Rougeole : le virus détruit la « mémoire » immunitaire


Je ne sais pas si cette petite étude pourrait convaincre les anti-vaccins, mais les chercheurs comprennent mieux le mécanisme de fait la rougeole. On sait qu’un enfant contracte beaucoup de virus et infections ce qui fortifient ses anticorps et met en mémoire ce qu’ils vont combattre si la maladie se représente. La rougeole a pour effet d’effacer ce que le corps avait appris à combattre.
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Rougeole : le virus détruit la « mémoire » immunitaire


La rougeole est une maladie hautement contagieuse et potentiellement mortelle. Le virus attaque le système immunitaire comme le virus du Sida, et les défenses immunitaires s’affaiblissent très rapidement. Une nouvelle étude a souhaité comprendre les mécanismes biologiques et montre aussi combien ce virus est délétère. 

Comme le virus du sida, mais plus vite, le virus de la rougeole attaque le système immunitaire, selon une étude parue jeudi dernier dans Science. Les malades se retrouvent presque aussi vulnérables face aux pathogènes qu’un nouveau-né, renforçant l’utilité de la vaccination. Les professionnels de santé publique avaient observé auparavant que les campagnes de vaccination contre la rougeole faisaient baisser la mortalité infantile totale. Mais les chercheurs n’étaient pas sûrs des mécanismes biologiques.

Une équipe de chercheurs d’Harvard, de l’Institut médical Howard Hugues et de l’université Erasmus aux Pays-Bas a analysé le sang de 77 enfants néerlandais contaminés par la rougeole lors de l’épidémie qui a frappé le pays en 2013 : leur sang avait été prélevé avant l’infection, puis de nouveau deux mois après. Les chercheurs ont utilisé un outil développé aux États-Unis et baptisé VirScan, qui identifie tous les virus ayant infecté auparavant une personne, et dont le système immunitaire se souvient : VIH, grippe, herpès, et des centaines d’autres virus.

Le nombre de cas de rougeole, maladie hautement contagieuse et potentiellement mortelle, a été multiplié par quatre dans le monde sur le premier trimestre 2019 par rapport à la même période en 2018.. © WHO, OMS

Le nombre de cas de rougeole, maladie hautement contagieuse et potentiellement mortelle, a été multiplié par quatre dans le monde sur le premier trimestre 2019 par rapport à la même période en 2018.. © WHO, OMS

Le vaccin d’autant plus justifié que le virus détruit les anticorps chez les enfants

Quand l’organisme rencontre un virus, il crée des anticorps qui restent et protègent des infections futures : c’est la « mémoire » immunitaire. Les analyses ont montré que la rougeole éliminait entre 11 et 73 % des anticorps protecteurs chez les enfants.

La rougeole « remet à zéro votre système immunitaire et le fait revenir à un état plus naïf », explique à l’AFP l’épidémiologiste Michael Mina, d’Harvard, coauteur de l’étude. Pour revenir à un niveau élevé d’anticorps et rebâtir leurs défenses, « ils doivent être réinfectés par les pathogènes, comme les nouveaux-nés qui prennent beaucoup de risques dans les premières années de leur vie », dit Michael Mina.

Contrairement au VIH, les défenses immunitaires sont affaiblies beaucoup plus rapidement, et elles se reconstruisent aussi plus vite, précise le chercheur.

L’étude, confortée par des tests sur des macaques et par une autre analyse publiée jeudi dans Science Immunology, montre que le danger de la rougeole dépasse les seuls risques liés à l’infection.

« Le virus est bien plus délétère qu’on ne croyait, ce qui rend le vaccin d’autant plus précieux », dit Stephen Elledge, généticien qui a développé avec des collègues l’outil VirScan.

https://www.futura-sciences.com/

Le sang de cet homme a permis de sauver 2,4 millions d’enfants


Il y a des gens qui ont de l’or dans le sang. En Australie, dans les années 60, il y avait beaucoup de fausse-couches du a la maladie hémolytique du nouveau-né. C’est quand la maman a un rhésus négatif et le bébé est positif, les anticorps de la mère attaque les globules rouges du bébé en gestation. Les médecins avaient besoin d’un plasma sanguin contenant de l’Anti-D. Grâce a un Australien, plus de 2 millions de bébés ont été sauvé.
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Le sang de cet homme a permis de sauver 2,4 millions d’enfants

 

Crédits : Donate Blood

par  Nicolas Prouillac 

En surface, James Harrison a tout d’un homme normal. À 81 ans, l’Australien mène une vie paisible. Il aime les balades en bord de mer, collectionner les timbres, et les visites surprises de ses petits-enfants. Mais sous la surface, le sang qui s’écoule dans ses veines fait de lui un être exceptionnel, car son plasma contient un puissant anticorps qui a permis de sauver la vie à 2,4 millions de nourrissons australiens.

 Surnommé « l’homme au bras d’or » dans son pays, il en a fait don pendant plus de 60 ans. Le Washington Post nous apprend aujourd’hui qu’il a effectué le 11 mai son dernier don de plasma, totalisant 1173 donations.

