La loi .. amour ou destruction


Les gens se jalousent, s’envient et se détruisent, cela n’amène rien de bon .. alors que l’amour, l’entraide, peut amener beaucoup plus que l’action
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La loi .. amour ou destruction

 

La loi de l’amour se montre plus efficace que ne l’a jamais été la loi de la destruction …

Gandhi

Un homme britannique va vivre dans un refuge canin pendant 35 jours


Est-ce une folie ou bien une idée de génie ? Quoiqu’il en soit sûrement que cela fera jaser et qui espérons le, fera réfléchir ceux qui abandonne leur animal de compagnie qu’il soit un chien, un chat ….
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Un homme britannique va vivre dans un refuge canin pendant 35 jours

 

Il s’appelle Sean Le Vegan, il a 35 ans, il est Anglais, il est bénévole au « Manchester Dog’s Home », et il envisage de se mettre à la place d’un chien enfermé dans un box de ce refuge pendant plus d’un mois.

A compter du 5 octobre, Sean va vivre tel un chien abandonné recueilli par le Manchester Dog’s Home. Il partagera son box avec un autre chien, il aura une heure pour utiliser une salle de bain, n’aura pas de lit, mais seulement une couverture.

« Je vais vivre comme n’importe quel chien du Manchester Dog’s Home »

 

On pourrait s’interroger sur l’utilité de cette expérience. Pour Sean, il s’agit de connaître exactement ce que les chiens endurent lorsqu’ils entrent dans un refuge.

« Lorsque l’idée m’est venue, les gens ont pensé que j’étais fou. Ca va vraiment être difficile » a déclaré l’homme.

« Aller aux toilettes sera évidemment un problème, donc j’ai retiré la caféine, le sel et le sucre de mon alimentation pour maintenir mon niveau d’eau. Les premiers jours, je ne mangerai ni ne boirai rien » a-t-il ajouté.

En effet, les chiens qui arrivent dans un refuge mettent en moyenne 4 jours avant de manger. Pour que son séjour soit le plus authentique possible, Sean en fera de même.

Sean Le Vegan va vivre dans un refuge pour chiens

Sensibiliser à l’abandon

Cette action, Sean souhaite la divulguer au monde entier, afin que tout le monde sache ce que c’est que de vivre dans le box d’un refuge. Pour ce faire, il mettre tout en œuvre pour faire sa propre publicité.

Ainsi, il espère récolter des fonds pour le Manchester Dog’s Home, et sensibiliser à l’abandon.

Concrètement, Sean installera une webcam dans son box, afin que tout le monde puisse assister à son quotidien. Il souhaite également faire appel à des invités célèbres, des dresseurs de chiens et toiletteurs.

« Le Manchester Dog’s Home est un organisme de bienfaisance fantastique qui fait ce travail depuis plus de 100 ans. Il a besoin d’argent pour rénover les chenils et les rendre plus sûrs face aux vandales et aux voleurs. Chaque centime leur reviendra » a expliqué Sean qui est lui-même bénévole dans ce refuge depuis de nombreuses années.

Si vous aussi, vous souhaitez suivre la progression de Sean Le Vegan, rendez-vous sur ses pagesFacebook, Twitter, ainsi que sur son site web. 

http://wamiz.com

Le Saviez-vous ► On doit la margarine à Napoléon III


Je ne pensais pas que l’idée de remplacer le beurre datait d’aussi loin, en plus il est intéressant de voir les différences entre les margarines, pour ceux qui la consomment par goût ou que c’est moins cher que le beurre
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On doit la margarine à Napoléon III

 

Substance élaborée en France en 1869 pour remplacer le beurre qui était rare et coûteux à l’époque, à la suite d’un concours lancé par Napoléon III. Ce produit devait se conserver sans rancir ni dégager d’odeur forte, et il devait de plus être peu coûteux.

Le mot margarine vient du grec margaron signifiant «comme la perle». C’est l’inventeur du produit, le chimiste Hippolyte Mège-Mouriès, qui l’aurait ainsi nommé, s’inspirant de sa couleur. À base de graisse de boeuf, la margarine fut commercialisée à partir de 1872. Par la suite, on chercha le moyen d’exploiter les corps gras d’origine tropicale et on découvrit le moyen d’élever le point de fusion des corps gras végétaux tout en les rendant plus résistants au rancissement par hydrogénation.

