Esprit d’un homme


C’est nous qui décidons, bien sûr qu’on peut être influencé par d’autres, mais en bout de ligne, c’est nos choix qui font la différence
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Esprit d’un homme




C’est l’esprit d’un homme, et non son ennemi ou son adversaire, qui l’attire dans les mauvaises voies.


– Bouddha

Un ennemi


Cela n’est pas facile, quoique j’ai déjà fait l’expérience. Et cela, valais la peine ! Quand je travaillais à l’hôpital, il y avait une femme qui m’a donné beaucoup de misère qui a été hospitalisée. J’ai demandé aux infirmières, de ne pas m’occuper d’elle en temps que préposée aux bénéficiaires, mais un moment donné, il a fallu que je réponde à sa cloche …. J’ai été très professionnel, comme si rien n’était arrivé. La seule fois que j’ai eue a affaire à cette femme, elle a été respectueuse et polie. Elle n’a plus jamais agi par méchanceté. Bon, nous ne sommes jamais devenue amies, mais au moins, le respect était installé.
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Un ennemi

 

 

Si tu vaincs un ennemi, il sera toujours ton ennemi. Si tu convaincs un ennemi, il deviendra ton ami.

Morihei Ueshiba

Épreuve


Je sais cela n’est pas évident. Pourtant, il y a quelque chose à retenir dans les épreuves. Et si les choses avaient été autrement, il n’est pas certain que cela aurait été mieux. De toute manière, mieux vaut chercher le positif pour avancer et non faire du surplace
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Épreuve

 

Dans chaque épreuve, ne cherchez pas l’ennemi, cherchez l’enseignement

Inconnu

L’US Army développe des plantes génétiquement modifiées pour espionner l’ennemi


Que les plantes puisse servir d’agent de renseignements sur l’état d’un environnement, la présence de produits chimiques, de parasites ou pathogènes serait une très bonne chose, mais est-il vraiment nécessaire de modifier génétiquement les plantes
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L’US Army développe des plantes génétiquement modifiées pour espionner l’ennemi

Crédits : Benoit Paillé

La Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA), chargée d’approvisionner l’US Army en solutions technologiques, a désormais trouvé un moyen de choix d’espionner l’ennemi.

Comme le raconte The Independent, l’agence travaille actuellement sur des plantes génétiquement modifiées capables de faire office d’indicateurs de ce qu’il se passe autour d’elles.

Crédits : DARPA

Ce projet, nommé Advanced Plant Technologies (APT) part du constat que « les plantes sont très sensibles à leur environnement et manifestent naturellement des réponses physiologiques aux stimuli basiques tels que la lumière et la température, mais aussi, dans certains cas, au toucher, aux produits chimiques, aux parasites et aux pathogènes », explique le Dr Blake Bextine, en charge de l’initiative APT.

L’idée serait alors d’exploiter les capacités naturelles des végétaux pour les rendre capables de détecter l’usage de produits chimiques, les micro-organismes nocifs et les radiations environnantes.

« Les techniques émergentes de modélisation peuvent permettre de reprogrammer ces capacités de détection et de rapport pour un plus large éventail de stimuli. Cela ouvrirait la voie à de nouvelles sources de renseignement et réduirait les risques – et coûts – associés aux capteurs traditionnels », fait savoir le Dr Bextine.

Afin de mener à bien le projet APT, la DARPA va se baser sur une formule qu’elle utilise couramment : l’appel à projets. Les volontaires ont donc jusqu’au 12 décembre pour préparer une solution pertinente.

Source : The Independent

http://www.ulyces.co/

Le Saviez-Vous ► Il y a 75 ans : l’internement des Canadiens d’origine japonaise


Lors de la Deuxième Guerre Mondiale, le Canada a aussi des histoires sombres à cette époque. Il y avait des camps d’internement qui regroupaient des allemands, juifs, communistes et autres, mais c’est surtout les japonnais qui ont payé le prix, même ceux qui sont nés au pays. C’est l’Histoire, mais on sent qu’elle revient avec les musulmans à notre époque. Demain, quel groupe qui serait discriminé pour sa race, sa religion … ? On n’apprend pas des évènements du passé, on les reproduit avec quelques variantes quelque part dans le monde
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Il y a 75 ans : l’internement des Canadiens d’origine japonaise

 

Des femmes et des enfants d'origine japonaise internés à Hastings Park, à Vancouver, durant la Deuxième Guerre mondiale. (Archives de Vancouver, 1942)

Des femmes et des enfants d’origine japonaise internés à Hastings Park, à Vancouver, durant la Deuxième Guerre mondiale. (Archives de Vancouver, 1942) Photo : Radio-Canada/Archives de Vancouver

Le 26 février 1942, le ministre de la Défense nationale du Canada déclarait tous les Japonais « ennemis étrangers » et exigeait leur évacuation à au moins 160 kilomètres de la côte ouest canadienne. Soixante-quinze ans plus tard, peu nombreux sont les survivants qui peuvent encore transmettre cette page d’histoire à la nouvelle génération.

