Des écoles du Colorado équipées de litières en cas de confinement lors d’une fusillade


Pour la rentrée dans 70 écoles aux États-Unis, on donne aux professeurs, un sceau, sable pour litière, papier de toilette et une tente pour une toilette improvisée en cas de confinement lors d’une fusillade. C’est beau d’être prévoyant, mais tant que le gouvernement ne touche pas au fond du problème qui est la facilité d’avoir des armes dont les fusils d’assaut, alors ils auront besoin d’encore plus de litière pour les chats.
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Des écoles du Colorado équipées de litières en cas de confinement lors d’une fusillade


Des personnes évacuées après une tuerie dans une école de Highlands Ranch dans le Colorado, le 7 mai 2019. | Michael Ciaglo / AFP 

Des personnes évacuées après une tuerie dans une école de Highlands Ranch dans le Colorado, le 7 mai 2019. | Michael Ciaglo / AFP

Repéré par Claire Levenson

Repéré sur Chalkbeat

Pour la pré-rentrée, le personnel enseignant a reçu des seaux et de la litière pour chat à utiliser en cas de verrouillage des classes pendant une fusillade.

Dans le district scolaire de Jeffco dans le Colorado, qui inclut la ville de Columbine, où douze élèves ont été assassiné·es par deux de leurs camarades en 1999, les mesures de prévention contre les fusillades sont de plus en plus strictes.

Lors d’une réunion de pré-rentrée, pendant laquelle les profs sont censé·es parler cursus et emplois du temps, la direction a distribué de quoi faire des toilettes improvisées en cas de verrouillage des classes si une tuerie est en cours.

Cassie Lopez, une enseignante visiblement sous le choc, a décrit ces nouvelles procédures dans une vidéo:

«On nous a donné des seaux et de la litière pour chat à mettre dedans, des trousses de premier secours, du papier toilette et une tente à mettre autour du seau. Ces récipients servent de cabinets au cas où les élèves seraient confinés dans une salle à cause d’une menace. […] On nous a donné des marqueurs car, dans le cas où l’on devrait poser un garrot sur un élève, il faut écrire sur leur corps l’heure à laquelle il a été posé afin que les secouristes sachent depuis combien de temps ce garrot est en place. Ce n’est pas normal.»

Soixante-dix écoles équipées

Ce n’est pas la première fois que ces seaux sont distribués. Selon le chef de la sécurité du district scolaire, plus de soixante-dix écoles de la région sont équipées de ces commodités d’urgence. L’idée est née après un incident concret: en 2017, les salles de classe d’un lycée local avaient été placées sous confinement pendant environ cinq heures à la suite d’une menace de coups de feu. Les élèves et le personnel avaient alors dû faire leurs besoins dans les placards et les poubelles.

Le district scolaire a aussi commencé à apprendre au personnel enseignant à arrêter les saignements en cas de blessure par balles. Les élèves pourraient bientôt aussi recevoir une formation. En tout cas, ces établissements ont une équipe de trente-trois infirmières urgentistes disponibles en cas d’attaque.

http://www.slate.fr/

Une chasseuse pose fièrement à côté d’un puma en sang


Je déteste la chasse pour le plaisir ! Si la chasse est pour se nourrir, c’est autre chose. Cette femme qui a tuer un puma prétend l’avoir mangé, mais j’ai un peu de misère à croire cela. Quoiqu’il soit, le puma n’est généralement pas dans l’alimentation humaine
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Une chasseuse pose fièrement à côté d’un puma en sang

© Facebook.

« Je suis au septième ciel », a déclaré l’Américaine.

Franchesca Esplin, originaire du Colorado, aux États-Unis a publié sur sa page Facebook une photo d’elle et du puma qu’elle avait abattu. Elle a posé ensuite avec ses mains en sang et un grand sourire. 

Bucket list

La jeune femme annonce qu’elle a toujours rêvé d’abattre un animal. Elle qualifie l’expérience « d’exceptionnelle ». Le puma a été tué sur un arbre et c’est le mari de la chasseuse qui est venu le déloger. Elle a ensuite invité ses enfants à venir contempler son trophée.

