Trump: «sans moi, Hong Kong aurait été anéanti en 14 minutes»


Mieux vaut en rire qu’en pleurer avec de tels propos ! Voir si Donald Trump a autant d’influence en Chine. Je doute que la Chine prenne ses décisions pour faire plaisir au président américain et pour sauver un accord commercial qui est difficile à conclure. La Chine semble plutôt tenir tête à Donald Trump. C’est la deuxième fois qu’il pense qu’il est le sauveur de la situation en octobre dernier (Syrie).
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Trump: «sans moi, Hong Kong aurait été anéanti en 14 minutes»


Trump: «sans moi, Hong Kong aurait été anéanti en 14 minutes»Photo: Mark Wilson/Getty ImagesDonald Trump

Donald Trump a assuré vendredi que l’armée chinoise n’était pas intervenue pour réprimer les manifestations pro-démocratie dans le territoire semi-autonome de Hong Kong uniquement parce qu’il l’avait demandé à son homologue chinois.

«Sans moi, Hong Kong aurait été anéanti en 14 minutes. Il (Xi Jinping) a un million de soldats en position à l’extérieur de Hong Kong, ils n’y vont pas uniquement parce que je le lui ai demandé», a déclaré le président américain sur la chaîne Fox News.

Le locataire de la Maison Blanche a assuré avoir mis dans la balance l’accord entre Pékin et Washington, toujours en négociation pour mettre fin à la guerre commerciale enclenchée par M. Trump.

«Vous feriez une grave erreur. Cela aura un effet terriblement négatif sur l’accord commercial», a poursuivi le dirigeant républicain, citant une conversation qu’il dit avoir eue avec le président chinois.

Trump soutient «aussi le président Xi»

Hong Kong, ex-colonie britannique rétrocédée à la Chine en 1997, est une région semi-autonome dirigée sous le principe «Un pays, deux systèmes», et jouit à ce titre de libertés inconnues dans le reste de la Chine, et ce jusqu’en 2047.

Le territoire connaît depuis le mois de juin le plus long mouvement de protestation depuis sa rétrocession. Les manifestations y sont quasi quotidiennes pour dénoncer l’emprise de plus en plus pesante de Pékin sur les affaires de Hong Kong.

Ces déclarations du président américain interviennent au surlendemain de l’adoption par le Congrès américain d’une résolution soutenant les «droits humains et la démocratie» à Hong Kong face à Pékin et menaçant de suspendre le statut économique spécial accordé par Washington à l’ancienne colonie britannique.

Cette résolution, qui a suscité l’ire de Pékin, doit encore être signée par Donald Trump pour être promulguée.

Le président Trump va-t-il mettre son veto à ce texte soutenant les manifestants de Hong Kong?

«Nous devons soutenir Hong Kong mais je soutiens aussi le président Xi», a répondu Donald Trump au journaliste de Fox News, résumant la complexité de l’équation dans laquelle il se trouve.

«Nous sommes en train d’essayer de trouver le plus grand accord commercial de l’histoire. Si nous pouvions le faire, ce serait formidable. La Chine le souhaite»,  a-t-il assuré.

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Hong Kong: la police menace d’utiliser des balles réelles


Quand une population perds sa liberté, il faut s’attendre à des manifestations. À Hong Kong, la violence est devenue à l’ordre du jour pour accéder un à la démocratie. Des étudiants s’efforcent de faire tomber l’économie et prennent tous les moyens possibles pour manifester. Plus le temps passe, plus les actions, la violence augmentent.
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Hong Kong: la police menace d’utiliser des balles réelles

Hong Kong: la police menace d’utiliser des balles réellesPhoto: Anthony Kwan/Getty ImagesManifestation à Hong Kong le 17 novembre 2019

La police de Hong Kong a prévenu dans la nuit de dimanche à lundi qu’elle envisageait l’utilisation de «balles réelles» face aux «armes létales» utilisées contre elle durant les affrontements autour d’un campus devenu ces dernières heures la principale base arrière de la contestation pro-démocratie.

Après qu’un policier a été blessé dimanche par une flèche tirée par un manifestant autour de ce campus cerné par des barricades en flammes, la police a lancé dans la nuit son avertissement sur l’utilisation de «balles réelles», le premier de ce type depuis le début des protestations.

Depuis juin, l’ex-colonie britannique de 7,5 millions d’habitants est secouée par la pire crise politique depuis sa rétrocession à la Chine en 1997, nourrie par la mainmise grandissante de Pékin et le recul des libertés, une contestation qui a atteint cette semaine de nouveaux sommets de violence.

Les médias officiels ont plusieurs fois averti que l’armée chinoise, stationnée dans la région semi-autonome, pourrait intervenir pour mettre au pas la contestation.