La margarine fut d’abord faite avec du suif raffiné, puis on se servit d’huiles végétales après la découverte du procédé retardant l’oxydation de ces huiles, ainsi que du procédé d’hydrogénation utilisé dès le début du XXe siècle (procédé qui transforme les huiles liquides en matières grasses plus ou moins solides), ce qui contribua à l’essor des margarines.

La margarine est généralement composée de gras d’origine végétale utilisé seul ou combiné (les plus utilisés sont l’huile de soya, de maïs, de tournesol, d’arachide, de carthame, de palme, de palmiste et de colza), mais elle peut également contenir du gras d’origine animale (suif, saindoux et huile de poisson). Actuellement, la plupart des margarines vendues en Amérique du Nord sont à base d’huile végétale ou d’un mélange d’huiles végétales. Le gras animal et certaines huiles, telles l’huile de coprah, l’huile de palme et l’huile de palmiste sont fortement saturés naturellement, c’est pourquoi des fabricants utilisent de petites quantités de ces huiles pour obtenir la texture désirée plutôt que d’utiliser le processus d’hydrogénation; ces margarines ne sont donc pas hydrogénées. En Europe, le terme margarine s’applique à toute substance alimentaire qui présente l’aspect du beurre et qui est préparée en vue de la même utilisation que ce dernier.

La margarine ne connut pas un succès instantané: elle remplaça graduellement le beurre tant pour l’utilisation domestique que dans les institutions, les restaurants et l’industrie alimentaire, diminuant de façon notable les ventes du beurre. Le bas prix et la mise en marché qui la présentait comme meilleure pour la santé que le beurre expliquent cette popularité. Au Canada, depuis 1987, les margarines doivent présenter une couleur différente de celle du beurre afin de bien distinguer les deux produits. En 1990, chaque Canadien consommait en moyenne 5,8 kg de margarine contre 3,4 kg de beurre.

Afin de la commercialiser efficacement, l’accent est mis sur le fait que la margarine contient des acides gras polyinsaturés, acides gras que l’on considère comme bénéfiques pour la santé. Cependant, une partie de l’huile contenue dans la plupart des margarines est hydrogénée. L’hydrogénation consiste à ajouter des atomes d’hydrogène aux molécules d’acides gras, ce qui solidifie les huiles, élève leur point de fusion, retarde le rancissement et améliore la consistance des aliments fabriqués avec des gras hydrogénés. L’hydrogénation transforme cependant la nature et la structure des acides gras, qui passent de leur forme naturelle «cis» à une nouvelle forme «trans», forme présente naturellement en petites quantités dans le lait et le beurre. Cette modification change le comportement global de l’acide gras polyinsaturé; ce dernier dans une forme «trans» agit sensiblement comme un acide gras saturé, et de ce fait augmente le mauvais cholestérol et diminue le bon cholestérol Il est toutefois impossible de connaître la quantité d’acides gras «trans» que contient une margarine car la mesure de ces acides gras exige une technologie très coûteuse et imprécise. Cependant, un bon indice est la consistance du produit; plus une margarine est dure, plus elle est hydrogénée, plus elle contient d’acide gras «trans».

L’hydrogénation a introduit dans la chaîne alimentaire des acides gras «trans» sans qu’on sache exactement comment ils étaient métabolisés et quels étaient leurs effets sur la santé. À la fin des années 60, des recherches démontrèrent que les acides gras «trans» avaient une structure chimique similaire aux acides gras saturés. Par la suite, d’autres recherches confirmèrent que les acides gras «trans» auraient sensiblement les mêmes effets d’augmentation du mauvais cholestérol que les acides gras saturés. Il est important toutefois de préciser qu’on retrouve sur le marché des margarines molles contenant moins de 10% d’acides gras «trans» ainsi que des margarines molles à base de graisses non-hydrogénées. Ces margarines non-hydrogénées ainsi que celles contenant moins de 10% d’acides gras «trans» ont un potentiel d’élévation du cholestérol sanguin plus faible que celui du beurre et que celui des margarines dures.

Les personnes qui désirent restreindre leur consommation de gras total, de gras saturé et de cholestérol alimentaire devraient utiliser une margarine molle pauvre en acides gras saturés et en acide gras «trans» plutôt que le beurre.

