C’est un fait malheureux que nos différences puissent faire naitre des actes parfois monstrueux
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Vivre ensemble
Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c’est leur connerie, pas leurs différences
Anna Gavalda
James Ware, un jeune Anglais également animateur radio à ses heures perdues Il a lancé un défi de manger dans tous les restaurants McDonald’s de Londres en une seule journée. Un autre défi vraiment stupide autant pour la quantité de malbouffe que pour inciter d’autres à faire la même chose
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Depuis plusieurs années, on ne vaccine plus les enfants de la variole du moins au Canada, car elle a tranquillement disparu avec le temps grâce au vaccin découvert en 1796. Le virus est maintenant dans deux laboratoires au cas qu’un accident bactériologie ou une guerre bactériologique ferait apparaitre cette maladie. Le vaccin a fait ses preuves pour d’autres maladies, mais qui ne sont pas totalement disparus et peuvent revenir comme on l’a déjà vu avec la rougeole et la coqueluche au pays. Enfin d’autres virus qui récemment fait rage et dont des vaccins ont été mis ou sont en voie d’être sur le marché
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Jacques Beaulieu
Chroniqueur et communicateur scientifique
Le premier vaccin
Ramsès V, 1 145 années avant Jésus-Christ serait mort de la variole. Dès la fin 1979, une commission d’experts affirme que la variole a été complètement éradiquée de la surface de la planète. Le 8 mai 1980, l’OMS le confirme officiellement par sa résolution WHA33.3. Le dernier cas répertorié avait été diagnostiqué en Somalie en début 1977. Que s’est-il passé en ces quelque 3100 ans d’histoires?
Des hécatombes à répétition
Responsable de millions de morts sur tous les continents, la variole a décimé des populations entières. Tel fut le cas, entre autres, des populations amérindiennes. La variole fut associée à de grandes épidémies. Un adulte sur trois ou un enfant sur cinq qui la contractait en mourrait. Ceux qui survivaient étaient souvent défigurés, le visage morcelé par les cicatrices laissées par les pustules créées par la maladie. Le début de la fin de ce fléau est bien noté : le 14 mai 1796.
La naissance d’un vaccin
C’est la date anniversaire du premier vaccin jamais administré comme tel à un être humain. Ce jour-là, un bon médecin de campagne, le Dr Edward Jenner, tente une expérience dont il fut loin de pouvoir apprécier l’ampleur future.
Il prélève du pus sur la main d’une femme, Sarah Nelmes. Celle-ci venait de traire sa vache, qu’elle appelait Blossom, atteinte de la vaccine aussi connue sous le nom de variole des vaches. Blosson avait donc sur ses pis des papules qui sous l’effet de la traite avaient déposé du pus sur la main de la trayeuse, Sarah.
Le Dr Jenner avait remarqué, ainsi que bien d’autres, que les valets de ferme qui, comme Sarah, trayaient les vaches et étaient en contact avec ce pus étaient le plus souvent épargnés durant les épidémies de variole humaine.
Il préleva donc un peu de ce pus et par scarification (en égratignant la peau) inocula un enfant âgé de 8 ans: James Phillip. James contracte la vaccine, mais avec une seule pustule qui apparaît et disparaît bien vite. Trois mois plus tard, le Dr Jenner inocule la variole humaine à son jeune protégé. L’enfant n’attrape pas la maladie. Le médecin est bien sûr absolument soulagé et réjoui de ce succès, issu, il faut l’avouer, d’une audace peu commune. Il invente le terme vaccination qui tient son origine latine de vacciae (traduction: de la vache).
Une passion qui défie la raison
Le premier vaccin était donc né. Le Dr Jenner se ruina, dans le sens propre du terme, à vouloir en faire la promotion. Il publie à ses frais un livre intitulé : An Inquiry into the Causes and Effects of the variolae vaccina. Souvenons-nous que Pasteur n’a pas encore découvert le monde microbien. Jenner nomme l’élément pathogène causant la variole: virus mot latin qui signifie poison.
Quittant la vie rurale de son Gloucestershire natal, il s’installe à Londres et vaccine gratuitement des centaines de personnes pour prouver les effets de sa découverte. À bout de ressources et au bord de la faillite, il revient s’installer à Berkeley où il exerce la médecine et termine honorablement sa vie.
Mais graduellement l’idée fait son chemin, 24 ans plus tard, à l’aube du XIXe siècle, un médecin américain, Benjamin Waterhouse, vaccine tous les membres de sa famille. En 1801, ce sera au tour de Thomas Jefferson, le président des États-Unis, de faire la même chose. La pratique de la vaccination se répand alors très vite en Europe et en Amérique.
