Apprendre à aimer


Si tout enfant naît sans préjugé, sans haine, alors nous devons apprendre à nos enfants le respect, l’amour et non le contraire.
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Apprendre à aimer



Personne ne naît en haïssant une autre personne par la couleur de sa peau, ou son origine, ou sa religion. Les gens apprennent à haïr. Et si on peut apprendre à haïr, on peut aussi apprendre à aimer.


Nelson Mandela

La bêtise humaine ne prend pas de vacances


Ce billet rejoint ce que je pense depuis un certains temps et sûrement que beaucoup ont une réflexion semblable. Je ne peux dire si c’est depuis que Donald Trump est au pouvoir aux États-Unis, mais il semble qu’il soit plus évident que des propos haineux, discriminatoire, intimidant et vulgaire soit de plus en plus acceptable. Les réseaux sociaux semblent aussi être une des grandes causes. Les gens ne se gênent plus pour insulté les autres sachant que devant ils sont  »invincibles ». Cette tolérance serait acceptable ?
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La bêtise humaine ne prend pas de vacances


«Commençons par Trump qui y va de ses tweets

JGI/JAMIE GRILL VIA GETTY IMAGES

Des propos racistes, haineux, misogynes, il y en a tous les jours, dans tous les coins du monde. Le pire dans tout ça? Les gens ne se cachent même plus.

  • Par Chan Tep, Collaboration spéciale pour HuffPost

«Commençons par Trump qui y va de ses tweets infectes.»

En tant que jeune femme racisée, mère, et de surcroît, réfugiée, je rage intérieurement de voir toutes les insanités qui sont légitimées ce mois-ci par des personnes influentes et en autorité de ce monde (*mais pas seulement, comme vous le lirez plus bas!).

Commençons par Trump qui y va de ses tweets infectes, semblant mener une «campagne de haine» – dixit ses opposants. Parmi ses cibles récentes? L’élu démocrate Elijah Cummings.

Que dire de ses propos complètement délirants de renvoyer «dans leur pays» d’autres élues démocrates – surnommées «La Brigade», pour la plupart nées aux États-Unis (Alexandria Ocasio-Cortez de New York, Ilhan Omar de Minnesota, Ayanna Pressley du Massachusetts et Rashida Tlaib du Michigan)? Elles représentent pourtant un souffle nouveau pour l’électorat américain.

Or, depuis quand la loi territoriale est-elle devenue suprémaciste au point de rendre toutes personnes non-issues d’un pays non-légitimes? Les femmes de couleur seraient-elles devenues les nouvelles cibles de Trump? 

Les femmes de couleur sont-elles devenues les nouvelles cibles de

SKYNESHER VIA GETTY IMAGESLes femmes de couleur sont-elles devenues les nouvelles cibles de Trump?

Toutes ces manœuvres du président américain et de ses supporteurs ne suscitent qu’une réaction en chaîne de propos et d’actes xénophobes et racistes. Tout cela vient appuyer un mouvement sournois: le «droit» à la haine et au dénigrement des autres. 

La preuve: Alexandria Ocasio-Cortez avait été ciblée à la suite d’une menace de mort par un policier américain (il suggérait de la «tirer» sur Facebook), déclaration que le corps policier a immédiatement condamné en le démettant de ses fonctions.

Jusqu’où peut-on laisser une personne en autorité sous-entendre des propos clairement racistes et xénophobes et qui seront, par la suite, portés par d’autres comme une traînée de poudre?

Rendre l’impardonnable possible, c’est laisser libre cours aux influences banalisant le mal.

Le cerveau humain 

Il existe une étude menée en 2018 par des chercheurs de l’Université de Pennsylvanie, qui cherchaient à comprendre certains mécanismes du cerveau humain, notamment ceux permettant des actes de divisions de groupes sociaux.

Ils cherchaient à comprendre comment le «nous» et «les autres» se forment dans l’esprit humain (clairement l’une des stratégies du président républicain) et si cette racine pouvait provenir d’une émotion comme la haine.

Or, la haine et la déshumanisation ne seraient pas reliées ensemble; ce qui  ressort de l’étude, c’est que notre cerveau classerait ces deux concepts de façon tout-à-fait distinctes. 

