La Vérité


Si une chose que nous devons défendre à notre époque est bien la vérité, car nous sommes dans l’ère des fausses nouvelles qui obscurcie la liberté.
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La Vérité

 

Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie

Jacques Prévert

Le Saviez-Vous ► Combien de décès la grippe espagnole causerait-elle aujourd’hui ?


Avec toutes les avancées médicales sommes-nous protégé d’une pandémie comme la grippe espagnole qui a fait plus de 50 millions de victimes en 1918 ? Avec les changements climatiques, la malnutrition et la résistance aux antibiotiques, cela sera difficile de l’éviter. En fin du compte, nous en sommes responsables
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Combien de décès la grippe espagnole causerait-elle aujourd’hui ?

 

Grippe espagnole

Photo fournie par la Biblitohèque de documentation internationale contemporaine de rapports médicaux sur la grippe espagnole datant du 25 octobre 1918 et du 10 février 1919

COLL. BDIC/AFP/ARCHIVES – STR

Par Sciences et Avenir avec AFP

Le monde est-il mieux armé face à une pandémie comme celle de la fameuse « grippe espagnole » qui avait décimé 50 millions de personnes en 1918 ? Des chercheurs répondent à cette question dans une étude.

Le monde est aujourd’hui mieux armé face à une pandémie du type de la fameuse « grippe espagnole » qui avait décimé 50 millions de personnes en 1918, mais d’autres défis sont posés, comme le changement climatique ou le vieillissement de la population. Une étude publiée dans la revue Frontiers in Cellular and Infection Microbiology tente de tirer les leçons de la terrible pandémie qui avait frappé à l’époque un tiers de la population mondiale.

Une pandémie pourrait coûter la vie à 147 millions de personnes

Une pandémie de cette ampleur pourrait coûter la vie aujourd’hui à 147 millions de personnes, estiment les chercheurs, qui soulignent toutefois qu’il est impossible de prévoir quand elle frapperait. Certes, la recherche a fait d’immenses progrès en cent ans dans la connaissance des virus, avec trois pandémies majeures depuis 1918, en 1957, 1968 et 2009. Une souche, une fois repérée, est immédiatement analysée pour mettre en place une stratégie de vaccination.

Mais la lutte passe par une surveillance sans relâche dans le monde entier, soulignent les chercheurs, d’autant que « le changement climatique va affecter les réservoirs de virus et les schémas de migration des oiseaux, étendant la maladie à de nouvelles zones et à des espèces d’oiseaux plus nombreuses », souligne Carolien van de Sandt, professeur à l’Institut Doherty de l’Université de Melbourne.

Malnutrition et résistance des bactéries aux antibiotiques

En 1918, malnutrition et tuberculose rendaient d’autant plus fragile la population. Mais le monde d’aujourd’hui n’est pas à l’abri de la malnutrition, du fait du changement climatique qui pourrait diminuer les récoltes, tandis que la résistance des bactéries aux antibiotiques multiplie les risques d’infections, relèvent les chercheurs. En 1918, la grippe espagnole avait particulièrement frappé les plus jeunes, qui sont pourtant normalement les plus solides. Les chercheurs pensent que les personnes âgées de l’époque avaient été en contact avec d’autres virus voisins, ce qui avait renforcé leur immunité.

Aujourd’hui, le vieillissement de la population mondiale pose un nouveau défi : on sait que les épidémies grippales saisonnières font davantage de morts parmi les personnes âgées. L’obésité, le diabète pourraient également peser sur la mortalité en cas de pandémie grippale. Face à une nouvelle pandémie, les conseils sanitaires de 1918 sont toujours valables: se laver les mains et éviter les rassemblements humains aideront, comme il y a cent ans, à enrayer l’épidémie.

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Les entrailles de la Terre grouillent de vie «intraterrestre»


Si on ne trouve pas d’extraterrestre dans l’espace, nous ne manquons pas de découverte avec les intra terrestres. En effet, la vie existe dans les profondeurs de la terre. Des micro-organismes à profusions dans des conditions inouïes arrivent à survivre.
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Les entrailles de la Terre grouillent de vie «intra terrestre»

 

 

KERRY SHERIDAN, IVAN COURONNE
Agence France-Presse
Washington

Environ 70 % des microbes de la Terre vivent dans ses profondeurs, dans des roches autrefois considérées stériles, mais où bactéries et autres organismes unicellulaires abondent. Pour la première fois, des chercheurs ont estimé l’ampleur de cette vie profonde ou « intraterrestre ».