Le deuxième vaccin
Plus de 80 années plus tard, Louis Pasteur découvrira les fondements scientifiques expliquant la vaccination et en 1885 les appliquera à une autre maladie: la rage en vaccinant le jeune Joseph Meister. La vaccination préventive, comme pour la variole et celle curative comme pour la rage sont donc dès lors solidement implantées. Bien que n’ayant plus rien à voir avec la vache, Pasteur conserve le nom vaccination à la mémoire du Dr Jenner, celui qui l’avait ainsi nommée.
Vers l’éradication
En 1967, l’OMS adopte une nouvelle stratégie. Il s’agirait alors d’identifier les cas de variole, de les isoler et de vacciner tous ceux qui vivent à proximité de ces cas. Ce mode d’intervention connu sous le nom de stratégie de surveillance et d’endiguement connut enfin le succès escompté tant et si bien que la variole n’existe plus comme maladie à la surface de la Terre.
Pour éviter toute contamination accidentelle, tous les stocks connus du virus furent transférés dans deux laboratoires, le Center for Disease Control and Prevention(CDC) aux États-Unis et le Centre national de recherche en virologie et biotechnologie (VECTOR) de Koltsovo en Russie. Ces laboratoires conservent ces souches aux fins de recherche scientifique et au cas où de nouveaux cas viendraient à se manifester. Par exemple, au Canada, la vaccination de masse a été abandonnée en 1972. Tous ceux qui sont nés après cette date n’ont donc jamais été vaccinés contre ce virus. On doit donc conserver des stocks pour recommencer une vaccination advenant une contamination accidentelle ou lors d’une guerre biologique par exemple.
Bien sûr, tous les vaccins n’ont pas la même efficacité, et il serait illusoire penser éradiquer toutes les maladies infectieuses de la terre. Mais n’empêche que bien des maladies qui étaient responsables de véritables hécatombes ont été maîtrisées. On peut ainsi penser à la tuberculose ou encore à la poliomyélite qui encore dans les années 1950 faisaient des ravages dans nos sociétés.
Deux clés: informer et enseigner
Dans cette lutte entre l’homme et le monde microbien, bien d’autres efforts devront être consentis. D’une part, il faut se souvenir de ne jamais baisser la garde. Nous l’avons vu encore récemment, des maladies que l’on ne rencontrait pratiquement plus comme la rougeole ou la coqueluche ont resurgi parce que des parents avaient omis de faire vacciner leurs enfants. D’autre part, il ne faut jamais sous-estimer la capacité des microbes de se régénérer et même de générer de nouveaux venus. Dans les années 1980, le virus du SIDA a ainsi fait son apparition. Puis on a vécu la dernière épidémie du virus Ebola. Depuis quelques mois maintenant, on entend parler d’un nouveau virus le Zika dont on ne connait pas encore toutes les propriétés. Il convient donc de renforcer les messages des bienfaits et de la nécessité des vaccinations et d’enseigner à nos enfants ce que sont les vaccins et en quoi ils sont essentiels. Peut-être qu’ainsi les prochaines générations adhéreront moins facilement aux campagnes anti-vaccination qui malheureusement pullulent sur l’internet. Il faut aussi continuer à investir en recherche afin de trouver de nouvelles armes contre les microbes anciens et nouveaux.
L’éradication de la variole nous enseigne qu’avec une volonté sans faille de part et d’autre, un travail d’équipe et un esprit de solidarité internationale, il est possible d’atteindre dans le domaine de la santé publique des objectifs des plus ambitieux.
Merci
Alors, au nom de nous tous aujourd’hui qui bénéficions de l’éradication de la variole de notre planète, merci au Dr Edward Jenner, à son jeune protégé James Phillip, à la fermière Sarah Nelmes et à sa vache Blossom qui ce 14 mai 1976 allaient révolutionner la lutte aux maladies infectieuses.
Du même auteur: Les vaccins nos amis pour la vie, Éditions Jacques Beaulieu, janvier 2016
Le sport a des effets bénéfiques quand on doit vivre avec une maladie chronique. Même pour l’épilepsie, cela peut permettre de réduire les crises et se sentir moins stigmatisé par cette maladie
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© istock
– par Emilie Cailleau
La pratique régulière du sport constitue un outil thérapeutique intéressant pour diminuer l’intensité et la fréquence des crises, souligne l’association Epilepsie France.