Une « pratique sadique »

Prairie Protection Colorado, une association de protection des animaux, est en colère et souhaite mettre un terme à cette pratique, « qui consiste à tuer des prédateurs pour le plaisir ». L’association critique également l’usage des chiens de chasse. Le puma est un animal particulier.

« Même si elle prétend l’avoir mangé, cela reste une pratique sadique », déclare Deanna Meyer, qui est à la tête de l’organisation. « Je mange aussi des animaux, poursuit-elle, mais je ne fais pas de selfie avec des animaux que j’aurais tués ».

Une pratique légale

La chasse du puma et le port d’armes sont deux choses parfaitement légales aux États-Unis. Franchesca Esplin ne sera donc pas poursuivie. L’association a partagé la publication de la jeune femme pour faire évoluer les mentalités.

https://www.7sur7.be

Colorado: un enfant met fin à l’interdiction des batailles de boules de neige


J’ose espérer que cet enfant n’aurait pas été arrêté pour avoir lancé des boules-de-neige. Ce qu’il a fait par contre pour rester dans la légalité est étonnant ! On peut que l’applaudir.
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Colorado: un enfant met fin à l’interdiction des batailles de boules de neige

 

Colorado: un enfant met fin à l'interdiction des batailles de boules de neige

Colorado: un enfant met fin à l’interdiction des batailles de boules de neige © AFP / David GANNON

Durant près d’un siècle, la petite ville américaine de Severance, dans le Colorado, a interdit les batailles de boules de neige sur son territoire: Dane Best, un garçon de 9 ans qui voulait s’adonner légalement à ce plaisir hivernal, a convaincu cette semaine son conseil municipal de lever cette mesure.

« Les enfants d’aujourd’hui ont besoin de bonnes raisons pour jouer dehors », a notamment plaidé Dane Best devant les élus de Severance, selon des médias locaux.

« Des études suggèrent que le manque d’exercice à l’extérieur peut provoquer l’obésité, des troubles de l’attention, l’anxiété et la dépression », a fait valoir le garçon, qui souhaitait surtout « pouvoir lancer une boule de neige sans être hors la loi ».

L’ordonnance prise par la municipalité de Severance, à sa fondation en 1920, interdisait tout jet de pierre ou autre « projectile ». Et malheureusement pour les enfants de la ville de 4.000 habitants, les boules de neige rentraient dans cette catégorie.

Depuis qu’il avait appris l’existence de cette « loi d’un autre temps », voici un mois et demi, Dane Best ne cessait d’en parler et avait même convaincu ses copains d’école d’écrire au conseil municipal pour protester, a raconté sa mère au journal local Greeley Tribune.

Le conseil municipal de Severance a officiellement écouté lundi les arguments du garçon et lui a donné gain de cause, en votant à l’unanimité la levée de l’interdiction des boules de neige.

Dane Best s’est vu offrir par le maire le « premier lancer de boule de neige légal » de l’histoire de Severance, à la sortie de l’hôtel de ville.

Heureux de son succès, l’enfant a promis de s’abstenir de viser les fenêtres et assuré que son petit frère serait sa cible privilégiée.

https://www.lepoint.fr/

Ils élaborent un plastique recyclable à l’infini !


Les chercheurs américains ont inventé un plastique qui peut se recycler plusieurs fois, alors qu’à l’heure actuelle, le recyclage de certains plastiques peut se faire une seule fois, alors que d’autres ne peuvent pas être recyclé et sur 4 milliards de tonnes dans le monde juste 10 % est recycler.
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Ils élaborent un plastique recyclable à l’infini !

 

Crédits : iStock

par Yohan Demeure

Des scientifiques américains ont mis au point un plastique qui serait facilement recyclable. Il s’agirait alors du premier plastique que l’on pourrait ne pas considérer comme un déchet, mais comme une matière première !

