Le Saviez-Vous ► Les éruptions volcaniques qui ont marqué le monde ces dix dernières années


C’est surtout en de 2017 à 2019 qui ont marqué le monde en une décennie. Des violentes éruptions ont perturbé le trafic aérien, ont fait des victimes et des dommages matériels considérables.
Nuage


Les éruptions volcaniques qui ont marqué le monde ces dix dernières années

Après l'éruption du Stromboli, l'île se réveille sous les cendresPhoto publiée sur le compte Twitter de @mariocalabresi montrant l’éruption du Stromboli, le 3 juillet 2019 en Italie© Twitter account of @mariocalabresi/AFP/Mario CALABRESI

Par Juliette de Guyenro –

Le mercredi 4 juillet 2019, le volcan de l’île de Stromboli est entré en éruption. Un randonneur a été tué et des dizaines d’habitants et touristes ont été évacués par la mer. Retour sur les éruptions volcaniques qui ont marqué le monde ces dix dernières années.

L’île de Stromboli, dans l’archipel italien des Eoliennes, a été secouée mercredi 4 juillet par l’entrée en éruption de son volcan. Un randonneur sicilien de 35 ans a été tué et un navire a été envoyé pour évacuer 70 habitants et touristes.

Le volcan de Stromboli est l’un des plus actifs d’Europe. Mercredi, deux explosions ont eu lieu dans la journée, précédées de coulées de lave depuis les différentes bouches actives du volcan. Un panache de fumée de 2 kilomètres de haut a également été observé. Les images impressionnantes de l’éruption ont fait le tour des médias. Depuis 2010, quatre autres volcans ont fait parler d’eux dans le monde entier.

Eyjafjallajökull, le volcan qui a paralysé le trafic aérien mondial

Le 20 mars 2010, le volcan Eyjafjallaljökull, situé dans le sud de l’Islande, entre en éruption. Celle-ci se produit via une fissure de 800 mètres de long situé sur son flanc et par laquelle des jets de lave sont propulsés à 200 mètres de hauteur. Après être redevenu inactif le 13 et 14 avril, une seconde phase plus violente et explosive plonge le trafic aérien dans le chaos. Durant cette deuxième période, le volcan émet un important volume de gaz et de cendres qui se transforme alors en un gigantesque nuage. Atteignant jusqu’à 9000 mètres d’altitude, il perturbe le trafic aérien à l’échelle mondiale pendant un mois. Il s’agit alors de la fermeture aérienne la plus importante depuis la Seconde Guerre mondiale.

Son éruption officiellement est considérée comme terminée à la fin de l’année 2010 mais le volcan situé sous le glacier Eyjafjallajökull devient alors l’un des volcans actifs les plus connus au monde.

Agung, le mont sacré de Bali

En novembre 2017, alors que le Mont Agung gronde depuis quelques jours à Bali, l’alerte maximale est décrétée et 135 000 personnes sont évacuées préventivement. Et pour cause, la dernière éruption du volcan en 1963 avait provoqué la mort de 1600 personnes. Le 25 novembre, son activité s’intensifie et perturbe le trafic aérien pendant 3 jours. Deux jours plus tard, le volcan libère un impressionnant panache de fumée grise et entre en éruption.

Selon l’Institut Physique du Globe de Paris, une incandescence visible au sommet du volcan la nuit permet de suggérer la « présence probable de magma à très faible profondeur ».

Plus tard, les pluies qui surviennent engendrent les première coulées de boues.

Depuis, le niveau d’alerte est maintenu au niveau 4 et le volcan toujours actif est constamment surveillé. En mai 2019, une nouvelle éruption a eu lieu.

Hawaii ravagé par le volcan Kilauea

Le 4 mai 2018, des coulées de lave impressionnante ravagent Big Island, la plus grande île de l’archipel d’Hawaii. Plus de 700 bâtiments sont détruits. Quelques jours plus tard, une explosion propulse des cendres jusqu’à 9000 mètres dans le ciel. Près de 2000 personnes sont évacuées. Il s’agit alors de la plus grosse éruption du volcan en 200 ans.

L’île doit ensuite faire face à des nuages de fumées toxiques dus à la rencontre de l’eau et de la lave, les coulées ayant rejoint la mer. Une pluie de fils de verre est également observée par la suite. Un événement qui s’explique par la production d’une lave basaltique très fluide par le volcan. Sous le vent, celle-ci, très légère, s’étire en longs filaments ressemblant à des cheveux. Ce phénomène est communément appelé « cheveux de Pélé » sur l’île. Pélé est la déesse du feu dans la mythologie hawaïenne. Chassée de Tahiti, elle aurait fait du Kilauea sa demeure.

Anak Krakatoa, l’enfant terrible d’Indonésie

Le 22 décembre 2018, le volcan Anak Krakatoa entre en éruption et provoque un tsunami dans la soirée. Le bilan s’élève à 430 morts et plus de 20 000 personnes sont déplacées. Quelques jours plus tard, des explosions de cendres et des jets de pierres émergent du volcan. Ce n’est qu’après 6 jours d’activité ininterrompue que celle-ci décroit.