Le président Xi Jinping a adressé cette semaine sa mise en garde la plus claire à ce jour, affirmant que la contestation menaçait le principe «Un pays, deux systèmes» qui a présidé à la rétrocession.

«Besoin d’une base»

Dimanche soir, des centaines d’activistes étaient retranchés dans l’Université polytechnique de Hong Kong (PolyU), à Kowloon, où ils ont allumé de grands feux pour empêcher la police de la reprendre et maintenir le blocage du Cross Harbour Tunnel, tunnel routier desservant l’île de Hong Kong fermé depuis mardi.

Dans la matinée, des partisans du gouvernement pro-Pékin s’étaient rassemblés pour déblayer les barricades bloquant l’entrée du tunnel, mais des manifestants sont intervenus pour les en empêcher, entraînant de premiers heurts avec la police.

Au crépuscule, la police tentant de reprendre le contrôle d’un pont piétonnier qui enjambe le tunnel a été accueillie par un déluge de cocktails Molotov qui ont causé des incendies, brûlant le pont et un véhicule blindé.

A Kowloon, des militants se cachant derrière des parapluies ont lancé jusque dans la nuit des cocktails Molotov vers la police, qui lançait des gaz lacrymogènes.

Auparavant des militants avaient repoussé la police qui tentait de pénétrer sur le campus en tirant des pierres avec une catapulte depuis le toit de PolyU.

Un journaliste de l’AFP a vu sur un toit faisant face à la police un détachement d’archers masqués armés d’arcs de compétition et flanqués de guetteurs utilisant des jumelles. Des archers masqués patrouillaient le campus, selon lui.

La police, dénonçant l’utilisation d’«armes létales», a diffusé des photos montrant une flèche plantée dans le mollet d’un de ses agents, qui a été hospitalisé.

«Me battre jusqu’au bout»

Les manifestants cherchent à garder le campus comme base pour lancer de nouvelles actions lundi

Nous avons besoin «d’une base pour entreposer notre matériel et nous reposer la nuit, avant la bataille du lendemain matin», a expliqué Kason, un étudiant.

«J’ai peur. Il n’y a pas de sortie, tout ce que je peux faire c’est me battre jusqu’au bout», a confié un autre militant.

Ils ont promis de poursuivre lundi les blocages pour «étrangler l’économie» d’un des principaux hubs financiers de la planète, désormais en récession.

Un tract posté sur un forum préconisait pour lundi «une action à l’aube»: «Levez-vous tôt, visez directement le régime, étranglez l’économie pour accroître la pression».

La contestation était montée d’un cran lundi dernier avec une nouvelle stratégie baptisée «Eclore partout» («Blossom Everywhere»), qui consiste à multiplier les actions – blocages, affrontements, vandalisme – pour éprouver au maximum les capacités de la police.

Conséquence: un blocage général des transports en commun, qui a considérablement compliqué la vie des employés allant au travail. Les autorités ont dû fermer des écoles et de nombreux centres commerciaux.

Le gouvernement a annoncé que les écoles demeureraient fermées lundi.

Le mouvement avait débuté en juin par le rejet d’un projet de loi autorisant les extraditions vers la Chine. Le texte a été suspendu en septembre, mais la mobilisation avait entretemps considérablement élargi ses revendications pour demander le suffrage universel, plus de démocratie et une enquête sur les violences policières.

Soldats chinois dans la rue à Hong Kong

La détermination des manifestants s’est heurtée à l’intransigeance des autorités, faisant basculer la région dans une spirale de violence.

Deux personnes ont été tuées depuis le début du mois.

Samedi, des soldats de la garnison de l’Armée populaire de libération (APL) sont brièvement sortis de leur caserne à Hong Kong pour participer au nettoyage des rues. Une apparition rarissime – l’armée chinoise fait normalement profil bas à Hong Kong – et fortement symbolique: la dénonciation des ingérences chinoises dans les affaires hongkongaises est au coeur des revendications des manifestants.

Le gouvernement local a indiqué n’avoir «pas sollicité» l’aide des soldats chinois, qui ont «pris cette initiative eux-mêmes».

Après cette initiative, l’activiste pro-démocratie Joshua Wong a appelé dimanche le gouvernement allemand à cesser d’entraîner l’armée chinoise, dans un entretien au quotidien allemand Bild. Amnesty International, cité par Bild, a abondé dans son sens, estimant que « le gouvernement allemand devrait (…) cesser immédiatement toute coopération militaire » avec la Chine.

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Des citoyens préparent une «des plus grandes manifs environnementales des dernières années»


Ce qui serait bien, serait que toutes les grandes villes fassent cette manifestation au même moment a travers le monde pour que les gouvernements s’impliquent sérieusement pour l’environnement.
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Des citoyens préparent une «des plus grandes manifs environnementales des dernières années»

 

JAMES CAWLEY VIA GETTY IMAGES

La marche aura lieu le samedi 10 novembre à Montréal.

