Ces mini-cerveaux humains ont été connec­tés à des robots et envoyés dans l’es­pace


C’est glauque !! Point vue éthique, je ne suis pas certaine, s’ils devraient continuer ce genre d’expérience. Des mimi-cerveau fait en laboratoire, mit dans des robots puis partir dans l’espace émet des ondes cérébrales comme des bébés prématurées.
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Ces mini-cerveaux humains ont été connec­tés à des robots et envoyés dans l’es­pace

par  Mathilda Caron 

D’après une étude publiée dans la revue scien­ti­fique Cell, des cher­cheurs de l’uni­ver­sité de Cali­for­nie, à San Diego, ont créé des « mini-cerveaux » humains pour les placer dans des robots. Ils les ont ensuite envoyés dans l’es­pace, ajou­tait le New York Times le 29 août 2019.

Ces orga­noïdes ont été déve­lop­pés à partir de cellules souches dans le labo­ra­toire du biolo­giste Alys­son Muotri. Connec­tés à des robots en forme d’arai­gnées, ils se déve­loppent désor­mais d’une manière inat­ten­due dans la Station spatiale inter­na­tio­nale (ISS). L’équipe de cher­cheurs a décou­vert qu’ils trans­met­taient des ondes céré­brales simi­laires à celles d’un bébé préma­tu­ré…

« Mes collègues me disaient que ces choses ne seraient jamais conscientes », raconte Muotri. « Main­te­nant, je n’en suis pas si sûr », confie-t-il. Cette étrange décou­verte amène­rait les scien­ti­fiques à revoir les limites de leurs recherches sur ces « mini-cerveaux » et les problèmes éthiques qu’ils posent.

Source : Cell

https://www.ulyces.co/

Né à 268 grammes, un bébé reçoit son congé de l’hôpital


On n’arrête pas le progrès en médecine. En néonatalogie, un bébé de 22 semaines de 0,268 grammes a eu 5 moins de soins pour prendre plus de 3 kilos quand il a pu enfin sortir de l’hopital.
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Né à 268 grammes, un bébé reçoit son congé de l’hôpital

 

Un nourrisson né prématurément et pesant alors 268 grammes a rejoint son domicile en bonne santé avec un poids plus que décuplé après 5 mois en unité de soins, a annoncé l’Hôpital universitaire Keio à Tokyo.

Jamais au monde, un garçon aussi petit au moment de l’accouchement n’avait quitté la maternité sain et sauf, selon les données connues.

La naissance de ce foetus avait été provoquée à 24 semaines d’aménorrhée (ou 22 semaines de grossesse), en raison d’un arrêt de croissance. Il était alors si petit qu’il tenait dans la paume de la main d’un adulte.

Après cinq mois passés en service de néonatologie, il pesait 3238 grammes à sa sortie de l’hôpital la semaine dernière et boit normalement du lait, selon un communiqué des médecins.

« Je suis heureuse qu’il ait tant pris de poids, car franchement, je n’étais pas sûre qu’il survive », a déclaré sa mère dans un message transmis aux médias.

Tout en soulignant que les décisions concernant les très grands prématurés exigent prudence et éthique, le médecin qui a suivi ce nourrisson, Takeshi Arimitsu, dit avoir à coeur de « faire savoir que même quand un bébé naît très petit, il existe une possibilité qu’il puisse quitter la maternité en forme ».

Le taux de survie des nouveaux-nés de moins de 300 g est cependant encore faible, souligne l’hôpital, « surtout lorsqu’il s’agit d’un garçon ».

Ces enfants doivent ensuite bénéficier d’une attention médicale particulière au moins durant leurs premières années.

De précédents cas de sortie de l’hôpital après plusieurs mois sans problème de santé de nourrissons garçons nés avec un poids de moins de 300 g avaient été enregistrés en Allemagne en 2009 (274 g) ainsi qu’au Japon en 2009 (297 g), 2011 (294 g) et 2015 (289 g), selon un registre international tenu par l’Université d’Iowa (États-Unis).

https://www.lapresse.ca

Les bébés prématurés tentent-ils d’échapper à l’utérus « hostile » de leur mère ?


Pourquoi certains bébés naissent prématurément ? Les chercheurs semblent détenir une réponse. Quand maman a une infection sans symptôme par exemple, le système immunitaire du bébé combat et cherche à sortir de l’utérus qui est devenu hostile pour lui
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Les bébés prématurés tentent-ils d’échapper à l’utérus « hostile » de leur mère ?

 

Crédits : iStock

par Brice Louvet

Les bébés prématurés tentent-ils d’échapper à l’utérus « hostile » de leur mère ? Possible, révèle une étude. Il s’agirait ici d’une action défensive suite à la présence d’une infection silencieuse. Les détails de cette étude sont disponibles dans la revue Science Translational Medicine.