Achat

La margarine peut être dure, molle, liquide ou fouettée, salée ou non salée. Il existe des margarines ordinaires, des margarines à tartiner et des margarines diététiques. Afin de connaître la composition en acides gras d’une margarine, il est préférable d’en choisir une affichant un tableau d’«information nutritionnelle». Préférer aussi une margarine molle à une margarine dure, cette dernière a été beaucoup plus hydrogénée que la première et contient donc plus d’acides gras saturés et «trans». Lire la liste des ingrédients sur l’étiquette lorsqu’on recherche une margarine non hydrogénée ou qui est le moins hydrogénée, donc ayant un pourcentage d’huile liquide élevé.

Conservation

La margarine se conserve au réfrigérateur ou au congélateur. S’assurer que le contenant est hermétique ou envelopper la margarine, car elle absorbe les odeurs des aliments. Ne pas l’exposer à la chaleur.

http://www.coupdepouce.com/
http://www.invention-europe.com/


Sainte-Anne-de-Sorel Infestation de grenouilles en Montérégie


Saute, saute, saute petite grenouille … Il semblerait que malgré l’infestation des grenouilles dans une ville, serait une bonne nouvelle, et que la nature joue son rôle. Car les grenouilles sont les premières victimes quand la pollution sévit, mais une chose de sur c’est qu’elles vont déguster des insectes et servirons de repas aux oiseaux ..
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Sainte-Anne-de-Sorel

Infestation de grenouilles en Montérégie

 

Infestation de grenouilles en Montérégie

Crédit photo : Agence QMI

Par Jean-Philippe Morin | Agence QMI

Une infestation de grenouilles léopard sévit présentement à Sainte-Anne-de-Sorel, en Montérégie, alors que les pelouses sont bondées de ces petites bestioles qui envahissent les garages et les sous-sols de résidences.

À chaque pas sur sa pelouse, Benoît Laprade voit entre cinq et dix grenouilles sautiller pour éviter de se faire écraser. Il vit cette situation depuis environ une semaine, tout comme ses voisins. D’ailleurs, plusieurs grenouilles ont réussi à se faufiler dans la cave d’une de ses voisines.

«Chaque fois que j’entre dans ma maison, je dois les chasser au bas de ma porte avant de l’ouvrir pour ne pas en avoir dans ma maison. C’est l’enfer. Ma blonde n’ose plus faire son jogging depuis quelques jours. Je dois faire attention en passant ma tondeuse, elles sautent partout», a-t-il raconté.

Lorsque la température est plus chaude le jour, ces batraciens recherchent l’ombre. Lorsque le soleil se couche, ils traversent la route pour se diriger vers l’eau, et c’est à ce moment qu’elles se font happer par les voitures.

«Tu devrais voir ça, le soir, lorsque les voitures frappent les grenouilles dans la rue. Il y en a tellement, c’est épeurant. Le matin, ce sont les oiseaux qui s’occupent des carcasses et qui les mangent», a expliqué M. Laprade.

Un autre citoyen qui passait par là a aussi admis le problème.

«Il faut faire attention où mettre les pieds», a-t-il lancé en poursuivant sa route.

Une faune en santé

 

Le technicien de la faune et directeur général de la Société d’aménagement de la Baie Lavallière, Paul Messier, a rarement vu autant de grenouilles depuis plusieurs années.

Selon lui, les températures pluvieuses de mai et de juin ainsi que les herbes longues ont créé plusieurs aires de reproduction, ce qui a facilité la multiplication de ces batraciens.

«C’est cyclique. Il en avait beaucoup il y a trois ou quatre ans, mais pas à ce point. Les grenouilles avaient beaucoup d’endroits où se reproduire. C’est quand même inusité qu’il y en ait autant», a indiqué l’expert.

M. Messier souligne toutefois que malgré les désagréments qu’elles peuvent causer aux citoyens de Sainte-Anne-de-Sorel, leur présence est en quelque sorte une bonne nouvelle pour la faune.

«Les grenouilles sont des indicateurs biologiques, c’est-à-dire qu’elles sont les premières espèces à être contaminées. Elles sont plus sensibles à la pollution et aux phénomènes extérieurs en raison de leur système respiratoire. Qu’il y en ait autant signifie que notre écosystème est en santé», a-t-il expliqué.

«Il y a plus de maringouins et de mouches à chevreuil que par le passé aussi, a ajouté le spécialiste. Disons que ça ne fera pas de tort que ces grenouilles s’en débarrassent à notre place.»

Phénomène naturel

Le maire de Sainte-Anne-de-Sorel, Pierre Lacombe, comprend que leur présence peut représenter des désagréments pour certains citoyens, mais il estime qu’il s’agit d’un phénomène naturel.

