Naitre sans haine


Quand on regarde les très jeunes enfants qui s’ouvrent a la vie, ils s’en moquent éperdument de la couleur de peau, de la langue, de la condition sociale …. mais en grandissant, ils peuvent prendre certaines tares des adultes
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Naitre sans haine

 

J’ai toujours su qu’au plus profond du coeur de l’homme résidaient la miséricorde et la générosité … Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de son passé, ou de sa religion …

Nelson Mandela

«Legoleg» Amputée, elle se construit une prothèse en Lego!


Avec de la patience et beaucoup de blocs Légo, il est possible de faire une prothèse pour la jambe. Bon peut-être pas pour faire le marathon, mais ça vaut quand même un sourire par la ténacité de cette dame
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«Legoleg»

Amputée, elle se construit une prothèse en Lego!

 

Amputée, elle se construit une prothèse en Lego!

Crédit photo : Youtube

Déçue par les prothèses qu’elle avait essayées, Christina Stephens a décidé de s’en construire une elle-même, à l’aide de… blocs Lego!

TVA Nouvelles

Une ergothérapeute amputée de la jambe a relevé un défi plutôt inusité, lancé à blague par un collègue.

Déçue par les prothèses qu’elle avait essayées, Christina Stephens a décidé de s’en construire une elle-même, à l’aide de… blocs Lego!

La jeune femme a filmé tout le processus de construction de ce qu’elle appelle sa «Legoleg».

Le résultat n’est peut-être pas très sécuritaire, ni stable, mais il est à tout le moins bien amusant!

http://tvanouvelles.ca

Le Saviez-vous ► Est-il possible de survivre si l’on n’a pas de cerveau ?


Qui aurait cru, mais cette fois-ci, je suis vraiment étonnée et pour être certaines que ce billet ne soit pas une blague, j’ai vérifié ailleurs et oui, cela arrive et a une vie tout à fait normale, C’est vraiment étrange !
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Est-il possible de survivre si l’on n’a pas de cerveau ?

 

On peut vivre sans cerveau ? Oui, répondront tout à trac certaines personnes agacées par un membre de leur entourage…

Mais soyons sérieux : est-il réellement possible de se passer de ses deux hémisphères et de raisonner normalement  ?

Oui, répondent les neurologues. Les cas authentifiés de personnes ayant réussi à vivre sans cerveau ou avec un encéphale réduit à quia s’accumulent depuis près d’un siècle.

En 1980, le neurologue John Lorber de l’Université de Sheffield, Yorkshire, décrit le cas d’un de ses patients, venu consulter pour un trouble mineur. Le patient était un jeune doctorant en mathématiques, élève brillant et sympathique. Il lui avait été adressé par un collègue préoccupé par la taille de sa tête, un peu plus grosse que la normale. L’examen CAT-Scan révéla que le jeune homme était pour ainsi dire dépourvu de cerveau, son encéphale étant réduit à une pellicule de moins d’un millimètre de tissu cérébral recouvrant le sommet de sa mœlle épinière. Depuis sa naissance, cet étudiant souffrait d’hydrocéphalie (rétention de liquide cérébro-spinal dans la cavité crânienne), ce qui avait affecté le développement de son cerveau mais pas de son intelligence. Il mena d’ailleurs une vie tout à fait normale et continua d’accumuler les honneurs en mathématiques.

Ce cas étonnant est loin d’être isolé : le professeur Lorber répertoria au cours de sa carrière plusieurs centaines de cas de personnes ayant des hémisphères cérébraux quasi-inexistants mais qui se comportaient comme des individus intelligents et normaux. Certains d’entre eux, qu’il décrit comme n’ayant « aucun cerveau discernable », obtenaient néanmoins des résultats allant jusqu’à 130 aux tests ordinaires de Q.I.

En 1914, on rapporte le cas d’un homme de 62 ans, brutalement emporté par une crise épileptiforme. L’autopsie révéla qu’à la suite d’une blessure à la tête survenue un an plus tôt, un vaste abcès purulent s’était développé dans son crâne. Son cerveau était réduit littéralement à l’état de bouillie, sans que ses fonctions en aient été affectées. Il avait vécu jusqu’à la fin sans souffrances, et sans modifications de son comportement.