Des centaines de chercheurs internationaux membres du Deep Carbon Observatory – observatoire du carbone en profondeur – ont publié lundi à l’occasion du sommet américain de géophysique à Washington la somme de leurs travaux estimant que la vie profonde représentait une masse de 15 à 23 milliards de tonnes de carbone, soit 245 à 385 plus que celle des sept milliards d’humains.

Cela n’avait jamais été quantifié. Auparavant, la communauté scientifique ne disposait que d’observations ponctuelles.

Les chercheurs de cette collaboration internationale de 10 ans ont réalisé des centaines de forages, sous les continents et les océans.

Un bateau japonais a foré 2,5 kilomètres sous le plancher océanique, lui-même à 1,2 kilomètre sous la surface, capturant dans ses carottes des microbes jamais observés auparavant et vivant dans une couche de sédiments vieille de 20 millions d’années.

« Les microbes vivent partout dans les sédiments », dit à l’AFP Fumio Inagaki, de l’agence japonaise pour les sciences marines et de la terre. « Ils sont là et attendent… On ne comprend pas encore le mécanisme de la survie à long terme ».

Ces organismes vivent des kilomètres sous la surface, dans la croûte terrestre, et ont apparemment évolué séparément de la vie en surface.

« Ce sont de nouvelles branches dans l’arbre de la vie qui existent sur Terre depuis des milliards d’années, sans qu’on ne les ait jamais remarquées », dit à l’AFP Karen Lloyd, de l’Université du Tennessee. « C’est comme si vous veniez de découvrir soudain un collègue de bureau en vous retournant ».

Ces microbes sont principalement des bactéries et des archées, des micro-organismes unicellulaires. Certains sont zombies : ils utilisent toute leur énergie à survivre, sans aucune activité, dans des poches isolées de la surface depuis des temps immémoriaux – des dizaines de millions d’années, ou plus. Soumis à une pression extraordinaire et privés de nutriments, ils ne se reproduisent pas et n’ont aucune activité métabolique pour se réparer, par exemple.

D’autres bactéries ont une activité et fascinent les biologistes, car elles fonctionnent dans un système qui n’a rien à voir avec la surface, où toute la chaîne alimentaire dépend de la photosynthèse, qui fait pousser les plantes et permet à un ensemble d’organismes de se nourrir.

« Leur source d’énergie n’est pas le Soleil et la photosynthèse », dit à l’AFP Bénédicte Menez, responsable de l’équipe géomicrobiologie à l’Institut de Physique du Globe de Paris. « Ici, ce qui fait démarrer les communautés, c’est la chimiosynthèse : elles tirent leur énergie des roches, quand des roches s’altèrent ».

À quoi cela sert-il ?

Le record observé appartient à un organisme unicellulaire baptisé Geogemma barossii, trouvé dans des sources hydrothermales sur les fonds des océans. Il vit, croît et se réplique à 121 °C.

La vie profonde reste un formidable mystère scientifique. Comment les microbes se répandent-ils en sous-sol ? Sont-ils descendus de la surface, ou venus de l’intérieur de la Terre ? Jusqu’à quelle profondeur trouve-t-on du vivant ? Quelles sont les sources d’énergie principales des microbes : le méthane, l’hydrogène, les radiations naturelles… ?

Ces questions nous concernent, insistent les chercheurs.

« Par exemple, les scientifiques ne savent pas encore la manière dont la vie souterraine touche la vie en surface, et vice versa », dit Rick Colwell, de l’université d’État de l’Oregon.

Les humains accumulent les projets d’exploitation du sous-sol profond, par exemple, pour stocker du CO2 ou enfouir des déchets nucléaires. Jusqu’à présent, ces projets considéraient que les profondeurs étaient « globalement stériles », dit Bénédicte Menez. Mais, les interactions sont sans doute sous-estimées.

« Il y a une vraie prise de conscience de ces répercussions du vivant très profond dans la Terre », dit-elle.