James Harrison avait 14 ans en 1951, quand il a dû subir une lourde opération durant laquelle les chirurgiens lui ont enlevé un poumon. Une procédure de plusieurs heures suivie d’une hospitalisation de trois mois. Mais il a survécu, en grande partie grâce au sang qu’on lui a transfusé. Savoir qu’un  inconnu.e lui avait sauver la vie en faisant don de son sang a bouleversé l’adolescent, mais il a dû attendre d’avoir 18 ans pour pouvoir faire don du sien à son tour – en fermant les yeux, car il avait peur des aiguilles.

Dans les années 1960 en Australie, une épidémie de fausses-couches inexpliquées inquiétait les médecins, qui ont fini par découvrir que les nourrissons succombaient à la maladie hémolytique du nouveau-né. Cette maladie est causée, durant la grossesse, par certains anticorps de la mère, qui détruisent les globules rouges du fœtus appartenant à un autre groupe sanguin. Pour empêcher ce fléau, les médecins ont réalisé qu’ils pouvaient injecter aux femmes enceintes un traitement à base de plasma contenant un rare anticorps, l’immunoglobuline anti-D. Ils avaient donc besoin que des porteurs du précieux anticorps se fassent connaître et acceptent de donner leur plasma sanguin. Le programme Anti-D est né, et James Harrison en est devenu le porte-étendard.

D’après la Croix-Rouge australienne, en plus de 60 ans, son plasma a permis de réaliser des millions d’injections Anti-D. 17 % des femmes enceintes nécessitant ce type d’injections en Australie, elle estime que James Harrison a aidé à sauver la vie de 2,4 millions de bambins. Mission accomplie.

Source : The Washington Post

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Pourquoi les chauves-souris résistent-elles aux virus les plus dangereux ?


 

On sait que les chauves-souris sont vectrices de plusieurs virus et malheureusement transmissible à l’humain, mais eux-même s’ils sont porteurs ne semble pas en souffrir. Les chercheurs chinois croient que c’est dû à un gène spécifique qui les protègerait
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Pourquoi les chauves-souris résistent-elles aux virus les plus dangereux ?

© thinkstock.

Jeanne Poma.

Source: BBC

Des scientifiques chinois ont découvert que les chauves-souris ont la chance de posséder un gène, appelé Sting, qui une fois muté leur permet de résister aux pires des virus comme Ebola. Ce gène atténuerait la production d’interférons, les protéines du système immunitaire qui alertent le corps en cas d’infection virale.

Les chauves-souris peuvent être porteuses de nombreux virus mortels, comme Nipah, Marburg, Sars ou encore Ebola. Elles ne souffrent pourtant d’aucun de leurs effets. Habituellement, le système immunitaire défend le corps grâce à des anticorps et un ensemble de lymphocytes T appelés lymphocytes T tueurs. Ceux-ci reconnaissent et détruisent les virus. Ils sont capables de réagir grâce à des infections passées ou grâce à un vaccin. Certains organismes peuvent rejeter un virus, sans avoir jamais été infectés. On parle alors d’immunité innée. 

Le danger de la détection du virus

Lorsqu’il infecte une cellule, un virus laisse des traces, qui seront ensuite identifiées par des protéines de détection, en cas de récidive. Celles-ci vont alors produire des interférons. Ceux-ci déclenchent les effets d’alarme que nous connaissons, comme la fièvre, les douleurs et la fatigue. L’interféron provoque aussi la création de molécules avec un effet antiviral immédiat. 

Mais si le corps produit trop d’interférons, cela peut être néfaste pour lui. C’est ce qui arrive face à des virus comme Ebola et Sars. Ce dernier avait infecté plus de 8400 personnes en 2003. 

« Au début, nous pensions que la chauve-souris pouvait avoir un système immunitaire inné super fort, ce qui signifiait que son interféron pouvait tuer tout le virus. Mais nous nous sommes rendus compte que ces animaux pouvaient vivre avec le virus, comme dans une situation d’équilibre », a expliqué le professeur Peng Zhou, de l’Institut de virologie de Wuhan

Le rôle de l’ADN

Les scientifiques ont découvert que les chauves-souris ont une répartition toute particulière de leur ADN. La présence du gène Sting ferait toute la différence. Cette composition différente de leur corps fait que le virus qui s’attaque à l’ADN réduit la production d’interférons. Les effets ne sont pas les mêmes chez les humains. 

Encore de nombreuses études en perspectives

Cette découverte est soumise à débat par les scientifiques américains, qui doutent encore de la responsabilité de ce gène Sting. 

