Le bruit des éoliennes provoquerait le cancer selon Trump


Donald Trump qui crie haut et fort des fakes news en fait des monstrueuses lui-même. Si des éoliennes peuvent donner le cancer alors, que penser des marteaux-piqueurs ou autre chose qui font beaucoup plus de bruit. Lui qui ne croit pas aux changements climatiques et aux énergies renouvelables, semble, dit n’importe quoi pour se donner raison
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Le bruit des éoliennes provoquerait le cancer selon Trump

 

© ap.

Donald Trump n’a jamais caché qu’il détestait les éoliennes. Mais en laissant entendre cette semaine que leur bruit pouvait provoquer le cancer, le président américain a franchi un pas qui a suscité des réactions consternées.

« Ce sont des déclarations stupides », a tranché jeudi Nancy Pelosi, présidente démocrate de la Chambre des représentants et l’une des grandes personnalités du Congrès, reprenant à son compte les propos du sénateur républicain Chuck Grassley.

Mardi, lors d’un discours à l’occasion du dîner annuel des élus républicains du Congrès, le président américain, qui met régulièrement en doute la réalité du changement climatique, s’est longuement attardé sur l’énergie éolienne, multipliant les approximations et les contre-vérités.

« Ils disent que le bruit (des éoliennes) provoque le cancer », a notamment lancé le milliardaire républicain, alors qu’aucune étude scientifique n’accrédite cette affirmation.

Depuis plusieurs semaines, M. Trump, farouche défenseur du charbon, multiplie les blagues moqueuses sur cette énergie renouvelable lors de ses meetings de campagne.

« Chérie, je veux regarder la télévision. Désolée, il n’y a pas de vent… », a-t-il lancé, sous les rires, la semaine dernière dans le Michigan.

 

https://www.7sur7.be

Réchauffement climatique: un scénario pour s’en tirer


Un scénario qui pourrait peut-être diminuer l’impact rapide du réchauffement climatique. C’est beaucoup ! Sauf que si nous avions agi quand les premiers scientifiques ont sonné l’alarme, il y a des années, nous ne serions pas rendus là aujourd’hui.
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Réchauffement climatique: un scénario pour s’en tirer

 

 

PHILIPPE MERCURE
La Presse

Limiter la hausse des températures à 1,5 °C exigera de modifier « rapidement, radicalement et de manière inédite tous les aspects de la société », a déclaré le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).

Pour  parvenir, il faudra diminuer de 45 % nos émissions par rapport au niveau de 2010 d’ici 2030 (c’est dans 12 ans !) et atteindre la carboneutralité sur Terre d’ici 2050. Le GIEC a détaillé un grand nombre de scénarios permettant d’atteindre cet objectif. En voici un, qui donne l’ampleur des changements à apporter.

On ne s’en sort pas : l’atteinte de la cible de 1,5 °C passe par la disparition quasi complète du charbon sur la planète.

Le scénario du GIEC prévoit de réduire de 37 % la consommation de pétrole d’ici 12 ans par rapport au niveau de 2010.

SE METTRE AU RÉGIME ÉNERGÉTIQUE

Malgré la croissance économique et démographique, la planète devrait réduire sa consommation totale d’énergie de 15 % d’ici 2030 (par rapport au niveau de 2010) et de 32 % d’ici 2050. D’ici 12 ans, cela veut dire que la planète devrait réduire sa consommation d’énergie d’environ 90 fois la consommation d’hydroélectricité du Québec.

(Détails du calcul : La planète consommait environ 8,68 milliards de tonnes d’équivalent pétrole (tep) en 2010. Il faut donc retirer 1,3 milliard de tonnes. La consommation totale d’énergie au Québec est d’environ 40 millions de tep, dont environ 36 % proviennent de l’hydroélectricité.)

ÉLIMINER LE CHARBON

On ne s’en sort pas : l’atteinte de la cible de 1,5 °C passe par la disparition quasi complète de la combustion du charbon sur la planète. La production d’électricité à partir de charbon devrait chuter de 78 % d’ici 12 ans et de 97 % d’ici 2050.