Imaginez un fœtus se réveillant pour découvrir qu’il flotte dans un sac sombre avec un cordon comme seule ligne de vie. Les alarmes se déclenchent et le système immunitaire du fœtus envoie toutes ses troupes pour combattre cette entité étrangère. Ce scénario étrange peut sembler farfelu, mais il pourrait être similaire à ce qui se passe quand un bébé nait trop tôt. Dans de nombreux cas, les médecins ne savent pas exactement ce qui déclenche le travail prématuré d’une mère. Selon une récente étude, il se pourrait que le système immunitaire du bébé « rejette » essentiellement l’utérus de la mère, comme le corps d’une personne rejette un organe transplanté.

Ces résultats vont à l’encontre de la vision traditionnelle du système immunitaire du bébé, que l’on croyait trop jeune ou immature pour entraîner un tel processus de « rejet ».

« Le dogme a toujours été que le fœtus a un système immunitaire trop immature, et par conséquent, les gens n’ont pas vraiment envisagé son rôle possible dans les complications de la grossesse« , explique le Dr Tippi MacKenzie, professeur agrégé à l’Université de Californie, à San Francisco.

Mais la nouvelle étude suggère que dans certains cas, « le système immunitaire du fœtus « se réveille » prématurément et peut déclencher le travail« .

Selon les chercheurs, cela peut arriver si une mère présente une infection silencieuse (pas de symptômes), provoquant alors le système immunitaire du fœtus.

Dans l’étude, les chercheurs ont analysé des échantillons de sang de 89 femmes en bonne santé (à terme) et de 70 femmes ayant eu un début de travail dû à une rupture prématurée des membranes ou à une rupture du sac amniotique avant 37 semaines de grossesse, une condition souvent liée à une infection silencieuse dans le sac amniotique. Les chercheurs ont également analysé des échantillons de sang de cordon ombilical, qui contiennent des cellules fœtales, de toutes les femmes de l’étude.

Les chercheurs ont trouvé des niveaux plus élevés de deux types de cellules immunitaires, appelées cellules dendritiques et cellules T effectrices, dans les échantillons de sang de cordon de nourrissons prématurés, par rapport aux nourrissons à terme. Ces cellules immunitaires participent à l’élaboration d’une réponse contre les envahisseurs étrangers dans le corps. Les chercheurs ont ici découvert que, chez les prématurés, ces cellules immunitaires étaient activées pour attaquer les cellules de la mère.

De plus, les nourrissons prématurés présentaient des taux plus élevés de produits chimiques inflammatoires (produits par les lymphocytes T) dans le sang de leur cordon, comparativement aux nourrissons nés à terme. En exposant en laboratoire les cellules utérines humaines à ces produits chimiques inflammatoires, les chercheurs ont alors constaté que ces produits chimiques induisent des contractions dans les cellules utérines.

« Pour le fœtus, déclencher un travail précoce pourrait donc être une stratégie visant à s’échapper d’un environnement « hostile » lorsqu’il y a une infection, note Michela Frascoli, de l’Université du Massachusetts. Si vous êtes un fœtus et que votre système immunitaire se développe dans un environnement sain, il est dans votre meilleur intérêt de garder les choses au calme afin que vous puissiez vous développer et naître au bon moment. Mais si vous rencontrez des problèmes sous la forme d’une infection ou d’une inflammation, poursuit-elle, cela peut déclencher le réveil des cellules dendritiques et des cellules T« .

Les chercheurs tenteront maintenant de déceler la présence de biomarqueurs dans le sang de la mère permettant de déterminer si oui ou non elle présente un risque de travail prématuré en raison de la réponse immunitaire du fœtus.

Source

http://sciencepost.fr//

Bébés prématurés : les bienfaits de la méthode kangourou se confirment


La méthode kangourou ne date pas d’hier, mais avec les années a été délaissé. Aujourd’hui, cette méthode semble revivre, car elle apporte des bienfaits pour les bébés nés prématurément, mais aussi pour les bébé à terme
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Bébés prématurés : les bienfaits de la méthode kangourou se confirment

 

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© Thinkstock

 

Le contact « peau à peau » apaise le nouveau-né prématuré séparé trop tôt de sa mère. Une nouvelle étude américaine révèle que cet acte pourrait aussi limiter la mort subite du nourrisson pendant son premier mois de vie.

À l’origine de cette découverte, des chercheurs de la Harvard University et du Boston Children’s Hospital (États-Unis). Ces scientifiques ont analysé les résultats de 124 recherches menées entre 2000 et 2014 dans des maternités américaines.