«Combattre la présence de grenouilles, ce serait combattre la nature. C’est un phénomène qui revient après quelques années, c’est un signe que la nature se porte bien», a-t-il affirmé.

http://tvanouvelles.ca/

Manchester : Elle entre dans un McDo avec son cheval


Si le service au volant aurait été ouvert, cela aurait été même original d’aller chercher sa bouffe sur dos de cheval, mais qu’elle rentre dans le restaurant, c’est carrément idiot de sa part
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McDo : venez comme vous êtes mais laissez le cheval dehors

 

Le McDonald’s de la Fountain Place, à Whitefield, dans la banlieue de Manchester, a été l’objet d’un drôle d’incident samedi 20 juillet.

 

INSOLITE – Dans la banlieue de Manchester au Royaume-Uni, une femme a reçu une amende pour avoir pénétré dans un McDonald’s avec son cheval. Il faut dire qu’on lui avait refusé le service au McDrive.

 

Publicité mensongère pour McDonald’s ? Visiblement, cette femme a pris le slogan « venez comme vous êtes » au pied de la lettre. A Whitefield, dans la banlieue de Manchester au Royaume-Uni, une femme avait décidé samedi 20 juillet de manger au McDo.

Accompagnée de son cheval, elle a d’abord essayé de passer commande au McDrive. Hélas, le personnel de l’établissement n’a pu la servir car le service extérieur pour les personnes qui souhaitent se faire servir dans leur voiture ne fonctionne pas le samedi.

Du crottin dans le McDonald’s

Ni une, ni deux, la femme a décidé de se faire servir à l’intérieur… en y emmenant son cheval. Non seulement la scène n’a pas été très appréciée par les clients du restaurant fast-food présents mais un incident supplémentaire a empiré la situation : le cheval a décidé de faire un petit « dépôt » sur place. Et par là, entendez un joli lâché de crottin sur le sol du McDo.

« La vue et l’odeur ont bouleversé les clients qui essayaient de manger, ainsi que le personnel », a indiqué la police de Whitefield sur sa page Facebook.

« Les officiers sont arrivés sur place et ont infligé une amende à la femme pour avoir fait peur et causé un préjudice aux clients et aux employés » du McDonald’s. Heureusement qu’il ne s’agissait pas, cependant, d’un restaurant italien. Un cheval à proximité d’un plat de lasagnes, ça aurait fait mauvais genre…

http://www.metronews.fr

Attention à la berce du Caucase


Une plante sauvage qu’il faut se méfier, car elle peut causer des brûlure graves. Si vous êtes en contact avec elle, mieux vaut se laver la zone touchée
Elle ne doit pas être confondue avec la berce laineuse.
Elle peut atteindre 4,5 à 6 mètres (15 à 20 pieds) de hauteur.
Ses feuilles, dont l’envers est recouvert de poils, mesurent près de 1,5 mètre (5 pieds) de largeur.
La tige creuse de la plante comporte des taches mauve foncé et de gros poils blancs.
Elle peut produire des milliers de graines.
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Attention à la berce du Caucase

 

La présence de la berce du Caucase devrait... (image tirée d'internet)

La présence de la berce du Caucase devrait être signalée aux municipalités concernées.

IMAGE TIRÉE D’INTERNET

ISABEL AUTHIER
La Voix de l’Est

(Granby) On en parle chaque année, mais la berce du Caucase mérite qu’on s’y attarde. Car sous ses dehors agréables, cette plante toxique peut causer bien du tort.

Un résidant de Lac-Brome a sonné l’alerte, cette semaine, après en avoir aperçu sur le territoire de sa municipalité. Le problème, cependant, est présent dans plusieurs régions du sud du Québec.

Très envahissante, la berce du Caucase est surtout présente le long des cours d’eau, des routes, des fossés et des chemins de fer. On peut aussi l’apercevoir dans les champs et les terrains vagues.

Elle contient une sève incolore toxique qui cause sur la peau des lésions semblables à des brûlures, parfois graves. Selon le ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs, le simple contact avec la plante peut entraîner des dermatites jusqu’à 48 heures après y avoir été exposé.

Devant de tels risques, les autorités recommandent non seulement d’éviter de la semer, mais de l’arracher pour éviter qu’elle se propage  Une fois les plants coupés ou arrachés, il est conseillé de les déposer dans des sacs de plastique robustes et hermétiques, et de les exposer au soleil pendant au moins une semaine pour les faire sécher.