RETIRER LA MOITIÉ DES VOITURES DES ROUTES

Le scénario prévoit de réduire de 37 % la consommation de pétrole d’ici 12 ans par rapport Au niveau de 2010. Pour donner une idée, cela équivaut à retirer environ la moitié du milliard de voitures et de camions qui roulent sur les routes du globe actuellement. Notons qu’il y a évidemment d’autres façons de réduire la consommation de pétrole.

(Détails du calcul : Nous avons considéré qu’une voiture consomme 22 barils de pétrole par année. En 2010, la planète a consommé 32,12 milliards de barils. Il faut donc réduire de 11,88 milliards de barils, donc l’équivalent d’environ 540 millions de voitures. Comme il y a un peu plus d’un milliard de véhicules à moteur dans le monde, c’est, grosso modo, la moitié.)

CONSTRUIRE 38 RÉACTEURS NUCLÉAIRES

Le scénario du GIEC exige l’augmentation de la capacité nucléaire de 60 % d’ici 2030 (et de 150 % d’ici 2050). C’est l’équivalent de construire, d’ici 12 ans, 38 centrales nucléaires comme celle de Bruce, en Ontario, qui est la deuxième en importance au monde.

(Détails du calcul : La production nucléaire mondiale a atteint 400 GW en 2010. Il faut donc ajouter 240 GW. La centrale de Bruce a une puissance de 6300 MW.)

INSTALLER 1,5 MILLION D’ÉOLIENNES

Le scénario du GIEC prévoit multiplier par quatre la production d’énergie renouvelable d’ici 2030, et par huit d’ici 2050. Si on ne misait que sur l’éolien, c’est l’équivalent de 1,5 million d’éoliennes qu’il faudrait installer sur la planète d’ici 12 ans.

(Détails du calcul : La capacité de production d’énergie renouvelable a atteint 1320 GW en 2010. Il faut donc ajouter 4300 GW. Une éolienne terrestre génère de 2,5 à 3 MW.)

RETIRER LE TIERS DES VACHES DE LA PLANÈTE

Le chiffre donne l’ampleur du défi lancé par le GIEC, qui est de réduire du quart les émissions de méthane du secteur agricole d’ici 2030. Les vaches, dont les pets de méthane ont un énorme pouvoir de réchauffement, sont une cible facile. Mais empêcher la dégradation de la matière organique dans les champs par de meilleures pratiques serait aussi crucial pour atteindre l’objectif.

(Détails du calcul : La planète a émis l’équivalent de 33,6 milliards de tonnes de CO2 dans l’atmosphère en 2010, dont 16 % provenaient du méthane agricole. C’est donc 1,29 milliard de tonnes de moins par année que ce secteur agricole doit émettre. Considérant qu’une vache émet l’équivalent de 2,3 tonnes de CO2 par année (soit 100 kg de méthane), il faut retirer environ 560 millions de vaches, soit environ un tiers du cheptel total mondial.)

https://www.lapresse.ca/

Un bus qui enjambe la circulation dévoilé en Chine


Des bus pouvant enjamber les automobiles sans qu’ils soient obligés de ralentir. Est-ce une bonne idée ? Ca l’air simple, mais probablement qu’ils ne pourraient pas aller partout comme des autobus conventionnels
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Un bus qui enjambe la circulation dévoilé en Chine

 

Laurent Lasalle

 

Pouvant transporter plus d’un millier de passagers sans occuper d’espace sur la route, le prototype de ce bus surélevé devrait voir le jour cet été.

La croissance de l’automobile en Chine ne semble pas sur le point de ralentir, gagnant en moyenne 20 millions de nouveaux conducteurs par année sur ses routes. À cette vitesse, les villes doivent désormais composer avec des bouchons de circulation infernaux, et la pollution que ces voitures engendrent.

Voilà ce qui a motivé l’entreprise Shenzhen Huashi Future Parking Equipment à travailler sur le projet d’un énorme bus électrique surélevé pouvant littéralement enjamber la circulation afin de transporter ses passagers d’un point A au point B. La dernière version de ce concept a été dévoilée la semaine dernière lors du salon international de haute technologie à Beijing, comme le rapporte le blogue CityLab du quotidien The Atlantic.