À quelques semaines de la rentrée parlementaire à Québec, des citoyens appuyés par des groupes écologistes préparent «une des plus grosses manifestations environnementales des dernières années».

La marche aura lieu le samedi 10 novembre à Montréal à 14h, de la Place des festivals jusqu’à la Place du Canada, à l’initiative de «La Planète s’invite au parlement» — un collectif citoyen qui milite pour les questions environnementales.

Ce sont bel et bien des citoyens qui sont à l’origine de ce mouvement, auquel des groupes écologistes se joindront, a expliqué au cours d’une entrevue avec La Presse canadienne, jeudi, Patrick Bonin, responsable de la campagne climat énergie à Greenpeace. Ils avaient tenu plusieurs manifestations pendant la campagne électorale et la participation à celles-ci allait croissant.

Ils ont donc décidé de lancer un cri de ralliement avant le début des travaux à l’Assemblée nationale. Et ils s’attendent à un rassemblement imposant, avec toutes les questions environnementales qui sont à l’ordre du jour: les changements climatiques, le transport d’hydrocarbures par train, les amas de plastique dans les océans, les épisodes de canicule qui ont fait des morts l’été dernier, entre autres.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Des manifestants dénoncent la remise d’un doctorat honorifique à David Suzuki


Il faut croire que David Suzuki est un homme qui dérange pour son implication à la protection de l’environnement. Il mérite son doctorat honorifique quoi qu’en disent l’industrie pétrolière et autres
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Des manifestants dénoncent la remise d’un doctorat honorifique à David Suzuki

 

Une demi-douzaine d'hommes brandissent des pancartes avec des slogans qui supportent l'industrie pétrolière albertaine.

Les manifestants s’opposent aux positions de David Suzuki contre l’industrie pétrolière. Photo : Radio-Canada/Axel Tardieu

    L’Université de l’Alberta a remis une distinction honorifique à David Suzuki sur fond de tensions. Une trentaine de manifestants propipeline attendaient l’arrivée du scientifique et activiste environnementaliste aux portes de l’Université.

    L’établissement récompense le scientifique en reconnaissance de « l’ampleur de ses réalisations et de son leadership en tant qu’éducateur public en sciences ».

    Il s’agit du 30e doctorat honorifique que reçoit l’homme de 82 ans. La distinction lui a été remise par l’Université de Calgary en 1986.

    Un prix qui divise

    M. Suzuki prend la parole régulièrement pour dénoncer l’industrie pétrolière, ce qui en dérange certains en Alberta.

    Le groupe Rally 4 Resources, par exemple, qualifie la reconnaissance de M. Suzuki d’« insulte » envers l’Université, ses anciens élèves et « l’industrie la plus importante de la province ».

    Fraser Forbes, doyen de la faculté de génie, considère quant à lui que cette remise a engendré la « pire crise » que l’Université ait connue depuis plus de 30 ans en divisant la communauté universitaire.

    M. Forbes avait déjà pris position contre cette décision de l’Université en avril.

    Un cabinet d’avocats de l’Alberta, également opposé à cette décision de l’Université de l’Alberta, annule sa décision de lui donner 100 000 $ sur cinq ans pour soutenir sa faculté de droit.

    L’université se défend

    L’Université de l’Alberta soutient qu’un diplôme honorifique ne signifie pas nécessairement qu’elle est d’accord avec les prises de position de la personne récompensée, mais qu’elle reconnaît les contributions et l’ensemble de la carrière de cette dernière.

Nous resterons fidèles à notre décision parce que la réputation de notre université repose sur ses principes fondateurs d’intégrité, de liberté d’enquête et d’indépendance David Turpin, président de l’Université de l’Alberta

Le discours de David Suzuki

Le principal intéressé a livré un discours à l’auditorium Jubilee devant les doyens de l’Université de l’Alberta et ses plus récents diplômés.

Il a plaidé pour la protection de l’environnement et une prise de conscience collective des conséquences de l’action humaine sur la santé de la Terre.

L’économie, la politique, les entreprises et la Bourse ne sont pas des forces de la nature. Nous les avons inventées, et ce sont les seules choses sur lesquelles nous avons un contrôle. David Suzuki, scientifique et activiste

Son allocution s’est conclue par une ovation.

