Le Saviez-Vous ► "Donald", "iloveyou": et les pires mots de passe de 2018 sont…


Étrangement, les pires mots de passe sont à peu près les mêmes d’année en année. On manque un peu créativité pour empêcher des personnes malveillantes de venir fouiller dans nos affaires.
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« Donald », « iloveyou »: et les pires mots de passe de 2018 sont…

© getty.

Comme chaque année, l’entreprise SplashData a dévoilé le classement des pires mots de passe utilisés.

Avez-vous déjà utilisé un des pires mots de passe de l’année 2018? Grâce aux données retrouvées dans plus de 5 millions de leaks, SplashData dévoile chaque année ce classement afin d’inciter les internautes à mieux protéger leurs comptes. Le duo de tête est un classique: « 123456 » et « password », soit le même que depuis cinq ans. Le top 10 est composé en grande partie de combinaisons de chiffres.

Sinon, des mots assez bateaux, comme « sunshine », « iloveyou », « welcome », « football » etc… À noter l’apparition à la 23e position du prénom du président américain, « donald ».

Le CEO de SplashData rappelle que « non, il n’est pas sécurisant d’utiliser le nom d’une personnalité dans son mot de passe. »

Les pires mots de passe de 2018 

1.  123456

2.  password 

3.  123456789

4.  12345678

5.  12345

6.  111111

7.  1234567

8.  sunshine 

9.  qwerty

10.  iloveyou

11.  princess 

12.  admin

13.  welcome 

14. 666666

15.  abc123

16.  football

17.  123123

18.  monkey 

19.  654321

20.  !@#$%^&*

21.  charlie

22.  aa123456

23.  donald

24.  password1

25.  qwerty123 

https://www.7sur7.be/

Un braconnier américain condamné à visionner "Bambi"


Une sentence unique. Un braconnier qui chassait la nuit des cervidés que pour la tête doit faire un an de prison. Une peine bien légère,  mais il doit regarder Bambi une fois par mois, pendant son incarcération. Cela sera t-il suffisant pour le dissuader de continuer a tuer des animaux pour rien ?
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Un braconnier américain condamné à visionner « Bambi »

© anp.

Un juge de l’Etat américain du Missouri a condamné un braconnier multirécidiviste à visionner régulièrement « Bambi », grand classique de Walt Disney relatant la vie d’un faon dont la mère est tuée par un chasseur.

David Berry devra obligatoirement regarder le long-métrage d’animation au moins une fois par mois durant sa peine d’un an de prison, infligée à l’issue d’une enquête officiellement qualifiée comme « l’une des plus importantes menées dans l’Etat en matière de braconnage ».Berry et d’autres membres de sa famille sont suspectés d’avoir tué des centaines de cervidés sur une période de trois ans, ont indiqué dans un communiqué du 13 décembre les services de protection de la nature du Missouri.

« Les cervidés étaient des trophées mâles tués de façon illégale, principalement la nuit, pour leur tête, le reste de la dépouille étant abandonné sur place », a expliqué le procureur du comté de Lawrence, Don Trotter.

Le braconnier condamné « est dans l’obligation de regarder Bambi de Walt Disney, le premier visionnage devant intervenir avant le 23 décembre 2018, puis être suivi d’au moins un autre visionnage lors de chacun des mois consécutifs de l’incarcération du prévenu », a imposé dans sa décision le magistrat Robert George, cité par le journal Springfield News-Leader.

https://www.7sur7.be/7s7/fr

Inde: l’espoir s’amenuise pour 13 mineurs piégés


Encore des mineurs qui sont pris au piège et on craint de ne pas les retrouver à temps en Inde. Ce qui n’aide pas du tout est que l’exploitation de la mine de charbon n’était pas autorisée,. Les mineurs travaillaient sous des installations précaires.
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Inde: l’espoir s’amenuise pour 13 mineurs piégés

 

Des équipes de secouristes ont pompé l'eau du... (Photo fournie par la Force nationale d'intervention en cas de catastrophe via AFP)

Des équipes de secouristes ont pompé l’eau du site depuis l’accident, mais aucun contact n’a pu être établi avec les mineurs, a indiqué la police.

