-ouest de l’Europe depuis environ 60 millions d’années, ce qui donne une idée de l’exception de l’événement, et montre bien à quel point les températures changent à travers le monde.

Juillet 2019 a vu les températures les plus élevées jamais enregistrées dans le monde (avec un pic de 38.7 degrés Celsius au Royaume-Uni). Et nous savons que de nombreuses autres régions du monde se réchauffent constamment.

« Les conditions doivent être en train de s’améliorer pour les plantes, ou de déclencher la recherche d’un mâle et d’une femelle en même temps », a déclaré à Earther John Curtis, directeur du Ventnor Botanic Garden. « Pour nous, c’est juste un symptôme du changement climatique. Ce sont les plantes qui nous parlent et répondent à ces conditions favorables ».

L’île de Wight est l’une des régions les plus douces du Royaume-Uni, et le personnel du jardin botanique annonce que les températures les plus basses de janvier sont maintenant en moyenne supérieures à ce qu’elles étaient il y a 100 ans.

C’est un changement qui permet à un type de plante différent de survivre à l’hiver. Chris Kidd, conservateur du jardin botanique de Ventnor, estime que le site est un “prédicteur” de ce que sera la Grande-Bretagne dans 20 ou 30 ans.

Cette découverte est passionnante pour les botanistes britanniques, mais elle ne change rien à leur vision “d’état d’urgence” provoqué par le changement climatique.

https://trustmyscience.com/

Trump dit en savoir plus sur l’environnement que la plupart des gens


Donald Trump, qui apparemment en sait beaucoup sur les changements climatiques, tellement qu’il croit que ce sont les Chinois qui ont fait cette invention pour lui aux USA. Ce gars-là a sûrement des qualifications, mais sûrement pas en science comme la climatologie. Il ne pense qu’à sa petite personne et les entreprises qui doivent se faire ami-ami sans se soucier des conséquences des changements climatiques .. Il manque cruellement de connaissance que même des personnes n’ayant pas autant d’éducation sont capables de voir que la faune et la flore changent rapidement.
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Trump dit en savoir plus sur l’environnement que la plupart des gens

Trump dit en savoir plus sur l'environnement que la plupart des

ASSOCIATED PRESS

Il a affirmé lors d’une conférence de presse lundi qu’il ne gaspillerait pas la richesse des États-Unis dans les «rêves» et les «moulins à vent».


BIARRITZ, France — Le président Donald Trump a balayé d’un revers de la main les inquiétudes entourant les changements climatiques à la fin du sommet du G7 en France, affirmant qu’il ne gaspillerait pas la richesse des États-Unis dans les «rêves» et les «moulins à vent».

M. Trump répondait aux questions des journalistes lundi lors d’une conférence de presse marquant la fin de la réunion du groupe des sept pays les plus industrialisés. Il s’est fait demander ce que le monde devrait faire pour lutter contre les changements climatiques, après s’être fait remarquer par son absence lors d’une séance de travail sur ce sujet plus tôt lundi.

Le président a répondu que les États-Unis avaient «une immense richesse sous leurs pieds» et qu’il n’allait pas la gâcher «pour des rêves, pour des moulins à vent».

Donald Trump a aussi prétendu être «un environnementaliste» malgré ses déclarations antérieures et a affirmé qu’il en savait «plus sur l’environnement que la plupart des gens».

Le président américain a plusieurs fois exprimé son scepticisme à l’égard de la science du climat, qu’il a déjà qualifiée de «farce» créée par les Chinois pour nuire à l’économie américaine.

https://quebec.huffingtonpost.ca/


Le changement climatique va coûter cher à tous les pays


Pourquoi les entreprises et les gouvernements n’agissent pas plus pour l’environnement. ? L’argent ? Il est vrai que faire un virement plus écologique coûtent énormément d’argent, mais a la vue des catastrophes des dernières années, ne rien faire coûtera beaucoup plus cher.
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Le changement climatique va coûter cher à tous les pays


L'argument économique penche davantage vers l'action écologique.. | Markus Spiske via Unsplash

L’argument économique penche davantage vers l’action écologique.. | Markus Spiske via Unsplash

Repéré par Robin Lemoine

Repéré sur The Washington Post

Aux États-Unis, la somme pour remédier à ses conséquences pourrait représenter jusqu’à 10,5% du PIB d’ici à 2100.

Récemment, un ami me disait: «Si les choses bougent si lentement en matière d’écologie, c’est que ça coûte trop cher et que ça ne rapporte pas assez.»

À court terme, c’est peut-être vrai. Les entreprises doivent revoir toute leur conception de production et les États ont pour mission de rénover, de construire et de changer les infrastructures grâce à de l’argent public.