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Marée humaine aux États-Unis contre les armes à feu


 

Je salue les efforts de ses jeunes en commençant par Emma Gonzalez. Depuis la fusillade de Pakland en Floride, les jeunes ont pris leur avenir en main pour faire changer les choses. Ils ont réussit à faire des manifestations monstres aux États-Unis qui eu des répercussions à Montréal, Ottawa, Londres, Edimbourg. Probablement, que Donald Trump continuera à être sourd aux demandes de sécurité des jeunes, même si les armes font plus de 30 000 morts par an aux États-Unis. Un espoir pour les prochaines élections, car beaucoup de ces jeunes seront aux urnes en 2020
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Marée humaine aux États-Unis contre les armes à feu

 

Des foules immenses d’Américains sont descendues samedi dans la rue aux quatre coins des États-Unis, pour une manifestation historique contre les armes à feu, avec la jeunesse en fer de lance.

À Washington, une marée humaine a investi les avenues entre la Maison-Blanche et le Capitole. Il y avait 800 000 personnes, selon les organisateurs cités par NBC. À New York, ils étaient 175 000 dans les rues, selon le maire Bill de Blasio.

«Plus jamais ça!» était le mot d’ordre fédérant ces adultes et adolescents, exaspérés par la répétition des fusillades dans les écoles. Oscillant entre recueillement et revendications politiques, ils ont affiché une détermination tournée vers l’avenir.

Cristallisant cette émotion, la petite fille de Martin Luther King, âgée de seulement 9 ans, a lancé un appel vibrant, suscitant l’admiration des manifestants.

S’inspirant du célèbre discours de son grand-père, Yolanda Renee King a lancé:

«Je fais un rêve dans lequel trop c’est trop. Il ne devrait pas y avoir d’armes dans ce monde».

L’événement national, baptisé «March for Our Lives» –»Marchons pour nos vies»–, est une réaction au massacre le 14 février de 17 personnes dans un lycée de Floride.

D’origine spontanée, cette initiative est devenue la plus grande manifestation contre les armes de l’histoire des États-Unis.

«Rangez-vous de notre côté ou gare aux électeurs qui se profilent!», a mis en garde Cameron Kasky, un élève ayant survécu à la tuerie.

Des centaines de marches se sont déroulées dans d’autres villes des États-Unis et dans le monde avec, partout, les jeunes comme force d’impulsion.

À New York, Atlanta, Chicago, Dallas, Houston, St. Paul Nashville, Seattle ou Los Angeles mais aussi notamment à Londres, Montréal, Ottawa ou Edimbourg, les habitants sont sortis en nombre.

Ils ont crié leur frustration, alimentée par l’inaction des législateurs et des pouvoirs publics, réticents à agir contre la National Rifle Association (NRA), le puissant lobby des armes.

«Faisons primer les USA sur la NRA», a lancé à Washington David Hogg, un lycéen devenu l’un des porte-voix du mouvement, en appelant à se mobiliser dans les urnes.

La possibilité de détenir une arme à feu est considérée par des millions d’Américains comme un droit constitutionnel aussi fondamental que la liberté d’expression.

Cependant, cette fois, la tuerie commise par un ancien élève perturbé psychologiquement dans la ville de Parkland a soudé des lycéens s’identifiant comme «survivants»: depuis cinq semaines, ils sont omniprésents dans les médias.

«Si vous tendez l’oreille, vous pouvez entendre que les personnes au pouvoir tremblent», a insisté David Hogg. «Nous allons en faire une question de vote, dans chaque élection, dans chaque État, dans chaque ville».

Dans un autre moment fort à Washington, Emma Gonzalez, une lycéenne rescapée des tirs à Parkland, a rendu un hommage bouleversant à ses camarades disparus.

La lycéenne a ensuite conservé le silence durant quatre minutes et demie sur scène.

Exaspérés par la répétition des fusillades dans leurs écoles, des centaines de milliers d’Américains descendent samedi dans la rue pour une manifestation historique contre les armes à feu.

Les armes font plus de 30 000 morts par an aux États-Unis, où la jeunesse scolarisée est parfois présentée comme la «génération mass shooting» ou la «génération Columbine», du nom d’une école secondaire du Colorado où deux élèves ont tué douze de leurs camarades de classe et un professeur en 1999.

Ces jeunes ont vécu la totalité de leur scolarité avec cette menace permanente, spécifique aux États-Unis.

Année après année, ils ont vu leurs élus faire la sourde oreille ou, récemment, le président Donald Trump proposer d’armer leurs enseignants.

«Nous sommes les gens qui ont peur d’aller à l’école tous les jours parce que nous ne savons pas si nous serons les prochains», a rappelé Lauren Tilley, 17 ans, venue spécialement de Californie pour l’événement.

Dans le rassemblement géant au coeur de la capitale fédérale, une forêt de pancartes affichaient des slogans tels que:

«J’enseigne avec des livres, non des armes» ou «Votre droit à détenir une arme ne l’emporte pas sur mon droit à rester vivant».

«Notre message, c’est que nous n’allons pas rester silencieux, nous allons continuer à nous battre», a assuré Lauren.

