Les bienfaits du sport en hiver


J’aimerais bien aimer les sports d’hiver. Il est important de sortir en hiver pour une meilleur santé physique et morale, et même si parfois, le regard vers l’extérieur n’est pas encourageant
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Les bienfaits du sport en hiver

 

© getty.

Morgane Goffin

 

Quand les beaux jours sont là, ce n’est pas compliqué de sortir faire une activité physique. On a envie de jouer au football en extérieur, de gravir des montagnes, de courir quelques marathons ou d’aller nager dans des eaux turquoises. Mais c’est une autre histoire lorsque le froid et la grisaille pointent le bout de leurs nez. Et pourtant, faire du sport en hiver a bien évidemment ses bienfaits. On vous en donne quelques uns pour que vous enfiliez vos baskets!

Faire du sport peut être un excellent remède au blues hivernal! Dès que le soleil n’est plus là pour réchauffer la Terre et que la lumière décroît de minute en minute chaque jour, le moral en prend un coup. Les fameuses endorphines libérées lors de l’activité physique procurent une sensation de bien-être. L’humeur prend un coup de boost et on se sent mieux dans sa peau.

Si le soleil est de la partie, on s’arrange pour rester dehors le temps de prendre quelques couleurs. Une astuce qui permet de grappiller un peu de vitamine D, tellement essentielle pour notre corps. L’exposition à la lumière naturelle étant beaucoup plus courte, il faut donc en profiter. Et puis en hiver, l’air est plus frais et il y a bien moins de monde à l’extérieur. Il y a de la place et on respire, enfin.

À tous moments de l’année, le sport permet de réduire le stress, d’évacuer les tensions et de se maintenir en forme. Voir ses muscles se tonifier, avoir un sommeil de meilleure qualité, se sentir fier de l’effort accompli, il suffit de se rappeler de toutes ses influences positives pour oser mettre le nez à l’extérieur.

Et enfin, si on a réussi à tenir l’hiver, on a beaucoup moins de mal à s’y remettre au printemps. Les efforts sur la durée payent toujours plus que les tendances saisonnières!

https://www.7sur7.be/

Un record Guinness pour le planchiste de 8 ans Éli Bouchard?


J’admire les jeunes qui trouvent un sport d’hiver qu’ils aiment. Ce jeune semble vraiment heureux de pouvoir pratiquer ce sport et met tout en oeuvre pour réussir, malgré son très jeune âge
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Un record Guinness pour le planchiste de 8 ans Éli Bouchard?

 

 

Éli Bouchard, un planchiste de huit ans de Lac-Beauport, a réalisé un exploit sans précédent. Il est le premier athlète de son âge à exécuter un double saut périlleux arrière en planche à neige. La vidéo de ses prouesses fait fureur sur Internet.

Le jeune planchiste a réalisé son saut la semaine dernière au mont Castor, dans les Laurentides, sous la supervision de son entraîneur, Maxime Hénault. Selon ce dernier, il s’agit d’une prouesse phénoménale qu’il essaie de faire inscrire au livre des records Guinness.

« C’est incroyable de même penser que c’est possible pour un jeune de huit ans d’atterrir une manoeuvre d’envergure internationale comme celle-là », s’exclame Maxime Hénault.

Et l’entraîneur est difficile à impressionner. À son école, Maximise, à Sainte-Agathe, il voit passer des athlètes de renommée mondiale comme Maxence Parrot, Mark McMorris et Sébastien Toutant.

C’est lui qui a publié la vidéo sur YouTube où l’on voit Éli réussir son saut. En moins de 24 heures, 30 000 personnes ont visionné la capsule.

« Éli a vraiment le tempérament d’un champion », dit-il, en soulignant que le jeune a exécuté plus d’une centaine de sauts avant de réussir la manoeuvre.

Une grande fierté

De retour à Québec avec ses parents, qui ont assisté à l’exploit, Éli se souvient de sa réaction après avoir réussi son saut.

« J’étais vraiment content, pis je tremblais! lance-t-il. Tout le monde a descendu pour me féliciter. »

Pour ses parents, il s’agit d’une grande fierté.