Peau-à-peau : un tiers de décès en moins chez les prématurés

Leurs conclusions publiées dans la revue Pediatrics : les mères et les pères qui pratiquent la technique du peau-à-peau (notamment la méthode kangourou) réduisent d’environ un tiers les risques de décès pendant le premier mois de l’enfant s’il est né de manière prématurée.

La « méthode mère kangourou » (MMK) consiste à porter un enfant prématuré sur le ventre en contact peau contre peau.

Les risques d’infection bactérienne réduits de 47 % chez le bébé

En outre, les résultats de l’étude montrent que la méthode kangourou réduirait le risque de décès de 36 % chez les bébés nés à terme et les risques d’infection bactérienne de 47 %.

Autres bienfaits observés : la pratique améliorerait les capacités respiratoires avec une meilleure oxygénation du sang, la régulation de la température corporelle et la circonférence de la tête du bébé.

Pour les scientifiques, le peau-à-peau renforce le système immunitaire du bébé et lui permet de développer une meilleure résistance aux infections extérieures.

Pour une démocratisation de la méthode kangourou

« Si la MMK ou peau-contre-peau s’avère particulièrement utile pour les bébés nés en sous-poids là où les ressources médicales sont limitées, les pays développés et en voie de développement travaillent à la démocratisation de la pratique, bénéfique à tous les nouveaux-nés et leurs mères », explique Grace Chan, auteur principal de l’étude et professeur au Boston Children’s Hospital et à la Harvard Chan School (Boston).

http://www.topsante.com/

Malformation cardiaque : Une chirurgie inédite effectuée sur un prématuré


C’est une belle avancée médicale .. cet enfant s’il aurait venu au monde l’année dernière probablement qu’il n’aurait pas survécu … il fait partie de l’histoire et des grandes réussites médicales .. Longue vie a Mason
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Malformation cardiaque

Une chirurgie inédite effectuée sur un prématuré

 

Une chirurgie inédite effectuée sur un prématuré

Crédit photo : Daniel Mallard, Journal de Québec

Par Jean-François Racine | Agence QMI

Une équipe de chirurgie cardiaque du Centre mère-enfant (CME) vient de réussir un exploit encore jamais réalisé sur un bébé prématuré de 30 semaines qui pesait à peine trois livres.

Les parents du petit Mason Lapointe, né le 4 mars 2012, peuvent aujourd’hui tenir contre eux le poupon sauvé in extremis d’une mort certaine.

Deux semaines après sa naissance, le savoir-faire développé par l’équipe de cardiologie pédiatrique du CME a permis de réaliser une première canadienne.

Le 19 mars, l’enfant a subi une opération pour une malformation cardiaque nommée transposition de gros vaisseaux. Pour saisir toute la précision nécessaire, il faut visualiser la taille du nouveau-né, la grosseur du cœur et les minuscules artères qui sont ciblées pendant l’opération. Tout le travail se fait à l’aide de loupes. Les vaisseaux mesurent moins d’un millimètre.

Sept heures

 

«Les positions de l’artère pulmonaire et de l’aorte étaient inversées et ne permettaient pas une oxygénation adéquate des organes du corps. Seule une opération pratiquée très tôt permettait la survie de l’enfant», explique le Dr Jean Perron, le chirurgien qui a effectué cette chirurgie de plus de sept heures.

Le spécialiste ajoute qu’il s’agit toujours d’une course contre le temps afin de pouvoir repartir le cœur.

«Un enfant prématuré est déjà une maladie en soi. À ceci, il faut ajouter une chirurgie cardiaque majeure. C’est un travail d’équipe. Nous avons pu faire une réalisation qui était impossible il y a quelques années.»

Après des mois angoissants, Karen Dufour et Érik Lapointe sont maintenant de retour chez eux, à Rimouski. Mason devrait mener une vie normale. Le couple souhaite avoir d’autres enfants. Les chances de connaître les mêmes complications varient de 1% à 2% au cours d’une seconde grossesse.

En confiance

 

«Nous avons vécu des moments difficiles. Ils ont su nous mettre en confiance. Nous sommes très heureux d’avoir un petit bonhomme en santé», ajoute la maman, soulagée.

«On ne pouvait que donner notre support physique et moral. Il n’y avait rien d’autre à faire. Nous avons essayé de mettre les chiffres de côté. Tout a été pour le mieux», se réjouit le père.

Les parents n’ont pas manqué de remercier le personnel qui a soigné leur bébé.

«Oui, c’est important. Aussi pour montrer aux autres parents qui vivent la même chose qu’il y a de l’espoir. Tout est possible.»

http://tvanouvelles.ca