Un texte de Francis Plourde

Les deux grands-pères de Troy Kimura, enseignant dans une école de Coquitlam, en banlieue de Vancouver, ont tout perdu durant la Deuxième Guerre mondiale. Le premier était né au Japon, l’autre au Canada, et leurs familles pratiquaient la pêche de subsistance le long des côtes du nord de la Colombie-Britannique.

Lorsque la Loi sur les mesures de guerre a été décrétée pour déplacer les Japonais et les Canadiens d’origine japonaise dans des camps d’internement, à la suite de l’attaque des Japonais contre la base américaine de Pearl Harbor en 1941, ils ont dû quitter la côte pour se retrouver à Kamloops, dans l’intérieur de la province.

Mais de cet épisode de l’histoire familiale, ils ont peu parlé.

« On ne m’a pas beaucoup raconté. Dans ma famille, peu voulaient donner des détails sur ce qui s’est passé. On parle peu de ces histoires-là dans la communauté japonaise, note le jeune homme. Peut-être qu’on préfère célébrer le beau temps plutôt que de parler du mauvais temps. »

Pendant longtemps, les survivants se sont tus sur cette page sombre de l’histoire canadienne. L’historien Greg Robinson, à l’Université du Québec à Montréal, a observé ce mutisme dans ses recherches sur le traitement des Japonais en sol nord-américain durant la Deuxième Guerre mondiale.

C’est sûr qu’il y avait énormément de honte et le silence reflétait cette honte. Ils avaient été convaincus que c’était leur propre faute et que personne ne s’y intéressait. Ils ne voulaient pas transmettre le fardeau de cette histoire à leurs enfants. Greg Robinson, professeur d’histoire à l’Université du Québec à Montréal

Une discrimination basée sur la race

Dès les premières années de la Deuxième Guerre mondiale, le Canada ouvre des camps où seront internés des soldats allemands, des Juifs, des communistes, mais surtout des immigrants japonais, italiens, allemands et autrichiens.

Mais contrairement aux Italiens, aux Allemands et aux Autrichiens, pour la plupart des citoyens étrangers, la vaste majorité des 22 000 Japonais internés étaient citoyens canadiens. Certaines familles étaient même établies depuis le XIXe siècle.

À la suite de la déclaration du 26 février 1942, les habitants d’origine japonaise de Colombie-Britannique sont d’abord dirigés vers un camp temporaire installé sur les terrains du parc Hastings de Vancouver, puis déplacés vers des camps de détention à l’intérieur de la province, en Alberta et au Manitoba.

L’heure du repas à Hastings Park. Photo : Archives de Vancouver

Dès leur arrivée dans les camps d’internement, les Japonais ont vu leurs biens confisqués. Photo : Archives de Vancouver

À Hastings Park, dans l’est de Vancouver, les Canadiens japonais doivent dormir dans des dortoirs aménagés pour leur internement. Photo : Archives de Vancouver

Certains Japonais ont dû dormir dans d’immenses gymnases transformés en dortoirs lors de leur internement en 1942. Photo : Archives de Vancouver

À Hastings Park, les femmes et les enfants ont été séparées des hommes. Des classes ont été organisées pour que les enfants continuent d’apprendre. Photo : Archives de Vancouver

Mal logés, mal habillés et mal nourris, ils vivent dans des conditions difficiles. Les familles sont logées soit dans des immeubles abandonnés, occupant chacune quelques mètres carrés, ou dans des cabanes au toit recouvert de toiles goudronnées.

« C’était une restriction aléatoire des droits fondamentaux des citoyens. Si ça avait été juste des étrangers, ça aurait été affreux, mais ça n’aurait pas marqué la démocratie d’une telle façon, souligne Greg Robinson. C’était leur héritage racial, leur religion qui étaient ciblés par une majorité hostile, tout ça sous la supervision du gouvernement. »

Les Canadiens d’origine japonaise ont aussi été les seuls dont les biens étaient confisqués. Rapidement, le gouvernement canadien met en vente tout ce qui leur appartient – bateaux de pêche, fermes, maisons, magasins, etc. – souvent à un prix dérisoire.

Pire encore, estime l’historien, les fonds tirés de la vente des biens saisis serviront à payer la construction des camps d’internement.

Le Canada pire que les États-Unis

Si l’internement de Japonais a aussi eu lieu aux États-Unis, la situation était pire au Canada.