« Ce qui m’impressionne, c’est que lorsqu’il se plante, bien il y retourne », lance son père, François Bouchard, impressionné par l’attitude acharnée de son fils.

Natacha Thériault, la mère d’Éli, a été surprise que des commanditaires l’appellent dès la publication de la vidéo sur les réseaux sociaux. Ils ont été nombreux à contacter la famille pour encourager financièrement l’avancement du jeune athlète.

Pour Éli, ces appels sont de bon augure : le jeune prodige veut devenir « snowboarder ou astronaute ».

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le froid qui tue


L’hiver, un des grands dangers de cette saison est de ne pas être assez bien protégé du froid.
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Le froid qui tue

 

 

Gilles Brien

Biométéorologue et auteur du livre «Les Baromètres

Vos dents claquent. Votre corps frissonne. Les poils de vos bras se dressent. Le sang se retire de votre nez et de vos oreilles. Vous commencez à grelotter. Vous avez frette. S’il n’y a pas d’abris possibles, les contractions involontaires de vos muscles produiront de la chaleur durant quelques instants. Mais si le froid persiste et qu’il y a du vent, greloter devient vite insuffisant.

À mesure que vous perdez votre chaleur corporelle, votre température interne diminue. Le coeur se met à travailler plus vite, et pompe plus de sang chaud vers les organes vitaux. Du coup, la pression artérielle et la respiration augmentent. Au bout de quelques heures, votre corps a transféré toute sa chaleur à l’air ambiant. Vous êtes en hypothermie ou pire. Vous êtes cuits…

Le froid tue 150 personnes par année au Canada selon Environnement Canada. Quinze fois plus que la foudre. Heureusement cette année, le bilan sera moindre. Malgré le temps glacial des derniers jours, les températures moyennes de l’hiver en font l’un des plus chauds du siècle.

Le risque de mourir de froid par hypothermie dépend d’une conjugaison de facteurs: l’état de santé, l’âge, la fatigue, le vent, la température. Les enfants et les personnes âgées sont les plus à risque, car les enfants perdent leur chaleur plus rapidement, tandis que les médicaments et les maladies réduisent la capacité des plus vieux à bien régulariser leur température.

Un facteur de risque d’hypothermie en progression: la maladie d’Alzheimer. Les personnes atteintes ne réalisent pas pleinement le danger de sortir à l’extérieur par temps froid. Elles ont aussi souvent du mal à savoir comment se vêtir adéquatement avant de quitter la maison.

Les femmes seraient moins à risque que les hommes de mourir du froid, car elles supportent physiologiquement mieux le froid. La preuve: la mésaventure subie par Donna Molnar, une Ontarienne de 55 ans. Le 19 décembre 2008, un vendredi, en banlieue d’Hamilton, il fait – 4 °C et il neige quand Donna prend sa voiture pour aller à l’épicerie. Elle n’arrivera jamais à destination.

Tombée en panne en pleine tempête de neige, Donna est retrouvée le lundi suivant par un chien policier qui avait reniflé son corps sous une vingtaine de centimètres de neige. La température avait plongé à -15 °C pendant la nuit. Par miracle, Donna était encore consciente. Elle a expliqué s’être arrêtée à cause de la poudrerie pour chercher de l’aide. Puis elle avait trébuché dans un champ. Dans son cas, la neige tombée qui avait recouvert son corps avait joué un rôle isolant en empêchant une baisse de température qui lui aurait été fatale.

L’ex-députée de Matane, Nancy Charest, dont le corps a été découvert en décembre 2014, n’a pas été aussi chanceuse. Retrouvée sans vie, à moitié dévêtue en bordure d’une route de Matane par un froid glacial, la femme était intoxiquée par l’alcool. Dans son cas, l’hypothermie avait déclenché une étrange réaction: le «déshabillage paradoxal». Ce phénomène survient quand une personne en état d’hypothermie sévère retire tous ses vêtements, croyant qu’elle a trop chaud, alors qu’en fait, elle est en train de geler.