Anak Krakatoa – signifiant « enfant du Krakatoa » – a été formé par l’éruption du volcan Krakatoa qui a provoqué en 1883 la mort de plus de 30 000 personnes. Né sous l’eau, le cratère d’Anak Krakatoa a émergé en 1928. Depuis, le volcan grossit à chaque éruption, tous les deux ou trois ans. Sa dernière éruption a eu lieu en juin 2019

.

https://www.geo.fr

Groenland: un iceberg menace un village


On déplace des gens quand il y a du danger pour leur vie, tel que les incendies, les inondations, les ouragans etc .. Au Groenland, ce sont les icebergs qui peuvent être dangereux quand ils dérivent près des côtes. Cet iceberg serait le plus grand vue de mémoire d’homme et il y a des risques de séparations qui pourraient causer des inondations dans un petit village.Et ce phénomène risques de reproduire de plus e plus souvent
Nuage

 

Groenland: un iceberg menace un village

 

L'île d'Innarsuit, dans le nord-ouest du Groenland, compte... (photo Magnus Kristensen, Ritzau Scanpix, via l'Associated Press)

L’île d’Innarsuit, dans le nord-ouest du Groenland, compte 169 habitants, mais seuls ceux vivant à proximité de l’iceberg ont été évacués.

PHOTO MAGNUS KRISTENSEN, RITZAU SCANPIX, VIA L’ASSOCIATED PRESS

Un iceberg de 100 mètres de haut à la dérive menace les côtes groenlandaises, conduisant vendredi les autorités locales à évacuer les personnes vivant à proximité de la côté.

La police groenlandaise a exhorté les habitants de l’île d’Innarsuit dont les maisons sont situées sur la côte à s’en éloigner par crainte de submersion si le bloc de glace venait à se rompre.

« Nous craignons un vêlage [NDLR : la séparation] de l’iceberg, provoquant une inondation dans la zone », a déclaré vendredi Lina Davidsen, chef de sécurité pour la police du Groenland, vendredi à l’agence danoise Ritzau.

Le village, situé dans le nord-ouest du Groenland, compte 169 habitants, mais seuls ceux vivant à proximité de l’iceberg – repéré jeudi – ont été évacués, a indiqué Ritzau.

« L’iceberg est toujours proche du village, la police est actuellement en discussion pour voir la suite des événements », a déclaré à l’AFP Kunuk Frediksen, l’un des responsables de la police groenlandaise.

Susanne K. Eliassen, une conseillère municipale a indiqué au quotidien local Sermitsiaq que les habitants du village avaient l’habitude de voir des icebergs massifs près d’Innaarsuit.

« Mais, cet iceberg-ci est le plus grand que nous ayons jamais vu. Il y a des fissures et des trous, ce qui nous fait craindre un vêlage », a-t-elle souligné en ajoutant que la centrale électrique du village et les réservoirs de carburant se trouvaient à proximité de la côte.

« Personne ne reste inutilement près de la plage, et on a dit à tous les enfants de rester le plus loin possible », selon la conseillère.

La découverte de cet immense bloc de glace intervient quelques semaines après la diffusion d’une vidéo – par des scientifiques de l’Université de New York – d’un iceberg se détachant d’un glacier, dans l’est du Groenland.

Selon les experts, de tels phénomènes vont se produire de plus en plus souvent.

« La production d’icebergs a augmenté au Groenland au cours des 100 dernières années dû au changement climatique », a déclaré à l’Agence France-Presse William Colgan, chercheur à la Commission géologique du Danemark et du Groenland.

Selon lui, le nombre croissant d’icebergs « augmente les risques de tsunami ».

En 2017, 4 personnes sont mortes et 11 ont été blessées à la suite d’un tsunami à proximité d’un autre village groenlandais sur la côte ouest.

http://www.lapresse.ca/

Le volcan Etna glisse lentement vers la Méditerranée


Le volcan Etna est le plus productif en Europe, cependant grâce à des mesures précises, les scientifiques ont pu constater qu’il glisse tranquillement vers la Méditerranée. En principe, il n’y a pas de danger immédiat enfin probablement pour des milliers d’années étant donné la lenteur du glissement. Il ne faut surtout pas un coup de pouce de la nature pour accélérer sa descente
Nuage

 

Le volcan Etna glisse lentement vers la Méditerranée

 

L'Etna glisse lentement vers la méditerranée

Le volcan le plus actif d’Europe se déplace de 14 millimètres pas an, vers la méditerranée.

© MARTIN RIETZE / LEEMAGE

Par Aurélia Payelle

Selon de dernières mesures, le volcan Etna glisse vers la Méditerranée à un rythme constant de 14 millimètres par an.

Le mont Etna, situé en Sicile glisse lentement mais sûrement vers la Méditerranée. Cette constatation a été faite par une équipe de chercheurs britanniques et français de l’Open University scientist et de l’Observatoire de physique du Globe de Clermont-Ferrand. Les résultats de cette longue étude de 11 ans ont été présentés dans la revue Bulletin of Volcanology. De 2001 à 2012, les scientifiques ont réalisé des mesures avec l’aide d’une centaine de GPS placés tout autour de la structure du volcan afin d’enregistrer ses déplacements. Les instruments étant sensibles à des mouvements millimétriques, ils ont pu repérer que l’Etna se déplace à une vitesse de 14 millimètres par an, vers la Méditerranée et la ville côtière de Giarre qui se situe à seulement 15 kilomètres du volcan. Cela représente une moyenne de déplacement de 1,4 mètre par siècle.