À Marseille en 2003, l’IRM et le scanner d’un homme de 44 ans à l’intelligence à peine plus basse que la moyenne (75 de Q.I.) ont montré qu’il vivait sans cerveau. Une boîte crânienne aussi complètement vide serait en principe celle d’une personne démente ou grabataire. Cependant, ce fonctionnaire père de famille n’a rencontré aucun problème particulier au cours de sa scolarité ou dans ses relations sociales.

Brain of a white collar worker

Pour certains, l’existence de redondances de fonctions dans le cerveau suffirait à expliquer la compensation de l’absence des deux hémisphères. Cependant, les recherches récentes vont à l’encontre de cette hypothèse, car elles mettent en évidence la très grande spécialisation des zones cérébrales – les zones motrices et le cortex visuel, par exemple, semblent être des zones bien délimitées et très spécifiques.

Les observations du professeur Lorber ont aussi servi à montrer que la mémoire reste un mystère complet. On supposait au début que la mémoire avait une zone dédiée dans le cerveau, comme dans un ordinateur. Mais les recherches n’ont pas réussi à prouver que la mémoire était située dans un secteur particulier. Comme le disait un neurologue : « la mémoire est partout dans le cerveau et nulle part. »

Pour certains, la mémoire est partout et le cerveau nulle part…

Désormais, vous y réfléchirez à deux fois avant de déclarer : « J’ai un trou… ! »

http://omnilogie.fr/

Le feu d’artifice, un moment de panique pour nos animaux


Je me suis toujours demandé quel impact que les feux d’artifice a sur l’environnement, les animaux et oiseaux en liberté alors que les animaux domestiques peuvent paniquer face aux bruits et aux explosions dans le ciel
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Le feu d’artifice, un moment de panique pour nos animaux

 

Projetons-nous dans la tête de notre animal de compagnie lors d’un feu d’artifice : tout d’un coup le ciel semble s’illuminer alors que c’est la nuit, il se met à pleuvoir des détonations foudroyantes de toutes parts venant rompre le silence habituel, on ne sait pas ce que c’est ni d’où cela vient, ni si c’est dangereux ! C’est un peu comme si le ciel nous tombait sur la tête, n’y-a-t-il pas de quoi avoir peur ?

C’est donc tout logiquement que les animaux paniquent et assimilent le feu d’artifice à un danger.

Rappelons également que les animaux possèdent une ouïe très fine, bien supérieure à celle de l’être humain, alors si pour nous les détonations du feu d’artifice peuvent sembler assourdissantes, que devraient-ils dire ?

Dehors lors d’un feu d’artifice, les chiens, affolés, se mettent à courir en tous sens pour fuir le danger. Ils peuvent ainsi parcourir des dizaines de kilomètres pour échapper au bruit. Une fuite qui n’est pas sans danger.

Dans leur panique, les chiens risquent de traverser une route et de se faire percuter par une voiture, ils risquent également de se perdre et de ne jamais retrouver le chemin de leur domicile. Si votre animal n’est pas identifié (tatouage, puce électronique, collier), vous risquez de perdre votre animal ou au mieux, de le retrouver en refuge.

Vous l’aurez compris, emmener avec vous votre chien ou votre chat pour admirer le feu d’artifice c’est prendre des risques. Nos animaux ne s’émerveillent pas comme nous devant un feu d’artifice, la plupart ne ressentent que peur et incompréhension.

Avant le feu d’artifice

Pour protéger nos animaux de compagnie du feu d’artifice, le mieux à faire est de les laisser chez soi, fenêtres et volets fermés pour minimiser le bruit. Ne laissez ni votre chat, ni votre chien dans votre jardin ! Que vous partiez voir le feu d’artifice ou que vous restiez chez vous, vous pouvez allumer la télé, la radio ou mettre un peu de musique pour couvrir le bruit à venir.

Mais bien avant cela vous pouvez entraîner votre animal à ne pas craindre les feux d’artifices en lui passant des bandes sons de bruits similaires, comme la vidéo ci-dessous. Passez régulièrement la vidéo, en augmentant progressivement le volume et en gardant un comportement calme durant sa diffusion pour que votre animal comprenne qu’il n’a rien à craindre.

 

Vidéo d’un feu d’artifice pour entraîner son chien à ne plus avoir peur

Pendant le feu d’artifice

Si vous vous absentez et laissez vos animaux seuls à la maison, préparez leur un endroit dans lequel ils pourront se cacher et se sentir en sécurité : un placard entrouvert, sous le lit, etc.