Les personnes épileptiques n’ont pas de raison d’être sur le banc de touche en matière de pratique sportive. Au contraire, l’activité physique devrait être davantage considérée comme une corde supplémentaire à l’arc thérapeutique. C’est ce qu’a rappelé l’association Epilepsie France, à l’occasion de la journée internationale de l’épilepsie lundi 8 février.
Michèle Vidal est professeure d’activités physiques spécialisée dans l’éducation sportive de patients épileptiques au centre de lutte contre l’épilepsie de la Teppe, près de Valence (Drôme). Son expérience sur le terrain l’a convaincue de l’effet anti-épileptique du sport auprès des patients qu’elle accompagne.
« Pour le moment peu d’études scientifiques viennent valider les bienfaits du sport pour le patient épileptique, mais sur le terrain, on observe une réelle diminution de la fréquence et de l’intensité des crises lors de la pratique », explique-t-elle à l’AFP.
Par un mécanisme complexe, le sport arriverait dans le cerveau à prévenir les courts-circuits à l’origine des crises d’épilepsie, ces décharges d’influx nerveux anormaux.
« Il y a moins de crises, souvent elles sont moins sévères. Et chez certains patients, cela va améliorer des troubles qui vont accompagner l’épilepsie : des troubles anxieux, dépressifs, du sommeil… », juge de son côté le Dr Gilles Huberfeld, neurologue à l’Hôpital La Pitié-Salpêtrière à Paris, interrogé par Francetvinfo.
Un avis médical avant de commencer
Les bienfaits du sport sur les patients seraient multiples. Le bien-être ressenti diminuerait le stress, la peur et l’anxiété, facteurs de risque des crises d’épilepsie. Mais les patients gagneraient en confiance, se sentant moins stigmatisés à cause de la maladie.
Avant de se mettre à un sport, il est conseillé de demander un avis médical qui orientera vers des activités les moins à risque quand on est épileptique. Les activités comme l’escalade, l’alpinisme et la plongée sous-marine sont à éviter par exemple. Et plus généralement toute pratique doit être encadrée par un professionnel.
C’est quoi le rapport avec la banane et le mélanome ? Grâce à la banane, cela permet de mieux comprendre le cancer de peau
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La peau de banane révèle les stades du mélanome cutané
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Agence France-Presse
Paris
Lorsqu’elles sont agressées par le soleil, la peau humaine et celle de la banane produisent la même enzyme, dont la présence et la distribution permettent de déterminer le stade de développement du mélanome cutané, selon une étude publiée lundi.
«En vieillissant, les bananes se couvrent de taches noires causées par la présence d’une enzyme, la tyrosinase. Il s’agit d’un processus naturel de brunissement de certains organismes, comme la nourriture. Cette même enzyme joue également un rôle dans le cancer de la peau de type mélanome», expliquent dans un communiqué les chercheurs de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).
Lorsqu’un dysfonctionnement se produit dans la régulation de cette enzyme qui produit le bronzage, le mélanome -tache très foncée- apparaît.
À partir de cette analogie -présence de tyrosinase dans les fruits mûrs et le mélanome humain-, la chimiste Tzu-En Lin a développé une technique d’imagerie permettant de mesurer la présence de tyrosinase et sa distribution dans la peau.
«Les recherches ont été effectuées d’abord sur des fruits mûrs, puis sur des échantillons de tissus cancéreux», précisent les chercheurs. «Elles ont prouvé que le niveau de présence et la distribution de l’enzyme tyrosinase renseignent sur le stade de la maladie.»
Au stade 1, l’enzyme apparaît peu. Au stade 2, elle est présente en grande quantité et de façon homogène. Au stade 3, elle est distribuée de façon hétérogène.
«Travailler sur les fruits nous a permis de mettre au point un outil de diagnostic que nous avons pu tester avant de le faire sur des biopsies humaines», indique Hubert Girault, responsable de l’équipe ayant mené cette étude, dont les résultats ont été publiés lundi dans la revue allemande Angewandte Chemie.
L’outil, un mini scanneur doté de huit microélectrodes souples vient caresser la surface de la peau tout en mesurant la réactivité de l’enzyme.
Plus un mélanome est diagnostiqué tôt, plus les chances de guérison sont élevées. Cette technique pourrait ainsi être un outil pour les dermatologues permettant de confirmer ce qu’ils détectent avec un oeil averti. Elle serait aussi une alternative à des tests invasifs comme la biopsie.
«La prochaine étape sera d’utiliser ce même scanneur afin de visualiser les tumeurs et les éliminer», poursuivent les chercheurs. «Nos premiers essais en laboratoire nous ont montré que les cellules pouvaient être détruites à l’aide de notre outil», souligne Hubert Girault.