L’Etna glisse ainsi sur une pente de 1 à 3 degrés. Si cela est possible c’est parce que le volcan repose sur une faible couche de sédiments flexibles (agents d’érosion). C’est la première fois que des scientifiques étudient le mouvement d’un volcan dans sa totalité. Auparavant ils ont pu seulement observer des sections bouger.

Un mouvement inéluctable

Le mouvement est inéluctable, il ne peut pas être arrêté. Le danger réside essentiellement dans le fait que ce glissement lent et perpétuel commence à accumuler des tensions et des contraintes. De plus, une simple faille pourrait accélérer le mouvement et conduire à des catastrophes naturelles.

Ainsi, John Murray, principal auteur du rapport, a affirmé dans un communiquéque « des études antérieures sur des volcans éteints depuis longtemps ont montré que ceux qui glissaient vers le bas de la même manière ont entraîné des glissements de terrain catastrophiques plus tard dans leur histoire. Un mouvement constant pourrait contribuer à un important glissement de terrain le long de la côte de l’Etna, provoquant des tsunamis dévastateurs dans les régions environnantes ». 

Le glissement du volcan pourrait aussi poser des problèmes aux volcanologues pour étudier les prochaines éruptions et savoir dans quelle direction les magmas de lave se dirigeront.

Mais John Murray, a assuré qu’une telle situation était très rare et pouvait prendre plusieurs siècles voire plusieurs milliers d’années, pour atteindre un stade critique. Il n’y aucune certitude que cela arrive pour l’Etna et, pour les scientifiques, il n’y pas encore de raison pour que les 1 million d’habitants vivant à proximité du volcan s’alarment.

« Ce dont il faut être attentif, je pense, c’est de voir si dans 10 ans le taux de mouvement aura doublé ou non. Ce serait un avertissement, a déclaré John Murray. Mais si le taux est réduit de moitié, je dirais qu’il n’y aurait vraiment pas de quoi s’inquiéter ».

L’Etna est le volcan est le plus actif d’Europe avec en moyenne une éruption par an. La dernière phase d’activité du volcan date de la fin du mois de février 2017 avec trois éruptions en trois semaines, la troisième éruption, le 15 mars 2017, faisant une dizaine de blessés.

https://www.sciencesetavenir.fr/

Un tsunami apporte des espèces marines jamais vues dans les eaux de la côte ouest


Vous souvenez qu’en 2011, avait eu lieu à un tsunami monstre au Japon. 4 ans après, à l’ouest de l’Amérique du Nord. Au Canada, des espèces étrangères et du plastique se sont retrouvé dans nos eaux. Depuis, les scientifiques essaient de trouver si ces nouveaux venus sont des espèces invasives et cela ne semble pas causer de problème pour le moment. Cela montre que l’océan ne connait pas de frontières
Nuage

 

Un tsunami apporte des espèces marines jamais vues dans les eaux de la côte ouest

 

Des limaces de mer

Des limaces de mer prisonnières d’un bateau japonais qui a dérivé jusqu’en Oregon à la suite du tsunami de 2011.   Photo : John W. Chapman/Associated Press

Des débris du tsunami de 2011 au Japon ont migré jusqu’en Amérique du Nord, livrant ainsi une vie marine jamais observée dans les eaux de la Colombie-Britannique.

Des matériaux de plastique qui ont mis quatre ans à traverser l’océan Pacifique transportaient sur eux des poissons et des invertébrés, explique le scientifique James Carlton, dont la recherche a été publiée dans le journal Science.

Son équipe a trouvé 289 invertébrés marins et deux espèces de poissons étrangers à l’écosystème de la côte ouest. Les chercheurs se doutaient que certains arriveraient à parcourir les 7500 kilomètres qui séparent les côtes japonaises de celles du Canada, mais n’avaient aucune idée du nombre d’entre eux qui survivraient à la traversée de quatre ans.

« C’est fascinant d’observer la rencontre et le mélange d’espèces de deux écosystèmes marins », raconte James Carlton.

On a trouvé des étoiles de mer, des éponges, une grande variété de mollusques, des crabes, une sélection surprenante d’espèces qui ont survécu au voyage. James Carlton, scientifique maritime

Deux étoiles de mer japonaises dans la main d'une personne

Des étoiles de mer japonaises trouvées sur un quai en provenance de Misawa échoué près de Newport en Oregon   Photo : John W. Chapman/Associated Press

 

Les chercheurs croient que les changements climatiques qui accroissent la gravité des tempêtes pourraient aider à propulser la vie marine à l’extérieur de ses frontières habituelles.

Des traces d’Orient à Ucluelet

Les premières trouvailles provenant du tsunami ont été aperçues en Oregon en 2012 et par la suite sur la côte de l’île de Vancouver.

En 2013, la responsable des services d’urgence d’Ucluelet, en Colombie-Britannique, Karla Robison, a installé une station d’observation. Son équipe a découvert des débris en provenance du Japon et sur eux une petite moule.