Proposé par Brilliant Earth

Les chimistes de l’université d’État du Colorado (États-Unis) ont visiblement inventé un plastique révolutionnaire. À l’heure où le plastique est un problème mondial mettant en péril la faune et la flore marine tout en constituant une pollution de plus en plus ingérable, l’apparition d’un plastique facilement recyclable apparait comme logiquement salvatrice.

Comme l’indique la publication dans la revue Science du 26 avril 2018, les chimistes ont mis au point un polymère plastique engendrant des monomères intacts lorsque celui-ci est dégradé. Ainsi, ces monomères peuvent être repolymérisés afin de reconstituer un plastique identique. En revanche, le seul bémol concernerait la souplesse de ce plastique, pas encore très bonne, mais les chercheurs travaillent actuellement sur cette question.

Il s’agit tout de même d’une invention intéressante dans la mesure où jusqu’à aujourd’hui, nous sommes capables de recycler le plastique seulement une seule fois et encore, ce n’est pas le cas de l’intégralité des différents plastiques ! Par ailleurs, chaque année dans le monde, quatre milliards de tonnes de déchets plastiques sont produits et seulement 10% sont recyclés.

Bien que ce plastique inédit soit toujours fabriqué à base de pétrole, ce dernier sera tout de même plus propre de par sa capacité à être recyclé plusieurs fois sans utiliser beaucoup de produits polluants. Ainsi, ce nouveau matériau pourra être collecté pour être recyclé tout comme le sont depuis longtemps les canettes en aluminium et les bouteilles en verre.

Cette invention pourrait alors intéresser de nombreux pays ayant fait de la lutte contre plastique une priorité. La France a par exemple déclaré vouloir atteindre l’objectif de 100 % de déchets plastiques recyclés d’ici à 2025 !

Sources : ConsoGlobeEnviro2B

http://sciencepost.fr/

Aux États-Unis, de plus en plus d’États veulent armer leurs professeurs


Le lobby des armes doit jubiler avec toutes ces tueries dans les écoles pour vendre plus d’armes encore … Certains états américains veulent que le personnel scolaire soit armé pour faire face aux tueries dans les écoles. Étant donné les États-Unis ne sont pas prêt pour délaisser leurs armes, ils devraient mettre des policiers dans les écoles au lieu d’armer les professeurs. Même si ces derniers sont entraîné quelques heures, le fait de tuer un autre être humain aussi méchant soit-il demande quand même un contrôle émotionnel que je ne suis pas certaine que nombre de ces employés pourrait surmonter un tel évènement
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Aux États-Unis, de plus en plus d’États veulent armer leurs professeurs

 

Des armes de poing I Ethan Miller / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

Des armes de poing I Ethan Miller / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

Repéré par Camille Jourdan

Repéré sur BBC

Depuis début 2018, déjà onze écoles américaines ont été la cible d’attaques avec armes à feu. La solution proposée par les politiques: armer le personnel.

Le mardi 23 janvier dernier, un adolescent de 15 ans a ouvert le feu dans un lycée du Kentucky, aux États-Unis. Son attaque a fait deux morts et une quinzaine de blessés. Cette fusillade vient s’ajouter aux dix autres qui ont déjà eu lieu au sein d’établissements scolaires américains – ou dans leurs alentours – en trois semaines, et aux plus de 200 autres qui s’additionnent depuis 1999 et l’attaque de Columbine.

La classe politique ne reste pas pour autant inactive, souligne la BBC; quelques jours après les événements dans le Kentucky, le Sénateur Steve West proposait une loi pour que des policiers armés «patrouillent dans les écoles» de son État. Cette proposition en rejoint de nombreuses autres qui visent à armer toujours plus les établissements scolaires.

Les projets de loi dans cette direction se multiplient largement aux États-Unis. En novembre, rapporte Detroit News, une loi est passée au Michigan pour autoriser les professeurs de lycée comme de primaire à «porter une arme de poing en classe» – en la dissimulant, certes. Des projets dans la même veine sont en attente en Floride, en Indiana, au Mississipi ou encore en Caroline du Sud, signale la BBC. Et pas moins de neuf États ont d’ores et déjà levé l’interdiction des armes dans les lycées.