On parle un peu moins des pertes économiques liées au dérèglement climatique. Selon un rapport établi par le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophes (UNISDR), entre 1998 et 2017 le coût des catastrophes climatiques dues à des épisodes de climat extrême a explosé de 251%. Une hausse qui correspond à une somme de 2.908 milliards de dollars.

À l’avenir? D’ici à 2100, le changement climatique pourrait coûter aux États-Unis jusqu’à 10,5% de son PIB, explique un rapport du National Bureau of Economic Research.

Dépenses substantielles

Au moment où l’on s’inquiète du ralentissement de l’économie mondiale, cette nouvelle étude, qui s’est penchée sur les données économiques de 174 pays entre 1964 et 2017, met en garde contre une réduction beaucoup plus importante de la croissance économique si le changement climatique n’est pas maîtrisé.

«Ce n’est pas seulement le niveau de température qui affecte l’activité économique, mais aussi ses changements persistants au-dessus de la normale», a expliqué au Washington Post l’un des co-auteurs de l’étude, Kamiar Mohaddes, qui anticipe les dommages que ces bouleversements ne manqueront pas de causer sur les infrastructures et les aides qu’il faudra apporter aux collectivités côtières, à la santé, au bien-être, aux écosystèmes et aux pêches.

L’étude révèle qu’une augmentation continue de la température d’environ 0,04 degrés par an –un chiffre avoisinant les conclusions du rapport 1,5 degré du Giec– dans le cas d’un scénario de maintien du statu quo, de fortes émissions entraîneraient une réduction de 7,2% du PIB mondial par habitant d’ici à 2100.

Risques généralisés

Les pays les plus durement touchés seront les pays tropicaux et les pays les plus pauvres. À la différence des études précédentes, celle-ci conclut qu’aucun pays ne sera épargné et qu’aucun ne tirera un avantage économique du changement climatique.

«Le changement climatique sera coûteux pour tous les pays», a déclaré au Washington Post Kamiar Mohaddes, économiste à l’université de Cambridge.

Le Canada, par exemple, pourrait perdre plus de 13% de son PIB d’ici à 2100, tandis que le Japon, l’Inde et la Nouvelle-Zélande pourraient également subir une perte de 10%.

En revanche, si les États réduisaient leurs émissions de gaz à effet de serre conformément à l’accord de Paris sur le climat, ces effets pourraient être limités à une perte de 1,1% du PIB par habitant.

À long terme, il semble dorénavant que l’argument économique penche davantage vers l’action écologique.

http://www.slate.f

Les enfants plus vulnérables aux changements climatiques


Depuis des années, nous entendons parler des changements climatiques, et maintenant, à tous les jours les changements climatiques, la pollution, la hausse des températures sont énoncés. Nous sommes en plein dans ces changements, le pire, ce sont nos enfants et petits enfants qui en souffriront le plus par notre inaction. Et pour atténuer les conséquences, nous n’avançons pas plus vite, pire il y a trop de monde qui s’en foute carrément.
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Les enfants plus vulnérables aux changements climatiques

PHOTO TED ALJIBE, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Les risques des changements climatiques pour la santé des enfants incluent les maladies causées par la chaleur, particulièrement chez les nourrissons et les jeunes enfants ; la diminution de la qualité de l’air causée notamment par la pollution, les incendies de forêt, le pollen ; les sources d’eau contaminées ; et les infections par les insectes, les tiques et les rongeurs.

(Ottawa) Les cliniciens qui s’occupent d’enfants doivent connaître les infections émergentes et les problèmes de santé liés aux changements climatiques, de même que les effets des catastrophes naturelles sur la santé mentale, prévient un nouveau document d’orientation de la Société canadienne de pédiatrie (SCP).

L’auteure principale du document, la pédiatre albertaine Irena Buka, a expliqué par voie de communiqué que les enfants sont plus vulnérables que les adultes aux effets des changements climatiques, à cause de leur corps en croissance et en développement.

Elle ajoute que « les changements climatiques représentent la plus grave menace mondiale du siècle pour la santé, et les enfants y sont particulièrement vulnérables ».

Le Canada est déjà frappé par des événements associés aux changements climatiques, comme les vagues de chaleur, les incendies de forêt et les inondations, et on prévoit qu’ils gagneront en fréquence au cours des prochaines années, rappelle la SCP.

Le document d’orientation prévient que « les pédiatres et autres dispensateurs de soins doivent s’attendre à des infections émergentes, à des problèmes de santé causés par l’accroissement de la pollution atmosphérique et à des troubles de santé mentale liés aux catastrophes naturelles. Les changements climatiques auront une incidence à la fois sur l’état de santé individuel et sur celui de l’ensemble de la population ».