On constate une grande déconnexion de l’humanité partout sur notre

GREMLIN VIA GETTY IMAGESOn constate une grande déconnexion de l’humanité partout sur notre planète.

Au nom de valeurs puristes et d’une meilleure société, certains appliqueraient le processus de déshumanisation envers des personnes parce qu’elles ne les considèreraient pas comme humaines (elles les verraient même inférieures à des animaux) du fait qu’elles ne partageraient pas les mêmes valeurs qu’elles. 

Les actes de violence, ainsi que leur répétition, seraient donc banalisés, et par le fait même, rendus légitimes, par pur principe et conviction profonde… C’est simple: ces personnes croient véritablement au bien-fondé de leurs pensées.

Avouez que ça fait peur, surtout dans un contexte où chaque société contient ce type d’individu.

La haine, tant qu’à elle, découlerait d’un sentiment antipathique qui peut mener jusqu’au souhait de la mort d’une tierce personne…

Ce que je déplore, c’est la grande déconnexion de l’humanité qui se passe un peu partout sur notre planète, chez nos voisins américains tout comme chez nous.

Pour l’avoir vécu personnellement, pour être intimement liée au sort tragique d’un peuple qui s’est vu s’entretuer et se diviser, j’observe certains comportement et je ne peux comprendre comment certains acceptent de séparer des enfants de leur famille, de mettre des migrants en prison et de démoniser des communautés entières au regard de leurs origines culturelles (comme le cas des Roms présentement, pris dans des camps d’urgence par milliers en Italie).

Et au Québec, on n’est toujours pas sortis du bois! 

Ne venez surtout pas me dire qu’il est normal qu’un homme qui s’abaisse à la hauteur d’une petite fille de 3 ans pour l’insulter en lui disant: «Demande à ta maman si je peux fourrer ta mère, enfant de salope?» est légitime! Bien sûr que non – mais ça s’est réellement passé, capté sur vidéo par une autre femme témoin de cet incident, pas plus tard que quelques jours, ici, à Montréal.

Sans crier gare, l’homme (visiblement frustré de la vie) est allé attaquer verbalement une mère et sa fille parce qu’elles parlaient en arabe…

A-t-il pensé aux conséquences psychologiques d’une telle altercation? Clairement non. 

Il a été porté par sa colère, il a pris en otage pendant plusieurs minutes ces deux victimes, il a déversé sa haine sur autrui et ne s’en est même pas caché parce qu’il est probablement convaincu qu’il a raison de ne pas vouloir entendre de langue étrangère dans la rue (et qui sait quelles autres frustrations il avait en tête ce jour-là)! 

Et quelles seront les conséquences sur lui? Je suivrai cette affaire et ses répercussions, qui seront j’espère exemplaires, question de me rendre moins cynique envers notre système de justice.

Les gens ne se cachent plus 

Des propos racistes, haineux, misogynes, il y en a tous les jours, dans tous les coins du monde, et ce, proliférés par n’importe qui. Du plus commun des mortels, sans tribune ni statut particulier aux représentants des pays les plus puissants sur la planète. Le pire dans tout ça, c’est qu’ils ne se cachent même plus. 

Des gens prennent d’assaut la place publique, les réseaux sociaux, les rues  pour des...

VISOOT UTHAIRAM VIA GETTY IMAGESDes gens prennent d’assaut la place publique, les réseaux sociaux, les rues  pour des terrains de jeux où la pire insulte peut survenir.

Des gens prennent d’assaut la place publique, les réseaux sociaux, les rues et même les médias, les voient comme des terrains de jeux où la pire insulte peut survenir, question d’élargir notre tolérance aux insanités, et ce, au nom d’une pensée qui ne fait pas de sens et qui discrimine plusieurs personnes.

La place de la femme racisée, minoritaire dans son milieu, qui veut s’exprimer et qui cherche l’équité, elle est où dans ce grand melting pot de cette violence banalisée?

Thank God qu’il y a des mouvements qui se créent contre ça et qui le dénonce. Chaque injustice, chaque violence peu importe sa teneur, se doit d’être décriée mais aussi réprimandée.

