Son instructeur oublie de l’attacher : un baptême de l’air cauchemardesque en deltaplane


Tout un baptême de l’air en Suisse, alors l’instructeur de Chris Gursky a tout simplement oublier de l’attacher. Il a été capable de s’agripper avec l’aide de l’instructeur, mais il a quand même eu une déchirure du tendon du biceps gauche et opération du poignet droit après une fracture du radius distal causée par sa chute au sol. L’histoire ne dit pas si l’instructeur a gardé son travail, mais je doute que M. Gursky veuille réitérer son expérience
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Son instructeur oublie de l’attacher : un baptême de l’air cauchemardesque en deltaplane

Plus dangereux, inédit, visible: le «toujours plus» des sports extrêmes


Avec les réseaux sociaux, les vidéos, le sport extrême a pris une ampleur démesurée. Risquer sa vie pour se sentir plus vivant. Mais aussi, c’est regarder moi, je suis bon, j’affronte la mort face à face. Malheureusement, ce genre d’activités dangereuses rencontre quelques fois la mort et ce même avec des sportifs expérimentés
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Plus dangereux, inédit, visible: le «toujours plus» des sports extrêmes

 

Base jump, Parkour, High, sauts en wingsuit, une... (Photo PHILIPPE DESMAZES, AFP)

Base jump, Parkour, High, sauts en wingsuit, une combinaison ailée… L’inventivité humaine semble n’avoir point de limite en matière de disciplines toujours plus extraordinaires, plus risquées, plus photo et télégéniques aussi.

Photo PHILIPPE DESMAZES, AFP

 

Françoise CHAPTAL
Agence France-Presse
PARIS

Ils glissent comme des oiseaux entre des parois rocheuses portés par une combinaison ailée, font le poirier sur le rebord d’un toit ou se jettent d’une falaise: les adeptes de sports extrêmes, autrefois circonscrits à une poignée d’initiés, sont de plus en plus nombreux.

Et leurs exploits plus visibles, filmés et diffusés sur l’internet, comme un défi à une société de plus en plus averse au risque.

Base jump (saut en parachute d’un promontoire naturel comme une falaise ou artificiel comme un pont), Parkour (acrobaties urbaines, de toits en balcons, murs, édifices), High ou skylining (funambulisme en milieu urbain ou naturel), sauts en wingsuit, (une combinaison ailée…) L’inventivité humaine semble n’avoir point de limite en matière de disciplines toujours plus extraordinaires, plus risquées, plus photo et télégéniques aussi.

Et plus mortelles aussi: quatre base-jumpers se sont écrasés dans les Alpes et Pyrénées françaises en août après s’être jetés dans le vide depuis un sommet. Le base jump et le wingsuit coûtent la vie à une vingtaine de personnes chaque année en moyenne. En mars, la communauté des amateurs d’adrénaline avait été choquée par la mort de trois sportifs expérimentés et réputés, dans les Alpes suisses, le Néo-Zélandais Dan Vicary, l’Américain Brian Drake et le Français Ludovic Woerth.

C’est dans les années 2000, coïncidant avec l’essor des réseaux sociaux et du partage de vidéos sur l’internet, que ces sports ont fait irruption ou sont sortis de l’ombre, ringardisant le parachutisme, le deltaplane ou le saut à l’élastique, considérés autrefois, dans l’imaginaire collectif, comme le summum des sports à risques.

«Aujourd’hui, beaucoup de pratiquants de ces sports se mettent en scène dans des vidéos et cela change la donne», note Nicolas Cazenave, maître de conférence en psychologie clinique et de la santé à l’université de Toulouse-Jean-Jaurès. «Il y a un côté narcissique qui n’existait pas par le passé, quand ces pratiques étaient confidentielles.»

«Inventivité galopante»

Il suffit en effet de passer un moment sur un site de vidéos, comme Epic TV, pour être abreuvé d’images plus spectaculaires les unes que les autres.

«On s’affronte par vidéo interposée, donc on augmente les risques, parce qu’une fois que tout le monde a réalisé un exploit, il faut passer à quelque chose de plus risqué», poursuit Nicolas Cazenave, lui-même ancien snowboarder.

D’autant que les technologies en terme de matériel sont de plus en plus accessibles. Le wingsuit, cette combinaison ailée qui se gonfle et permet de voler, a été «démocratisée» après le saut dans l’espace de l’Autrichien Felix Baumgartner, orchestré par la marque autrichienne de boissons énergétiques Red Bull.