PHOTO FOURNIE PAR LA FORCE NATIONALE D’INTERVENTION EN CAS DE CATASTROPHE VIA AFP

 

Agence France-Presse
New Delhi

L’espoir s’amenuisait lundi pour au moins 13 mineurs bloqués sous terre depuis jeudi dernier après une inondation dans une mine de charbon illégale d’une zone isolée du nord-est de l’Inde.

Des équipes de secouristes ont pompé l’eau du site depuis l’accident, survenu dans l’État du Meghalaya riche en minerai, mais aucun contact n’a pu être établi avec les mineurs, a indiqué la police.

La police estime que 13 personnes se trouvaient à l’intérieur au moment de l’inondation. 

« Nous ne pouvons rien dire pour le moment alors que les opérations de secours se poursuivent », a déclaré à l’AFP un responsable de la police locale, Sylvester Nongtnger. « Le puits de mine est très profond, à une centaine de mètres. Nous faisons de notre mieux ».

Un tribunal indien avait interdit les mines de charbon dans cette zone en 2014 après des plaintes de militants écologistes dénonçant « une pollution grave de l’eau ».

Mais la pratique continue avec des extractions illégales de charbon par des habitants qui percent des trous sur le flanc des collines puis creusent de petits tunnels horizontaux pour atteindre une veine de charbon.

Ce type d’installation est appelé « trou à rats » en raison des moyens primitifs utilisés.

Quinze mineurs avaient trouvé la mort dans un accident similaire survenu dans le même État en 2012. Leurs corps n’ont jamais été retrouvés.

https://www.lapresse.ca/

Le changement climatique crée des poissons mortels cousins du fugu


Le poisson globe qu’on appelle le fugu est un mets rechercher au Japon. Pour l’apprêter, il faut un grand savoir faire pour ne pas empoisonner personne. Il existerait 53 espèces de fugu, mais seulement 22 espèces sont autorisées à être consommées. À cause des changement climatiques, des espèces se migrent et se mêlent entre eux. Cela augmente la difficulté pour bien choisir le poisson sans danger.
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Le changement climatique crée des poissons mortels cousins du fugu

 

Céline Deluzarche
Journaliste

Le fameux poisson japonais fugu, dont la consommation peut être mortelle, a un nouveau cousin hybride qui semble proliférer en raison du réchauffement climatique. Un phénomène qui inquiète les pêcheurs et les autorités japonaises.

Le fugu est un poisson-globe dont certains organes contiennent de la tétrodotoxine, un poison violent contre lequel il n’existe aucun antidote. Ce poison paralyse le système nerveux et peut mener à un arrêt respiratoire pouvant entraîner la mort. Le fugu est pourtant un mets très populaireau Japon. Sa chair sucrée est servie dans les plus grands restaurants et les prix dépassent les 700 euros le kilogramme en pleine saison.

Des règles ultra strictes de préparation

Pour prévenir les intoxications, le gouvernement japonais a mis en place une législation très stricte : il est ainsi interdit de vendre un poisson entier dont les parties dangereuses n’ont pas été retirées. Un exercice très difficile : l’examen à la préparation du fugu nécessite cinq ans de formation et le taux de réussite ne dépasse pas les 50 %. De plus, toutes les espèces de fugu ne sont pas éligibles à la consommation, seules 22 sur 53 sont autorisées, car la neurotoxine est localisée dans des organes bien précis pour chacune. Chez certains poissons, elle se trouve dans le foie, chez d’autres dans la peau ou la chair.