Les risques des changements climatiques pour la santé des enfants incluent les maladies causées par la chaleur, particulièrement chez les nourrissons et les jeunes enfants ; la diminution de la qualité de l’air causée notamment par la pollution, les incendies de forêt, le pollen ; les sources d’eau contaminées ; et les infections par les insectes, les tiques et les rongeurs.

On évoque aussi les effets immédiats des catastrophes naturelles et des phénomènes météorologiques extrêmes, de même que leurs effets indirects tels que les personnes déplacées, les troubles de santé mentale attribuables au stress, la perte de proches, de possessions ou d’habitudes quotidiennes et la suspension des soins ou de l’école.

Le document ajoute qu’un « nombre disproportionné d’enfants peut être touché par ces changements liés au climat, et par d’autres encore, parce qu’ils métabolisent plus d’eau, d’air et d’aliments par kilogramme de masse corporelle que les adultes. Leur croissance rapide, le caractère évolutif de leur développement et de leur physiologie et leur exposition aux risques pendant un parcours de vie plus long se conjuguent pour accroître leurs vulnérabilités aux dangers environnementaux. Les enfants défavorisés sur le plan socioéconomique, les enfants autochtones et ceux qui sont atteints d’une maladie chronique sont particulièrement à risque ».

Les cliniciens sont invités à donner des conseils préventifs sur la hausse des températures, les événements climatiques et la prévention des infections et à s’assurer de comprendre et de surveiller les prévisions en matière de concentrations de pollen, de qualité de l’air et d’indice UV.

https://www.lapresse.ca/

Les Mayas auraient commencé à se livrer une guerre violente bien avant le déclin de leur civilisation


Certaines hypothèses ont été émise pour expliquer le déclin et la disparition de la civilisation Maya. On a parlé de la sécheresse et des changements climatiques qui ont suivi des guerres qui auraient été des éléments déclencheurs, mais d’après d’autres découvertes, il y aurait eu des guerres totales bien avant les changements du climat.
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Les Mayas auraient commencé à se livrer une guerre violente bien avant le déclin de leur civilisation


Les Mayas auraient commencé à se livrer une guerre violente bien avant le déclin de leur civilisation© Luis Castaneda Inc./Getty Images

Par Emeline Férard –

En menant une nouvelle étude, des chercheurs ont découvert qu’une cité maya avait été victime d’un incendie dévastateur bien avant le déclin de la civilisation. Une observation qui contredit l’idée selon laquelle la multiplication des conflits aurait joué un rôle dans la disparition des Mayas.

Les Mayas constituent l’une des civilisations précolombiennes les mieux connues. Grâce aux nombreuses traces qu’ils ont laissées derrière eux, les archéologues ont pu remonter leur histoire, comprendre leur culture et avoir un aperçu de leur mode de vie et de leurs traditions. Mais le tableau comporte encore de nombreuses zones d’ombre.

On sait aujourd’hui qu’après avoir connu son apogée, la civilisation maya a commencé à décliner dès la fin du VIIIe siècle avant de finir par disparaitre et de tomber dans l’oubli quelques siècles plus tard. Mais pourquoi cette civilisation a-t-elle disparu ? C’est le mystère qui intrigue depuis longtemps les spécialistes qui ont émis diverses hypothèses.

L’une d’elles avance que le territoire des Mayas aurait été frappé par des sécheresses et des changements climatiques qui auraient affecté l’activité humaine et conduit à une multiplication des conflits, au Xe siècle, vers la fin de la période dite classique. Une escalade de la violence qui aurait fait disparaitre des cités entières, et à terme toute une partie de la civilisation au début du XIe siècle.

Une récente découverte est toutefois venue bousculer les connaissances. Publiée dans la revue Nature Human Behavior, elle suggère que les différents royaumes mayas avaient commencé à se livrer une guerre violente bien avant le déclin de la civilisation.

L’énigme du lac guatémaltèque

Jusqu’ici, les recherches avaient suggéré que jusqu’au IXe siècle, les conflits chez les Mayas étaient relativement ritualisés et limités. Ils pouvaient ainsi impliquer l’enlèvement d’un membre de l’élite contre une rançon ou la destruction d’une structure symbolique. En revanche, les actions de destruction à grande échelle ou les attaques envers des populations de civils étaient supposées plus rares.

C’est pourtant bel et bien la destruction d’une cité entière que des scientifiques ont mis en évidence. Initialement, leurs recherches visaient à s’intéresser aux conséquences des sécheresses survenues à la fin de la période classique sur l’agriculture. Pour cela, ils avaient jeté leur dévolu sur un lac situé dans la jungle du Guatemala non loin des ruines d’une ancienne cité maya appelée Witzna.