Quand les mélanomes sont diagnostiqués tôt, le taux de survie à cinq ans atteint 86% pour les hommes et jusqu’à 92% pour les femmes, selon des données des autorités sanitaires françaises.
Les animaux aussi peuvent faire preuve de violence. Cet exemple ressemble beaucoup à un comportement humain. Une agression violente, un autre qui essaie de sauver la victime et une fin malheureuse qui finit par la mort. Pourquoi ? Jalousie ? Faire plaisir à sa compagne dans le but d’avoir ses faveurs ? Manque d’espace dont l’homme en est la cause en détruisant le territoire ? Ou un peu de tout à la fois ?
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Sidony, 35 ans, victime d’une agression coordonnée inhabituelle chez les orangs-outangs. © Anne Marzec
Par Rachel Mulot
FÉROCITÉ. Le “drame” qui a surpris les scientifiques remonte au 13 juillet 2014 dans la réserve Mawas, située dans le Kalimantan central en Indonésie. Une jeune femelle, Kondor, 15 ans, s’est soudainement attaquée à Sidony, 35 ans, une orang-outang qui ne lui était pas apparentée. Le soupirant de la belliqueuse, Ekko, un mâle de moins de 25 ans avec lequel elle s’accouplait fréquemment depuis quelques semaines, s’est alors joint violemment à la bataille, assaillant avec férocité la plus âgée.
“Les deux agresseurs se sont relayés pour battre, griffer et mordre la plus âgée et l’empêcher de fuir pendant une trentaine de minutes”, raconte la primatologue Anna Marzec, de l’université de Zurich (Suisse). Sidony ne s’est pas défendue activement, se contentant de protéger son petit dernier, et cherchant sans succès à prendre la fuite.”
L’intervention d’un vieux mâle imposant de 35 ans, Guapo, a permis de faire cesser le passage à tabac. Trop tard… Sidony est morte de ses blessures une quinzaine de jours plus tard. L’autopsie a montré que la victime avait principalement succombé aux morsures infligées par le mâle — dont les canines sont plus imposantes que celles des femelles. “Sans l’aide d’Ekko, il est peu probable que Kondor ait pu tuer Sidony”, analyse la primatologue.
Le mâle, bras armé de la femelle
En onze ans d’observations dans cette réserve de 750 hectares de tourbières marécageuses où vivent une trentaine de Pongo pygmaeus wurmii, les éthologues avaient enregistré six attaques seulement, et jamais mortelles. Les altercations surviennent de temps à autre entre orangs-outangs : les femelles se disputent parfois des territoires ; les mâles se défient entre eux, et ces derniers imposent également des rapports forcés aux femelles. Mais les blessures infligées alors ne sont pas létales, souligne Anna Marzec. Des coalitions meurtrières n’avaient été observées jusqu’à présent que chez les chimpanzés, les colobes rouges, les capucins, les atèles arachnoïdes et les singes-araignées de Geoffroy. Et il s’agissait de bandes de même sexe s’en prenant à un individu de même sexe.
Cette agression mortelle coordonnée par un couple d’orang-outang était donc tout à fait inattendue, expliquent les chercheurs des universités de Zurich, Jakarta et New York dans la revue Behavioral Ecology and Sociobiology.
“Elle montre qu’une femelle sexuellement disponible peut recruter un mâle favori pour lui servir de bras armé, soulignent les spécialistes. Ekko est venu soutenir sa partenaire, espérant peut-être des faveurs en retour. De même que Guapo est venu à la rescousse de Sidony avec laquelle il s’était d’ailleurs accouplé peu de temps après l‘attaque.”
Un conflit lié à la crise du logement ?
Les motifs de l’agression sont peu clairs. Toutefois les scientifiques, qui ont observé les interactions des primates 25 000 heures au cours des dernières années, se rappellent que les deux femelles avaient un passif. Quelques années plus tôt, Sidony avait violemment chassé Kondor qui tentait de nouer un contact avec l’une de ses filles et peut-être de s’installer non loin. Les femelles orangs-outangs sont très attachées à leur territoire, un domaine vital où elles élèvent leurs petits jusqu’à ce qu’ils les quittent à l’adolescence. Tandis que les jeunes mâles se déplacent constamment, les femelles doivent de leur côté trouver un nouvel espace où s’établir.
“La réserve est de plus en plus peuplée, parce que l’habitat des orangs-outangs est détruit par l’homme. Cette surpopulation a pu jouer un rôle dans ce comportement inhabituel et ce premier «pongicide», conclut Anna Marzec.Nous allons voir si cela se reproduit.”