Sur papier, ce bus d’une largeur de 7 mètres occupera deux voies de circulation, et pourra embarquer jusqu’à 1 400 passagers. Circulant sur des rails à la manière d’un tramway, sa vitesse maximale sera de 60 km/h, laissant juste ce qu’il faut d’espace sous son habitacle pour permettre à des voitures de moins de 2 mètres de hauteur de circuler.

Le plus beau dans tout ça est que c’est un projet vert. En effet, un seul de ces véhicules électriques pourrait éliminer 40 autobus conventionnels, réduisant par conséquent la consommation annuelle de carburant de 800 tonnes et les émissions de carbone de près de 2 500 tonnes selon l’ingénieur en chef du projet, Song Youzhou. Si la Chine est aujourd’hui de loin le plus grand producteur d’énergie fossile au monde, son gouvernement investit massivement dans la production d’énergies renouvelables.

Enfin, l’implantation de ce réseau de véhicules pourrait être réalisée pour seulement 20% du coût de la construction d’un système de métro sous-terrain, étant donné que son infrastructure est beaucoup plus simple que de creuser un tunnel.

Le prototype du Transit Explore Bus devrait être déployé cet été dans les rues de Qinhuangdao, une ville située à 300 km de Beijing.

Quand l’histoire se répète

Toutefois, ce n’est pas la première fois qu’un tel concept suscite l’engouement dans les médias. Comme le souligne The Guardian, un projet identique a été présenté en 2010 au même salon, par la même entreprise, et le même ingénieur, sans jamais se concrétiser.

Sans compter que le principe d’un tel bus surélevé a été évoqué pour la première foispar les architectes Craig Hodgetts et Lester Walkers en 1969. Il s’agissait toutefois d’un projet beaucoup plus ambitieux : nommé Bos-Wash Landliner, le véhicule était conçu pour être perpétuellement en mouvement, «avalant» des autobus passant sous son habitacle afin d’effectuer le trajet de Washington, D.C. à la ville de Boston, en passant par New York

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http://branchez-vous.com/

Newmanity : une boîte mail écolo pour sauver la planète ?


C’est quelque chose qu’on ne sait peut-être pas, mais le virtuel a aussi une note sur la planète en temps que pollueur. Envoyer un courriel a donc des conséquences, mais des Français, on réussit à créer une boite émail avec l’énergie renouvelable. Si ce n’est pas une option pour nous, il est quand même possible de diminuer l’impact écologique en sachant gérer notre boite courriel
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Newmanity : une boîte mail écolo pour sauver la planète ?

 

ÉCOLOGIE – La start-up parisienne Newmanity a eu l’idée de créer la première messagerie électronique qui ne produit pas d’émissions carbone. Déjà disponible pour les particuliers, la jeune pousse lance ce mercredi une version à destination des entreprises.

On a parfois tendance à l’oublier, mais les émissions de CO2 dues aux activités numériques n’ont rien de virtuel. Et si Internet a révolutionné notre quotidien, son impact écologique, lui, est bien réel : plus de 2% de la pollution mondiale, soit autant que… le trafic aérien !

Envoyer un mail et y répondre, transférer un message ou une image : derrière ces petits « clics », devenus pour nous quotidien, se cachent en effet une toute autre réalité.

Vous n’imaginez (vraiment) pas à quel point les mails polluent

« Lorsque l’on envoie un email avec une pièce jointe qui pèse environ un méga, cela correspond à la consommation électrique d’une ampoule de 60 Watts pendant 25 minutes », relève Stéphane Petibon, directeur général et cofondateur de Newmanity, le premier service de messagerie qui ne produit pas d’émissions carbone.

Chaque jour, plus de 550 milliards de mails sont envoyés à travers le monde. On vous laisse faire le calcul… (SPOILER : plus de 26 millions d’années d’ampoule allumée).

Et c’est encore plus parlant à l’échelle d’une entreprise : d’après une étude menée par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), une entreprise de 100 personnes générerait par ses envois d’e-mails pas moins 13 tonnes de CO2 par an, l’équivalent de 13 allers-retours entre Paris et New York.

« Les internautes, ainsi que les entreprise, ont tendance à oublier que l’usage d’une messagerie numérique requiert énormément d’énergie », reprend Stéphane Petibon.