Des foules immenses d’Américains sont descendues samedi dans la rue aux quatre coins des États-Unis, pour une manifestation historique contre les armes à feu, avec la jeunesse en fer de lance.

Le mouvement est soutenu par de nombreuses personnalités.

Ariana Grande, Jennifer Hudson, Demi Lovato et Miley Cyrus sont ainsi montées sur la scène dressée à Washington sur Constitution Avenue.

Parmi les autres vedettes soutenant les lycéens de Parkland figurent Justin Bieber, George Clooney, Steven Spielberg, Justin Timberlake ou Oprah Winfrey.

Le succès de la «March for Our Lives» ne doit pas faire oublier que l’exécutif et le législatif américains restent très peu disposés à bouger sur les armes.

M. Trump a répété vendredi sa volonté d’interdire les «bump stocks», des accessoires permettant de tirer en rafales, une mesure de portée très marginale. Son gouvernement refuse d’interdire les fusils d’assaut.

«J’espère (que les jeunes) ont bien à l’esprit qu’ils s’inscrivent dans un mouvement social sur le long terme. Ils n’obtiendront pas justice dans un Congrès contrôlé par les républicains», a averti le sénateur démocrate Chris Murphy, interrogé par l’AFP.

«Changez la législation sur les armes ou changez le Congrès», disait d’ailleurs une pancarte brandie par une manifestante à New York, où des milliers de personnes se sont rassemblées le long de Central Park.

À Parkland, en Floride, des milliers de personnes se sont réunies samedi dans un parc proche du lycée Marjory Stoneman Douglas, le lieu du drame.

«Ces 17 personnes ne sont pas mortes pour rien», a affirmé Casey Sherman, 17 ans.

«Nous voterons en 2020», a prévenu la lycéenne Lauren Tilley. «Notre génération veut du changement».

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Il dénonce la pollution dans son pays: sept ans de prison


C’est vraiment dramatique de protester avec raison contre un pollueur est accusé en 2016, de fuite toxique qui a tuer des tonnes de poissons et d’être emprisonné pour cause de propagande contre le parti communiste. Si une personne est arrêtée pour manifester, elle risque la mort. Cela n’a aucun bon sens. Pire, la compagnie a payé une amende et peut continuer ses opérations
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Il dénonce la pollution dans son pays: sept ans de prison

 

Au cœur des dénonciations du jeune homme, arrêté début 2017: le scandale Formosa. Cette entreprise taïwanaise a été accusée d’être à l’origine d’une fuite de produits toxiques ayant causé la mort en avril 2016 de tonnes de poissons, et d’être responsable de la destruction des moyens de subsistance des pêcheurs dans le centre du pays. © reuters.

VIETNAM Un internaute dénonçant les problèmes environnementaux au Vietnam, notamment une importante pollution marine par un groupe taïwanais en 2016, a été condamné à sept ans de prison lundi, dernier tour de vis en date du régime communiste.

Nguyen Van Hoa, âgé de 22 ans, a été jugé coupable de « diffusion de propagande contre l’Etat socialiste » (article 88 du code pénal), a confirmé à l’AFP un responsable du tribunal de Ha Tinh, dans le centre du pays.

« Propagande réactionnaire contre l’Etat »

Bao Ha Tinh, le journal régional en ligne, contrôlé par l’Etat comme tous les médias au Vietnam communiste, précise que sont reprochés au jeune homme des « articles, vidéos et images avec des contenus négatifs sur sa page Facebook… diffusant une propagande réactionnaire contre le parti et la politique de l’Etat ».

Au cœur des dénonciations du jeune homme, arrêté début 2017: le scandale Formosa. Cette entreprise taïwanaise a été accusée d’être à l’origine d’une fuite de produits toxiques ayant causé la mort en avril 2016 de tonnes de poissons, et d’être responsable de la destruction des moyens de subsistance des pêcheurs dans le centre du pays.

La compagnie a été condamnée à payer une amende de 500 millions de dollars, mais les manifestations de colère se sont poursuivies. Les autorités ont réprimé les manifestations et arrêté les meneurs.

Une Vietnamienne risque la peine de mort

Même un an plus tard, les arrestations et poursuites contre ceux qui ont osé dénoncer ce scandale se poursuivent.

Le 19 octobre, une Vietnamienne a ainsi été arrêtée après avoir participé à une de ces manifestations anti-Formosa en 2016 et risque la peine de mort pour tentative de « renversement » du régime.

Seulement condamnée à payer une amende, la société Formosa a reçu le feu vert pour reprendre les opérations d’aménagement du site sidérurgique.

Au moins 15 opposants ont été arrêtés depuis janvier au Vietnam, selon Amnesty International. Plusieurs lourdes peines de prison ont également été prononcées.