Le professeur Alexander Bukreyev, basé à la branche médicale de l’Université du Texas, déclare :

« De toute évidence, plus d’études sont nécessaires pour mieux comprendre la capacité des chauves-souris à héberger des agents pathogènes viraux. »

http://www.7sur7.be/7

Les plaquettes sanguines jouent aussi un rôle de défense


On a toujours appris quand un virus, une bactérie, ou autre intrus rentrait dans le corps, que les globules blancs sont les premiers répondants. En réalité, se sont les plaquettes sanguines Armé de cette nouvelle connaissance, les chercheurs croient qu’il serait possible de diminuer les plaquettes sanguines pour des maladie auto-immunes, arthrite rhumatoïde ou encore le lupus.
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Les plaquettes sanguines jouent aussi un rôle de défense

 

Représentation du sang humain

Un millilitre de sang comprend plus d’un milliard de globules rouges, 400 millions de plaquettes et environ 5 millions de globules blancs. Photo : iStock

Les plaquettes du sang jouent un rôle insoupçonné à ce jour dans la réponse immunitaire du corps humain, ont établi des chercheurs de la Faculté de médecine de l’Université Laval à Québec.

Un texte d’Alain Labelle

Le rôle central des plaquettes sanguines dans la coagulation du sang et la cicatrisation est bien connu.

Le Pr Éric Boilard et ses collègues affirment qu’elles font office de premières répondantes immunitaires lorsqu’un virus, une bactérie ou un allergène entre dans la circulation sanguine.

Le saviez-vous?
Les plaquettes sanguines, également appelées thrombocytes, sont des cellules dépourvues de noyau fabriquées au niveau de la moelle osseuse. Elles sont l’un des éléments qui composent le sang avec les globules rouges et blancs. Un taux normal de plaquettes permet d’éviter une hémorragie (taux trop bas) ou encore des caillots dans le sang (taux trop élevé).

Illustration d'une plaquette sanguine

Illustration d’une plaquette sanguine Photo : iStock/royaltystockphoto

La réponse inflammatoire

Lorsqu’un corps étranger apparaît pour la première fois dans le sang, il entraîne la formation d’anticorps qui se collent par la suite à l’intrus, formant des complexes antigène-anticorps qui déclenchent une réponse inflammatoire.

La médecine savait déjà que les plaquettes sanguines possèdent des récepteurs qui reconnaissent ces complexes antigène-anticorps. C’est d’ailleurs cette connaissance qui a mené l’équipe québécoise à les soupçonner de participer au processus inflammatoire.

Pour établir ce rôle, l’équipe a créé dans le sang de souris des complexes antigène-anticorps à l’aide d’un virus, d’une toxine bactérienne et d’une protéine allergène.

Les résultats montrent que, dans les trois cas, la réponse a été similaire. Les rongeurs ont montré les symptômes classiques de l’état de choc septique ou anaphylactique :

  • une baisse de la température corporelle;
  • des tremblements;
  • une altération des fonctions cardiaques;
  • une vasodilatation;
  • une perte de conscience.

Les chercheurs ont ensuite refait les mêmes tests avec des souris chez lesquelles ils avaient éliminé presque toutes les plaquettes ainsi qu’avec des souris dépourvues de récepteurs des complexes antigène-anticorps sur les plaquettes.

Ces souris n’ont eu aucune réaction physiologique.

Cela démontre clairement le rôle clé des plaquettes dans le processus. Ce sont les plaquettes, et non les globules blancs, qui sont les premiers acteurs à entrer en scène dans la réponse immunitaire. Éric Boilard

Les chercheurs ont ainsi établi que l’état de choc des souris résultait de la libération de sérotonine par les plaquettes.

Il s’agit de la même molécule que le neurotransmetteur du cerveau, mais celle retrouvée dans les plaquettes est produite par des cellules de l’intestin. Éric Boilard

« Les plaquettes entreposent la sérotonine. « Elles renferment 90 % de toute la sérotonine du corps et elles la libèrent dans certaines conditions », précise Éric Boilard.

Le saviez-vous?

Un millilitre de sang comprend plus d’un milliard de globules rouges, 400 millions de plaquettes et environ 5 millions de globules blancs.

De nouveaux traitements

Cette découverte ouvre la porte à de nouvelles façons de traiter les patients en état de choc septique résultant d’infections virales ou bactériennes ainsi que les personnes atteintes de maladies auto-immunes comme l’arthrite rhumatoïde et le lupus.

Concrètement, ces travaux permettent d’établir que la transfusion de plaquettes aux patients en état de choc septique ou anaphylactique pourrait aggraver leur état en augmentant la quantité de sérotonine dans le sang.

La transfusion demeure importante, surtout que ces patients présentent souvent des taux de plaquettes très bas, mais pour prévenir cette éventualité il faudrait bloquer le récepteur du complexe antigène-anticorps sur les plaquettes avant la transfusion.

Éric Boilard

L’équipe évalue maintenant le rôle du récepteur des complexes antigène-anticorps des plaquettes dans les maladies auto-immunes comme l’arthrite et le lupus.

On pense qu’en bloquant ce récepteur, il serait possible d’améliorer l’état des malades sans affecter les autres fonctions des plaquettes. Éric Boilard

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences(PNAS).