 

Les fugus hybrides se multiplient au nord-est du Japon. © tokyofoodcast.com, Flickr

Les fugus hybrides se multiplient au nord-est du Japon. © tokyofoodcast.com, Flickr

    La migration des espèces crée des poissons mutants

    Le travail des chefs préparateurs risque fort de se compliquer dans les années à venir. Car les pêcheurs japonais rapportent depuis quelques mois dans leurs filets un nombre croissant de fugus hybrides, croisement entre le Takifugu stictonotus et le Takifugu snyderi, rapporte l’agence Reuters. Le premier vit habituellement dans la mer du Japon alors que le second évolue dans les eaux du Pacifique. Mais avec le réchauffement de l’océan, les fugus stictonotus ont commencé à migrer vers le nord pour trouver des eaux plus froides. Il s’est alors mélangé au fugu snyderi, créant une nouvelle espèce impossible à discerner de ses homologues. Et cet hybride semble se développer de plus en plus : fin juin 2018, il représentait plus de 20 % de tous les fugus pêchés en une journée le long de la côte Pacifique de la préfecture de Miyagi, à 460 kilomètres au nord-est de la capitale Tokyo, selon Hiroshi Takahashi, professeur à la National fisheries university.

    Un risque élevé de confusion

    Les fugus mutants étant très difficiles à différencier, il est impossible de savoir dans quel organe va être localisé la neurotoxine. Lorsqu’elle est confinée dans le foie ou les ovaires, il est relativement facile de les retirer. Mais si elle est répartie dans la peau ou la chair, il est très dangereux de manger le poisson. Pour prévenir tout risque d’intoxication, le gouvernement a donc décidé d’interdire la vente des hybrides non identifiés, au grand dam des pêcheurs qui doivent jeter une quantité croissante de leurs prises à la poubelle. Le ministère de la Santé affirme mener des études complémentaires pour fixer de nouveaux standards de préparation. De quoi compliquer encore l’examen de « chef fugu ».

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Le fugu est un poisson japonais dont certains organes contiennent un violent poison.

  • Seules 22 espèces sont autorisées à la consommation.

  • Avec le réchauffement des eaux, certaines se sont mélangées, aboutissant à des hybrides impossibles à différencier.

https://www.futura-sciences.com/p

Végétaliens : gare au risque de fracture


Bien des gens choisissent de devenir végétalien 0u végétarien, ce n’est pas quelque chose que l’on doit prendre à la légère. Il faut s’éduquer, apprendre le rôle des aliments et de ce qu’ils apportent au corps pour éviter les carences causées par l’absence de la viande.
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Végétaliens : gare au risque de fracture

 

Shidlovski/Shutterstock.com

De plus en plus de personnes se laissent séduire par les régimes végétariens et végétaliens. Ils peuvent  apporter de nombreux minéraux et vitamines dont l’organisme a besoin. Mais ils peuvent aussi favoriser certaines carences (en calcium notamment) et avoir un impact négatif sur la santé osseuse. 

La densité minérale osseuse (DMO) détermine la santé de nos os. Plus elle est faible, plus nos os sont fragiles et plus le risque de fracture est élevé. Vous le savez, notre mode de vie joue un rôle dans le maintien de la DMO. La pratique d’une activité physique et le régime alimentaire comptent parmi les facteurs les plus influents.

En ce qui concerne le régime alimentaire, certains nutriments, tels le calcium et la vitamine D, sont essentiels pour la santé des os. Dans la mesure où les meilleures sources alimentaires  sont d’origine animale, des chercheurs de l’Université de Saragosse (Espagne) ont voulu savoir si les végétariens et les végétaliens présentaient un risque plus important de carence, et par extension, de fractures.

Indispensable supplémentation ?

Pour cela, ils ont compilé les résultats de 257 études. Ce qui représentait plus de 37 000 participants. Les scientifiques ont ainsi pu comparer la densité minérale osseuse au niveau du rachis lombaire et du col du fémur ainsi que le risque de fracture des sujets selon leur mode alimentaire (végétaliens, végétariens, omnivores).

Il ressort  que les végétariens mais surtout les végétaliens, qui excluent tout produit d’origine animale,  présentaient bien une DMO inférieure par rapport aux omnivores. Ce constat était d’autant plus vrai que seuls les végétaliens  présentaient un risque de fracture accru, de 44% comparés aux omnivores. Sans trop de surprise, le risque semble plus important  après 50 ans. Rappelons en effet que la densité minérale osseuse diminue avec l’âge.