Au Vietnam, les opposants sont fréquemment emprisonnés mais l’arrivée de nouveaux dirigeants l’an passé a encore durci la chasse aux voix discordantes.

© afp.

http://www.7sur7.be

29 moments rares et précieux où l’homme a préféré choisir la compassion plutôt que la violence…


Lors de guerre, conflits, manifestations, c’est l’affrontement, la violence et des victimes autant parmi les civils que ceux qui obéissent aux ordres. Pourtant, parmi cette colère palpable, des gens ont choisi d’agir autrement, avec la douceur, la compassion. Un baume sur cette violence qui existe un peu partout
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29 moments rares et précieux où l’homme a préféré choisir la compassion plutôt que la violence…

L’homme. L’inventeur du fusil, de la guillotine, des théories raciales et de la bombe atomique. Parmi toutes les créatures vivant sur cette terre, il est probablement le spécialiste incontesté du massacre, de la violence gratuite, de la destruction.

Pourtant, il est aussi capable d’autre chose que de cette violence. On le voit moins souvent, mais cela existe. 

Malgré nos différences, quel que soit le camp dans lequel nous nous trouvons… Il ne faut pas oublier que nous sommes, et que nous restons des êtres humains, des frères.

1. Un homme joue du piano pour les C.R.S. Kiev, Ukraine, 2013

@reddit.com

2. Une étudiante colombienne se penche pour embrasser une agente anti-émeute, lors des manifestations pour la réforme de l’éducation, Bogota, 2011

@via msnbcmedia.msn.com

3. Une femme s’interpose pour protéger un manifestant à terre de l’avancée d’un bulldozer militaire. Egypte, 2013

@via buzzfeed.com

 4. À travers les barbelés : Un manifestant anti-gouvernement offre une rose à un soldat. Bangkok, Thailande, 2013

@via Buzzfeed.com

 5. Lors de violents affrontements, l’un des manifestants porte un policier blessé dans ses bras pour l’amener en lieu sûr. São Paulo, Brésil, 2012

@via reddit.com

6. Un étudiant donne l’accolade à un agent de police.  Bogota, Colombie, 2011

@via telegraph.co.uk

7. Pendant une manifestation du Klu Klux Klan, un petit enfant regarde son reflet dans le bouclier d’un policier de couleur, États-Unis, 1992.

Cette image a fait le tour du monde, car elle témoigne de la pureté et de l’innocence de l’enfance encore préservée face aux idéaux de la communauté intégrée par ses parents.

@reddit.com

8. Flower power : manifestation contre la guerre du Vietnam, Virginie, États-Unis 1967

@via wikipedia.org

9. Un enfant offre un ballon en forme de cœur à un gendarme, Bucarest, 2012

@reddit.com

10. Un policier et une manifestante pleurent ensemble. Sofia, Bulgarie, 2013

@reddit.com

11. So british : des passants servent un thé au lait à une policière. Londres, Angleterre, 2011.

@thesun.co.uk

12. Une femme égyptienne embrasse un gendarme pendant la révolution contre le régime Moubarak. Le Caire, 2011

@msnbcmedia.msn.com

13. Pendant le printemps arabe, une jeune femme ouvre grand les bras alors qu’elle est frappée par un jet d’eau à haute pression. Istambul, Turquie, 2013

@via theatlantic

14. Blessé, un policier anti-émeute est porté par des manifestants jusqu’à l’ambulance. Ankara, Turquie, 2013

@via theatlantic

15. À côté de la place Taksim, un homme plante un arbre au milieu des débris. Istambul, 2013

@via theatlantic

16. Pause cigarette : Les manifestants et la police font une trêve pour se reposer et fumer une cigarette ensemble, pendant les manifestations contre la politique d’austérité. Athènes, Grèce, 2011 

@via reddit.com

 17. Après les manifestations, tout le monde se rassemble pour ranger et nettoyer les rues. Londres, Angleterre, 2011

@twitter.yfrog.com

 18. Après qu’un match de hockey se soit terminé en échauffourées, une jeune femme blessée est aidée  par son amoureux. Vancouver, Canada, 2011

@twitter.yfrog.com

19. Pendant la révolution tunisienne, un homme au sens de l’humour certain tient en joue la police avec une baguette de pain. Courageux ou inconscient ?

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@reddit.com

20. Des policiers anti-émeute aident une femme touchée par le gaz lacrymogène. Ankara, Turquie, 2013

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 21. Une petite fille donne de l’eau à deux policiers. Bosnie, 2013

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22. Une jeune manifestante embrasse un policier. Lisbonne, Portugal, 2012

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23. À l’heure de la prière, les chrétiens font un cercle pour protéger les musulmans, pendant la révolution égyptienne. Le Caire, Egypte, 2011.