Newmanity : un mail écolo ?

Pour remédier à ce fléau numérique, le réseau social Newmanity, co-créé en 2012 par Victor Ferreira, le fondateur de la marque de commerce équitable Max Havelaar, a eu l’idée de lancer en septembre dernier la première boîte mail « écolo » française. L’accès est gratuit (et sans pub), pour 1 Go d’espace de stockage, un calendrier et un outil de partage de fichiers. C’est 15 fois moins que Gmail mais qui utilise autant ? D’autant que c’est tout le sens de la démarche : apprenez à trier vos mails.

Newmanity mail rassemble déjà plus de 95.000 personnes, dont près de 15.000 utilisateurs au quotidien. Pour vous inscrire, rendez-vous sur son site. Fort de ce succès, une nouvelle version à destination des professionnels doit être lancée ce mercredi 10 février. L’objectif ? Aider les entreprises à baisser leur bilan carbone.

« Notre offre s’élève à 4 euros par mois, et par boîte mail, indique son cofondateur. C’est à peu près le prix pratiqué par les leaders du marché, Outlook et Gmail for Work. »

En prime, 20% de l’argent versé par les sociétés serviront à financer des actions éco-responsables qui pourront notamment être sélectionnées par les salariés des entreprises en question.

Un data center qui utilise le soleil et les marées 

Afin de garantir des mails sans émissions carbone, Newmanity a déniché le seul et unique data center au monde qui fonctionne uniquement grâce aux énergies renouvelables.

« Nous aurions aimé trouver un data center en France, mais cela n’existe pas, précise Stéphane Petibon. Nous avons donc opté pour le système développé par Evoswitch, aux Pays-Bas. En outre, cela nous permet de garantir la confidentialité des données, puisqu’elles sont hébergées au sein de l’Union européenne. »

Mais Newmanity ne s’arrête pas là. Si le Web est si gourmand en énergie, c’est aussi parce que les données enregistrées sont nombreuses.

« Nous avons décidé de ne pas enregistrer d’informations sur la vie privée des utilisateurs, ce qui fait qu’on consomme beaucoup moins d’énergie sur nos serveurs », souligne l’entrepreneur.

De quoi s’interroger quant à l’empreinte carbone des géants du web qui stockent massivement les données des internautes.

3 conseils pour réduire vos émissions de CO2

Faites régulièrement le tri dans votre boîte mail. Plus cette dernière est surchargée est lourde, plus elle consomme d’énergie.Envoyez plutôt vos mails de votre smartphone (plutôt que depuis votre ordinateur), cela requiert beaucoup moins d’énergie.

Lorsque vous recevez un mail collectif, évitez de cliquer sur « répondre à tous », enfin si ce n’est pas nécessaire. Plus le mail comporte de destinataires, plus il émet de CO2.

http://www.metronews.fr/

Énergies renouvelables : l’aéroport le plus écologique du monde est situé aux îles Galapagos


C’est un exemple à suivre, construire tout en respectant du mieux possible l’environnement, recyclé des matériaux déjà présents. Néanmoins, ou je bloque, c’est l’endroit : Les îles Galapagos ! On reconnaît que son écosystème est fragile alors pourquoi attirer les tourismes ? Pourquoi ne pas faire de ces îles des lieux uniques et diminuer au maximum l’impact humain tout comme certains pays font avec des tribus qui vivent dans un temps sans technologie coupé des sociétés modernes ?
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Énergies renouvelables : l’aéroport le plus écologique du monde est situé aux îles Galapagos

 

GALAPAGOS TRAVEL

Construire un aéroport 100% écologique au milieu des iguanes, c’est le projet fou qui a vu le jour sur les îles Galapagos.

Construit sur les vestiges d’une base militaire américaine, il a fallu tenir compte de son environnement, l’un des écosystèmes les plus fragiles de la planète.

L’arrivée des soldats américains, positionnés là pour contrer l’éventuelle avancée japonaise, sur le flanc Pacifique pendant la Deuxième Guerre mondiale, avait faire fuir les iguanes de Baltra, effrayés par le remue-ménage et la venue de chiens et de chats avec les militaires.