Aujourd’hui, sauter en wingsuit est devenu tellement «banal» qu’un Italo-Norvégien de 27 ans, Alexander Polli, a cru bon, pour se démarquer, de passer à 250 km/h dans un trou à peine plus large que son envergure, creusé par l’érosion dans une falaise de Catalogne, après avoir sauté, équipé de son wingsuit, depuis un hélicoptère!

«Il y a clairement une inventivité galopante», reprend Nicolas Cazenave. «Parce que les nouvelles technologies le permettent, sont plus accessibles. Et aussi parce que notre société tend à mettre de plus en plus de freins, de protections physiques, de limitations de vitesse, dans la vie de tous les jours et dans le sport. Les sportifs de l’extrême recherchent les niches.»

«Testostérone et dopamine»

Chercheuse en psychologie sociale à l’institut des sciences du mouvement d’Aix-Marseille, spécialiste des prises de risque dans le sport, Cécile Martha a suivi pendant un an et demi une quarantaine d’adeptes du Base jump (sur 200 recensés en France), sorte de parachutisme dont les adeptes se jettent d’un pont ou d’une falaise plutôt que d’un avion.

Elle a dressé un portrait-robot de ces athlètes de l’extrême:

«Un homme, pour l’écrasante majorité (pour des raisons d’abord hormonales liées au mélange détonant de la testostérone, hormone masculine, et de la dopamine, celle du plaisir, dans des situations extrêmes) éprouvant un besoin de sensations fortes supérieur à la moyenne».

«En revanche, ce ne sont pas des impulsifs», poursuit-elle. Ils abordent leur sport de manière très méticuleuse et ceux qui ont le plus d’accidents sont justement les impulsifs». Leur vie est à la merci des reliefs ou d’un coup de vent imprévu.

«Le quotidien ne leur donne pas de sensations fortes, d’émotions. Ce n’est pas se confronter à la mort qui les stimule, mais plutôt le désir de se sentir extrêmement vivants. Pour cela, ils ont besoin de se mettre en danger», explique Nicolas Cazenave.

«L’équitation, le ski, la gymnastique, la F1, la voile, la moto… comportent à priori un risque mortel», explique Jean Griffet, sociologue spécialiste des sports aquatiques extrêmes comme la plongée en apnée.

Mais le danger y est réduit par des dispositifs (glissières de sécurité, tapis de mousse…) et un apprentissage progressif.

«Le sport extrême ne permet pas cet apprentissage. Lorsque vous sautez pour la première fois en Base jump, c’est déjà une activité létale, définie par la loi du tout ou rien.»

http://www.lapresse.ca/

Shadow, le chien qui vole en deltaplane


Il y a des chiens qui sont tout a fait unique, par leur affection envers leur maitre. Quand la connexion se fait bien entre l’homme et l’animal, alors tout est possible
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Shadow, le chien qui vole en deltaplane

 

Certains maîtres enseignent à leur chien à s’asseoir, à se coucher, à rapporter la balle. Et d’autres leur apprennent à voler.

Dan McManus et son chien Shadow appartiennent à la deuxième catégorie. Dan, pilote de deltaplane, ne supportait plus de voir son fidèle toutou pleurer à chaque fois qu’il prenait son envol. Alors il a décidé de l’emmener avec lui.

Un chien protecteur

Dan voit Shadow comme un chien très protecteur. A chaque fois que le fidèle toutou sentait que son maître allait décollait, il se mettait à le poursuivre, à sauter autour de lui et à s’accrocher à ses jambes. En fait, Dan pense que Shadow était très inquiet à l’idée qu’un accident se produise… le deltaplane n’étant pas sans danger.

« Il a besoin de me protéger, alors il veut aller voler avec moi pour me protéger » a-t-il expliqué à KSTU.

Plutôt que de le laisser angoisser au sol, Dan a donc décidé d’emmener Shadow avec lui dans les airs.

« Je crois que son cœur est là »

 

Pour ce faire, Dan a conçu un harnais spécial pour attacher Shadow au deltaplane. Il leur a fallu du temps pour s’habituer, mais désormais, les deux amis volent dans le ciel comme des poissons dans l’eau !

« Il est né pour voler » se réjouit Dan.

A plus de 5 000 pieds au-dessus du sol, Shadow et son maître sont maintenant parfaitement à l’aise, et survolent Salt Lake City, dans l’Utah (Etats-Unis) sous les regards abasourdis et émerveillés des passants. Et Shadow n’a plus à s’inquiéter pour son maître, puisqu’il est avec lui et que c’est tout ce qui importe.

« Comme on dit toujours, la maison se trouve la où le cœur. Et je crois que son cœur est là » conclue Dan.

 

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