Pourquoi? Parce que la contamination des pensées se fait plus rapidement que ce que l’on croit, elle se transmet sans répit… car la bêtise humaine ne prend jamais de vacances!

https://quebec.huffingtonpost.ca/

On peut faire beaucoup


Il est vrai que la haine amène la vengeance qui peut avoir une multitude de conséquences et ce n’est pas toujours à notre avantage. Alors, que l’amour amène le pardon, le partage, bref des sentiments plus positifs en ressortent.
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On peut faire beaucoup

 

On peut faire beaucoup avec la haine, mais encore plus avec l’amour.
 
William Shakespeare

Se changer soi-même


 

Comment changer le monde si nous-même nous ne sommes pas près a changer pour le mieux ? Nous avons beau accusé l’un et l’autre … Il faut commencer au début, soit nous-même
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Se changer soi-même

 

Se changer soi-même pour mieux changer le monde, c’est se libérer des toxines mentales que sont la haine, l’avidité, la jalousie, l’orgueil et l’esprit de vengeance qui empoissonnent notre existence et celle des autres

Matthieu Ricard

Qui sont les «incels», dont se réclame Alek Minassian, le tueur de Toronto?


Incel pour célibataire involontaire avait été créé d’abord un soutien et d’entraide pour les hommes et femmes qui n’avaient jamais de rendez-vous. Mais certains hommes dans les réseaux sociaux, on reprit cette idée pour les hommes seulement qui n’arrivent pas avoir une satisfaction sexuelle. Alek Minassian avait des propos misogyne, de haine et il a tué avec un véhicule-bélier plusieurs personnes majoritairement des femmes. Il s’est inspiré Elliot Rodger qui en 2014 a fait 6 morts avant de se suicider. C’était pour lui un châtiment pour les femmes qui l’avaient rejeté
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Qui sont les «incels», dont se réclame Alek Minassian, le tueur de Toronto?

 

Le mouvement controversé a des racines canadiennes.

 

  • Agence France-Presse

Misogynie froide ou frustration rageuse? Le mouvement « incel », dans le collimateur des enquêteurs après l’attaque au véhicule-bélier de Toronto, renvoie à des personnes animées d’un mépris des femmes, voire d’une haine, accusées d’être responsables de leur insatisfaction sexuelle.

Cette piste est explorée par la police canadienne qui a reconnu que les 10 morts et les 14 blessés de l’attaque lundi sont « majoritairement des femmes ».

Message énigmatique

Alek Minassian, 25 ans, le conducteur de la camionnette qui a foncé dans la foule lundi, faisant 10 morts et 14 blessés, « a posté sur Facebook un message énigmatique » quelques minutes avant d’ensanglanter la rue Yonge, a indiqué la police.

Facebook a reconnu avoir désactivé le compte de l’assassin présumé, mais des médias canadiens ont pu saisir une capture d’écran du dernier message qui dit notamment:

« La Rébellion Incel a déjà commencé! Nous allons renverser tous les Chads et les Stacys! Vive le Gentleman Suprême Elliot Rodger ».

Sous-culture web

Les termes employés dans ce message renvoient au lexique privilégié sur les sites internet de la sous-culture « incel », abréviation anglophone pour « involontairement célibataire », tels que certains forums Reddit ou 4chan, ou surtout Incels.me qui recense des milliers d’utilisateurs mais dont l’accès est interdit aux femmes.

Les hommes qui n’ont jamais eu –ou que très rarement– de relations sexuelles, « malgré de nombreuses tentatives » sont la quasi majorité, et il est strictement proscrit de raconter sur ces forums « ses expériences sentimentales ou sexuelles réussies ».

« Chads » et « Stacys » sont ainsi des termes utilisés dans cette communauté pour désigner respectivement un archétype d’hommes et de femmes épanouis sexuellement.

De manière générale, le langage employé y est cru, violent et souvent raciste.

La sous-culture « incel » s’inscrit dans un mouvement « masculiniste » et sexiste plus large sur internet, appelé « manosphère », se voulant une réponse au regain de popularité du féminisme.

Assassin misogyne

La référence dans le message à Elliot Rodger renvoie à l’auteur de la tuerie d’Isla Vista, en 2014 en Californie. Cet homme avait fait six morts sur le campus d’une université de Santa Barbara, avant de se suicider. Il avait expliqué dans une vidéo diffusée avant son crime que cette attaque planifiée était un « châtiment » pour les femmes qui l’avaient rejeté.

