Le Saviez-Vous ► Le “selficide” : une mention de plus en plus courante ?


Entre 2011 à 2017, les égoportraits tuent plus que les requins. Les gens, surtout des jeunes se mettent dans des situations dangereuses juste pour un égoportrait …
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Le “selficide” : une mention de plus en plus courante ?

 

selfie homme noir et blanc

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Crédits : Goodfreephotos.com

par Louison

Une étude parue en septembre 2018 avait pour objectif d’étudier les décès pour cause de selfie. L’étude a pu trouver 137 incidents qui ont entraîné 259 morts entre octobre 2011 et septembre 2017. À titre comparatif, il y a environ 35 attaques de requin par an, qui entraînent 3 à 4 morts par an. Le selfie est donc devenu plus mortel que l’un des plus grands prédateurs de la planète. 

Qui sont les premières victimes des décès pour cause de selfie ?

L’étude a pris en compte les incidents concernant les personnes entre 10 et 69 ans. Le selfie est apparu comme une mode, mais s’est ensuite installé dans les us et coutumes des plus jeunes. C’est donc malheureusement sans surprise que la moyenne d’âge des victimes est assez basse : 22,94 ans. Les scientifiques pensent aussi que le fait de vieillir rend aussi moins aventureux.

Cependant, l’étude pointe du doigt la difficulté à trouver des données. En effet, “mort pour cause de selfie” est une mention qui n’est pas établie partout. Malgré tout, l’étude a étudié la répartition géographique des incidents. L’Inde arrive en tête de ce classement funèbre, avec 159 morts durant la période, suivi de la Russie avec 16 décès et des États-Unis avec 14 victimes. La France ne recense aucune mort ayant été officiellement entraînée par la prise d’un selfie.

La mort par selfie semble aussi davantage concerner la gent masculine. 72,5 % des décès enregistrés sont des hommes. L’étude explique ce phénomène par le fait qu’il y aurait davantage d’hommes que de femmes qui se mettent en situation de risque pour se prendre en photo.

Comment sont décédées les personnes se prenant en photo ?

On ne peut pas mourir simplement en se prenant photo. Ce simple fait a pourtant énormément compliqué les recherches d’incidents ayant entraîné des morts après la prise d’un selfie. Ainsi, les accidents de la route (51 décès), les noyades (70 décès), les chutes (48 décès), le feu (48 décès) sont les quatre causes les plus courantes. On retrouve aussi la mort par électrocution, par arme à feu et par attaque animale.

Les autorités de certains pays ont-elles déjà pris des mesures préventives ?

Il existe dans certains pays des zones “no selfie”. Mais il s’agit surtout d’actions très localisées mises en place par les structures qui gèrent les lieux, et qui ne visent que rarement à sauver des vies. Il n’existe qu’une seule zone ayant un tel dispositif soutenu par les élus locaux : la ville de Bombay, capitale économique de l’Inde.

Une conclusion inquiétante

Parmi les conclusions de l’étude, les scientifiques ont ajouté ceci :

«Bien que notre étude ait recensé le plus grand nombre de morts et d’incidents de selfies à ce jour, il ne s’agit que de la pointe émergée de l’iceberg. De nombreux cas ne sont pas signalés. La limite de notre étude est que nous avons inclus les informations uniquement en anglais. Par conséquent, les rapports d’informations dans les langues locales ont été manqués». Mais en plus, «certains décès dus à des selfies peuvent être déclarés comme des accidents de la route ou issus d’autres facteurs, ce qui conduit à la sous-déclaration d’un grand nombre de cas». 

Source

https://lesavaistu.fr/

Un squelette en bottes de cuir vieux de 500 ans découvert à Londres


Quelle tristesse, mourir misérable sans que personne le sache. Un squelette trouvé sur la Tamise à Londres. Est-il mort en plein travail ? Noyé ? Une chute ?. Seul vestige, ses os et ses bottes qui témoignent qu’il a vécu.
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Un squelette en bottes de cuir vieux de 500 ans découvert à Londres

 

Crédits : MOLA Headland Infrastructure

par  Laura Boudoux

C’est le visage enfoui dans la boue de la Tamise, à Londres, que le squelette vieux de 500 ans, bottes en cuir aux pieds, a été retrouvé.

 

Mardi 4 décembre, le Museum of London Archaeology(MOLA) a annoncé que cette étonnante découverte avait été faite lors des excavations qui ont lieu actuellement pour la construction du tunnel Tideway. D’après les archéologues, l’homme serait mort au XVe siècle, probablement en plein travail, aux abords de la Tamise, rapporte la BBC.

Mort noyé ou après une chute, l’homme de moins de 35 ans n’aurait jamais été enterré, mais simplement recouvert de boue, ce qui explique que son squelette soit toujours chaussé de ses bottes. Une trouvaille « rare et fascinante », qui indique qu’il était certainement pêcheur, marin, ou mudlark, ces personnes qui fouillaient la boue de la Tamise, à la recherche d’objets de valeur.

Crédits : MOLA Headland Infrastructure

Après l’analyse du squelette, les experts ont estimé qu’il avait mené une vie difficile et avait « souffert au quotidien » à cause d’un travail pénible. Il souffrait en effet d’arthrose et ses dents étaient très abîmées, certainement à cause d’un geste répétitif qu’avaient l’habitude de faire les pêcheurs, et qui consistait à tirer les cordes à l’aide de leurs dents. 