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Le menu des hommes préhistoriques reconstitué par une étude de l’Université de Victoria


On s’en doute bien, les hommes de la préhistoire n’étaient pas des végétariens, ils mangeaient beaucoup de viande
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Le menu des hommes préhistoriques reconstitué par une étude de l’Université de Victoria

 

Un outil préhistorique retrouvé lors de fouilles en Jordanie par des chercheurs de l'Université de Victoria.Un outil préhistorique retrouvé lors de fouilles en Jordanie par des chercheurs de l’Université de Victoria.   PHOTO : APRIL NOWELL/UNIVERSITÉ DE VICTORIA

Des chercheurs de l’Université de Victoria, en Colombie-Britannique, ont réussi à reconstituer le régime alimentaire des hommes qui vivaient à l’âge de la pierre, en identifiant les résidus de viande incrustés dans des outils utilisés à l’époque.

Un texte de Christophe Le Gentil

D’après les résultats obtenus par April Nowell, une professeure d’anthropologie de l’université et auteure de l’étude, les hommes préhistoriques avaient une préférence pour le boeuf, le cheval, le chameau et le rhinocéros.

L’équipe de scientifiques s’est rendue dans la région d’Azraq, en Jordanie, sur le site d’une ancienne oasis appelée Shishan Marsh. L’endroit, autrefois un lac bordé d’une végétation luxuriante, était fréquenté par les animaux et les hommes il y a de cela 220 000 à 300 000 ans. Il s’est ensuite asséché progressivement, pendant une période de plus de 1000 ans, d’après les études géologiques réalisées.

Selon l’hypothèse des chercheurs, l’oasis représentait un lieu de chasse idéal pour les hommes préhistoriques de l’époque. Après avoir tué et découpé leurs proies, ils ont laissé un bon nombre de leurs outils en pierre sur place que les chercheurs ont pu analyser.

Au total, les scientifiques ont pu retrouver 10 000 outils sur le site, mais en ont utilisé seulement 17, lesquels présentaient des résidus de protéines animales.

Les traces ont alors été mises en contact avec des anticorps trouvés principalement dans du sang de chèvre. L’action de ces anticorps permet de différencier les espèces.

Les échantillons ont ensuite révélé la présence de sang de cheval, de chameau, de boeuf, de rhinocéros et de canard. En revanche, aucune trace de chat ni de chèvre n’a été identifiée.

C’est la première fois qu’une telle technique est employée pour identifier des résidus de protéines sur des outils aussi anciens. Ils travaillent désormais à l’élaboration d’anticorps capables de reconnaître des traces d’éléphants et d’autruches.

April Nowell a collaboré avec des chercheurs américains et jordaniens pour ce projet. L’étude a été financée par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada et publiée dans la revue scientifique Journal of Archaeological Science.

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Des anticorps capables de «neutraliser» le virus Zika


Ce n’est pas aujourd’hui qu’un vaccin contre le virus Zika sera disponible, mais les recherches semblent vraiment prometteuses. On parle d’un vaccin universel contre les virus Zika et la dengue, car on croit que la dengue serait une porte d’entrée pour le virus zika
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Des anticorps capables de «neutraliser» le virus Zika

 

L'épidémie du virus zika qui touche plusieurs pays... (Photo Felipe Dana, archives AP)

L’épidémie du virus zika qui touche plusieurs pays d’Amérique du sud a fait apparaître des complications neurologiques et surtout de graves anomalies du développement cérébral (microcéphalies) des bébés nés de mères infectées qui ont conduit l’OMS à déclarer une «urgence de santé publique de portée internationale» en février. Sur la photo, un bébé atteint de microcéphalie, au Brésil.

PHOTO FELIPE DANA, ARCHIVES AP

ELISABETH ZINGG
Agence France-Presse
Paris

Des chercheurs européens ont annoncé jeudi avoir découvert de « puissants » anticorps capables de « neutraliser » le virus Zika, une découverte ouvrant la voie à un vaccin contre ce virus à l’origine de lésions cérébrales chez le foetus.

Dans des travaux menés en laboratoire, les anticorps ont permis de « neutraliser » à la fois Zika et le virus voisin de la dengue, « ce qui pourrait aboutir au développement d’un vaccin universel » protégeant contre les deux maladies, ont indiqué les chercheurs dans la revue scientifique Nature.

Cette découverte coïncide avec une autre étude, également publiée jeudi, qui suggère que la récente explosion du virus Zika en Amérique latine pourrait avoir été favorisée par une exposition préalable à la dengue.

Les virus de la dengue et du Zika ont de nombreux points communs. Ils appartiennent tous deux à la famille des flavivirus, des virus principalement transmis par des moustiques.

Des chercheurs de l’Institut Pasteur, du CNRS et de l’Imperial College à Londres qui s’étaient déjà intéressés aux anticorps capables de neutraliser la dengue, se sont également penchés sur le virus Zika.

Ils ont sélectionné deux anticorps EDE capables de stopper la dengue et ont découvert que l’un d’entre eux était particulièrement efficace pour « neutraliser » le virus Zika.

Ils ont réussi à reconstituer l’endroit précis où celui-ci vient se fixer sur la protéine d’enveloppe du virus Zika et découvert que celui-ci était le même sur le virus de la dengue.

Cette découverte, a indiqué à l’AFP Félix Rey, responsable du laboratoire de virologie structurale à l’Institut Pasteur (Paris) qui a dirigé l’étude, était « totalement inattendue ».