« Je massacrerai jusqu’à la dernière blonde gâtée pourrie et prétentieuse que je verrai (…) Toutes ces filles que j’ai tant désirées, elles m’ont toutes rejeté et regardé de haut comme si j’étais un sous-homme », disait cet Américain de 22 ans.

Selon l’avocat de la famille Rodger, le jeune homme souffrait du syndrome d’Asperger, une forme d’autisme comprenant des troubles des interactions sociales ou de la communication. Alek Minassian souffrait de la même maladie, selon sa mère.

Idéologie​​​​​​

Le terme « incel » a été inventé à la fin des années 1990 par une Canadienne qui voulait que son site internet serve de plateforme « de soutien et d’entre-aide » pour les hommes et les femmes qui comme elle « étaient célibataires ou seuls et qui n’avaient jamais de rendez-vous galants« , a-t-elle expliqué au Globe and Mail, horrifiée que son concept ait été dévoyé de la sorte.

Aujourd’hui, « incel » et la manosphère en général constituent une idéologie à part entière dont le but est de « terroriser les femmes et les normies« , ceux qui ont une vie sentimentale et sexuelle normale, estime le journaliste Arshy Mann qui a longuement enquêté sur le sujet.

S’il est avéré que Minassian a rédigé le « message énigmatique » sur son profil Facebook, et qu’il faisait bien partie de la communauté « incel », son attaque au véhicule-bélier découlerait d’une idéologie haineuse bien énoncée et condamnée devant les tribunaux comme telle, note M. Mann sur Twitter.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

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En croisade contre les graffitis haineux


Il en faudrait beaucoup comme cet homme. Il enlève les graffitis haineuse grâce à son entreprise de nettoyage sous pression. Le hic, c’est qu’il ne conçoit pas retirer quelques salaires pour ce travail, il le fait bénévolement. L’argent qu’il peut recueillir va pour ce projet de lutter contre la haine que ce soit la croix gammée, le raciste, antisémitisme, islamophobie etc ..
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En croisade contre les graffitis haineux

 

Corey Fleischer efface un graffiti haineux sur une... (PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE)

Corey Fleischer efface un graffiti haineux sur une pancarte. Le propriétaire d’une entreprise de nettoyage à pression s’est lancé en mission contre la présence de tels messages dans l’espace public.

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

 

LELA SAVIC
La Presse

Le vrai métier de Corey Fleischer, c’est son entreprise de nettoyage à pression, sa spécialité étant les graffitis. Or, lorsqu’il s’agit de nettoyer les symboles haineux, le diplômé en études féministes est catégorique : c’est sa mission de vie.

Depuis sept ans, islamophobie, anti-embourgeoisement, antisémitisme, racisme, il les retire tous bénévolement. Tous ses éventuels profits sont réinvestis dans son projet qu’il a intitulé «L’armée contre la haine». 

«Ce n’est pas tous les gens qui ont l’argent pour enlever ces graffitis. Les gens qui m’appellent ne sont pas tous directement affectés par les graffitis. Je ne m’imagine pas recevoir un appel pour retirer un graffiti haineux et demander de l’argent pour ce service.»

Les inscriptions antisémites sont celles qu’il efface le plus souvent. Le reste se compose de graffitis homophobes et contre les Noirs et les autres minorités, notamment les musulmans. La croix gammée est le symbole qu’il retire le plus souvent. Récemment, il affirme avoir remarqué un grand nombre de croix gammées accompagnées de la mention «Only the Whites Matter» («Seuls les Blancs ont de l’importance»).

«Parfois, j’ai l’impression de vivre dans les années 60», déplore-t-il.

Si durant les cinq premières années il a nettoyé 50 graffitis haineux, il en aurait retiré 1000 l’an dernier. Ce printemps, il a effacé 30 croix gammées à Laval en une seule journée. Difficile de savoir si le nombre de graffitis haineux a augmenté durant les dernières années.

«Je ne dirais pas qu’il y en a plus. Certains datent d’il y a 30 ans, 5 ans; un quart de ceux que j’ai retirés cette année étaient nouveaux», dit Corey Fleischer.

Tout a commencé avec une croix gammée.