« J’ai compris que c’était un moment important. »

La plupart des espèces trouvées n’avaient jamais été vues ni en Amérique du Nord ni dans les îles hawaïennes. James Carlton, scientifique maritime

Des dizaines de milliers de moules

« Quand le premier quai est arrivé, il était entièrement couvert de moules, des dizaines de milliers de moules japonaises drapées dans les algues, raconte James Carlton. On ne sait pas combien d’espèces ont entamé le grand voyage et combien ont été détruites par le tsunami. »

Un quai japonais couvert d'espèces marines échoué sur la côte de l'Oregon

Un quai japonais couvert d’espèces marines échoué sur la côte de l’Oregon   Photo : James Carlton

Tâche ardue pour les scientifiques : déterminer quelles espèces étrangères pourraient menacer la survie de la vie marine indigène de la côte ouest nord-américaine.

« C’est une roulette écologique, avoue James Carlton. Des espèces qui n’ont jamais manifesté de tendance à l’invasion peuvent devenir une menace dans un nouvel environnement avec de nouveaux prédateurs et compétiteurs. »

Pour l’instant, aucune espèce invasive n’a été observée et cela pourrait prendre des années pour qu’un tel phénomène se produise ou que les scientifiques puissent le détecter.

Ce qui se passe dans l’océan montre notre interconnectivité. Les frontières sont une illusion.

Karla Robison, responsable des services d’urgence d’Ucluelet

Karla Robison affirme que les nouveaux venus dans les eaux de la côte ouest illustrent qu’il n’y a qu’un seul environnement planétaire et démontrent aussi l’importance de réduire la production de plastique.

ici.radio-canada

Découverte de vestiges romains engloutis en Tunisie


Une découverte en Tunisie a permis de vérifier l’histoire du passé, au temps de l’Antiquité dans une ville de Néapolis. Une ville qui était réputée pour sa production de garum (sorte de sauce a base de poisson) dont les Romains raffolaient. Ils ont pu aussi confirmer l’époque d’un tsunami qui a englouti entre ses vagues cette ville perdue pendant des siècles
Nuage

 

Découverte de vestiges romains engloutis en Tunisie

 

Empire romain

Les vestiges d’une ville engloutie ont été découverts au large de Nabeul, en Tunisie.

© HANDOUT / L’INSTITUT NATIONAL DU PATRIMOINE TUNISIEN (INP) / UNIVERSITY OF SASSARI / AFP

Des chercheurs tunisiens et italiens ont pu explorer les vestiges de la ville de Néapolis dont une partie avait été engloutie par un tsunami.

« C’est une découverte majeure » car elle vient corroborer des récits datant de l’Antiquité, a expliqué à l’AFP Mounir Fantar, directeur de la mission archéologique. 

Des vestiges romains s’étendant sur 20 hectares sous la mer ont été découverts durant l’été 2017 par une mission tuniso-italienne à Nabeul, en Tunisie. Elle confirme qu’un tsunami a englouti une partie de la ville de Néapolis au 4ème siècle.

Une ville spécialisée dans la production de garum

Une équipe conjointe de l’Institut national du patrimoine tunisien (INP) et de l’Université de Sassari-Oristano en Italie a mené des prospections sous-marines qui ont mis au jour des rues, des monuments et surtout près d’une centaine de cuves servant à la production de « garum », une sauce de chairs et viscères de poissons, sans doute responsable de problèmes intestinaux, mais dont les Romains étaient très friands.

« Cette découverte nous a permis d’avoir la certitude que Néapolis était un grand centre de production de garum et de salaison, probablement le plus grand centre dans le monde romain. Et que (…) les notables de Néapolis devaient vraiment leur fortune au garum », a ajouté M. Fantar.

L’onéreux produit était transporté dans des amphores « qui ont été exportées à travers presque toute la Méditerranée et ont dressé des ponts entre les différentes villes » dans la région, selon le chercheur.

Un séisme qui a aussi touché Alexandrie et la Crète

La mission a commencé en 2010, premièrement pour tenter de retrouver le port de la ville engloutie qui fut d’abord un comptoir carthaginois évoqué par l’historien grec Thucydide avant de devenir une colonie de l’Empire romain. C’est donc 7 ans après le début de la mission et grâce à des conditions climatiques favorables aux recherches sous-marines que les archéologues ont découvert les 20 hectares de vestiges tout près du rivage de la ville située de Nabeul au nord-est de la Tunisie.

L’équipe a maintenant « la certitude que Néapolis a souffert de ce séisme » qui date, selon l’historien Ammien Marcellin, du 21 juillet 365 après J-C, et qui a durement touché Alexandrie et la Crète, dit M. Fantar

Le tsunami qui a suivi le tremblement de terre a immergé une partie de la cité, ce qui a conduit à la délocalisation des activités de salaison.

Aujourd’hui, « le plus important n’est pas de fouiller mais de conserver » ces vestiges, pour en faire « une réserve archéologique pour les générations futures », a jugé M. Fantar.

https://www.sciencesetavenir.fr/

Une bombe de la 2e guerre mondiale découverte dans la centrale de Fukushima au Japon


Encore les bombes de la Deuxième Guerre Mondiale hantent les sols. C’est quand même assez terrifiant qu’une bombe de cette époque a été retrouver près de la centrale nucléaire de Fukushima qui a des explosions lors du séisme et tsunami en 2011
Nuage

 

Une bombe de la 2e guerre mondiale découverte dans la centrale de Fukushima au Japon

 

Centrale de Fukushima-Daiichi

Vue aérienne du réacteur 3 de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi.