Si vous restez avec vos animaux chez vous, tentez de les distraire par des jeux pour focaliser leur attention sur autre chose que sur les détonations du feu d’artifice.

Malgré cela, s’ils paniquent et courent se cacher, ne les retenez-pas et ne cherchez pas à les rassurer, car cela conforterait leur peur. Faites comme si de rien n’était, vaquez à vos occupations comme d’habitude pour que votre animal comprenne qu’il n’y a rien à craindre. 

Bien évidemment tous les chiens sont différents, certains chiens vont céder à la panique quand d’autres vont rester très calmes, complètement impassibles, comme c’est le cas de certains chiens de chasse habitués aux détonations des fusils.

Mais pour les uns comme pour les autres, il est plus prudent de les laisser à la maison, en sécurité chez vous.

http://wamiz.com

Trois personnes encornées par des taureaux à Pampelune


L’abus fait aux animaux, voilà comment se comporte des adultes devant une bête qui ne cherche qu’à fuir, fonçant dans tous les obstacles. Preuve que l’homme ne respecte pas la vie animal quand il joue et risque sa vie pour rien … et celle de l’animal, C’est de pure barbarie
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Trois personnes encornées par des taureaux à Pampelune

 

Course de taureaux dans les rues de Pampelune, en Espagne, le 12 juillet

Course de taureaux dans les rues de Pampelune, en Espagne, le 12 juillet Photo :  PC/AP/Daniel Ochoa de Olza

Un Américain et deux Espagnols ont été encornés, vendredi, lors du sixième lâcher de taureaux des fêtes de Saint Firmin dans les rues bondées de la ville de Pampelune, en Espagne.

La tension a monté d’un cran lorsque l’un des animaux a foncé sur un homme et l’a rabattu au sol avec ses cornes pendant près de 30 secondes, alors que d’autres coureurs tentaient de tirer la bête par la queue.

Des personnes ont finalement réussi à mettre la victime en sécurité en la traînant par les pieds.

Selon le journal local Diario de Navarra, l’homme était originaire de Morella, en Espagne, mais cette information n’a pas été confirmée.

Le gouvernement régional de Navarre a révélé qu’un Américain et deux Espagnols avaient reçu des coups de corne lors de la course.

De plus, un autre Américain et deux autres Espagnols ont été hospitalisés pour des blessures subies lors de chutes ou de piétinement lors de l’événement frénétique.

Aucune des six personnes transportées à l’hôpital ne serait dans un état grave.

Associated Press

http://www.radio-canada.ca/

L’homme de Florès n’était pas crétin : le dossier est clos


Petit cerveau ne veut pas dire être moins intelligent. Difficile de savoir quand même qui sont vraiment ces gens qui ont vécu, il y a des milliers d’années, mais avec certains indices, il est possible d’avoir une bonne idée
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L’homme de Florès n’était pas crétin : le dossier est clos

 

Reconstitution d'une femelle Homo floresiensisReconstitution d’une femelle Homo floresiensis Photo :  Musée d’Australie

Depuis la découverte du premier squelette en 2003, les anthropologues débattent sur les origines de l’Homo floresiensis.

Ces petits hommes qui vivaient sur l’île de Florès représentent-ils une espèce Homo distincte, peut-être une population d’Homo erectus présentant des traits de nanisme insulaire, ou étaient-ils des humains modernes dont la petite taille du cerveau serait de la microcéphalie?

Des scientifiques américains et allemands ont mené une analyse morphologique géométrique 3D de différents crânes du genre Homo, de certains appartenant à une forme pathologique de l’Homo sapiens, et d’un crâne d’Homo floresiensis (LB1).

Ce dernier appartient au premier spécimen mis au jour. C’est celui d’une femme de 30 ans datant de 18 000 ans. C’est le squelette le plus complet que l’on ait retrouvé dans la grotte de Liang Bua.

La conclusion des chercheurs : l’Homo floresiensis est bel et bien une espèce humaine distincte. Ce crâne n’appartient pas, selon eux, à un individu souffrant de microcéphalie, du syndrome de Laron ou de crétinisme congénital.

Leurs travaux montrent plus d’affinités entre LB1 et le cerveau d’un humain fossile qu’avec celui d’un humain moderne présentant une forme pathologique.

« Nos recherches fournissent les preuves les plus claires à ce jour qui lient le crâne de l’Homo floresiensis à une espèce humaine fossile éteinte et non à un humain moderne présentant une condition pathologique. »— Auteurs

Le détail de ces travaux est publié dans la revue PLoS ONE.