La découverte change aussi notre regard sur les autres planètes – sur Mars, Par exemple, où l’on sait depuis cette année qu’il y a de l’eau liquide, mais où l’on cherche toujours une trace de vie.

Savoir que des microbes peuvent vivre à des niveaux de pression et de température extrêmes « peut nous aider à mieux chercher sur d’autres planètes », dit Rick Colwell, qui enseigne la discipline d’astrobiologie.

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Mariée au fantôme d’un pirate, elle annonce leur divorce


Bon, pour ma part, les fantômes  et moi, .nous sommes incompatibles.. Mais je respecte ceux qui y croient. Ce que je ne comprends pas par contre comment peut-on légalement se marier avec un « fantôme ».
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Mariée au fantôme d’un pirate, elle annonce leur divorce

 

Amanda Teague a mis fin à sa relation avec « Jack« , un pirate haïtien décédé au 18e siècle qu’elle a épousé au début de l’année.

En février dernier, Amanda Teague, une Irlandaise de 35 ans, a épousé le fantôme d’un pirate prénommé Jack décédé il y a plus de 300 ans. Mais quelques mois plus tard, leur union improbable touche déjà à sa fin. 

« J’ai le sentiment qu’il est temps d’annoncer à tout le monde que mon mariage est terminé », a-t-elle écrit sur les réseaux sociaux, comme le rapporte l’Irish Mirror. « J’expliquerai tout en temps voulu, mais pour l’instant, tout ce que je peux dire, c’est d’être TRÈS prudent quand on touche à la spiritualité. Ce n’est pas quelque chose avec quoi il faut rigoler… »

Pour que l’union soit légale, le couple s’est marié lors d’une cérémonie privée sur un bateau dans les eaux internationales au large de l’Irlande. Amanda avait engagé un médium pour l’occasion, afin que Jack puisse dire « oui » et obtenir ainsi un certificat de mariage officiel.

À l’époque, Amanda avait raconté au magazine américain People qu’elle avait « rencontré » Jack en 2014. Ce pirate haïtien du 18e siècle, qui a été exécuté pour vol, lui aurait rendu visite dans son sommeil. Elle aurait ensuite communiqué avec lui durant plus de six mois avant de se marier avec lui.

« J’ai été horrifiée de découvrir que j’avais des sentiments romantiques pour lui. Je n’avais jamais entendu parler de cela auparavant », avait-elle confié.

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Une gomme à mâcher de 9.000 ans révèle des surprises sur la fabrication des outils


Grâce à la gomme à mâcher préhistorique de la brai de bouleau, ils ont pu trouver de l’ADN datant de milliers d’années. Ils ont pu dire le sexe et un approximatif de l’âge des mâcheurs. Cette résine végétale servait aussi pour la fabrication des outils.
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Une gomme à mâcher de 9.000 ans révèle des surprises sur la fabrication des outils

 

 

Marie-Céline Ray

Journaliste

 

Mâché comme un chewing-gum, le brai de bouleau servait de glu pour la fabrication d’outils préhistoriques. L’analyse de l’ADN retrouvé sur des gommes d’un site archéologique suédois suggère qu’hommes, femmes et enfants mâchaient ces gommes.

 

Lorsque vous mâchez un chewing-gum, vous y laissez un peu de votre salive et donc, de votre ADN. Imaginez que nos ancêtres aient, eux aussi, mâché des gommes à la Préhistoire : leur ADN y est-il conservé et pour combien de temps ? C’est la question que s’est posé une équipe de chercheurs qui étudiaient des morceaux de gommes préhistoriques trouvées dans un site archéologique : Huseby Klev, à l’ouest de la Suède, où se pratique une technologie lithique venue de l’est.

Dans une fosse mise à jour à la fin des années 1980, des archéologues suédois ont découvert une centaine de ces chewing-gums de couleur sombre, de la taille d’un pouce, criblés de marques de dents. L’analyse chimique de certains de ces morceaux a montré qu’il s’agissait de brai de bouleau, une sorte de colle issue de résine végétale.

Le saviez-vous ?