Voilà que les cafards inspirent les chercheurs pour développer un robot qui serait capable d’aller ou que des sauveteurs ne pourraient aller pour secourir des victimes
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Baptisé CRAM, ce robot peut se faufiler dans des fissures et courir dans des espaces de moitié sa hauteur.
Agence France-Presse
Washington
La capacité sans égal des cafards à se faufiler dans de minuscules fissures et de continuer à se déplacer très rapidement même en se rapetissant de moitié a inspiré la construction d’un robot pour rechercher des personnes ensevelies sous des décombres.
«Ce qui est impressionnant chez ces cafards, c’est leur capacité à courir aussi vite dans un espace de seulement 0,8 centimètre que de 1,6 cm, en réorientant totalement leurs pattes sur le côté de leur corps», explique Kaushik Jayaram, chercheur de l’Université Harvard et un des principaux auteurs de cette étude publiée lundi dans les Comptes-rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS).
Dans un espace libre, ces insectes mesurent environ 3,7 cm de haut quand ils se déplacent mais peuvent rapetisser leur corps jusqu’à un quart de centimètre, soit l’épaisseur de deux pièces d’un centime, précise-t-il, indiquant avoir utilisé des caméras ultra-rapides pour les observer.
On avait déjà découvert il y a 25 ans que ces cafards américains, du nom de l’espèce, pouvaient courir sur deux pattes à 1,5 mètre par seconde, soit 50 fois la longueur de leur corps par seconde.
Les scientifiques ont aussi déterminé que ces insectes peuvent supporter une force équivalente à 900 fois leur poids sans subir de blessure.
S’inspirant de leurs techniques, les chercheurs ont conçu un petit robot simple et peu coûteux qui tient dans la paume de la main. Il est capable de déplier ses pattes quand il est écrasé et de les protéger avec un écran en plastique tout aussi solide et lisse que les ailes recouvrant le dos des cafards.
Baptisé CRAM (Compressible robot with articulated mechanisms), ce robot a pu se faufiler dans des fissures et courir dans des espaces de moitié sa hauteur.
«En cas de séisme, les sauveteurs ont besoin de savoir si les éboulis sont stables et sûrs mais les robots actuellement utilisés ne peuvent pas entrer sous les décombres», relève Robert Full, professeur de biologie à l’université de Californie à Berkeley.
«S’il y a un grand nombre de fissures et conduits, on peut imaginer envoyer un groupe de ces robots pour localiser les survivants et les points d’entrée sûrs pour les sauveteurs», explique-t-il.
Il s’agit seulement d’un prototype qui démontre la faisabilité de nouveaux robots plus efficaces inspirés d’insectes munis d’exosquelettes, poursuit le chercheur.
«Les insectes sont les animaux les plus doués» pour survivre «car ils peuvent accéder quasiment partout et nous devrions de ce fait nous en inspirer pour fabriquer des robots reproduisant ces capacités», estime-t-il.
Les cafards sont aussi capables de démultiplier la puissance de leurs mandibules par une combinaison de contractions des fibres musculaires qui leur permet de briser des matériaux durs comme le bois, produisant une pression équivalente à 50 fois leur poids, selon une précédente étude publiée en novembre dernier dans PLOS ONE.
Pour ceux qui se sentent désabusés de ce monde, voilà de quoi à redonner espoir.
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Une femme de la Californie qui avait perdu son porte-feuille le mois dernier ne pensait jamais le revoir, mais c’était sans compter sur un petit garçon honnête.
Taylor Sloan a perdu son porte-monnaie, contenant une quarantaine de dollars, sa carte de débit et son permis de conduire, le 30 janvier dernier lors d’une compétition de motocross qui se tenait à Oakland, a rapporté la chaîne FOX59.
C’est Nasim, un garçon de 10 ans, a trouvé le porte-feuille sur place et qui a décidé de lui posté accompagné d’une lettre très mignonne.
«Mon nom est Nasim Lawrence et j’ai 10 ans. J’ai trouvé votre porte-feuille par terre lors du Super Motocross à Oakland. Je sais comment on se sent quand on perd quelque chose et je voulais être certain que vous retrouviez votre porte-feuille. J’espère que je vous ai fait sourire et que vous êtes heureuse de retrouver votre argent et votre carte d’identité. Je suis content que ce soit moi qui l’aie trouvé et non pas une mauvaise personne qui vous aurait volé votre argent […] Cordialement, Nasim»
Touchée
Taylor Sloan a été si touchée par le geste du petit Nasim qu’elle a envoyé la lettre à une station de radio locale qui l’a ensuite partagée sur Facebook. La publication est vite devenue virale.