Baltra est l’une des treize îles de cet archipel situé à un millier de kilomètres au large de l’Equateur, dont les tortues géantes ont inspiré la théorie de l’évolution des espèces au naturaliste britannique Charles Darwin.

À la fin de la guerre, les reptiles aux allures préhistoriques sont restés absents de cette île pendant des années. Il a même fallu que des biologistes réintroduisent l’espèce sur place.

Désormais, quand l’un d’eux flâne sur la piste au moment où un avion de touristes est sur le point d’atterrir, les employés, spécialement formés pour cela, les attrapent par la queue pour les emmener dans un lieu sûr.

Un chantier de 40 millions de dollars

« Nous sommes passés d’un endroit où il y avait l’armée et des avions (de guerre) à un aéroport 100% écologique », se réjouit Ezequiel Barrenechea, président deCorporacion América, entreprise argentine qui a obtenu la concession de cet aéroport baptisé Seymour en hommage à un lord britannique du XVIIIe siècle.

Les infrastructures existaient déjà, avant leur reconversion en œuvre écologique. Jusqu’en 2011, l’aéroport, l’un des trois qui dessert les Galapagos, était un bâtiment classique, géant de métal perdu en pleine nature.

Pendant 15 mois, des centaines d’ouvriers ont démonté l’aéroport, comme s’il s’agissait d’un casse-tête, réutilisant le bois et tous les matériaux pouvant être recyclés pour faire naître un nouvel aéroport, avec un impératif : qu’il soit entièrement durable. Ainsi 80% des matières premières ont été conservées. L’endroit qui accueille entre 800 et 1000 personnes par jour, ne fonctionne à présent que la journée pour limiter la consommation d’électricité.

Le chantier colossal de 40 millions de dollars a été distingué à plusieurs reprises pour sa relation harmonieuse avec son environnement exceptionnel. En effet, il se situe en plein milieu d’une réserve qui abrite des espèces uniques paraissant venir d’une autre époque, comme des tortues gigantesques et des iguanes de toutes les couleurs.

« Construire aux Galapagos, c’est déjà en soi très difficile, car tout doit être apporté du continent par bateau, mais construire de manière durable, c’est encore plus compliqué, partout dans le monde. Si vous additionnez les deux difficultés, alors vous obtenez une réussite importante, en termes d’ingénierie », explique Ezequiel Barrenechea.

Et l’effort a payé : inauguré en mars 2013, l’édifice a obtenu en 2014 la plus haute certification existante pour les constructions durables, le Leed Gold, décerné par l’USGBC (Conseil de la construction durable des Etats-Unis). C’est jusqu’à présent l’unique aéroport dans le monde à avoir reçu dans sa totalité une telle distinction.

Auparavant, seule l’extension d’un terminal de San Francisco, aux États-Unis, avait été couronnée de ce label, garant d’un respect maximum de la nature.

Du soleil et du vent

Pour faire fonctionner cet aéroport, par lequel transitent chaque année 400 000 passagers, en majorité des touristes, il ne faut, en plus de l’énergie de ses employés, que du soleil et du vent.

« Ici, tout fonctionne avec de l’énergie renouvelable », souligne, à l’occasion de la première visite organisée pour la presse, Jorge Rosillo, directeur général de l’aéroport.

L’aéroport est équipé de panneaux solaires et les trois éoliennes géantes. À part dans la salle des machines, il n’y a pas d’air conditionné. Pas de vitres non plus aux fenêtres. L’île située sur la ligne de l’Equateur est baignée de chaleur toute l’année.

Et comme un clin d’œil ironique au recyclage à l’œuvre dans ce bâtiment, l’aéroport repose sur de gros cylindres qui étaient autrefois des tuyaux servant à transporter du pétrole, l’un des plus gros polluants de la planète, fait remarquer Jorge Rosillo.

Mais à première vue, rien ne distingue l’aéroport de Baltra des autres aéroports dans le monde: c’est une construction grise, posée au milieu d’un terrain quasi-désertique et inhabité, constamment balayé par le vent. L’édifice de 6000 mètres carrés, avec une grande hauteur de plafond et des finitions en pierre volcanique, caractéristique de la zone, paraît presque banal.