La bétuline, ou brai de bouleau, s’obtient par calcination à l’étouffée de l’écorce de l’arbre. Pendant la Préhistoire, ce mastic servait à fixer une pointe de flèche sur du bois ou à réparer des poteries, des vases…

Le brai de bouleau servait à la fabrication d’outils et d’armes mais il était aussi mâché, ce qui pouvait le rendre plus malléable pour ensuite coller de la pierre à de l’os ou du bois. Les chercheurs des universités d’Oslo et de Stockholm ont donc voulu savoir si ces gommes pouvaient encore contenir de l’ADN des personnes qui les avaient mâchées. Leurs résultats paraissent sur le site de prépublication en ligne BioRχiv.

De l’ADN conservé pendant des millénaires dans des chewing-gums

Les échantillons testés avaient plus de 9.000 ans. L’ADN a été amplifié et les chercheurs ont identifié de l’ADN humain dans trois échantillons. Chaque ADN venait d’un individu différent, deux étaient féminins et un masculin. Au vu de la taille des dents estimée par les marques laissées sur la gomme, les « mâcheurs » étaient des jeunes âgés entre 5 et 18 ans.

Un chewing-gum d’Huseby Klev (au milieu) et les empreintes des dents sur des moulages, à gauche et à droite. La barre représente 50 millimètres. © Kashuba et al 2018, BioRχiv, photo de Verner Alexandersen

Un chewing-gum d’Huseby Klev (au milieu) et les empreintes des dents sur des moulages, à gauche et à droite. La barre représente 50 millimètres. © Kashuba et al 2018, BioRχiv, photo de Verner Alexandersen

D’autres marques de dents adultes ont été trouvées sur le même site. On peut donc imaginer que des individus de tous âges et des deux sexes mâchaient ces gommes et s’en servaient pour la fabrication d’outils. L’analyse génétique a aussi révélé que l’ADN provenait de chasseurs-cueilleurs scandinaves qui chassaient le renne en Suède et en Norvège, au mésolithique.

C’est passionnant de pouvoir obtenir de l’ADN de quelque chose que les gens ont mâché il y a des milliers d’années

Cette étude montre qu’il est possible d’étudier des populations anciennes même sans restes humains. Dans Sciencemag, Lisa Matisoo-Smith, anthropologue à l’université d’Otago à Dunedin (Nouvelle-Zélande), a déclaré :

« C’est passionnant… de pouvoir obtenir de l’ADN de quelque chose que les gens ont mâché il y a des milliers d’années. »

Cependant, elle fait remarquer qu’il n’est pas certain que les personnes qui ont mâché les gommes fabriquaient aussi des outils car le brai de bouleau ne provenait pas d’outils.

Peut-être que les gommes analysées n’étaient que de vulgaires « chewing-gums », peut-être aussi étaient-elles mâchées pour leurs vertus thérapeutiques… Mais elles restent des outils d’étude intéressants. Elles pourraient par exemple servir à identifier le microbiome de populations préhistoriques.

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Une centaine de chewing-gums préhistoriques a été retrouvé sur un site archéologique suédois.
  • Ces gommes, faites de brai de bouleau, étaient mâchées et servaient de colle pour fabriquer des outils.
  • L’analyse ADN de trois échantillons suggère que des enfants et des adultes des deux sexes mâchaient ces gommes avant de les utiliser dans la fabrication d’outils.

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Les bienfaits du sport en hiver


J’aimerais bien aimer les sports d’hiver. Il est important de sortir en hiver pour une meilleur santé physique et morale, et même si parfois, le regard vers l’extérieur n’est pas encourageant
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Les bienfaits du sport en hiver

 

© getty.

Morgane Goffin

 

Quand les beaux jours sont là, ce n’est pas compliqué de sortir faire une activité physique. On a envie de jouer au football en extérieur, de gravir des montagnes, de courir quelques marathons ou d’aller nager dans des eaux turquoises. Mais c’est une autre histoire lorsque le froid et la grisaille pointent le bout de leurs nez. Et pourtant, faire du sport en hiver a bien évidemment ses bienfaits. On vous en donne quelques uns pour que vous enfiliez vos baskets!

Faire du sport peut être un excellent remède au blues hivernal! Dès que le soleil n’est plus là pour réchauffer la Terre et que la lumière décroît de minute en minute chaque jour, le moral en prend un coup. Les fameuses endorphines libérées lors de l’activité physique procurent une sensation de bien-être. L’humeur prend un coup de boost et on se sent mieux dans sa peau.