L’origine et l’anatomie de ces hommes surnommés « Hobbits », comme les personnages du roman Le Seigneur des anneaux de Tolkien, sont donc sujettes à de vives discussions. Dès 2007, la thèse selon laquelle la petite taille des squelettes était celle d’individus frappés de nanisme insulaire a commencé à se démarquer. Il restait à la confirmer et à l’expliquer.

Contexte
. Un premier squelette est mis au jour en septembre 2003. Ses découvreurs australiens l’ont étudié sur une période de trois mois avant d’en faire l’annonce.
. La découverte des hommes de Florès est rendue publique dans deux articles publiés en 2004 dans la revue Nature.
. Depuis, les anthropologues ne s’entendent pas sur sa place dans l’arbre de l’évolution. Certains affirmaient que ses caractères anatomiques le font descendre directement d’Homo habilis, alors que d’autres, d’Homo erectus. Si Homo habilis possédait un cerveau réduit, rien ne prouve à ce jour que ce primate africain n’ait jamais posé le pied en Asie.
. Une troisième hypothèse voulait que la microcéphalie de l’homme de Florès soit le résultat d’une maladie neurologique, le crétinisme, causée par une carence liée à un régime alimentaire trop pauvre en iode. Petit cerveau peut-être, mais pas crétins au point de ne pas savoir chasser, faire du feu ou utiliser des outils de pierre pour dépecer leurs proies, rétorquent les adversaires de cette théorie.

En janvier dernier, des chercheurs japonais affirmaient que l’homme de Florès était un pur produit de l’évolution localisée. Le Dr Yousuke Kaifu et ses collègues du musée national de la nature et de la science de Tokyo affirment qu’il serait un descendant perdu d’Homo erectus qui aurait progressivement rapetissé au fil des générations pour adapter ses besoins à des ressources peu abondantes.

Le cerveau d'un homme de Florès et celui d'un homme moderne.Le cerveau d’un homme de Florès et celui d’un homme moderne. Photo :  AFP

Le nanisme insulaire est d’ailleurs déjà bien connu chez les animaux, particulièrement dans cette région du globe. Grâce à des restes trouvés dans une caverne, les chercheurs savent que l’homme de Florès chassait et consommait des éléphants pygmées qui étaient certainement passés par le même phénomène d’évolution.

La taille réduite du cerveau des petits hommes serait donc uniquement liée à une adaptation acquise au fil des millénaires.

Le détail de ces travaux avait été publié dans la revue Proceedings of the Royal Society B.

D’un cerveau à l’autre
Homme de Florès : 426 centimètres cubes
Homo erectus : 860 centimètres cubes
Homme moderne : 1300 centimètres cubes

http://www.radio-canada.ca

Des milliers de testaments détruits à Lac-Mégantic


Une catastrophe comme au Lac-Mégantic, il y a des choses qui vont changer ou du moins accélérer le changement, tel que les testaments. Malgré qu’ils sont conservés dans des endroits ou l’eau et le feu ne peuvent atteindre, nulle ne pouvait se douter qu’une explosion accompagnée d’une chaleur extrême peut détruire le meilleur des coffres-forts
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Des milliers de testaments détruits à Lac-Mégantic

 

La chaleur extrême au centre-ville a fait fondre... (PHOTO PC)

La chaleur extrême au centre-ville a fait fondre au moins une chambre forte de ciment contenant des testaments.

PHOTO PC

PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD
La Presse

Des milliers de testaments, probablement ceux de certaines victimes, ont été irrémédiablement détruits dans la tragédie de Lac-Mégantic, ce qui pourrait complexifier le deuil de plusieurs familles.

Deux études notariales – accueillant quatre notaires au total – ont été rasées par les flammes et l’explosion. Un seul bureau a été épargné dans la ville.

Même si les notaires ont l’obligation d’archiver les documents dans une chambre forte résistante à l’eau et au feu, ces installations ne sont pas conçues pour résister à la chaleur extrême qui a dévasté le centre-ville samedi dernier.

«Nous, on part de l’hypothèse qu’il n’y a aucun acte notarié d’épargné», a affirmé Martin Scallon, porte-parole de la Chambre des notaires, en entrevue avec La Presse.