« Cela a été un privilège de pouvoir étudier quelque chose d’aussi rare et personnel », a fait savoir Beth Richardson, du MOLA.

Sources : MOLA / BBC News

https://www.ulyces.co/

Colorado: un enfant met fin à l’interdiction des batailles de boules de neige


J’ose espérer que cet enfant n’aurait pas été arrêté pour avoir lancé des boules-de-neige. Ce qu’il a fait par contre pour rester dans la légalité est étonnant ! On peut que l’applaudir.
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Colorado: un enfant met fin à l’interdiction des batailles de boules de neige

 

Colorado: un enfant met fin à l'interdiction des batailles de boules de neige

Colorado: un enfant met fin à l’interdiction des batailles de boules de neige © AFP / David GANNON

Durant près d’un siècle, la petite ville américaine de Severance, dans le Colorado, a interdit les batailles de boules de neige sur son territoire: Dane Best, un garçon de 9 ans qui voulait s’adonner légalement à ce plaisir hivernal, a convaincu cette semaine son conseil municipal de lever cette mesure.

« Les enfants d’aujourd’hui ont besoin de bonnes raisons pour jouer dehors », a notamment plaidé Dane Best devant les élus de Severance, selon des médias locaux.

« Des études suggèrent que le manque d’exercice à l’extérieur peut provoquer l’obésité, des troubles de l’attention, l’anxiété et la dépression », a fait valoir le garçon, qui souhaitait surtout « pouvoir lancer une boule de neige sans être hors la loi ».

L’ordonnance prise par la municipalité de Severance, à sa fondation en 1920, interdisait tout jet de pierre ou autre « projectile ». Et malheureusement pour les enfants de la ville de 4.000 habitants, les boules de neige rentraient dans cette catégorie.

Depuis qu’il avait appris l’existence de cette « loi d’un autre temps », voici un mois et demi, Dane Best ne cessait d’en parler et avait même convaincu ses copains d’école d’écrire au conseil municipal pour protester, a raconté sa mère au journal local Greeley Tribune.

Le conseil municipal de Severance a officiellement écouté lundi les arguments du garçon et lui a donné gain de cause, en votant à l’unanimité la levée de l’interdiction des boules de neige.

Dane Best s’est vu offrir par le maire le « premier lancer de boule de neige légal » de l’histoire de Severance, à la sortie de l’hôtel de ville.

Heureux de son succès, l’enfant a promis de s’abstenir de viser les fenêtres et assuré que son petit frère serait sa cible privilégiée.

https://www.lepoint.fr/

La puberté précoce chez les filles liée aux composants chimiques de produits cosmétiques


Les produits cosmétiques par ses composantes chimiques peuvent avoir un impact direct chez la puberté précoce des jeunes filles
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La puberté précoce chez les filles liée aux composants chimiques de produits cosmétiques

 

Getty Images

Une récente étude américaine prouve qu’il existe un lien entre produits chimiques issus des cosmétiques qu’utilisent les jeunes filles et leurs mères et la puberté précoce de ces mêmes jeunes filles.

Menée par l’université de Berkeley en Californie et publiée dans Human Reproduction, l’étude prouve que des composants chimiques tels que les phtalates, les parabens ou les phénols sont responsables de la puberté précoce des jeunes filles.

Les phtalates se trouvent souvent dans les produits cosmétiques tels que les déodorants, parfums, vernis à ongle, utilisés comme fixateurs. En parallèle, les phtalates sont souvent présents dans les emballages plastiques. Les parabens sont quant à eux des composants chimiques utilisés comme conservateurs. Pour finir, les phénols, notamment le triclosan et la benzophénone, sont utilisés pour augmenter la durabilité des produits.

Les recherches ont permis de découvrir que les jeunes filles exposées à ces trois produits chimiques avaient une propension plus élevée à avoir une puberté précoce. Ce sont notamment les filles dont les mères avaient le plus fort taux de phtalate de diéthyle et de parabens qui présentaient le plus gros risque d’une puberté avancée.

L’équipe de chercheurs est partie du constat d’une hausse de la puberté précoce chez les jeunes filles ces 10 dernières années pour réaliser cette étude.

La professeure Harley, meneuse de l’étude, et ses collègues ont analysé les données de 338 couples mères-enfants de la phase de grossesse à l’adolescence. Durant la grossesse des mamans, des tests d’urine et des questionnaires ont été réalisés. Les chercheurs ont ensuite analysé l’urine et le développement des 179 filles et 159 garçons issus de ces grossesses lorsqu’ils étaient âgés de 9 à 13 ans.

Les trois composants chimiques cités précédemment ont été retrouvés dans 90% des échantillons, à l’exception du triclosan (type de phénol) qui a été détecté dans 73% des échantillons d’urine issus des femmes enceintes et 69% des échantillons issus des enfants de neuf ans.

À chaque fois que la dose de phtalate était doublée, en comparaison à un indicateur de base, le développement des poils pubiens chez une jeune fille arrivait un mois et trois semaines plus tôt que l’âge moyen. À chaque fois que la base de triclosan était doublée, en comparaison à un indicateur de base, les menstruations arrivaient un mois plus tôt que la moyenne.

Des études avaient déjà été réalisées sur des rats, prouvant que les phénols, les parabens, et les phtalates étaient des perturbateurs endocriniens qui avaient, de ce fait, une influence sur les hormones naturelles du corps. Cette nouvelle étude prouve que ces composants chimiques ont un réel impact sur le développement naturel des enfants vers l’adolescence.

http://journalmetro.com/