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 24. Un manifestant offre un gâteau à un officier de police pour son anniversaire, Brésil, 2013

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25. Les policiers anti-émeutes enlèvent leurs casques pour se joindre aux manifestants. Francfort, Allemagne

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26. Des manifestants nettoient les yeux d’un chien après qu’il ait été victime d’une lacrymogène. Ankara, Turquie, 2013

@imgur.com

27. Un professeur de l’université de Berkeley fait son cours dehors pour ses élèves, pendant le blocus de la fac par des manifestants. L’instruction, jusqu’au bout.  Californie, 2011.

@imgur.com

28. Des manifestants aident une femme en chaise roulante à échapper du gaz lacrymogène. Oakland, États-Unis, 2011

@reddit.com

29. Un homme vient féliciter des militaires, après qu’ils aient catégoriquement refusé l’ordre de faire feu sur des civils. Le Caire, Egypte, 2011

http://www.demotivateur.fr/

Si, si, le slacktivisme peut avoir un réel impact


Manifester en ligne contre les problèmes de ce monde devant son ordinateur, ne serait pas du temps perdu, surtout qu’avec Internet, on se rend plus vite compte de ce qui se passe et combien de fois, l’opinion publique mondiale a pu faire avancer d’un pas les choses
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Si, si, le slacktivisme peut avoir un réel impact

 

Woman at Occupy Wall Street | Timothy Krause via Flickr CC License by

Woman at Occupy Wall Street | Timothy Krause via Flickr CC License by

Repéré par Grégor Brandy

Manifester depuis son canapé n’est peut-être pas si inutile ni contre-productif.

Le slacktivisme est régulièrement décrié pour sa supposée inutilité et sa façon de donner bonne conscience à des dizaines de personnes qui pourraient faire quelque chose de plus«constructif» à la place. Le slacktivisme, c’est cet activisme fainéant qui consiste à signer une pétition, relayer des événements sur les réseaux sociaux…, tranquillement, dans son canapé, le tout dans le but de changer le monde –ou en tout cas d’influer sur une situation.

Une nouvelle étude menée par deux chercheuses d’universités américaines qui se sont intéressées au mouvement Occupy, en 2011, aux États-Unis, et à ceux de 2013, au parc de Gezi, en Turquie, et qui est relayée par Quartz, assure que

«ceux qui n’étaient pas directement impliqués dans les manifestations, ainsi que ceux qui ont juste retweeté un message une fois, ont créé des contenus virtuels, “à des niveaux comparables de ceux des participants du cœur de la manifestation”».

En fait, explique le site internet américain, «les chercheurs ont découvert que le pouvoir de ce “slacktivisme” réside dans le nombre d’utilisateurs impliqués dans ces causes en ligne. L’effet de réseau créé par cet engagement a rendu les actions de quelques manifestants actifs visibles aux yeux de millions de personnes, partout dans le monde».

Médiatisation

Cela va donc à l’inverse de ce qu’avançait le chercheur Evgeny Morozov, en 2009 –soit deux et quatre ans avant les deux évènements analysés– mais aussi plus loin que l’analyse qu’en avait faite Nicholas Kristof dans le New York Times en septembre:

«Envisagez le slacktivisme comme un produit de substitution. Il expose des causes aux gens et parfois il les rend accros. Et même si cela ne résout pas toujours les problèmes, cela a tendance à faire prendre conscience aux gens de l’existence de ces crises –un pas nécessaire, mais pas suffisant, pour les résoudre. Dans n’importe quel cas, le slacktivisme est préférable à l’inaction. […] Arrêtez de lever les yeux au ciel. Longue vie au slacktivisme!»

Comme l’indiquait l’Unicef dans sa campagne vidéo, en 2013, il est fort probable que le slacktivisme ne sauvera aucune vie directement mais, au vu des résultats de l’étude, il peut aider à faire connaître cette cause et la médiatiser.

Quartz rappelle par ailleurs qu’une autre étude publiée en 2012indiquait que

«ceux qui soutenaient ces mouvements en ligne, avait plus de chance de s’impliquer dans de l’activisme dans “la vraie vie”».

http://www.slate.fr/

Allemagne : 500 000 fourmis manifestent pour l’Amazonie


Avouons que c’est une manifestation très originale. Les fourmis sont une des principales intéressées pour la sauvegarde des forêts tropicales
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Allemagne : 500 000 fourmis manifestent pour l’Amazonie

 

Quelques unes des fourmis interpellant la chancelière allemande avant sa visite au Brésil. - Oliver Berg. - AFP

Quelques unes des fourmis interpellant la chancelière allemande avant sa visite au Brésil. Oliver Berg.  /  AFP

Un demi-million de fourmis ont manifesté mardi dans un zoo allemand pour appeler à la sauvegarde de l’Amazonie.

