Après le déraillement du Lac Mégantic et de Brétigny en France, c’est autour de l’Espagne qui dans une ville qui se préparait a festoyer a une fête traditionnelle a être victime de déraillement de train résultant a beaucoup de victimes et de morts
Nuage
Un train déraille en Espagne: 35 morts
L’accident s’est produit à quelques kilomètres de la gare de Saint-Jacques de Compostelle, alors que le train assurait une liaison entre Madrid et la localité galicienne de El Ferrol.
PHOTO: REUTERS
Agence France-Presse
SAINT-JACQUES-DE-COMPOSTELLE
Au moins 35 personnes sont mortes et 200 ont été blessées quand un train de voyageurs a déraillé mercredi à Saint-Jacques-de-Compostelle, dans le nord-ouest de l’Espagne, plusieurs wagons sortant de la voie et s’empilant les uns sur les autres dans une scène «dantesque».
«Il n’y aura pas moins de 35 morts», a déclaré le président de Galice, Alberto Nuñez Feijoo, à la radio Cadena Ser, ajoutant qu‘il y avait 200 blessés et parlant de «scène dantesque».
«Il y a un wagon déchiqueté» et «les cadavres sont sur les voies», a-t-il ajouté.
Les premières images de la télévision ont montré quatre wagons renversés sur la voie, dont l’un au moins complètement déchiqueté, empilé sur un autre, de la fumée et des flammes se dégageant du convoi.
«Il semble que dans un virage le train ait commencé à se retourner, nous avons fait beaucoup de tonneaux et plusieurs wagons se sont empilés les uns sur les autres», a raconté un témoin, cité par la radio Cadena Ser.
L’accident s’est produit à environ quatre kilomètres de la gare de Saint-Jacques-de-Compostelle, la ville de pèlerinage mondialement célèbre, alors que le train, qui circulait sur une voie à grande vitesse, assurait une liaison entre Madrid et la localité de El Ferrol, sur la côte galicienne.
Le train a déraillé à 20 h 42 (14 h 42 au Québec «pour une raison indéterminée», selon un porte-parole de la compagnie ferroviaire Renfe.
«Cela a été un déraillement très violent», «nous n’avons aucun indice permettant de parler d’autre chose» que d’un accident, a déclaré le préfet de Galice, Samuel Juarez, à la Cadena Ser, semblant écarter l’hypothèse d’un attentat.
L’accident s’est produit à la veille de la Saint-Jacques, le saint patron des Galiciens, une fête traditionnelle dans cette région. Toutes les cérémonies prévues à Saint-Jacques à l’occasion de cette fête ont été annulées par les autorités locales.
Très vite, de longs convois d’ambulances, gyrophares allumés, se sont formés aux abords des lieux de l’accident, dans une course contre la montre pour tenter d’évacuer le plus grand nombre de blessés. La nuit venue, toutes les routes environnantes étaient envahies par les ambulances tandis que sur les voies, les secouristes casqués poursuivaient leur travail.
La télévision montrait un homme d’âge moyen, portant une chemise blanche, le visage couvert de sang, sa valise à la main, auquel un policier semblait indiquer où se diriger.
Les premières images montraient aussi plusieurs cadavres, recouverts de couvertures. Des secouristes vêtus de gilets jaunes, de la Renfe ou de la Croix Rouge, armés de pics, tentaient de se frayer un chemin dans les tôles froissées pour parvenir jusqu’aux blessés.
«Un bâtiment a été réservé par la municipalité afin de porter assistance aux familles, il y a des psychologues à leur disposition et elles recevront également des informations», a indiqué la porte-parole de la mairie de Santiago, Maria Pardo.
Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, un Galicien, est attendu jeudi matin sur place.
«Je souhaite exprimer mon affection et ma solidarité avec les victimes du terrible accident de train de Santiago», a lancé Mariano Rajoy dans un message sur Twitter.
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