KOTA KAWASAKI / YOMIURI / THE YOMIURI SHIMBUN

Par Sarah Sermondadaz

Une bombe américaine de 1945 aurait été déterrée à 1 km des réacteurs dans l’enceinte de la centrale sinistrée de Fukushima Daiichi.

Alors que le japon a fêté le funeste anniversaire des bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki d’août 1945, une mauvaise nouvelle peut en cacher une autre. Un objet oblong de 85 cm de long pour 15 cm de diamètre, suspecté d’être une bombe, a ainsi été découvert le 10 août 2017 dans l’enceinte de la centrale nucléaire accidentée Fukushima Daiichi, a indiqué Tepco. L’engin, qui pourrait dater de la Seconde guerre mondiale,  a été découvert par un employé d’une société de construction chargée par l’exploitant nucléaire japonais de bâtir un nouveau parking, à une distance d’un kilomètre des réacteurs 2 et 3 du site, selon un porte-parole de Tepco.

La centrale est construite sur une ancienne base aérienne militaire

« Nous avons prévenu les services de police de Futaba qui sont désormais chargés de suivre le dossier », a indiqué un porte-parole de Tepco.

A la police désormais de prendre en charge le déminage de l’engin après avoir évalué ses risques d’explosion. Les travaux de construction ont été interrompus sur le site, mais le périmètre de sécurité ne concerne pas les équipes qui travaillent actuellement près des réacteurs, à environ 1 kilomètre de là, a précisé la compagnie. La centrale nucléaire Fukushima Daiichi fait actuellement l’objet d’importants travaux en vue du démantèlement de ses six réacteurs, dont quatre ont été sévèrement saccagés par des explosions à la suite des violents séisme et tsunami survenus en 2011.

SOUS-TERRAIN. Comment expliquer la présence d’armes de guerre dans le sous-sol ? La région où est implantée la centrale Fukushima Daiichi, située sur les municipalités de Futaba et d’Okuma, abritait en fait une base aérienne de l’armée nippone en temps de guerre et a subi des bombardements américains en 1945, selon les informations dont dispose Tepco. Or, des bombes américaines sont toujours occasionnellement retrouvées au Japon, même plus de 70 ans après la fin du conflit.

Avec AFP

https://www.sciencesetavenir.fr

Le Saviez-Vous ► La méconnue éruption du Tambora a pourtant eu des conséquences sur la planète


Il y a plus de 200 ans, une monstrueuse éruption volcanique en Indonésie a eu des conséquences sur toute la planète, il y a eu plusieurs morts pendant l’éruption, mais un nuage de cendre et le dioxyde de soufre a fait chuter la température de 3 C, sans compter que l’agriculture en a souffert.
Nuage

 

La méconnue éruption du Tambora a pourtant eu des conséquences sur la planète

 

Nathaniel Herzberg

L’éruption volcanique la plus puissante, la plus meurtrière et la plus lourde en conséquences climatiques et économiques du dernier demi-millénaire a eu lieu il y a deux siècles en Indonésie

Tambora, autopsie d’une éruption monstre

Catastrophes Survenue il y a deux siècles, l’éruption du volcan Tambora, en Indonésie, est la plus puissante et la plus meurtrière du dernier demi-millénaire

Les scientifiques commémorent l’événement et s’interrogent sur les conséquences qu’aurait un tel cataclysme aujourd’hui

Nevado del Ruiz (Colombie), 1985: 25 000 morts et la ville d’Armero rayée de la carte. Pinatubo (Philippines), 1991: 1000 morts et un impact de 3% sur le PIB national. Eyjafjöll (Islande), 2010: aucune victime, mais un trafic aérien bloqué pendant cinq jours en Europe… Ces trois éruptions volcaniques ont marqué les trente dernières années. Pourtant, elles restent de simples feux d’artifice comparées à celle qui survint il y a tout juste deux siècles, en Indonésie, au Tambora.

La plus puissante, la plus meurtrière, la plus lourde en conséquences climatiques et économiques du dernier demi-millénaire: l’éruption que les scientifiques s’apprêtent à commémorer a marqué l’histoire. … La revue Nature Geoscience , elle consacre à l’éruption quatre articles et son éditorial, afin d’appeler la communauté scientifique à bien mesurer les risques que pareil cataclysme ferait aujourd’hui courir à notre planète.

Car c’est bien un déluge qui s’est abattu sur le monde cette année-là. Les 10 et 11 avril 1815, pendant vingt heures, le feu se déchaîne. Le volcan, haut de 4300 mètres, crache plus de 35 kilomètres cubes de magma dense.

«Il est classé au niveau 7 sur une échelle de 8 degrés, c’est considérable», insiste Patrick Allard, de l’Institut de physique du globe de Paris, premier vulcanologue à être descendu dans le cratère, en 1979.

Le sommet est pulvérisé, la montagne ramenée à 2850 m.