Si le soleil est de la partie, on s’arrange pour rester dehors le temps de prendre quelques couleurs. Une astuce qui permet de grappiller un peu de vitamine D, tellement essentielle pour notre corps. L’exposition à la lumière naturelle étant beaucoup plus courte, il faut donc en profiter. Et puis en hiver, l’air est plus frais et il y a bien moins de monde à l’extérieur. Il y a de la place et on respire, enfin.

À tous moments de l’année, le sport permet de réduire le stress, d’évacuer les tensions et de se maintenir en forme. Voir ses muscles se tonifier, avoir un sommeil de meilleure qualité, se sentir fier de l’effort accompli, il suffit de se rappeler de toutes ses influences positives pour oser mettre le nez à l’extérieur.

Et enfin, si on a réussi à tenir l’hiver, on a beaucoup moins de mal à s’y remettre au printemps. Les efforts sur la durée payent toujours plus que les tendances saisonnières!

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L’étrange phénomène provoqué par notre usage excessif du smartphone


Certains jeunes sont touchés par un trouble du sommeil relié au smartphone. C’est le fait d’envoyer des textos incompréhensibles sans s’en souvenir le lendemain. Ce genre phénomène devrait alerter l’utilisateur d’éloigner leur téléphone hors accès.
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L’étrange phénomène provoqué par notre usage excessif du smartphone

© getty.

D’après une récente étude, près de 25% des étudiants auraient déjà envoyé des SMS dans leur sommeil. Parmi ceux-ci, ils sont près de 72% à ne pas s’en souvenir du tout. Ce phénomène aurait fait son apparition à cause de notre usage démesuré du smartphone et toucherait plus particulièrement les jeunes.

Vous est-il déjà arrivé de découvrir que vous aviez envoyé un SMS alors que vous êtiez en train de dormir? Si oui, sachez que vous n’êtes pas seul. D’après une récente étude menée par des chercheurs de l’Université de Villanova, en Pennsylvanie, le fait d’envoyer des textos pendant son sommeil serait en hausse, en particulier chez les jeunes. Après avoir étudié les habitudes de 372 étudiants avec leur téléphone portable, ils ont en effet découvert que 25% d’entre eux avaient déjà envoyé des messages en dormant. Et parmi ceux-ci, 72% ont déclaré ne pas s’en souvenir. Mais rassurez-vous, contrairement aux messages envoyés lorsqu’on a bu un verre de trop, et qu’on fini généralement par regretter le lendemain matin, les SMS nocturnes consistent généralement en un charabia incompréhensible.

Un trouble du sommeil

Selon Angela, experte en sommeil chez Nectar Sleep, ce phénomène est une forme de « parasomnie », qui englobe un certain nombre de troubles du sommeil, comme le somnambulisme ou encore l’hyperphagie nocturne [manger dans son sommeil, NDLR] et qui survient pendant la phase de sommeil paradoxal », a-t-elle expliqué au site britannique Metro.

Son apparition serait principalement due à notre utilisation démesurée du smartphone. D’après une étude menée par la Mutualité libérale, près d’un adolescent sur deux se dit « accro » à son téléphone et aux réseaux sociaux

Conséquences néfastes

Le fait d’envoyer des messages noctures peut également avoir des conséquences sur la qualité de notre sommeil.

« La sonnerie ou la vibration du téléphone portable indiquant qu’un appel est arrivé réveille le dormeur qui répond instinctivement au message. Cette action peut se produire une ou plusieurs fois au cours du cycle du sommeil, affectant ainsi la qualité et la durée du sommeil de l’individu », peut-on lire ainsi dans le Journal of American College Health.

Comment l’éviter?

La seule solution pour éviter d’utiliser votre smartphone dans votre sommeil – et risquer d’envoyer n’importe quoi à votre boss – consiste évidemment à ne pas garder votre téléphone dans votre chambre. Si vraiment vous ne pouvez pas vous en passer, veillez alors à le déposer dans un endroit difficilement accessible depuis votre lit et à le mettre en silencieux ou en mode avion. De cette façon, vous ne risquerez pas d’être réveillé par une éventuelle sonnerie et de vous en emparer pour y répondre dans la foulée en mode pilotage automatique

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