Au sud de la frontière, les Japonais qui avaient la citoyenneté américaine ont été libérés peu après un jugement de la Cour suprême du pays. Les mesures ont pris fin après la guerre.

Au Canada, les mesures discriminatoires ont continué jusqu’en 1949. Après la guerre, le gouvernement a obligé les Canadiens d’origine japonaise à se déplacer vers l’est du pays sous peine d’être déportés dans un Japon ravagé.

En 1949, le Canada permet finalement à ceux qui ont choisi l’exil de revenir au pays s’ils ont un répondant. Cette même année, les Canadiens d’origine japonaise retrouvent leurs droits de citoyens, dont le droit de vote.

Le Québec, voie de salut

Après la guerre, une majorité préfère toutefois s’établir au Québec, particulièrement à Montréal.

Dans les camps, des religieuses et des prêtres catholiques francophones les ont aidés en ouvrant des écoles. Après, on a invité les Canadiens japonais à se réinstaller à Montréal, ce qui a contribué au fait que Montréal a la plus grande communauté japonaise francophone, même de nos jours. Greg Robinson, historien à l’UQAM

C’est le choix que font aussi les grands-parents de Donald Watanabe, qui vit aujourd’hui à Montréal. Ses deux grands-pères ainsi que son oncle, après être sortis des camps, se sont installés au Québec.

« Comme nous sommes tous les deux des minorités, on vit dans une situation très spéciale, je pense que les Québécois ont su et connu la situation que les Japonais ont connue à ce moment-là. Ils étaient donc plus accueillants », croit-il.

Des excuses tardives

Le gouvernement canadien attendra jusqu’à 1988 pour présenter des excuses officielles aux survivants des camps d’internement. Il offrira 240 millions de dollars en réparation à la communauté japonaise.

Pour la tante de Troy Kimura, qui avait vécu cette période, c’était une libération.

« Ses parents étaient déjà décédés à ce moment, elle était la plus âgée et la porte-parole de la famille, se souvient-il. J’ai vu comment ce pardon l’a affectée, comment c’était important pour elle. »

Vingt-quatre ans après les excuses du gouvernement canadien, la Colombie-Britannique a aussi présenté ses excuses, en 2012. Un an plus tard, elle était suivie du conseil municipal de Vancouver,

« pour sa complicité, son inaction de même que [pour] avoir failli à protéger ses résidents d’origine japonaise ».

Pour Greg Robinson, les blessures persistent toujours aujourd’hui, malgré la résilience des Canadiens d’origine japonaise.

« Ça a bloqué l’effort de guerre du gouvernement canadien, ça a représenté une fissure dans la société canadienne. Si les Canadiens japonais se sont refait une vie et ont contribué à bien des égards au Canada multiculturel, dit-il, le Canada s’est infligé une blessure inutile en agissant contre ses propres citoyens. »

Une mémoire à conserver

Pour les petits-enfants de ceux qui ont vécu les camps, le devoir de mémoire devient aujourd’hui plus important que jamais, à la lumière de l’élection de Donald Trump et de son décret visant les citoyens de sept pays à majorité musulmane.

Donald Watanabe travaille maintenant à recréer une association des Canadiens japonais pour souligner leur apport à la société québécoise. Si son oncle et ses deux grands-pères ne sont plus là pour partager leur histoire, celle-ci survit à travers des souvenirs de cette période. En vidant la maison de sa tante, récemment, Donald Watanabe a retrouvé des photos de cette époque dans de vieilles boîtes.

« Pour la première fois, j’ai vu mon oncle et mon grand-père dans les camps, dit-il. Pour moi c’est précieux, c’est quelque chose que je garderai avec moi pour le reste de ma vie. »

L’oncle de Donald Watanabe, Hajime Jimmy Nakawatase à l’hiver 1943-1944 près de Revelstoke, en Colombie-Britannique. Le grand-père de Donald Watanabe, Zensuke Nakawatase, était cuisinier dans les camps. Photo prise en juillet 1942 près de Hope en Colombie-Britannique.   Photo : Fournies par Donald Watanabe

http://ici.radio-canada.ca/

Les paroles


Les paroles peuvent être bénéfiques ou faire beaucoup de mal. Nous sommes responsables de nos paroles et ce même si c’est pour faire des blagues envers quelqu’un
Nuage

Les paroles

 

Les paroles sont des armes puissantes qui peuvent faire beaucoup de mal.
Que ta langue ne ridiculise jamais personne.
Que ta grande bouche ne diminue personne
Une parole dure, une parole vive peut brûler longtemps dans le fond du coeur, y laisser une cicatrice.
Tolère que les autres soient autres, qu’ils pensent autrement, fassent autrement, sente autrement et parlent autrement.
Dans tes paroles doivent être des lumières
Les paroles doivent réconcilier, rapprocher et apaiser.
Là où les paroles deviennent des armes, on se retrouve face à face comme des ennemis.
La vie bien trop courte et notre monde bien trop petit pour en faire un champ de bataille