Plus précisément, ce sont les sédiments présents dans le lac connu sous le nom de Laguna Ek’Naab qui intéressaient l’équipe de David Wahl, paléoclimatologue à l’Institut géophysique américain (USGS). Ce dernier pensait, grâce à eux, pouvoir révéler ce qui était arrivé à la population locale. Mais les chercheurs sont tombés sur une découverte à laquelle ils ne s’attendaient pas.

Au milieu des traces indiquant une culture du maïs et de la déforestation, ils ont identifié une couche épaisse contenant des fragments de charbon.

« Parce que les populations brûlaient souvent la forêt pour défricher la terre, il est assez courant de trouver du charbon dans les sédiments de lac de la région. Mais en 20 ans d’études, je n’avais jamais vu une couche aussi épaisse », a expliqué David Wahl au National Geographic.

Dans un premier temps, les chercheurs ont pensé que l’incendie qui avait produit tout ce charbon était sans doute dû aux sécheresses qu’ils voulaient étudier. Sauf que les analyses ont contredit leur hypothèse : elles ont indiqué que les fragments de charbon étaient entrés dans le lac entre les années 690 et 700, une période à laquelle aucune trace de sécheresse n’a été trouvée.

« Bahlam Jol a brûlé »

Il a fallu d’autres découvertes pour éclairer cette énigme. En menant des fouilles dans les ruines voisines de la cité Witzna, une équipe d’archéologues a constaté que de nombreux bâtiments semblaient avoir été endommagés ou détruits volontairement. Ils ont également mis en évidence de multiples traces d’incendie, suggérant que la cité aurait été engloutie dans les flammes.

Ce fragment gravé découvert sur le site de Witzna est issu d’un monument détruit et brûlé entre les années 650 et 750. – Francisco Estrada-Belli

Enfin, ils ont révélé une colonne de pierre portant une information aussi précieuse que rare : le nom que les Mayas donnaient à la cité, Bahlam Jol. Et le mystère s’est peu à peu éclairci. En cherchant ce nom dans la base de données des inscriptions révélées sur d’autres sites, ils sont parvenus à trouver une correspondance, dans une cité appelée Naranjo située à une trentaine de kilomètres.

Là-bas, se trouve un monument en pierre documentant une série de campagnes militaires menées contre les royaumes voisins. Et celui-ci porte une inscription indiquant qu’à une date correspondant au 21 mai 697, « Bahlam Jol a brûlé« .

« C’est exactement l’époque à laquelle le charbon semble s’être accumulé dans le lac, nous permettant d’associer avec certitude cette description à l’incendie », a affirmé David Wahl.

Sauf que Bahlam Jol n’est semble-t-il pas la seule cité à avoir subi un tel sort. Selon les chercheurs, le monument laisse penser que trois autres auraient connu le même scénario dans la région. Ce serait notamment le cas d’une ville, Komkom, aujourd’hui connue sous le nom de Buenavista del Cayo, où des traces d’incendies massifs ont récemment été trouvées.

Ces feux dévastateurs ont largement affecté les populations des cités attaquées. Les sédiments analysés dans le lac guatémaltèque ont indiqué que l’activité humaine avait chuté rapidement à Witzna après la catastrophe, suggérant une baisse soudaine de la population. Difficile de déterminer si les habitants ont été tués ou ont fui la cité mais l’incendie semble sans aucun doute avoir eu de sérieuses conséquences.

« Nos découvertes montrent que la guerre ne représentait pas pour les Mayas une entreprise rituelle, comme nous l’avons toujours pensé », a détaillé dans un communiqué Francisco Estrada-Belli, archéologue de l’Université Tulane qui a dirigé les fouilles dans la cité de Witzna. « Les Mayas faisaient la guerre pour conquérir et détruire leurs rivaux, comme n’importe quelle autre civilisation ancienne (ou non) ».

Un scénario à revoir

Pour David Wahl et ses collègues, ces découvertes indiquent que la destruction et les attaques de grande ampleur envers des cités – ce qu’ils appellent la « guerre totale » – étaient des pratiques utilisées bien plus tôt qu’on ne pensait. Même lorsque la civilisation se trouvait à son apogée. Ce qui suggère que les conflits violents n’ont sans doute pas été la cause du déclin des Mayas comme il a été supposé.

« Je pense, compte tenu de cette étude, que la théorie supposant qu’un présumé passage à la guerre totale a servi de facteur majeur dans l’effondrement de la société maya classique n’est plus viable », a assuré Francisco Estrada-Belli. « Nous devons repenser la cause de l’effondrement parce que nous ne sommes pas sur la bonne voie avec la guerre et le changement climatique ».

