Après avoir mit le billet Plus de 1500 lingots d’argent datant de 1941 remontés du fond de la mer quoi de plus normal de s’intéresser aux découvertes faites dans le fond des mers .. Car des gens se sont spécialisées dans ce genre de recherches pour retrouver des bateaux qui auraient coulé à différentes époques de l’histoire navale
Nuage
Ces trésors au fond des océans
La gourmette de Saint-Exupéry découverte dans une calanque marseillaise en 1998.Photo : DR
Le fond des océans, qui recouvrent 75 % de la surface de la planète, recèle de trésors submergés à travers les siècles. Certains restent enfouis, d’autres refont surface, de manière parfois surprenante. Metronews vous livre ses petites perles.
La gourmette de Saint-Exupéry
Le 27 octobre 1998, au large des calanques marseillaises, un pêcheur remonte dans ses filets une gourmette en argent. On y distingue une gravure, et plus précisément un illustre nom, dont la disparition survenue le 31 juillet 1944 restait jusqu’ici mystérieuse : Antoine de Saint-Exupéry, l’auteur, entre autres romans, du célébrissime Petit Prince. Des débris de l’épave de son avion seront découverts deux ans plus tard et formellement identifiés en 2004 comme appartenant au bimoteur de type Lightning P38 qu’il pilotait ce jour-là au départ de Bastia. Quant aux raisons de son crash, elles restent jusqu’ici inconnues, malgré le témoignage, jugé peu probable, d’un pilote allemand qui affirmait en 2008 avoir abattu un avion similaire ce même jour et dans la même zone.
Un ovni en mer Baltique ?
En juin 2011, une équipe d’explorateurs de fonds marins fait une bien étrange découverte en mer Baltique. A près de 80 mètres de profondeur, leur sonar détecte une immense masse cylindrique de 60 mètres de diamètre et de 3 ou 4 mètres de hauteur qu’ils ne parviennent pas à identifier. Un an plus tard, le 7 juin 2012, des plongeurs partent explorer l’objet non identifié pour obtenir des réponses à leurs nombreuses interrogations. Ils y font des découvertes encore plus déroutantes : l’objet ressemble à un champignon sur le sommet duquel sont disposées des pierres en cercle, recouvertes d’une matière semblable à de la suie. Deux faits étranges ont par ailleurs été relevés : un taux de radioactivité supérieure à la normale, mais aussi les appareils électroniques des chercheurs tombés en panne à l’approche de la masse. Pour l’heure, le mystère reste entier. Et on continue de fantasmer.
Le magot du tsunami
Le 11 mars 2011, un tremblement de terre suivi d’un tsunami dévaste les côtes japonaises, faisant près de 20 000 victimes. Quelques mois plus tard, en octobre, un bateau de pêche remonte à la surface un sac contenant plus d’un millier de billets de 10 000 yens, d’une valeur totale de 100 000 euros, au large d’Ofunato, sur la côte nord-est du pays, l’une des zones les plus ravagées par le tsunami. Pour les autorités locales, il est fort probable que cette découverte soit liée à la catastrophe, comme celles de nombreux autres coffres et enveloppes d’argent découverts depuis le 11 mars dans la région. Légalement, le magot revient à la personne qui a trouvé l’argent, au-delà d’un délai de 6 mois.
3 milliards de dollars submergés
En février 2012, des chercheurs de trésor américains ont remonté à la surface un incroyable butin localisé dans l’épave d’un cargo britannique torpillé en 1942 au large du Massachusetts. A son bord, une cargaison d’une trentaine de caisses de platine estimée à trois milliards de dollars. Cette découverte mettait fin à une attente de 4 ans, puisque en août 2008, le robot de la « Sub Sea Research » avait localisé le cargo britannique. Une aubaine, puisque le cours du platine explose depuis le début des années 2000. Par ailleurs, les chercheurs pensent que l’épave pourrait receler quelque 10 tonnes d’or, voire des diamants industriels. Pour l’heure, rien n’a refait surface.
Une Veuve-Clicquot trouvée dans une épave du XIXe siècle
L’épave d’une goélette ayant sombré au début du XIXe siècle, retrouvée en juillet 2010 au large d’un archipel finlandais, réservait une pétillante surprise. A son bord, deux bouteilles de champagne, dont une bouteille de Veuve-Clicquot, rien que ça. Selon les spécialistes, cette bouteille aurait même appartenu à Barbe-Nicole Clicquot Ponsardin qui dirigeait l’entreprise à cette époque. Mise aux enchères, elle a été acquise par un acheteur de Singapour pour la somme record de 30 000 euros, qui s’est également payé l’autre bouteille pour la somme de 24 000 euros. L’histoire ne dit pas si l’acquéreur les a consommées, ni s’il l’a fait à leur juste valeur. Ni même si ces cuvées étaient encore bonnes.
http://www.metronews.fr/