Les explosions sont entendues jusqu’à Sumatra, à 2000 km. Dans le ciel, trois colonnes de flamme s’élèvent, qui bientôt fusionnent puis s’effondrent, sous le poids de la matière. Après la pluie de roches, des nuées ardentes s’abattent sur l’île de Sumbawa, dans l’est de l’archipel indonésien. La ville de Sanggar est ravagée, laissant 15 000 personnes sans vie. Des vagues de 10 mètres frappent les villages de pêcheurs. Sur toute l’île et plus loin dans le pays, tsunamis, famines et épidémies font entre 50 000 et 70 000 victimes, suivant les bilans.

Les informations sont lacunaires. Les Britanniques assurent un intérim entre deux règnes néerlandais sur l’archipel et leur administration est défaillante. Alors qu’en 1883, lors de l’éruption du Krakatoa (Indonésie, 36 000 morts), le télégraphe permettra une circulation rapide des données, Morse n’a pas encore mis au point son invention en cette année 1815. Aussi l’événement reste-t-il cantonné aux frontières.

Mais pas ses conséquences. Un nuage de cendre se répand à travers le continent, qui retombe vite. En revanche, le dioxyde de soufre contenu dans la colonne de 40 km de haut est pris dans les courants stratosphériques. Les particules de sulfate deviennent autant de petits écrans solaires. L’impact climatique est considérable. En Europe occidentale, la température moyenne chute de 3 degrés en 1816. C’est l’«année sans été».

En Grande-Bretagne, en France, en Allemagne, des records de froid et de précipitations sont battus entre juin et août. De la pluie, de la neige parfois qui ruinent les cultures. Les raisins restent verts, les pommes de terre pourrissent, les fruits sont faméliques.

«Le prix des céréales a doublé entre 1815 et 1817 des deux côtés de l’Atlantique», souligne Clive Oppenheimer, géographe à l’Université de Cambridge, qui s’est attaché à peser les conséquences politiques et sociales de la formidable éruption.

La famine fait 100 000 victimes en Europe. La natalité chute, tandis que la mortalité augmente de 4% en France, de 6% en Prusse, de 20% en Suisse et en Toscane. Partout, des émeutes de la faim éclatent, violemment réprimées.

«A Cambridge, une loi spéciale a été promulguée, le Riot Act, des condamnations à mort ont été prononcées. Je pense qu’on peut y voir une conséquence de l’éruption de Tambora», poursuit Clive Oppenheimer.

Petite consolation: la perturbation climatique offre aux générations futures les ciels rouges peints par Turner et Constable.

Faut-il attribuer au volcan, à la crise alimentaire et à la mort de nombreux chevaux qui s’ensuivit l’invention de la bicyclette en 1817? Accuser le Tambora, par inondations et froid interposés, d’avoir provoqué le remplacement des cultures du riz par celles de l’opium dans la province du Yunnan (Chine), premier acte d’un marché international des stupéfiants?

«Il faut être prudent, ne pas faire de l’histoire avec des conjectures ou des coïncidences, estime Clive Oppenheimer. D’autres éléments ont pesé à l’époque, comme la chute de l’empire napoléonien. Mais il est certain qu’un tel cataclysme bouleverse la planète.»

Les sociétés sont aujourd’hui «mieux armées pour agir, comme le montre le bilan de l’explosion du Merapi, en 2010 à Java [400 morts]», souligne Stephen Self, de l’Université de Berkeley.

L’évacuation massive a permis d’éviter l’hécatombe. Mais le vulcanologue américain le sait: la population mondiale est six fois plus importante qu’à l’époque, les sociétés plus interdépendantes, les conséquences en chaîne difficilement prévisibles.

Aussi, tranche-t-il: «Un Tambora serait aussi critique qu’auparavant.»

Et son collègue Clive Oppenheimer de renchérir: «Nous sommes très vulnérables sur la sécurité alimentaire. Et souvent peu conscients des enjeux. Le tsunami de 2004 est là pour en témoigner. Personne n’a voulu s’y préparer. Mais comment voulez-vous responsabiliser une société pour des phénomènes qui surviennent une ou deux fois par millénaire? Quand nous autres scientifiques lançons des mises en garde, on nous demande si une telle éruption arrivera dans les cinq ans. Sans doute pas. Mais est-ce que ça va arriver dans le futur? C’est certain.»

https://www.letemps.ch

La chute d’un astéroïde aurait causé des tsunamis géants sur la planète Mars


Malgré les années-lumières qui nous sépare de la planète Mars, les scientifiques semble convaincu qu’un astéroïde est une cause majeur de deux tsunamis ce qui viens confirmer qu’à une très lointaine époque Mars avec un océan
Nuage

 

La chute d’un astéroïde aurait causé des tsunamis géants sur la planète Mars

 

mars tsunami

Les empreintes qui auraient été laissées par l’impact de deux tsunamis.

Des chercheurs ont découvert que la chute d’un astéroïde sur Mars il y a trois milliards d’années a engendré des vagues de 150 mètres dans un des océans de la planète. Le cratère laissé par l’impact se serait très rapidement rempli d’eau, ce qui aurait causé un deuxième tsunami.