Derrière ces décisions se cache – à peine – le puissant lobby des armes, représenté essentiellement par la National Riffle Association, et dont le vice-président clame que «la seule façon d’arrêter un mauvais type avec une arme est un bon type avec une arme.» L’association joue notamment sur l’isolement de certaines écoles rurales, loin des postes de police, pour encourager les professeurs à s’armer.

Des opposants, tels que le sénateur Jim Ananich dans le Michigan, rétorquent:

«Des individus non entraînés sont plus susceptibles de tuer un passant, un policier ou un enfant.»

Mais certains professeurs reçoivent des entraînements, rapporte la BBC.

Dans l’Ohio ou encore dans le Colorado, le personnel de lycées ou d’écoles reçoivent des cours, notamment pour «se préparer à la possibilité d’avoir à tuer l’un de leurs propres élèves.» Mais à raison de quelques heures, quelques jours au plus, cet entraînement est «largement insuffisant», juge Jim Ananich.

Seul point rassurant de cet engouement pour l’armement des écoles: les professeurs n’y semblent pas favorables. En tout cas, un sondage de l’Association de l’Éducation Nationale de 2013 montrait que seuls 22% des professeurs aux États-Unis approuvaient l’idée d’armer le personnel, alors que 68% y étaient fermement opposés.

Dans une autre enquête réalisée la même année, 72% des professeurs affirmaient qu’ils «ne porteraient pas d’arme même si la loi les y autorisaient.» Les plusieurs dizaines d’attaques et la politique  de leur nouveau Président les auront-ils fait changé d’avis?

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Les orgies de poissons mexicains pourraient rendre sourds les dauphins du voisinage


Lors de la reproduction des poissons, une espèce d’acoupa ne passe pas inaperçue. Les mâles font tellement de bruit qu’ils pourraient occasionné des problèmes d’audition auprès des phoques, otaries et dauphins. Cette particularité d’être bruyant provoque aussi la surpêche et risque d’être en situation de danger
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Les orgies de poissons mexicains pourraient rendre sourds les dauphins du voisinage

 

Cynoscion arenarius du golfe du Mexique | Wikimedia commons

Cynoscion arenarius du golfe du Mexique | Wikimedia commons

Repéré par Léa Polverini

Repéré sur The Washington Post

Le cynoscion othonopterus est le poisson le plus bruyant au monde. Du long de son petit mètre, il rivalise avec les baleines.

Au printemps, le delta du fleuve Colorado, dans le golfe de Californie, devient le théâtre d’orgies poissonnières assourdissantes. La période de reproduction fait se rassembler plusieurs millions de poissons, que les scientifiques appellent une «masse de frai». Parmi eux se trouve le cynoscion othonopterus, une espèce d’acoupa, qui s’avère être l’espèce de poisson la plus bruyante au monde, en l’état des connaissances actuelles.

«Les niveaux de son produits par ce choeur de poissons sont suffisamment élevés pour causer une perte d’audition temporaire sinon permanente chez les mammifères marins qui s’attaquent à ce poisson», rapporte Timothy Rowell, chercheur à l’Université de Californie.

Un choeur de poissons aussi bruyant qu’un stade

Phoques, otaries et dauphins pourraient ainsi perdre leur audition à l’entente du bruit produit par la vessie natatoire de l’acoupa du golfe, semblable à celui produit par une mitraillette.

L’AFP rapporte ainsi qu’«un seul individu mâle de ce poisson de mer est alors capable de faire presque autant de bruit qu’une baleine alors qu’il mesure moins d’un mètre».

Si un seul poisson est capable d’émettre un son de 177 décibels, un choeur entier peut pousser jusqu’à 202 décibels.

Pour entendre le son cliquer ici

Ce bruit se réverbère sur les coques des bateaux de pêche, et peut être entendu jusqu’à la surface de l’eau. Alors que les poissons vont crescendo lors de la marée haute, cela crée une rumeur telle que celle d’un stade rempli de supporters. Rowell suppose que chaque poisson essaye de surpasser en volume son voisin, nageant à la surenchère.