Selon Juthathip Mongkolsapaya, un autre chercheur, il s’agit des « premiers anticorps très puissants » découverts contre le Zika.

Le virus a longtemps été considéré comme peu dangereux.

Mais l’épidémie qui touche plusieurs pays d’Amérique du sud dont le Brésil a fait apparaître des complications neurologiques et surtout de graves anomalies du développement cérébral (microcéphalies) des bébés nés de mères infectées qui ont conduit l’Organisation mondiale de la santé à déclarer une «urgence de santé publique de portée internationale» en février.

Il n’existe à ce jour aucun vaccin pour se protéger du Zika, contrairement à la dengue qui dispose d’un vaccin développé par le laboratoire français Sanofi.

Transmis comme dans le cas du Zika par des moustiques de type Aedes, la dengue est en pleine recrudescence à travers le monde. Elle sévit dans les régions tropicales et subtropicales de la planète où près de 400 millions de personnes sont infectées chaque année.

Zika aggravé par la dengue

Une étude distincte publiée jeudi par la revue Nature Immunology estime pour sa part qu’une exposition préalable à la dengue pourrait amplifier l’infection par le virus Zika.

Les symptômes incluent la fièvre, des céphalées intenses et des douleurs musculaires, articulaires et derrière les yeux.

Des chercheurs, dont plusieurs ont participé à la première étude, ont découvert que la plupart des anticorps produits par les personnes infectées par la dengue facilitaient la réplication du virus Zika.

C’est ce qui pourrait expliquer la virulence de l’épidémie de Zika en Amérique latine où de nombreuses personnes ont également été en contact avec la dengue.

«Les deux études se complètent, elles montrent qu’il est très important que le futur vaccin utilise le bon anticorps et cible le talon d’Achille du virus», souligne M. Rey qui a participé aux deux études.

Pour l’instant toutefois, «il nous reste tout à faire, notamment mettre en place un essai clinique ce qui risque de prendre du temps», reconnaît-il.

Des vaccins contre le Zika sont à l’étude dans de nombreux laboratoires, dont certains ont déjà été testés sur des animaux.

L’un d’entre eux est développé par le groupe pharmacentique américain Inovio qui vient d’annoncer le lancement de tests sur des humains avant la fin de l’année.

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Rhume: les remèdes naturels prétendant «booster votre système immunitaire» ne marchent pas, et c’est tant mieux


Voilà, une explication détaillée qui je pense mérite, d’être lue surtout pour ceux qui achètent n’importe quoi pour booster leur système immunitaire et donner la chance au corps de travailler pour combattre les infections saisonnières,
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Rhume: les remèdes naturels prétendant «booster votre système immunitaire» ne marchent pas, et c’est tant mieux

 

Une touriste chinoise enrhumée, à Francfort en janvier 2012. REUTERS/Kai Pfaffenbach

En réalité, vous n’avez ni envie ni besoin de lui donner un coup de pouce.

Les explications d’un médecin.

Prenez n’importe quelle pharmacie ou n’importe quel rayon «santé» d’une grande surface américaine, surtout à cette saison, et vous tomberez à coup sûr sur un tas de produits prétendant booster naturellement votre immunité. Les études analysant de tels produits montrent qu’ils ne sont rien d’autre que des placebos hors de prix.

Ne pas confondre l’inné et l’acquis

Pourtant, nombreux sont ceux persuadés que ces potions peuvent améliorer leur santé. Des millions de gens tombent dans le panneau d’un marketing en apparence bienveillant –mais au final bien cynique– et vident avec allégresse leurs poches pour autant de poudres de perlimpinpin. Chers croyants (et vous, chers sceptiques à la recherche de nouveaux arguments), réfléchissez à ceci: booster votre immunité est en réalité une très mauvaise idée. Même si ces remèdes et produits préventifs avaient l’effet qu’ils prétendent, ce n’est pas quelque chose dont vous auriez envie.

Nous possédons deux systèmes immunitaires complémentaires: l’inné et l’acquis.

L’immunité innée est le réflexe naturel du corps face à toute infection inconnue. L’immunité innée est rapide, puissante et incroyablement non spécifique. Quand elle s’active, nous en connaissons que trop bien les symptômes: fièvre, toux, nez qui coule et courbatures. En un mot: l’inflammation. Et vous comprenez déjà pourquoi l’idée de «booster» cette partie de votre système immunitaire est loin d’être judicieuse.

Qu’on le veuille ou pas, dès qu’un virus pénètre notre corps, l’immunité innée se fait sentir. Et, dans ce cas, les symptômes sont toujours à peu près les mêmes, qu’importe qu’il existe plusieurs centaines de virus responsables du rhume. Avant que votre corps ait déterminé l’identité exacte du nouvel envahisseur, votre immunité innée provoque une poussée de fièvre visant à cuire les microbes, puis génère de la toux et une production de mucus pour que ces sales bestioles retournent d’où elles viennent. Cette réaction au petit bonheur la chance est légèrement utile, excessivement pénible et –c’est là le plus important– n’est pas ce qui anéantit en réalité une infection.