«Ça vient supporter [la théorie] qu’il y avait, à une époque, un océan.» — François Costard

L’origine du cratère Lomonosov, situé dans le nord de la planète Mars, est directement liée à la présence de grandes étendues d’eau sur Mars, soutiennent des experts dans une recherche publiée dans le Journal of Geophysical Research – Planets.

«Nous avons trouvé des dépôts typiquement laissés par des tsunamis au long de la division entre l’hémisphère nord et l’hémisphère sud de Mars», explique le chercheur François Costard à la BBC.

Selon RT, la théorie a été soutenue par des tests supplémentaires.

Auparavant, des scientifiques avaient attribué la présence de ces empreintes à des coulées de boue, de volcans de boue ou à des glaciers.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Six ans après Fukushima, des centaines de Japonais rentrent chez eux


Ceux qui vont réintégrer Fukushima, sont vraiment courageux. La vie ne sera probablement pas facile pour vivre, aucun travail et tout recommencer à zéro sans savoir si le danger de radiation est encore présent malgré ce qu’en disent les autorités
Nuage

 

Six ans après Fukushima, des centaines de Japonais rentrent chez eux

 

Le reportage d’Ève Couture

Six ans après la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon provoquée par un important séisme suivi d’un tsunami, plusieurs centaines de ses résidents s’apprêtent à rentrer chez eux.

Radio-Canada avec Agence France-Presse et Reuters

Depuis novembre, les personnes qui se sont enregistrées auprès des autorités ont le droit de passer une nuit en ville. Les restrictions seront totalement levées à la fin mars pour certaines parties de la ville de Namie et de trois autres villes.

Une soixantaine d’employés s’affairent dans l’hôtel de ville de Namie, largement intact, pour préparer le retour d’anciens habitants.

Environ 53 % des habitants ont toutefois affirmé ne plus vouloir y retourner, selon un sondage du gouvernement publié fin septembre.

Située à 4 km de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima Daiichi, la municipalité est la localité la plus proche du cœur de la tragédie.

Les habitants se sont dits préoccupés par les risques d’irradiation ou la sécurité de la centrale en cours de démantèlement, une opération qui doit durer 40 ans.

Des policiers procèdent à des opérations de recherche à Tomioka dans la région de Fukushima.

Des policiers procèdent à des opérations de recherche à Tomioka dans la région de Fukushima. Photo : La Presse canadienne/Koji Harada/Kyodo News

Les jeunes ne reviendront pas. Il n’y a ni emplois ni éducation pour les enfants. Yasuo Fujita, un ancien habitant qui tient un restaurant à Tokyo

Namie, qui comptait 21 500 habitants avant le séisme et le tsunami dévastateurs du 11 mars 2011, s’est vidée.

Yasuo Fujita ajoute n’avoir aucune envie de vivre près d’un lieu de stockage du sol contaminé, qui est désormais systématiquement retiré par les services de nettoyage.

Dans la localité voisine de Tomioka, la persistance de la radioactivité ne permet pas le retour des habitants.

La premier ministre du Japon, Shinzo Abe, se recueille lors des commémorations du sixième anniversaire de la tragédie de Fukushima

La premier ministre du Japon, Shinzo Abe, se recueille lors des commémorations du sixième anniversaire de la tragédie de Fukushima. Photo : Reuters/Koji Sasahara/Pool

Commémorations

Des foules se sont recueillies entre autres à Sendai, à Ishinomaki, à Rikuzentakata et à Minamisanriku samedi pour souligner le sixième anniversaire de la pire catastrophe depuis Tchernobyl en 1986.

Des milliers de personnes ont déposé en silence des fleurs et des bougies le long des 500 kilomètres de côtes des régions touchées par la triple catastrophe.

À la suite du séisme et du tsunami du 11 mars 2011, 18 446 personnes ont péri ou disparu. L’accident de la centrale nucléaire a forcé le déplacement de 123 000 Japonais.

Une minute de silence a été observée dans tout le pays, au moment précis où a eu lieu le tremblement de terre de magnitude 9, qui a déclenché une gigantesque vague meurtrière.

Une cérémonie officielle en présence de Shinzo Abe s’est tenue à Tokyo.

Le premier ministre du Japon a promis de « prendre soin tant des esprits que des corps » des personnes touchées et de « développer les régions touchées, dans le respect de leurs besoins ».

De nombreux déplacés ont cependant reproché aux autorités de presser le retour des résidents dans les régions contaminées afin de rendre la situation plus propice à la venue des Jeux olympiques de Tokyo en 2020.

« Nous ne sommes pas responsables de l’accident de la centrale nucléaire. Nous ne faisons que demander aux autorités de prendre des mesures pour aider les personnes évacuées, mais elles ne le font pas. Je ne peux accepter cela et je ne comprends pas pourquoi nous devons nous trouver dans cette situation si difficile », a lancé Miyako Kumamoto, du Comité de liaison des organisations de victimes de la catastrophe nucléaire, lors d’une conférence de presse avant les commémorations.