La présence de la berce du Caucase devrait être signalée aux municipalités concernées.

http://www.lapresse.ca/

LA SOLUTION CONTRE LES MOUSTIQUES? UN PATCH QUI NOUS REND INVISIBLE


Comme on le sait, les moustiques sont utiles pour certaines espèces. Par contre, ces bestioles nous dérangent .. Utiliser de l’insecticide attaquent aussi d’autres insectes et c’est toute la faune et la flore qui en souffre .. d’ou cette petite patch si cela fonctionne vraiment serait une bonne chose pour lutter contre les moustiques … Surtout celles qui peuvent transmettre des maladies mortelles
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LA SOLUTION CONTRE LES MOUSTIQUES? UN PATCH QUI NOUS REND INVISIBLE

Stikmou par Nourdine GERNELLE via FlickrCC License by

Par Cécile Chalancon

L’été, rien à faire, un moustique est dans la pièce, il est pour vous. Du coup, vous vous parfumez à la citronnelle, il n’y a plus une prise de libre dans les pièces, vous dormez sous une moustiquaire et vous êtes à l’affût de toute nouvelle solution pour échapper aux piqûres.

Une société californienne, ieCrowd a peut-être trouvé la solution: une sorte de cape d’invisibilité pour échapper aux moustiques. Il s’agit d’un patch que l’on colle sur nos vêtements et qui nous rend invisible aux moustiques pendant 48 heures, rapporte CNet.

En effet, le moustique nous «voit» grâce au dioxyde de carbone que l’on dégage. Les composés du patch, non toxiques, inhibent le système olfactif du moustique, qui ne perçoit plus le CO2: s’il ne nous voit pas, le moustique ne peut plus nous piquer. Simple, mais efficace.

Merveilleux pour tous ceux qui ne supportent pas les moustiques, mais surtout pour toute la population touchée par le paludisme à travers le monde, comme l’Ouganda. Le patch est un outil simple qui peut, s’il est efficace, améliorer grandement la lutte contre la maladie.

Ce n’est pas un hasard, donc, si la société a reçu l’aide de la fondation Melinda et Bill Gates.

En effet, le moustique femelle reste l’animal le plus mortel pour l’homme.

Comme nous le rappelions en 2011, «parmi les nombreux agents pathogènes qu’un moustique peut véhiculer, le pire est le paludisme, qui tue chaque année plus d’un million de personnes, dont les deux tiers se trouvent en Afrique sub-saharienne, pour la plupart des enfants de moins de 5 ans».

Il serait néanmoins injuste de penser du mal des 2.600 espèces de moustiques existantes. Parce qu’il n’y en a qu’environ 80, soit 3%, qui boivent du sang humain. Constance Casey expliquait:

«Sur les 2.520 variétés de moustiques relativement irréprochables, il y en a même une qu’on aimerait voir en expansion: celle des Toxorhynchites, qui mangent d’autres moustiques. A l’état de larves, les Toxorhynchites dévorent leurs cousins, puis s’en prennent à leurs frères et sœurs, continuant souvent à les attaquer jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un seul. Ce drame se déroule dans une minuscule nappe d’eau qui s’accumule au creux d’un arbre ou une petite flaque du même genre.

(…) Même les moustiques qui se nourrissent de sang n’en ont pas besoin à chaque repas. En fait, ils puisent l’essentiel de leur énergie dans les fleurs et les plantes, auxquelles ils sont utiles en les pollinisant. Le moustique mâle, innocent mis à part le rôle qu’il joue en produisant davantage de femelles, se nourrit en se contentant exclusivement de nectar ainsi que de fluides issus des plantes.

(…)

Nos alliés vivants dans la lutte contre les moustiques sont principalement les poissons qui mangent leurs larves. A ce titre, on peut remercier le piranha et la gambusie. Les larves de libellules dévorent les larves de moustiques et les libellules adultes se nourrissent de moustiques adultes. Pour leur part, les chauves-souris ont une réputation meilleure que ce qu’elles méritent. En réalité, les moustiques représentent moins de 1% de l’alimentation des chauves-souris. C’est aussi vrai de l’hirondelle noire, même si on l’apprécie.

Si les chauves-souris, les oiseaux et les insecticides pouvaient éliminer tous les moustiques, ce qui est impossible, les exterminer ne serait pourtant pas une bonne idée. Leurs innombrables larves nourrissent les petits poissons, mangés à leur tour par les gros poissons, qui constituent la principale source de protéines dans de nombreux pays en développement.»

http://www.slate.fr/