Le vrai travail de neutralisation d’une infection est du ressort de l’immunité acquise, la branche spécialisée de votre armée immunitaire, dont la formation dure toute votre vie.

Le système immunitaire acquis contient des lymphocytes B et T qui produisent des protéines, les anticorps, et interagissent avec elles afin de s’occuper d’un nombre incroyable d’infections spécifiques.

Si un petit nombre d’anticorps est transmis de la mère à l’enfant, la grande majorité est produite à la première rencontre d’une personne et d’une infection donnée. Les anticorps qui en résultent sont comme une cache d’armes que stocke votre corps pendant des décennies, dans l’éventualité d’une invasion future.

Si le corps a été exposé par le passé à un pathogène infectieux (ou qu’il a été vacciné contre celui-ci), le système immunitaire acquis s’en «souviendra» et sera capable de le reconnaître rapidement si une nouvelle infection pointe le bout de son nez.

Dès qu’il est réactivé, le système immunitaire acquis ne synthétise que les bons anticorps, avec une précision et une efficacité stupéfiantes. Assez trivialement, c’est ainsi que les virus les plus communs et les plus bénins se font rayer de la carte, en l’affaire de quelques jours en général. Soit l’une des manifestations les plus brillantes de l’évolution.

La réaction face à de nouveaux virus est à peu près similaire. La seule différence, c’est que le système immunitaire n’a pas de mémoire de ces nouveau virus, et la production des bons anticorps prend donc davantage de temps.

Pendant ce temps-là, le système immunitaire inné s’énerve bien plus longtemps que nécessaire. Si le système immunitaire acquis a déjà fait la guerre et l’ennemi signé sa capitulation, la branche innée n’a pas reçu l’information et continue à batailler dans le vide. Comme nous le savons tous, la toux et le nez qui coule peuvent durer des semaines, même après la plus bénigne des infections virales.

Et voilà pourquoi «booster» votre immunité est une si mauvaise idée.

Objectif: annihiler notre réaction immunitaire innée

Les remèdes alternatifs et disponibles sans ordonnance en pharmacie ne peuvent stimuler votre immunité acquise. Même les tenants de la pensée magique devront admettre que le seul moyen de le faire est la vaccination –une pratique que les adeptes de la «médecine naturelle» semblent pourtant bouder– ou une transplantation de moelle épinière, une procédure dangereuse, mais nécessaire, utilisée pour traiter certains cancers du sang et qui augmente aussi les cellules du système immunitaire.

L’immunité innée est donc la seule cible potentielle que pourraient avoir ces remèdes prétendant stimuler votre immunité naturelle. Mais qui en a envie? Aux dernières nouvelles, personne ne saute de joie à l’idée de tousser, d’avoir de la fièvre ou le nez qui coule.

Le principal objectif des traitements symptomatiques du rhume consiste à annihiler, et non à stimuler notre réaction immunitaire innée, si grossière et maladroite. Voilà pourquoi nous prenons des antihistaminiques et des médicaments qui font baisser la fièvre.

Et même s’il était possible de donner un coup de fouet à notre immunité naturelle, le concept est fondamentalement malencontreux. Dans les cas les plus extrêmes, une réaction excessive aux infections peut altérer notre système cardiovasculaire, ce qui peut provoquer une septicémie et un choc septique –nos vaisseaux sanguins deviennent trop faibles à cause de l’inflammation générée par, je vous le donne en mille, nos défenses immunitaires innées.

En règle générale, les extrêmes sont mauvais.

Un système immunitaire trop actif (c’est le cas, par exemple, des maladies auto-immunes) peut causer des allergies, abîmer les tissus et même provoquer une anaphylaxie. Avec une immunité trop faible, causée par exemple par la chimiothérapie ou le VIH/Sida, vous courez le risque de mourir d’infections dont la plupart des gens se débarrassent sans problème. Nos corps ont évolué vers un équilibre, mais il arrive que notre immunité innée fasse des excès de zèle et mérite d’être remise dans les clous.

Dès lors, la prochaine fois que vous vous sentez patraque, vous devriez peut-être aller voir du côté d’une légère immunosuppression, et pas d’un coup de pouce immunitaire. Des médicaments en vente libre comme l’ibuprofène ou des antihistaminiques pourraient vous aider à aller mieux. Et laissez vos lymphocytes B et T faire le reste du boulot.

Si vous n’êtes pas encore malade, voyez si vous êtes bien à jour de vos vaccinations, notamment le vaccin anti-grippal annuel.

Encore plus important: lavez-vous souvent et soigneusement les mains. Après tout, votre peau est aussi un élément de vos défenses naturelles et celui-ci peut, réellement, être fortifié par une bonne hygiène.

Prenez soin de vous en mangeant équilibré, en faisant attention à votre sommeil et en minimisant le stress. Il est prouvé que de telles interventions permettent à votre système immunitaire de fonctionner au mieux de ses capacités. Ce qui pourrait suffire à «booster» vos chances de ne pas tomber malade cet hiver.