«Je me rendais au travail et j’ai vu une croix gammée. J’ai continué mon chemin, je suis allé terminer mon contrat de peinture, mais je ne me sentais pas bien. Et après, je me suis dit : « Qu’est-ce que je suis en train de faire? » J’ai donc renvoyé mes gars à la maison et je suis retourné retirer la croix gammée. […] Mon entreprise n’a pas un énorme impact, je ne change pas grand-chose dans la vie des gens. Donc, pendant longtemps, je n’ai pas été heureux dans la vie. J’ai enlevé la croix gammée et après cela j’en ai trouvé une autre, et une sorte de dépendance s’est installée. Le sentiment que j’ai eu, à ce moment-là, était quelque chose que j’avais cherché toute ma vie. J’ai tout abandonné, c’est devenu mon activité principale : je ne sors plus le vendredi soir, je ne fais plus de hockey, tout mon temps et mon argent sont investis dans ce projet.»

Huit croix gammées en une semaine

Lors de notre passage, Corey était dans le quartier Sainte-Dorothée pour retirer des graffitis contre l’embourgeoisement. Dans les rues de ce quartier aisé, le slogan «Burn the Rich» («Brûlez les riches») ornait quelques murs. Les habitants du quartier semblaient horrifiés à l’idée de devoir expliquer à leurs enfants pourquoi ces messages étaient là, explique Corey.

La Presse a repéré une croix gammée sur une affiche publicitaire à la sortie de l’autoroute menant à Sainte-Dorothée, rue Samson. Corey a décidé d’aller la retirer.

«Je suis allé faire un nettoyage de graffitis sur l’embourgeoisement et vous êtes tombés sur une croix gammée, on n’y échappe pas.»

Cette semaine seulement, il a retiré huit croix gammées.

Lorsque Corey reçoit des appels de citoyens, ils ont souvent déjà appelé la municipalité.

«Certains graffitis haineux restent sur des bâtiments publics pendant un mois sans que la Ville y touche. À Côte-Saint-Luc, il y a eu une dizaine de croix gammées sur des bâtiments pendant une semaine et demie sans que personne y touche avant que j’arrive.»

Mais il remarque que beaucoup de graffitis sont également faits sur des voitures, des appartements, des affiches. La semaine dernière, il a dû nettoyer l’inscription antisémite «Fuck all the Jews» sur une voiture. Pour lui, il était important d’offrir ce service à la propriétaire de la voiture, car il ne pouvait concevoir que cette femme doive conduire son véhicule ainsi.

«Il y aura toujours des gens qui commettront des actes haineux, mais nous devons nous demander ce que fait notre société pour contrer cette tendance.»

Couvrir des croix gammées avec une survivante de l’Holocauste

Des croix gammées étaient gravées dans le ciment sur le boulevard Décarie. Après deux semaines et demie, aucune action n’avait été entreprise par la Ville de Montréal, soutient Corey Fleischer. Il a donc décidé de les recouvrir de ciment en compagnie d’Angela Oros, une survivante de l’Holocauste.

http://www.lapresse.ca

La haine


La haine n’arrange rien, elle peut rendre malade et malheureuse. Même si on ne peut pas changer les choses passées, même si les blessures peuvent faire encore mal, le seul moyen de s’en sortir c’est de passer à autre chose
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La haine

 

 

Jamais la haine ne cesse par la haine, c’est la bienveillance qui réconcilie

Bouddha

La gratitude


Nous avons le choix de choisir l’attitude devant les aléas de la vie. Bien sûr, à certains moments, cela peut nous blesser, mais il n’appartient à nous de ne pas laisser ses blessures ronger nos pensées
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La gratitude

 

La gratitude comme discipline implique un choix conscient. C’est étonnant de voir le nombre d’occasions où je peux choisir la gratitude au lieu de me plaindre. Je peux choisir d’être reconnaissant quand je suis critiqué, même si mon cœur réagit avec amertume. Je peux choisir d’écouter les voix qui pardonnent et de regarder les visages souriants, alors que j’entends des paroles de vengeance et vois des grimaces de haine.       