Le chant du cygne

 

Mais ce cri pourrait bien être le chant du cygne. Alors que les pêcheurs suivent l’acoupa à l’oreille le long du Colorado, l’espèce apparaît de plus en plus menacée. Au cours des cinq à dix dernières années, la taille des poissons a réduit de près de dix centimètres, et l’espèce est classée comme vulnérable par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) à cause de la surpêche. Lors de la période de reproduction, près de 500 bateaux viennent ainsi pêcher jusqu’à deux millions d’acoupas dans cette zone.

Le nombre de poissons de cette espèce a pu être estimé à partir du bruit produit, et atteindrait les 1,55 million.

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Une petite fille marche avec un cheval et s’emmêle dans les rênes


Dans un ranch au Colorado, Emma est une petite fille qui amène Cinnamon, une jument très calme et intelligente. Emma connait le cheval depuis qu’elle est bébé, une belle relation entre les deux s’en est suivie. Le cheval est très attentif quand sa petite maitresse parle et au moment qu’elle s’emmêle dans les rênes la jument s’arrête avant même que papa remarque le problème
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Une petite fille marche avec un cheval et s’emmêle dans les rênes

 

Les tireurs blancs sont-ils des «loups solitaires» par défaut?


C’est une bonne question. Un acte terroriste est un acte d’une extrême violence qu’il soit fait par un ou des personnes. Pourquoi la fusillade à Las Vegas n’a pas été identifié comme un acte terrorisme. Le fait qu’il soit blanc en t’il la cause ? Pourquoi le qualifier de loup solitaire
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Les tireurs blancs sont-ils des «loups solitaires» par défaut?

 

Le terme «loup solitaire» s’avère utile pour une société désireuse d’atténuer sa propre angoisse après un événement horrible, explique un professeur de criminologie.

ARCHIVES AP

 

ERRIN HAINES WHACK
Associated Press

Lorsque Stephen Craig Paddock, un Américain blanc, a été identifié comme le tireur de Las Vegas, on lui a rapidement accolé l’étiquette de «loup solitaire».

S’il avait été d’une autre origine ethnique, l’aurait-on plutôt présenté comme un terroriste? Aurait-on dénigré sa communauté?

Ces questions ont été soulevées à maintes reprises dans les derniers jours. Certains dénoncent que si des Blancs sont à blâmer pour des tueries, c’est en tant qu’individus. Pour les minorités, on laisse plutôt entendre que leurs crimes s’insèrent dans un plus grand contexte.

«Pour les Blancs, c’est « juste quelque chose qui est arrivé »», expose la professeure Sharlette Kellum-Gilbert. Quand c’est d’une autre race, « voilà comment ils sont », et on appelle à la loi et l’ordre.»

Les auteurs de tueries de masse sont souvent posés en «loup solitaire», comme dans le cas de James Holmes, un homme blanc qui avait fait 12 morts dans un cinéma à Aurora, au Colorado, en 2012.

Ce terme s’avère utile pour une société désireuse d’atténuer sa propre angoisse après un événement aussi horrible, expose Mark Hamm, un professeur de criminologie à l’université de l’Indiana.

«C’est facile de sauter à cette métaphore, a-t-il souligné. « Terrorisme » est un mot tellement chargé.»

Les autorités tentent toujours de déterminer ce qui a motivé le massacre de Las Vegas, le plus meurtrier de l’histoire moderne des États-Unis, qui a fait 58 morts et plus de 500 blessés dimanche.

Le président américain, Donald Trump, a associé la fusillade au «mal absolu», mais il n’est pas allé jusqu’à faire état d’un attentat terroriste. Mardi, il a décrit le tireur comme «malade» et «dément», laissant entendre que des problèmes de santé mentale seraient derrière cette tragédie.

L’an dernier, avant d’accéder au pouvoir, Donald Trump s’était montré critique de Barack Obama dans la foulée de la tuerie dans la boîte de nuit Pulse, à Orlando, en Floride. Il avait reproché à M. Obama, qui occupait toujours le Bureau ovale, de ne pas avoir immédiatement dénoncé un «terrorisme islamique radical». Les motivations exactes du tireur, qui avait avoué soutenir le groupe armé État islamique, demeurent inconnues. On ignore notamment le rôle qu’aurait pu jouer son possible trouble de la personnalité.