« Un usager ne voit pas la différence car il fonctionne exactement comme n’importe quel autre aéroport« , explique Ezequiel Barrenechea, assurant qu’il est tout à fait possible de construire des aéroports aussi écologiques que celui de Baltra en milieu urbain.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Jour de la Terre


Demain c’est le Jour de la Terre et plusieurs activités vont se dérouler. C’est aussi une journée que nous devons nous conscientiser sur nos actions et des conséquences sur la planète et sur les générations à venir .. plusieurs personnes connu on signé cette missive pour dénoncer les abus en temps que gouvernement sur l’exploitation des ressources naturelles
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Jour de la Terre

 

 

Nous,
Hommes, femmes et enfants de bonne volonté
Nous nous rassemblons pour dire au monde que nous avons à cœur
La terre riche, généreuse et fragile que nous habitons
Et la défense du bien commun en ce pays;   

Nous nous rassemblons parce que nous sommes convaincus
Qu’avec notre potentiel et notre savoir-faire
Nous pouvons adopter une meilleure stratégie dans l’usage du trésor
Que sont nos terres, notre eau et l’air qu’on respire;

Nous nous rassemblons
Parce que nous croyons que l’utilisation de nos richesses naturelles
Doit se faire en accord avec les populations
En harmonie avec la nature
Au profit de tout le monde
Et dans l’intérêt des générations à venir;

Nous nous rassemblons parce que nous croyons qu’il est possible
De nous développer selon un modèle
Qui soit une source d’enrichissement réel, de progrès et de fierté
Et une source d’inspiration pour le monde entier;

Nous affirmons que nous sommes favorables au développement, à un développement qui soit viable, qui fasse une large part aux énergies renouvelables, au transport écologique, au commerce équitable, à la revitalisation des régions et à une agriculture durable, et nous affirmons qu’il est capital d’orienter nos efforts vers une économie où prospérité sera synonyme de qualité de vie;

Nous nous rassemblons pour dénoncer le désengagement du protocole de Kyoto, les dégradations dues à l’exploitation des sables bitumineux, les modèles actuels de développement minier et forestier, les risques liés à l’exploitation du gaz de schiste, du pétrole, de l’uranium et à l’utilisation de l’énergie nucléaire sur notre territoire;

Nous refusons d’être dépossédés de nos richesses et des sources d’un véritable progrès.

Et nous demandons:

Que le gouvernement du Canada participe pleinement au protocole de Kyoto, qu’il intensifie la lutte contre les changements climatiques, qu’il cesse toute subvention aux compagnies pétrolières et gazières et qu’il poursuive toute politique de développement en répondant aux objectifs économiques, écologiques et sociaux les plus élevés au monde;

Que le gouvernement du Québec se dote d’une véritable stratégie, pour le Nord et l’ensemble du territoire, où le développement de nos ressources naturelles et énergétiques répond à nos exigences les plus hautes en matière de partage de la richesse, de respect de l’environnement et des populations, maintenant et pour les générations à venir;

Voilà pourquoi nous signons cette déclaration et que nous nous engageons à prendre part à un vaste rassemblement le 22 avril et à l’événement unique qui aura lieu à 2 heures précises, à Montréal.

Plus de 32 000 signataires de tous horizons ont signé ce texte dont Claude Béland, Paul Gérin-Lajoie, Pierre Fortin, Ghislain Picard, le Père Benoît Lacroix, Lise Payette, Paul St-Pierre Plamondon, Pierre Thibault, Gilles Julien, Alain Vadeboncoeur, Laure Waridel, Ugo Lapointe, Frédéric Back, Fred Pellerin, Dominic Champagne, Richard Desjardins, Ariane Moffatt, Yvon Deschamps, Denys Arcand, Marina Orsini, Claude Meunier, Roy Dupuis, François Girard, Sébastien Ricard, Gilles Vigneault, Vincent Vallières, Hugo Latulippe, Marc Labrèche, Margie Gillis, Marie Laberge, Pierre Lapointe, Pascale Montpetit, Louis-José Houde, Stéphane Archambault, André Bélisle, Steven Guilbeault, Sidney Ribaux, David Suzuki, Karel Mayrand.

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Collectif d’auteurs

http://www.ledevoir.com