Glanure

Au Rwanda, des villages de réconciliation où cohabitent anciens bourreaux et victimes


Alors que le Rwanda a été abandonné par l’aide Internationale, ils essaient de reprendre une vie normal après le génocide.  C’est un tour de force d’avoir un village avec les victimes et meurtrier pour qu’une réconciliation soit possible. Bien sûr, cela demande du temps, mais déjà des gens ont fait de leurs ennemis, leurs amis. Le meurtrier qui a tué toute une famille se retrouve ami avec un survivant de cette famille.
Nuage

 

Au Rwanda, des villages de réconciliation où cohabitent anciens bourreaux et victimes

 

Repéré par Xavier Ridel

Le gouvernement et les ONG sont mobilisés pour réconcilier Hutu et Tutsi.

À une heure de voiture de Kigali, la capitale du Rwanda, se trouve Mbyo. Soit un petit village que rien ne semble démarquer des autres. Pourtant, le Guardian nous apprend qu’une communauté de 54 familles y vit, et que les victimes du génocide de 1994 y côtoient ceux qui ont tué leurs parents. Tasian Nkundiye et Laurencia Niyogira sont ainsi passé du statut d’ennemis à celui d’amis proches. Même si le premier a assassiné la famille de la seconde:

«Je lui suis très reconnaissant. À chaque fois que je lui écrivais, alors que j’étais en prison, elle ne m’a jamais dit que j’étais un meurtrier. Maintenant, je lui laisse souvent la garde de mes enfants quand je dois m’absenter du village.»

Presque surhumaine, cette réconciliation vient d’abord d’un désir gouvernemental d’arranger les choses entre les Tutsi et les Hutu. Au début des années 2000, le président Paul Kagame met en place une loi stipulant que les génocidaires peuvent sortir de prison s’ils envoient une lettre d’excuse aux victimes. Silas Uwesegumuremyi, dont le père a été tué par un de ses voisins, affirme:

«Nous devons tous garder en mémoire le rôle que nous avons joué en 1994, mais le souvenir n’amène plus de colère. Il nous renforce.»

De la rage à revendre

L’ONG Prison Fellowship Rwanda (PFR) est à l’origine du village de Mbyo. Le but de l’organisation est avant tout de reloger ceux qui ont besoin d’un toit, sans tenir compte de ce qu’ils ont fait pendant le génocide. Ensuite, elle place les survivants et les anciens criminels dans des maisons voisines, en insistant sur la nécessité du pardon. Il y a donc aujourd’hui 6 villages de la réconciliation, et 3.000 personnes y vivent; qu’il s’agisse de victimes ou de meurtriers. Alexandre Guma, directeur de la communication chez PFR, déclare:

«C’était une tragédie pour tout le monde, que vous soyez Hutu ou Tutsi. Si vous aviez tué des gens et passiez un séjour en prison, vous reveniez et trouviez souvent votre maison détruite. Si vous étiez un survivant, votre famille entière était morte, et vous n’aviez nulle part où aller.»

Certains pensent qu’il reste du chemin à parcourir, l’un des soucis principaux résidant notamment dans le fait que ces programmes s’appliquent à ceux qui ont vécu le génocide et pas à leurs enfants. C’est le cas de Reuben Kanyesgye, un ouvrier.

«Les enfants des prisonniers sont souvent vulnérables parce que leurs parents sont soumis à une longue peine. Ils grandissent très souvent avec de la rage à revendre, peinent à comprendre les erreurs de leurs parents et prennent le chemin du crime. Il faut en faire plus pour les éduquer et les protéger.»

Néanmoins, le programme reste dans l’ensemble une réussite. Quelques années auparavant, il aurait été inimaginable de penser que Tutsi et Hutu finiraient par cohabiter et vivre les uns à coté des autres.

http://www.slate.fr/

Ennemis


On ne peut pas être aimé de tout le monde, même dans notre propre entourage. Sinon, on devrait se poser de sérieuses questions sur notre vie
Nuage

 

 

Ennemis

 

Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n’en avez pas, c’est que vous n’avez rien fait.

Georges Clemenceau

Vengeance


Combien de gens nous ont fait du mal, mais l’expérience, on finit par comprendre qu’un jour tout se paie. Puis de toute manière, penser à se venger prend de l’énergie et nous rend malheureux
Nuage

 

Vengeance

 

 

Ne jamais chercher la vengeance envers l’ennemi. Le temps s’en charge

Auteur inconnu