Le ciment de la chambre forte de l’étude de Me Suzanne Boulanger «a fondu, entraînant dans cette destruction les actes qu’elle contenait», a-t-il ajouté. L’autre bureau s’en sort un peu mieux.

Les notaires québécois n’archivent pas leurs documents dans un entrepôt centralisé, comme c’est le cas en France, a ajouté M. Scallon. Les deux seuls exemplaires d’un testament sont bien souvent celui du notaire et celui du client.

La Chambre des notaires a confirmé que les deux seuls exemplaires du testament d’au moins une victime de la tragédie – une voisine de la notaire Boulanger – avaient été détruits dans l’incendie qui l’a elle-même emportée.

Dans les dernières années, la notaire Boulanger avait accumulé quelques documents informatiques – notamment des projets de testaments – qui pourraient donner des indices sur les dernières volontés des défunts.

À défaut de pouvoir reconstituer un testament, les règles du Code civil s’appliqueront. Elles prévoient que l’héritage passe au conjoint ou aux enfants de la victime.

Quatre générations de notaires

L’étude Veilleux et Associés a aussi été rasée. Elle avait toutefois une chambre forte de béton armé.

«On voit très bien la voûte sur les photos aériennes. Par contre, on sait que ça a chauffé énormément et on ne connaît pas l’état des documents à l’intérieur», a indiqué la notaire Andréanne Veilleux, qui s’est fait interdire l’accès aux ruines de ses locaux. Des chambres fortes secondaires auraient été détruites, selon la Chambre des notaires.

La notaire incarne la quatrième génération de notaires Veilleux à Lac-Mégantic. Son arrière-grand-père a commencé à pratiquer en 1911. «Il serait fier de moi», s’est-elle réjouie malgré sa tristesse, en parlant des photos aériennes où l’on voit bien un petit bloc gris au milieu des décombres. Elle espère maintenant que son contenu plus que centenaire est en bon état. Si ce n’est pas le cas, ses archives informatiques remontent jusqu’en 1998.

Dépôt central

Le désastre de Lac-Mégantic accélérera sans aucun doute la création d’un «minutier central» où tous les notaires de la province devront déposer les documents qu’ils conservent dans leurs propres archives.

«Il faut toujours un événement comme celui-là pour nous rappeler qu’en définitive, il faudrait qu’éventuellement les notaires se dotent d’un minutier central», a avancé Martin Scallon.

En France, il existe un tel système, avec des copies situées à des kilomètres les unes des autres.

Certains notaires de la vieille école sont moins chauds à cette idée. Mais l’instauration d’un tel système «est une question de temps», selon M. Scallon.

http://www.lapresse.ca

RSS Brétigny : l’aiguillage incriminé venait d’être vérifié


Il semble que chez nos cousins Français, ils auraient trouvé ce qui a causé le déraillement à Brétigny-sur-Orge. Une pièce qui relie les rails était défectueuse, mais qui pourtant avait été vérifié il y a quelque temps. Cette catastrophe ferroviaire, survient juste avant la fête national de la France soit demain le 14 juillet
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Brétigny : l’aiguillage incriminé venait d’être vérifié

 

Photo prise en gare de Brétigny-sur-Orge, samedi matin.

Photo prise en gare de Brétigny-sur-Orge, samedi matin. © Kenzo Tribouillard / AFP

Une pièce de métal défaillante dans l’aiguillage de la voie sur laquelle circulait le train accidenté vendredi en gare de Brétigny-sur-Orge serait à l’origine du déraillement du Paris-Limoges vendredi, a annoncé samedi un responsable de la SNCF.

« Cette éclisse », sorte d’agrafe en acier qui relie deux rails dans un aiguillage, « s’est désolidarisée, elle s’est détachée, elle est sortie de son logement », a précisé Pierre Izard, directeur général des infrastructures après les premiers constats de la nuit de la compagnie.

Le président de Réseau ferré de France, Jean-Claude Rapoport a pour sa part souligné que l’aiguillage en question avait été vérifié lors d’une inspection régulière le 4 juillet dernier.

Dans ce contexte, la SNCF a annoncé le contrôle des 5 000 pièces semblables de son réseau.

« La désolidarisation de cette éclisse du rail est l’objet même » des enquêtes judiciaire et techniques en cours, a déclaré le patron de la SNCF, Guillaume Pepy, qui a également indiqué que la SNCF se considérait « responsable » du drame de Brétigny-sur-Orge.