Les scientifiques appellent donc les végétaliens, en particulier ceux présentant un risque d’ostéoporose, à corriger leurs carences et envisager une supplémentation en calcium et en vitamine D.

  • Source : Veganism, vegetarianism, bone mineral density, and fracture risk: a systematic review and
  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

https://destinationsante.com/

Le fléau de la peste présent en Europe encore plus tôt que prévu


Avant, il était accepté que les premières souches de la peste soit apparu lors d’immigration, cependant d’après d’autres découvertes sur des corps en Suède, il plus que probable que ce soit par des échanges commerciaux.
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Le fléau de la peste présent en Europe encore plus tôt que prévu

 

Sépulture contenant la bactérie de la peste

La sépulture où ont été retrouvés les restes d’une jeune femme de 20 ans dont le matériel génétique contenait la bactérie de la peste, en Suède, il y a 4900 ans.

CRÉDITS: KARL-GORAN SJOGREN / UNIVERSITÉ DdE GÖTEBORG

Par Bernadette Arnaud

La plus ancienne souche de peste retrouvée parmi des populations agricoles du Néolithique, il y a 4900 ans, dans le sud de la Suède.

La peste a une longue histoire… plus longue même qu’estimée ! Une souche auparavant inconnue de Yersinia pestis, la bactérie à l’origine de cette dramatique maladie, vient en effet d’être trouvée dans le matériel génétique d’une jeune femme de 20 ans (Gökhem2) décédée en Suède, au Néolithique, il y a 4900 ans. Ainsi que dans celui d’un agriculteur (Gökhem4) provenant de la même fosse funéraire de Frälsegården, à Falbygden, dans le sud du pays. La découverte a eu lieu alors que des chercheurs analysaient les bases de données d’ADN ancien de 1058 génomes humains pour mieux comprendre l’histoire évolutive de ce fléau, rapporte un article publié le 6 décembre 2018 dans la revue Cell. L’équipe internationale dirigée par Simon Rasmussen (Université de Copenhague, Danemark) a ainsi repéré cette souche – dite de Gökhem – qui porte les marques génétiques de la peste pneumonique. Ce qui expliquerait pourquoi, comme l’avaient montré de précédents travaux effectués sur ce même site de Frälsegården, 78 personnes auraient été inhumées dans un laps de temps très court, il y a 4900 ans. Toutes ayant pu périr lors d’une épidémie.

La comparaison de cette souche de Yersinia Pestis avec celles déjà connues indique qu’elle aurait divergé vers 5783 ans. Elle serait donc, si l’on en croit les conclusions de l’étude, la plus ancienne souche de peste identifiée à ce jour. Jusqu’à cette trouvaille, les chercheurs pensaient en effet que ceux qui avaient introduit la peste parmi les populations agricoles d’Europe étaient des pasteurs nomades venus des steppes eurasiennes, comme le laissait entendre un article publié en 2017 dans la revueCurrent Biology . Or ces résultats révèlent que la peste était déjà présente sur le continent européen avant leur arrivée. En réalité, quand les éleveurs Yamna (ou Yamnaya) ont atteint l’Europe depuis les steppes d’Asie centrale il y a 4700 ans environ, ils auraient rencontré des populations déjà décimées par ce mal, explique Simon Rasmussen.

« Au moment où nous voyons la peste se propager, de grandes innovations technologiques, telles que le transport par chariots et la traction animale, voyaient le jour. Un moyen idéal pour propager un agent pathogène sur de longues distances », a déclaré le généticien.

Pour les signataires de l’article, la peste se serait donc répandue via ces premiers réseaux d’échanges commerciaux, plutôt que par des vagues de migrations massives, comme cela a souvent été suggéré.  Ces auteurs estiment surtout que l’on pourrait être, en Suède, face aux vestiges de la première grande pandémie de l’humanité.

https://www.sciencesetavenir.fr/