H.  Nouwen

L’effet Trump ou comment l’élection présidentielle a changé le harcèlement chez les enfants américains


Un sondage chez les enseignants aux États-Unis pour voir l’impact de l’effet Trump au niveau de l’intolérance chez les enfants de la maternelle jusqu’au secondaire. Il semble que les résultats ne sont pas roses. Qu’il y aurait une augmentation d’intolérance,de racisme au niveau des écoles au pays américain.
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L’effet Trump ou comment l’élection présidentielle a changé le harcèlement chez les enfants américains

 

Le harcèlement est depuis longtemps un problème dans les écoles, mais quelque chose a changé chez les têtes blondes américaines, influencées par le discours haineux du candidat républicain à la présidentielle US, a constaté la semaine passée le magazine Rolling Stone dans un article évoquant le « Trump effect ».

© reuters.

« Sur 5.000 commentaires en retour, il y en avait 1.000 qui mentionnaient nommément Trump. Tous les autres candidats combinés -et c’était en mars, donc il y avait beaucoup d’autres candidats- obtenaient ensemble 167 commentaires au total. »

Maureen Costello, directrice du programme Teaching Tolerance du SPLC

« Trump est le candidat parfait pour un enfant de 12-13 ans; un mauvais comportement et répéter ce que Trump disait, ça semblait faire partie (du processus) de tester les limites. »

Maureen Costello

© reuters.

Un sondage mené auprès d’enseignants américains par l’organisation Southern Poverty Law Center (SPLC), qui combat la haine et l’intolérance, a établi une augmentation du harcèlement sectaire, particulièrement envers des groupes vulnérables tels que les immigrés, les musulmans et autres cibles du candidat républicain Donald Trump.

Phénomène national

Suite à une série d’événements lors de matches de basket ou de foot entre groupes distincts (notamment blancs et latinos), « nous avons rapidement élaboré un sondage. Pas scientifique. Nous avons posé seulement (quatre) questions (…) En outre, les professeurs pouvaient répondre ‘oui’ ou ‘non’ à (quatre) affirmations (…) Nous l’avons envoyé en mars, au moment des primaires, et il y avait encore une douzaine de candidats. En trois jours, nous avons eu 2.000 réponses. Et les gens ne cochaient pas seulement les ‘oui’ et les ‘non’. Nous avons eu plus de 5.000 commentaires », a expliqué Maureen Costello, directrice du programme Teaching Tolerance du SPLC, interrogée par Rolling Stone.

L’appellation « effet Trump » a été avancée « parce que sur ces 5.000 commentaires en retour, il y en avait 1.000 qui mentionnaient nommément Trump. Tous les autres candidats combinés -et c’était en mars, donc il y avait beaucoup d’autres candidats- obtenaient ensemble 167 commentaires au total.

Le phénomène était clairement dirigé par la campagne de Trump. Nous avons mis un nom sur quelque chose qui se passait à travers tout le pays », a-t-elle précisé plus loin dans l’interview.

De la maternelle au secondaire

« Les réactions négatives étaient réparties à travers les Etats », a noté la responsable, qui s’attendait à des différences régionales.

 « Les enseignants utilisaient des mots comme ‘terrifiés’, ‘briser le coeur’, ‘effrayés’. Et pas seulement pour les élèves, mais aussi leurs familles. Il n’y avait pas de modèle d’âge. Cela se passait de la maternelle au secondaire », a-t-elle développé.

 « Deux tiers des professeurs ont rapporté que leurs élèves immigrés étaient stressés. Les enfants entendaient des choses horribles comme ‘Je pense qu’on devrait tuer tous les musulmans’ (…) Et puis, il y a eu cette découverte étrange: les élèves afro-américains s’inquiétaient du fait qu’ils allaient être ‘renvoyés en Afrique’. D’abord, j’ai cru que c’était une donnée aberrante, puis je l’ai lu encore cinq fois », a relevé Mme Costello.

Tester les limites

« Il nous est apparu que le caractère du harcèlement changeait à partir de la rhétorique de l’élection. Il y avait beaucoup d’histoires d’un groupe d’enfants se liguant et scandant ‘Trump! Trump! Trump!’ ou ‘Faites un mur!’ ou ‘Expulsez-le!’ Et ce genre de comportement atteignait des sommets (à l’équivalent du) début du secondaire. Trump est le candidat parfait pour un enfant de 12-13 ans; un mauvais comportement et répéter ce que Trump disait, ça semblait faire partie (du processus) de tester les limites », a analysé la directrice du programme Teaching Tolerance, rappelant l’importance de donner des modèles positifs aux élèves et de leur renvoyer une image positive d’eux-mêmes.

http://www.7sur7.be/