« Nous avons décidé de vérifier les équipements de cette nature sur l’ensemble du réseau et cela commence maintenant », a-t-il précisé.

http://www.lepoint.fr

Chili: les chiens errants manifestent aussi


Des chiens errants qui marchent aux côtés des étudiants pour protester n’est vraiment pas banal. Cela est aussi pour souligner la surpopulation des chiens dans ce pays et d’y apporter des solutions pour la stérilisation et la responsabilité des maitres de leur chien, mâle ou femelle
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Chili: les chiens errants manifestent aussi

 

Des dizaines de chiens ont suivi des policiers... (PHOTO MARTIN BERNETTI, AFP)

Des dizaines de chiens ont suivi des policiers lors d’une manifestation organisée jeudi par la Centrale syndicale unitaire des travailleurs (CUT), le plus important syndicat du pays.

PHOTO MARTIN BERNETTI, AFP

ROSER TOLL, MIGUEL SANCHEZ
Agence France-Presse
SANTIAGO

Ils n’ont peur ni des gaz lacrymogènes ni des lances à eau de la police: les chiens errants de Santiago sont devenus des inconditionnels des manifestations qui se déroulent désormais régulièrement dans les rues de la capitale chilienne.

Des dizaines de chiens ont ainsi marché jeudi aux côtés des travailleurs convoqués par la Centrale syndicale unitaire des travailleurs (CUT), le plus important syndicat du pays, donnant de la voix et recevant les caresses de la part des manifestants, pour qui ils font désormais partie du mouvement de contestation.

En fin de cortège, lorsque des groupes cagoulés ont commencé à jeter des pierres contre les forces de l’ordre, les chiens frétillant et remuant la queue se sont mis à courir après les projectiles pour les rapporter aux protestataires.

La participation des chiens de Santiago a pris de l’importance après le début des grandes marches étudiantes de 2011, qui réclamaient un système éducatif gratuit et de qualité en replacement de l’actuel, coûteux et inégalitaire, hérité de la dictature d’Augusto Pinochet (1973-1990).

Leur omniprésence dans les photos de presse lors des affrontements entre policiers et manifestants a fait le tour du monde.

Le plus célèbre, baptisé «El Negro», un bâtard au poil noir portant foulard autour du cou, possède sa propre page Facebook avec plus de 6000 «amis»» et un compte Twitter, suivi par quelque 2.000 usagers.

«Révolutionnaire authentique, père chilien de 32 fils (reconnus), époux de six dames, ami du peuple et le pire cauchemar de la police», indique sa biographie sur les réseaux sociaux.

«Les chiens sont un grand classique des défilés, ils défendent même les étudiants de la police», affirme à l’AFP Marisol Vargas, une jeune employée participant à la marche sur la principale avenue de la capitale pour réclamer de meilleures conditions de travail dans le cadre d’une mobilisation nationale.

Les chiens sont pourtant, tout comme l’homme, sensibles aux gaz lacrymogènes.

Selon le vice-président du Collège vétérinaire du chili, Fernando Álvarez, ils «en sont affectés, comme les manifestants et ont probablement des irritations oculaires et de l’appareil respiratoire et des pathologies chroniques, qui peuvent causer leur mort», dit-il à l’AFP.

Poussiéreux, sales, boitant et couverts de blessures, ces chiens ne paient pas de mine et vivent dans la rue.

En bande, ils recherchent de la nourriture et courent après les voitures. S’il fait trop froid, certains montent dans les autobus pour se réchauffer.

Ils seraient environ 500 000 chiens errants à déambuler dans les rues de Santiago, selon un recensement officiel élaboré dans le cadre d’un plan de lutte contre la surpopulation canine.

Ces multitudes de chiens parcourant les rues et les parcs de Santiago font partie du paysage habituel et pittoresque de la capitale, et s’attirent la curiosité de nombreux touristes.

Ce recensement est le premier pas d’un plan destiné à contrôler la surpopulation canine, et dont le coût est estimé à 86 millions de dollars.

«C’est un sujet que nous devons aborder de façon globale. Si nous prenons soin de nos chiens, nous améliorons la qualité de vie non seulement de nos animaux domestiques, mais aussi des gens qui vivent et passent dans cette ville», a récemment plaidé le président de l’agglomération de Santiago, José Antonio Peribonio.

Le programme prévoit notamment des stérilisations, des adoptions et la responsabilisation des propriétaires.

http://www.lapresse.ca/