Jeremy Samuel Faust

http://www.slate.fr/

Certains aliments peuvent soulager les symptômes d’allergie


Vivre avec des allergies n’est pas chose facile, certains vivent avec des allergies a tous les jours .. Peut t’on diminuer l’impact des allergies ? Il semblerait que oui avec certains aliments. Cela vaut peut-être la peine d’essayer surtout que cela fait partie d’une bonne alimentation
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Certains aliments peuvent soulager les symptômes d’allergie

 

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Il existe certains aliments qui peuvent atténuer les symptômes des allergies.

Les personnes qui souffrent d’allergies vivent parfois un calvaire en contact avec l’allergène en question. Les symptômes vont de l’urticaire, aux gonflements des yeux ou du visage, des maux estomac, etc. Mais sachez que certains aliments peuvent réduire vos symptômes.

Selon le Live Strong, les probiotiques contenus dans le yaourt stimulent l’immunité et augmentent la résistance aux allergènes.

Même chose pour les légumes comme les tomates, les aubergines, les concombres, les courgettes et les haricots qui réduisent les symptômes d’allergie et les crises d’asthme.

Vous pouvez aussi vous tourner vers la vitamine C et les antioxydants contenus dans les fruits comme les oranges, les kiwis, les mangues, les fraises, les ananas et les papayes.

Si vous n’êtes pas allergique au miel, c’est aussi une bonne option. Une cuillerée par jour aide à produire des anticorps en regard aux allergènes

http://sante.canoe.ca

Méditer, c’est santé!


Nous avons une zone du cerveau qui se complait dans le mystique, que ce soit la prière, profonde ou la méditation comme les bouddhistes. Mais encore faut-il savoir prendre le temps de s’arrêter et de se concentrer pour méditer car la méditation peut aider a la santé physique et mentale alors pourquoi pas apprendre une technique qui nous aiderait dans notre quotidien
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Méditer, c’est santé!

 

Méditer, c'est santé!

Photo fournie par http://www.coupdepouce.com©

Décrocher du quotidien, faire le vide dans notre esprit et oublier les tracas… Tentant? C’est ce que la méditation permet de faire.

Quand on a en tête les moines bouddhistes qui restent immobiles pendant des heures, la méditation peut sembler intimidante. Elle repose pourtant sur un principe fort simple: mettre nos pensées en veilleuse par le biais de différentes techniques de concentration ou d’introspection, dans un but de relaxation, de sérénité et de bien-être général. En pratiquant la méditation, on prend peu à peu conscience de ce qui se passe en nous et autour de nous, sans jugement ni charge émotive.

«Méditer, c’est être totalement investie dans le moment présent, pas dans les réflexions passées ou futures. Au fond, c’est avoir conscience d’être, tout simplement», résume Manon Arcand, psychothérapeute de formation et auteure de S’initier à la méditation , qui pratique la méditation depuis plus de 15 ans.

Un exercice simple, mais pas toujours facile dans un monde où la performance et l’action sont les valeurs prédominantes! Ceux qui le pratiquent disent pourtant avoir constaté assez rapidement ses effets bénéfiques sur leur santé. De plus en plus de recherches médicales leur donnent raison.

Des effets tangibles
Selon le psychologue Alain Rioux, qui s’est penché sur les études réalisées sur les effets de la méditation, c’est seulement depuis une quarantaine d’années que les chercheurs en psychologie et en psychiatrie s’y intéressent sérieusement. La majorité des recherches ont d’abord montré les effets positifs de la méditation sur le stress: diminution du rythme cardiaque, de la pression artérielle, du taux de cortisol dans le sang (l’une des hormones du stress), de la température du corps et des tensions en général. Les sujets testés ont eu de meilleures réactions face aux agents stressants, une plus grande tolérance à la douleur (diminution des maux de tête, par exemple) et une amélioration de l’acuité visuelle ou du sommeil (meilleure qualité de sommeil, notamment).

«En méditant, on apprend à relâcher notre corps et notre esprit», explique le Dr Robert Béliveau, qui s’intéresse à la lutte contre le stress et qui donne des cours de méditation à Montréal.

La méditation met en veilleuse le système nerveux sympathique, dont le rôle est de nous préparer à l’action physique et mentale en cas de stress. Or, quand il est trop en éveil, on se trouve perpétuellement agitée. En même temps, elle active le système nerveux para-sympathique, qui, au contraire, sert à ralentir nos fonctions vitales pour économiser nos énergies au lieu de les gaspiller.

Deux études américaines réalisées ces deux dernières années, l’une menée par un professeur de psychologie et de psychiatrie de l’Université de Wisconsin-Madison et l’autre à l’Université Harvard de Boston, vont même plus loin. La première révèle qu’un programme de quelques semaines de méditation peut avoir des effets positifs et durables sur notre système immunitaire, notamment sur le développement d’anticorps. La seconde, réalisée avec des personnes qui pratiquaient la méditation depuis plusieurs années, tend à montrer qu’elle peut ralentir les effets du vieillissement cérébral. Elle amènerait dans certaines zones du cerveau, notamment le cortex, des changements qui contribuent à ce ralentissement. Concrètement, cela se traduit entre autres par une amélioration de la tension artérielle, de la vision et de l’audition.