Durant cette manifestation, organisée par les écologistes de WWF (Fonds mondial pour la nature), ces fourmis coupe-feuille, espèce vivant dans les régions tropicales, ont « brandi » des mini-banderoles en feuilles d’arbre, sur lesquelles on pouvait lire :

« Sauvons l’Amazonie » et « Merkel, à l’aide ». L’opération visait à interpeller la chancelière allemande avant sa visite au Brésil.

http://www.ladepeche.fr/

Chili: les chiens errants manifestent aussi


Des chiens errants qui marchent aux côtés des étudiants pour protester n’est vraiment pas banal. Cela est aussi pour souligner la surpopulation des chiens dans ce pays et d’y apporter des solutions pour la stérilisation et la responsabilité des maitres de leur chien, mâle ou femelle
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Chili: les chiens errants manifestent aussi

 

Des dizaines de chiens ont suivi des policiers... (PHOTO MARTIN BERNETTI, AFP)

Des dizaines de chiens ont suivi des policiers lors d’une manifestation organisée jeudi par la Centrale syndicale unitaire des travailleurs (CUT), le plus important syndicat du pays.

PHOTO MARTIN BERNETTI, AFP

ROSER TOLL, MIGUEL SANCHEZ
Agence France-Presse
SANTIAGO

Ils n’ont peur ni des gaz lacrymogènes ni des lances à eau de la police: les chiens errants de Santiago sont devenus des inconditionnels des manifestations qui se déroulent désormais régulièrement dans les rues de la capitale chilienne.

Des dizaines de chiens ont ainsi marché jeudi aux côtés des travailleurs convoqués par la Centrale syndicale unitaire des travailleurs (CUT), le plus important syndicat du pays, donnant de la voix et recevant les caresses de la part des manifestants, pour qui ils font désormais partie du mouvement de contestation.

En fin de cortège, lorsque des groupes cagoulés ont commencé à jeter des pierres contre les forces de l’ordre, les chiens frétillant et remuant la queue se sont mis à courir après les projectiles pour les rapporter aux protestataires.

La participation des chiens de Santiago a pris de l’importance après le début des grandes marches étudiantes de 2011, qui réclamaient un système éducatif gratuit et de qualité en replacement de l’actuel, coûteux et inégalitaire, hérité de la dictature d’Augusto Pinochet (1973-1990).

Leur omniprésence dans les photos de presse lors des affrontements entre policiers et manifestants a fait le tour du monde.

Le plus célèbre, baptisé «El Negro», un bâtard au poil noir portant foulard autour du cou, possède sa propre page Facebook avec plus de 6000 «amis»» et un compte Twitter, suivi par quelque 2.000 usagers.

«Révolutionnaire authentique, père chilien de 32 fils (reconnus), époux de six dames, ami du peuple et le pire cauchemar de la police», indique sa biographie sur les réseaux sociaux.

«Les chiens sont un grand classique des défilés, ils défendent même les étudiants de la police», affirme à l’AFP Marisol Vargas, une jeune employée participant à la marche sur la principale avenue de la capitale pour réclamer de meilleures conditions de travail dans le cadre d’une mobilisation nationale.

Les chiens sont pourtant, tout comme l’homme, sensibles aux gaz lacrymogènes.

Selon le vice-président du Collège vétérinaire du chili, Fernando Álvarez, ils «en sont affectés, comme les manifestants et ont probablement des irritations oculaires et de l’appareil respiratoire et des pathologies chroniques, qui peuvent causer leur mort», dit-il à l’AFP.

Poussiéreux, sales, boitant et couverts de blessures, ces chiens ne paient pas de mine et vivent dans la rue.

En bande, ils recherchent de la nourriture et courent après les voitures. S’il fait trop froid, certains montent dans les autobus pour se réchauffer.

Ils seraient environ 500 000 chiens errants à déambuler dans les rues de Santiago, selon un recensement officiel élaboré dans le cadre d’un plan de lutte contre la surpopulation canine.

Ces multitudes de chiens parcourant les rues et les parcs de Santiago font partie du paysage habituel et pittoresque de la capitale, et s’attirent la curiosité de nombreux touristes.

Ce recensement est le premier pas d’un plan destiné à contrôler la surpopulation canine, et dont le coût est estimé à 86 millions de dollars.

«C’est un sujet que nous devons aborder de façon globale. Si nous prenons soin de nos chiens, nous améliorons la qualité de vie non seulement de nos animaux domestiques, mais aussi des gens qui vivent et passent dans cette ville», a récemment plaidé le président de l’agglomération de Santiago, José Antonio Peribonio.

Le programme prévoit notamment des stérilisations, des adoptions et la responsabilisation des propriétaires.

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