S’ils n’ont pas provoqué une escalade de la violence, les changements environnementaux pourraient tout de même avoir joué un rôle majeur dans le déclin des Mayas, en affectant par exemple la production de nourriture. Mais le puzzle est loin d’être résolu.

https://www.geo.fr/

Changement climatique : les animaux ne s’adaptent pas assez rapidement


Depuis des années ont nous met en garde contre les changements climatiques et voilà nous y sommes. Il semble que depuis à peine 2 ou 5 ans, cela a accéléré. Les espèces pourraient s’adapter, sauf que tout va trop vite pour eux et c’est le cas pour plusieurs oiseaux.
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Changement climatique : les animaux ne s’adaptent pas assez rapidement

Oiseau

Malgré quelques adaptations, beaucoup d’espèces d’oiseaux ne pourront pas faire face à la hausse des températures.

© LEIBNIZ INSTITUTE FOR ZOO AND WILDLIFE RESEARCH

Par Anne-Sophie Tassart

Une étude internationale met en lumière les difficultés qu’ont les espèces animales à s’adapter face au changement climatique. 

Le changement climatique est un processus rapide. Beaucoup trop d’ailleurs pour que de nombreuses espèces animales réussissent à s’adapter à temps aux nouvelles températures. C’est le triste constat fait par une équipe internationale de chercheurs dont le résultat des travaux a été publié dans la revue Nature Communications, le 23 juillet 2019.

Plus de 10.000 résumés d’articles scientifiques épluchés

Les chercheurs venus aussi bien de France, d’Allemagne que d’Espagne, se sont basés pour leur recherche sur la littérature scientifique déjà parue. Ils ont épluché les résumés de plus de 10.000 articles pour finalement extraire les données issues de 71 études.

Ils ont centré leur recherche sur les oiseaux, « le taxon le mieux représenté dans notre ensemble de données », notent-ils.

Leur objectif était de trouver ainsi des preuves d’adaptation.

« L’équipe de recherche internationale a identifié dans la littérature scientifique des données pertinentes permettant de relier les changements climatiques au fil des années aux éventuels changements de caractéristiques possédées par les espèces incluses dans l’étude, note dans un communiqué l’Université d’État de l’Iowa (Etats-Unis), impliquée dans l’étude. L’équipe a ensuite évalué si les changements des traits observés étaient associés aux résultats souhaités, tels que des taux de survie plus élevés ou un nombre accru de progénitures ».

Le changement climatique n’affecte pas forcément la morphologie

Les espèces animales ont des « tactiques » pour s’adapter : elles modifient leur rythme de vie. Hibernation, reproduction, migration : ces phénomènes tributaires des saisons arrivent de plus en plus tôt, notamment dans les régions tempérées.

Cependant, cette étude « suggère que le changement climatique n’affecte par systématiquement les traits morphologiques », notent ses auteurs.

Selon les conclusions de ces travaux, les animaux peuvent tenter de s’adapter mais ils ne peuvent pas suivre le rythme imposé par le changement climatique, ce qui menace sur le long terme leur survie.

« Le climat est déjà en train de changer. Nous le savons, remarque Fredric Janzen, co-auteur de l’étude. Nous savons également que de nombreux organismes réagissent à l’évolution des conditions climatiques. Ce que nous avons découvert, c’est que, même si ces espèces s’adaptent, cela ne se produit tout simplement pas assez rapidement ».

Bon nombre d’entre elles sont donc condamnées.

https://www.sciencesetavenir.fr/

Le Saviez-Vous ► Quelle maladie peut-on attraper par un moustique ?


Les moustiques peuvent être vecteurs de maladies. Ces insectes peuvent nous transmettre des virus. Avec les changements climatiques, ces virus se propagent hors de leur pays d’origine.

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Quelle maladie peut-on attraper par un moustique ?


Les insectes sont susceptibles de transmettre des maladies. Le moustique-tigre fait partie des dangereux porteurs de virus. Par sa piqûre, se transmettent des infections, dont certaines dans des cas extrêmes peuvent être mortelles si elles ne sont pas traitées à temps. 

Paludisme, fièvre jaune, dengue, West Nile Virus, Chikungunya… Les moustiques sont de dangereux vecteurs de maladies, principalement dans les régions tropicales et intertropicales. Mais pas seulement. Voici les infections et maladies qui peuvent se transmettre par une piqûre de moustique.