Les engelures en hiver: causées surtout par l’alcool

Les engelures en hiver sont un vrai fléau au Canada. Ce type de blessures est même en progression dans la population selon Statistique Canada. Une vaste étude récente qui a duré 12 ans, en Saskatchewan, sur l’état de santé de 650 000 personnes a conclu que la consommation d’alcool était responsable de 46 % des engelures en hiver. Les pieds et les mains comptent pour 90 % des engelures. Les oreilles viennent ensuite, suivies du nez, des joues et… du pénis.
L’augmentation de cas d’engelures ces dernières années s’expliquerait par une plus grande participation de la population à des activités sportives extérieures. Mais il y a une autre raison: l’itinérance. Depuis la crise économique de 2008, l’itinérance a explosé dans les grandes villes du Canada.

Référence: Valnicek, SM et al, « Frostbite in the prairies : a 12 year review », Plast Reconst Surg, 1993, 92 pp 633-41

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Avalanches: 10 minutes pour s’en sortir vivant, selon un expert


Je n’aime pas assez les sports d’hiver pour aller à des endroits que les avalanches sont possibles. Imaginez pratiquer un des sports les plus populaires tel que la motoneige et le ski, faire unisson avec la neige, mais finalement, elle se retourne contre les amateurs de sports d’hiver. C’est un coup dure pour les familles et amis
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Avalanches: 10 minutes pour s’en sortir vivant, selon un expert

Un hélicoptère participant à des recherches près de Revelstoke, en Colombie-Britannique, en mars 2010.

PHOTO JEFF MCINTOSH, PC

La Presse Canadienne

MCBRIDE, C.-B.McBride

La fenêtre d’opportunité pour sauver quelqu’un enterré dans une avalanche est d’environ 10 minutes, a expliqué un expert dans la foulée du décès de cinq motoneigistes, vendredi en Colombie-Britannique.

Cinq personnes ont perdu la vie dans une importante avalanche près de McBride, à l’intérieur de la province, à environ 210 kilomètres au sud-est de Prince George. La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a indiqué que trois groupes de motoneigistes étaient dans la région au moment de l’avalanche.

Un chercheur en gestion des risques des avalanches de l’université Simon Frasier, Pascal Haegli, a affirmé qu’il était presque impossible de se sortir soi-même de la neige une fois qu’elle nous a ensevelis. Sans l’équipement adéquat, a-t-il ajouté, les chances de survie sont quasiment nulles.

Une fois l’avalanche terminée, la neige se durcit comme du ciment, très rapidement, a-t-il expliqué.

De l’avis de l’expert, les gens ne devraient pas se fier aux équipes de recherche et de sauvetage. Ils doivent plutôt s’informer des conditions de la neige, sur Avalanche Canada notamment, avant de s’aventurer en nature.

Vendredi, Karl Klassen de chez Avalanche Canada avait affirmé vendredi que la chute de neige semblait avoir été déclenchée par l’activité humaine, sans élaborer.

Pascal Haegli ignore ce qui s’est passé exactement dans le cas des motoneigistes, mais les avalanches déclenchées par les humains peuvent avoir lieu lorsque des gens perturbent différentes couches de neige du manteau neigeux. Par exemple, si une mince couche de neige glacée recouvrant de la neige plus légère est déplacée, cela peut faire débouler toute la neige.

Karl Klassen a indiqué que la pluie et la neige tombées au cours des derniers jours, suivies par un refroidissement et un éclaircissement, vendredi, peuvent avoir perturbé l’accumulation de neige. Les avalanches peuvent aussi être déclenchées par des explosifs, pour permettre le ski ou la conduite.

Les agents de la GRC ont été avertis par l’activation signaux GPS, envoyés par des appareils utilisés par les amateurs de plein air extrême, en cas d’urgence. L’équipe de recherche et de sauvetage de Robson Valley a été immédiatement déployée. Un hélicoptère a aussi été envoyé, et deux techniciens de recherche étaient sur les lieux presque immédiatement, puisqu’ils se promenaient en motoneige dans les alentours, juste avant l’avalanche.

Tout au long de l’après-midi et de la soirée, les équipes ont déterré des gens et soigné les blessés. Au moins huit motoneiges ont été enterrées.

http://www.lapresse.ca/