Elle demande la poursuite des aides financières et une reconnaissance du statut des victimes.

http://ici.radio-canada.ca

Mille études de la NASA


La NASA a fait de grands progrès dans ses recherches et continu a explorer de plus en plus loin tout en s’intéressant à la vie, la santé des astronautes et les similarités sur terre qu’ils pourraient trouver dans l’espace
Nuage

 

Mille études de la NASA

 

Il y a 3,4 milliards d'années, deux mégatsunamis,... (Photo : ESA / DLR / FU Berlin)

Il y a 3,4 milliards d’années, deux mégatsunamis, avec des vagues allant jusqu’à 120 m de hauteur, ont déferlé sur les plaines du nord de Mars après que deux météorites sont tombés dans un océan ou aient fait fondre une calotte glaciaire.

MATHIEU PERREAULT
La Presse

À la fin janvier, la NASA a rendu publiques et gratuites près de 1000 études scientifiques publiées depuis plus d’un demi-siècle par ses chercheurs. Auparavant, ces études étaient souvent payantes. Voici un aperçu des résultats les plus marquants.

Mémoire sur papier

De la mémoire informatique pliable. Tel est l’exploit qu’ont réussi des chercheurs coréens, avec du financement de la NASA. L’avantage de cette technologie est qu’elle pourrait être fabriquée au besoin sur une mission spatiale à long terme, à bas coût, notamment pour des capteurs installés sur les vêtements des astronautes.

Source : Nature

Le coeur des vétérans d’Apollo

La moitié des astronautes qui ont été sur la Lune sont morts du coeur, une proportion quatre à cinq fois plus élevée que chez les autres astronautes, ont calculé des chercheurs de la NASA. Une partie du problème est liée à l’apesanteur, qui affecte la circulation sanguine, notamment dans la veine jugulaire, ont observé d’autres chercheurs lors de vols paraboliques simulant l’absence de gravité. D’autres chercheurs ont étudié les effets néfastes des radiations solaires, plus intenses loin de la Terre, sur les mitochondries, les usines énergétiques des cellules humaines. Ces radiations ont aussi un effet sur les os que pourrait contrer l’alimentation, notamment des prunes séchées. Une autre étude a noté que 20 % des astronautes ayant séjourné sur la Station spatiale internationale ont eu des hypersensibilités cutanées ou respiratoires.

Tsunamis sur Mars

Il y a 3,4 milliards d’années, deux mégatsunamis, avec des vagues allant jusqu’à 120 m de hauteur, ont déferlé sur les plaines du nord de Mars après que deux météorites sont tombés dans un océan ou aient fait fondre une calotte glaciaire. L’équipe internationale de chercheurs qui a publié ces résultats l’an dernier, à partir de données de la sonde Mars Odyssey, a calculé que les deux tsunamis, survenus à quelques millions d’années d’intervalle, ont déferlé jusqu’à 500 km à l’intérieur des terres. Ces tsunamis étaient présumés, mais leurs itinéraires n’avaient jamais été élucidés.

Saturne dès 1961

L’une des premières publications des spécialistes de la NASA examinait la possibilité d’utiliser des panneaux solaires pour alimenter en énergie les missions à longue distance dans le système solaire. L’étude notait que Pioneer V, une sonde ayant exploré l’espace entre la Terre et Vénus, ne disposait que de 30 watts. L’estimation des besoins d’une sonde vers Saturne était de 1000 watts et pour Mars, de 500 watts. Le calcul n’était pas loin de la réalité : les sondes en orbite actuellement autour de Mars bénéficient de 1000 watts.

Sources : NASA, PNAS

La vie sur Titan…

Titan, une lune de Saturne, est le seul corps céleste de notre système solaire qui a des océans liquides à sa surface, notaient l’an dernier des chercheurs de la NASA dans une étude. Il s’agit d’hydrocarbures et non d’eau, mais comme il est beaucoup plus facile de les examiner que les océans souterrains d’autres endroits qui pourraient abriter la vie, comme la lune Europe de Jupiter, il pourrait valoir la peine d’y envoyer une sonde. D’autres chercheurs de la NASA ont d’ailleurs proposé que les brouillards de Titan, aussi la seule lune du système solaire à avoir une atmosphère, pourraient être similaires à l’atmosphère des débuts de la Terre. Les étudier pourrait donc nous éclairer sur les conditions existant au début de la vie terrestre.

… et les limites de la vie

La NASA finance beaucoup de recherches sur les régions de la Terre qui sont les moins propices à la vie. Des chercheurs ont ainsi découvert l’un des seuls endroits où il n’y a aucune activité microbienne, dans les vallées arides de McMurdo en Antarctique, où la température moyenne est de -23 et le mercure ne dépasse jamais zéro. Les microbes de cette région se réveillent quand on les réchauffe en laboratoire, mais il y en avait 10 000 à 100 000 fois moins que dans le pergélisol contenant de l’eau glacée. À l’opposé, d’autres chercheurs ont trouvé une abondance de microbes à 1,6 km sous les fonds océaniques, au beau milieu de l’Atlantique, lors d’un forage à 4,5 km sous la surface de l’océan. La division de l’exobiologie de la NASA s’intéresse quant à elle aux différents bouillons de culture qu’il faudra concocter pour examiner en laboratoire des microbes extraterrestres qui ne se nourriront peut-être pas des mêmes éléments que ceux de la Terre.

http://www.lapresse.ca/