Le paludisme

D’après l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), 219 millions de cas de paludisme ont été recensés en 2017 dans le monde. Neuf sur dix concernent le continent africain, mais avec le réchauffement climatique des cas indigènes commencent à être observés dans des pays jusque-là indemnes. Il existe quatre types d’agents du paludisme humain, tous des parasites de la famille des plasmodium. Les spécialistes distinguent ainsi Plasmodium vivax, P. malariae, P. ovale et enfin P. falciparum. P. Celui-ci est l’enfant terrible de la classe, celui qui est à l’origine des 900.000 cas mortels enregistrés chaque année dans le monde. D’une manière générale, dans sa forme bénigne, le paludisme se manifeste par une fièvre intense accompagnée de céphalées, vomissements et autres symptômes de type grippal.

La dengue

C’est une maladie transmise par des moustiques du genre aedes – notamment A. aegypti – infectés par l’un des quatre virus de la dengue. Elle est à l’origine d’un syndrome grippal. D’après les estimations de l’OMS, 3,9 milliards de personnes sont exposées dans 128 pays, soit plus de la moitié de la population mondiale. Et quelque 390 millions de personnes sont touchées dont 96 millions présentent des signes cliniques. Il existe toutefois une forme sévère appelée dengue hémorragique entraînant la mort

« Faute de traitement adapté, le taux de létalité de la dengue hémorragique peut dépasser 20 % », précise l’OMS.

La fièvre jaune

Près de 200.000 personnes sont frappées chaque année par cette maladie virale. Et 30.000 à 60.000 en sont morts en 2013. Mais d’après l’OMS, ces chiffres seraient sous-estimés. La maladie est transmise par des moustiques du genre Aedes et Haemagogus. La maladie sévit à l’état endémique dans de nombreux pays d’Afrique et d’Amérique du Sud. La vaccination est indispensable pour les voyageurs qui doivent s’y rendre, et n’est pratiquée que dans un nombre limité de centres habilités en France.

La fièvre du Nil occidental

Les moustiques – principalement de l’espèce Culex – sont infectés lors d’un « repas de sang » effectué sur des oiseaux eux-mêmes porteurs de ce virus. Celui-ci a été isolé pour la première fois en Camargue en 1964. Dans 80 % des cas, l’infection passe inaperçue. Le reste du temps, elle est évocatrice d’un syndrome grippal, mais des complications méningées peuvent survenir. Depuis 2002, plus de 13.000 cas (ayant entraîné 5.000 décès ont été recensés rien qu’aux États-Unis. L’OMS estime qu’une personne infectée sur 150 développera une forme grave de la maladie, les sujets âgés étant plus particulièrement sensibles. En France, une recrudescence de la circulation du virus du Nil occidental (virus West Nile) a été constatée ces dernières années sur le pourtour méditerranéen. Un système de surveillance a été mis en place par les autorités.

Le chikungunya

Cette maladie transmise par le moustique de type Aedes a été surtout décrite en Afrique, en Asie du Sud-Est, en Inde, en Indonésie et au Pakistan. Elle se manifeste par une forte fièvre, des maux de têtes et de violentes douleurs musculaires et articulaires aux poignets, chevilles et phalanges. Les douleurs peuvent persister plusieurs semaines, voire des mois.

Les piqûres de moustique peuvent avoir de graves conséquences. Pour connaître les moyens de vous protéger des moustiques cliquez sur les liens ci-dessous :

https://www.futura-sciences.com/

Plus de 200 millions d’arbres plantés en une journée en Éthiopie


Planter plus de 224 arbres en une seule journée en Éthiopie est vraiment un bel exploit. Si en plus, ils veulent dépasser le record de l’Inde 66 millions d’arbres plantés, alors c’est le genre de défi qui mérite d’être relevé, car en plus, cela lutte contre la déforestation et un coup de pouce pour contrer les changements climatiques. Un exemple à suivre.
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Plus de 200 millions d’arbres plantés en une journée en Éthiopie

Le premier ministre éthiopien, accroupi, plante un arbre.

Abiy Ahmed

PHOTO : TWITTER DU BUREAU DU PREMIER MINISTRE ÉTHIOPIEN

Dans une opération de grande envergure, le gouvernement éthiopien a coordonné lundi la plantation de plus de 200 millions d’arbres en une journée. Un record, selon les autorités.

L’initiative du premier ministre Abiy Ahmed a pour objectif de remédier à la déforestation ainsi qu’à lutter contre les changements climatiques.

La Fana Broadcasting Corporate, filiale de l’État, a annoncé que plus de 224 millions d’arbres ont été plantés lundi, dépassant l’objectif de départ qui était de 200 millions en une journée.