Enfin, plusieurs études ont également montré que la méditation peut avoir un effet sur le plan psychologique. Elle nous aide à développer notre concentration, notre créativité et notre intuition. Elle nous amène à être plus à l’écoute de ce que l’on ressent et de ce qui est bénéfique ou négatif pour nous. En s’exerçant à observer nos pensées sans les laisser nous envahir, on est moins portée à l’autocritique et on évite de se concentrer sur nos difficultés. Bref, on apprend à lâcher prise.

Tentée par l’expérience?
Non seulement la méditation est bonne pour la santé, mais elle est aussi très simple à pratiquer. On respire, on se concentre et on essaie de vider notre esprit. Pas besoin de mise en scène élaborée ou de théorie compliquée! Tout ce dont on a besoin, c’est d’un moment de tranquillité. Voici quelques conseils pour en tirer le meilleur profit.
 
• On trouve un moment de la journée où on ne sera pas dérangée: le soir, quand la famille est couchée, le matin avant qu’elle se réveille ou aux heures creuses dans un parc si on préfère être dehors.

• On s’assoit en tailleur sur un coussin large et confortable (on peut aussi placer un coussin sous chaque genou pour être plus à l’aise).

•On garde le dos droit, mais pas rigide. On peut s’aider d’une image mentale pour maintenir la position de façon confortable. On imagine qu’on est un arbre bien planté dans le sol mais dont les branches bougent au gré du vent; il n’est pas figé dans le paysage mais vivant.

•On commence par des séances d’environ 15 minutes par jour. C’est suffisant pour ressentir les bienfaits de la méditation dès les premières semaines. On évite toutefois de regarder l’heure sans arrêt pour ne pas se déconcentrer. Avec la pratique, on trouvera la durée idéale pour décrocher, que ce soit 10 ou 20 minutes.

•On s’exerce. On aura sans doute du mal à rester concentrée au début, et c’est normal. Ce n’est qu’en pratiquant la méditation avec régularité et persévérance qu’on parviendra à décrocher. Plus tard, si on veut aller plus loin, on pourra se joindre à un groupe de méditation.

«C’est un bon moyen de réaliser qu’on n’est pas seule à être très agitée de l’intérieur! assure le Dr Béliveau. L’apprentissage est plus facile quand on voit le groupe cheminer dans la même direction.»

5 façons de découvrir la méditation

1. Se concentrer sur un objet
On choisit un objet apaisant et peu chargé de signification: une fleur, une petite fontaine, une chandelle, etc. Confortablement installée, on s’exerce à porter toute notre attention vers cet objet, comme si rien d’autre n’avait d’importance. Si notre esprit vagabonde, on le ramène vers l’objet de notre concentration, sans s’énerver. On peut s’aider en lui parlant:

«OK, tu as repris le dessus, tu m’entraînes vers d’autres préoccupations, mais, tranquillement, je vais t’amener à lâcher prise parce que, pour l’instant, seul ce moment compte.»

Si on préfère, on peut faire le même exercice en se concentrant sur une musique douce.
 
2. Écouter notre respiration
On répète dans notre tête: «J’inspire, je me calme, j’expire, je souris.» On respire profondément en gonflant notre ventre pour détendre le diaphragme et les muscles abdominaux. En expirant, on fait un «demi-sourire», sans tension
(un peu comme celui des représentations de Bouddha). On porte attention au souffle dans notre poitrine, au rythme de notre respiration, à notre coeur qui bat, en ne pensant à rien d’autre.
 
3. Répéter un mantra
On choisit un son à répéter tout au long de la méditation: cela peut être un mot vide de sens, une prière ou un son profond et lent, comme «om». En répétant lentement ce son, on se concentre sur les vibrations ressenties dans notre corps
(comme on sentirait les vibrations des cordes d’un instrument de musique). Si notre voix manque d’assurance au début, on s’exerce à la rendre plus fluide. En même temps, on garde une respiration profonde et calme.
 
4. Regarder filer nos pensées
Un exercice pour apprendre à ne pas se laisser dominer par nos pensées: on imagine qu’elles sont des feuilles d’automne qui tombent dans un cours d’eau qui les emmène doucement au loin. Lorsqu’une pensée se forme dans notre tête, on en prend note, puis on la laisse s’envoler sans s’attacher à elle.
 
5. Marcher lentement
Si on a du mal à rester immobile, on peut méditer en marchant tranquillement en forêt, sur la plage ou même autour d’une pièce. On respire profondément et on porte attention à chacun de nos pas, aux mouvements de notre corps, à nos bras qui se balancent, au vent dans nos cheveux si on est dehors. On marche comme si on imprimait les semelles de nos chaussures dans le sol, sans s’arrêter à un décor en particulier. On essaie seulement de s’identifier au mouvement, de visualiser les courants d’air que l’on traverse, comme s’ils se matérialisaient

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