« Aujourd’hui, l’Éthiopie a pour objectif de battre le record du monde pour un héritage vert », avait tweeté le bureau du premier ministre le lundi matin.

Pour sa part, le premier ministre a participé à l’opération en plantant des arbres dans le sud du pays.

À long terme, l’Éthiopie a pour but de planter quatre milliards d’arbres entre mai et octobre.

Selon les responsables de l’Agriculture, plus de 2,6 milliards d’arbres ont déjà été plantés dans presque toutes les régions de ce pays de l’Est du continent africain.

Moins de 4 % des terres du pays sont désormais boisées, recense Farm Africa, une organisation engagée dans la gestion forestière du pays. Cette situation représente un recul d’environ 30 % par rapport à la fin du 19e siècle.

La déforestation chronique du pays est liée, entre autres, à une population croissante et aux changements climatiques, selon les spécialistes.

En plus des citoyens éthiopiens, différents organismes internationaux ont participé à l’opération qui vise à dépasser les 66 millions d’arbres plantés en Inde en 2017.

Le bureau du premier ministre a indiqué à l’Associated Press que des logiciels ont été développés spécialement pour aider à compter le nombre d’arbres plantés.

https://ici.radio-canada.ca

Le monde est confronté à un « apartheid climatique », déclare un expert de l’ONU


Avec les changements climatiques, on voit déjà comment les choses se passent. Les plus riches auront les moyens pour y faire face, et les plus pauvres devront s’expatrier, trouver un moyen pour survivre et cela ne sera pas facile, sinon impossible pour eux.
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Le monde est confronté à un « apartheid climatique », déclare un expert de l’ONU

Le monde est confronté à un « apartheid climatique », avec d'un côté les riches... (PHOTO YVES HERMAN, ARCHIVES REUTERS)

PHOTO YVES HERMAN, ARCHIVES REUTERS


Agence France-Presse
Genève

Le monde est confronté à un « apartheid climatique », avec d’un côté les riches qui peuvent mieux s’adapter au réchauffement de la planète et de l’autre, les pauvres qui endurent le pire, a déclaré lundi un expert de l’ONU.

Dans un nouveau rapport, le Rapporteur spécial des Nations unies sur l’extrême pauvreté et les droits humains, Philip Alston, a averti que « le changement climatique menace de défaire les progrès des 50 dernières années […] en matière de réduction de la pauvreté ».

Ce rapport, qui sera présenté la semaine prochaine au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU à Genève, s’appuie sur des recherches qui prévoient que le changement climatique pourrait laisser sans abri 140 millions de personnes dans les pays en développement d’ici 2050.

« De façon perverse, alors que les pauvres ne sont responsables que d’une fraction des émissions globales, ce sont eux qui vont faire les frais du changement climatique et qui ont le moins de capacités pour se protéger », a relevé M. Alston dans un communiqué.

« Nous risquons de voir un scénario d' »apartheid climatique » où les riches paient pour échapper aux canicules, à la faim et aux conflits, alors que le reste du monde est abandonné à ses souffrances ».

L’expert a souligné que malgré les mises en garde répétées sur les menaces que représente le changement climatique, cette question reste « un souci marginal ».

Il a en particulier critiqué le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme pour ne pas accorder suffisamment d’attention et de ressources à cette question.

« Alors qu’une véritable crise qui menace les droits humains d’un grand nombre de personnes est en train de nous frapper, la méthodologie habituelle des droits de l’Homme qui traite question par question, au coup par coup, est terriblement insuffisante », a-t-il jugé.

Les rapporteurs spéciaux sont des experts indépendants qui ne s’expriment pas au nom de l’ONU, mais communiquent les résultats de leurs recherches aux Nations Unies.

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Leur bureau? Une case de stationnement


Personnellement, je vois cela comme un début qui j’espère évoluer. Je comprends que certaines personnes ont besoin d’une automobile pour travailler, mais beaucoup aurait un avantage d’aller travailler de manière plus écolo, par la marche, le vélo et le transport en commun. Cela éviterait bien des embouteillages aux heures de pointe et serait un atout pour le climat. De plus, avec un plus de monde en transport en commun, il y aurait probablement un meilleur ajustement et d’ajout d’autobus.
Nuage


Leur bureau? Une case de stationnement

Le 1er mai, et une seconde fois le 3 mai,... (PHOTO FOURNIE PAR VALENTIN DÉCARPENTRIE)

Le 1er mai, et une seconde fois le 3 mai, Valentin Décarpentrie et des collègues ont occupé une place de stationnement près des locaux de son entreprise. Il a payé son stationnement, comme l’aurait fait un automobiliste qui aurait voulu y laisser sa voiture.

PHOTO FOURNIE PAR VALENTIN DÉCARPENTRIE

NICOLAS BÉRUBÉ
La Presse

Histoire de dénoncer la place accordée aux automobiles dans l’espace public, des entrepreneurs ont commencé à installer des bureaux à même des cases de stationnement et à travailler dans la rue dans plusieurs villes du monde.

L’idée est née sur Twitter le 25 avril, quand Victor Pontis, un entrepreneur de San Francisco, a écrit :

« Je vais placer un bureau et travailler dans une case de stationnement pendant quelques heures pour montrer que l’espace alloué aux véhicules peut être mieux utilisé. Souhaitez-moi bonne chance. »

Depuis, l’idée a été reprise sur les réseaux sociaux, sous le mot-clic #wepark, un nom qui évoque la société d’espaces de cotravail WeWork et le mot « stationner » (park, en anglais).

Popularisé dans les réseaux des entreprises en démarrage, le geste a été repris à San Francisco, à Los Angeles, à Boston et ailleurs dans le monde, à Tel-Aviv et à Brisbane. En France, Valentin Décarpentrie, 21 ans, a aussi travaillé dans une place de stationnement de Toulouse avec son bureau pour Ikigai, entreprise qu’il a cofondée.

En entrevue avec La Presse, M. Décarpentrie souligne que c’est la dimension écologique qui l’a accroché.

« Est-ce normal qu’en 2019 on choisisse encore de construire des stationnements plutôt que de privilégier l’espace public ? » se demande-t-il. 

« Tous les scientifiques sont d’accord : le temps qu’il nous reste pour agir en faveur du climat se compte en mois. Les villes ne font rien pour réduire la pollution automobile. » – Valentin Décarpentrie

Le 1er mai, et une seconde fois le 3 mai, M. Décarpentrie et des collègues ont donc occupé une place de stationnement près des locaux de son entreprise. Il a payé son stationnement, comme l’aurait fait un automobiliste qui aurait voulu y laisser sa voiture.

Les passants ont été plutôt favorables à son initiative, fait-il remarquer

« Ils ont trouvé que c’était cool qu’on organise un truc comme ça et que c’était un bon coup de buzz pour mon entreprise. Quand un automobiliste a voulu se garer, je lui ai montré le ticket que j’avais acheté, et il est parti ! »

Le concept #wepark est simple, rapide et pas cher, souligne M. Décarpentrie.

« Tout le monde peut le faire ! En fait, je pense que les esprits sont déjà éveillés ; aujourd’hui, il faut être aveugle pour ne pas voir que la situation est critique. »

Honte de l’avion

Les mouvements citoyens, dit-il, sont plus que symboliques : ils peuvent avoir une incidence. Il cite en exemple le « flygskam » (la honte de prendre l’avion), un mouvement lancé en Suède qui vise à encourager les gens à éviter de prendre l’avion afin de diminuer leur empreinte carbone.

« Le flygskam a fait baisser le trafic aérien de 4,5 % en Suède, une première décroissance en 10 ans pour le pays, alors il n’y a aucune honte à ce que les entreprises en démarrage veuillent faire bouger les choses en France aussi. »

Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) à l’ONU, l’humanité doit engager des transitions « rapides » et « sans précédent » pour éviter le pire scénario des changements climatiques. Les émissions mondiales de carbone doivent chuter d’environ 45 % d’ici 2030, sans quoi un « dérèglement catastrophique » est envisagé et pourrait menacer la vie sur Terre.

Même si l’importance d’agir est connue, les comportements tardent à changer. À Montréal, l’utilisation de la voiture pour aller au travail ne fléchit pas.

65 % : Proportion approximative de travailleurs qui choisissent d’aller travailler en voiture, selon la Communauté métropolitaine de Montréal. Au centre-ville, c’est le contraire : les deux tiers des gens s’y rendent en transports en commun.

Est-il légal de placer une table sur une case de stationnement ? Cela enfreint-il les règlements municipaux ? Nous avons posé la question à la Ville de Montréal il y a quelques jours, mais nous n’avions toujours pas reçu de réponse au moment de publier ces lignes. 

Certaines villes prennent les devants. Amsterdam a annoncé cette semaine qu’elle bannira les véhicules à essence et à diesel d’ici 2030. Le Danemark veut interdire la vente de véhicules à essence sur son territoire d’ici 2030. Et, depuis le début de 2019, il est impossible de stationner sa voiture au centre-ville d’Oslo : les 700 cases qui s’y trouvaient ont été transformées en miniparcs et en pistes cyclables. Les piétons sont de plus en plus nombreux : les commerçants rapportent une hausse de 10 % de l’achalandage par rapport à la même période l’an dernier.

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