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Découverte d’un rare fossile de dinosaure dans le Colorado


Un tricératops était enfoui dans les entrailles de la terre depuis 66 millions d’années viens de réapparaître dans une ville du Colorado, au grand bonheur des archéologues américains. Une caractéristique cependant à été relevé, c’est qu’il serait plus petit que d’autres trouvé ailleurs aux États-Unis
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Découverte d’un rare fossile de dinosaure dans le Colorado

 

Jusqu'à présent, les paléontologues n'ont mis au jour... (PHOTO AP)

Jusqu’à présent, les paléontologues n’ont mis au jour qu’une corne, une partie de l’omoplate, une autre de la collerette et une dernière de l’os de la queue, ainsi que d’autres ossements de ce tricératops.

PHOTO AP

Agence France-Presse
Washington

 

Des ouvriers d’un chantier ont découvert à Thornton, dans le Colorado, un fossile rare d’une partie du squelette d’un tricératops, un dinosaure herbivore à trois cornes.

Cette découverte a été faite le 25 août, a précisé un communiqué de cette municipalité située dans la banlieue de Denver.

Le responsable du chantier a pensé qu’il pourrait s’agir d’un fossile et a prévenu le musée d’histoire naturelle de Denver. Son conservateur, Joseph Sertich, s’est rapidement rendu sur place.

Il a alors déterminé qu’il s’agissait d’ossements et d’une corne d’un tricératops qui vivait il y a au moins 66 millions d’années, période de la disparition des dinosaures.

«C’est probablement l’un des trois seuls crânes de tricératops trouvés à ce jour dans les montagnes rocheuses», a estimé le paléontologue dans une vidéo sur Facebook.

Il a noté que ce fossile de tricératops est environ deux fois plus petit que les nombreux autres fossiles excavés dans le Dakota du Nord et du Sud, ainsi que dans le Montana, où la plupart des restes de dinosaures ont été découverts.

L’excavation, notamment au moyen de brosses, va se poursuivre au cours des deux prochaines semaines pour tenter de récupérer la plus grande partie possible du squelette.

AP

«On en ignore la raison», a concédé le scientifique en parlant de cette différence de taille.

«Ce fossile de tricératops pourrait être le mieux préservé, ce qui permettra peut-être d’expliquer les raisons pour lesquelles ces dinosaures à cornes découverts dans la région de Denver sont plus petits que tous leurs cousins trouvés ailleurs», a estimé Joseph Sertich.

Jusqu’à présent, les paléontologues n’ont mis au jour qu’une corne, une partie de l’omoplate, une autre de la collerette et une dernière de l’os de la queue, ainsi que d’autres ossements de ce tricératops.

«Ce tricératops sera conservé au Musée d’histoire naturelle de Denver, où il sera exposé», a-t-il dit, ajoutant que le public pourra voir ce qui a déjà été excavé dès ce week-end.

Un autre tricératops avait été trouvé à trois kilomètres de là en 2003, également par des ouvriers d’un chantier.

Les tricératops avaient deux grosses cornes au-dessus des yeux, et une plus petite sur le museau.

La plupart de ces dinosaures devaient peser jusqu’à six tonnes et mesurer dix mètres de long pour plus de trois mètres de haut, estiment les paléontologues.

Selon les scientifiques, ces animaux se déplaçaient lentement, ce qui en faisait des proies faciles pour les dinosaures carnassiers dont le redoutable tyrannosaure.

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Colorado: plus d’enfants intoxiqués à la marijuana après la légalisation


Si le Canada réussi à légaliser la marijuana, espérons qu’ils regarderont les mauvais côtés de nos voisins américains pour ne pas faire la même erreur. De toute manière, quelle idée de faire des bonbons, biscuits, gâteaux et autre avec de la marijuana ? C’est certain que les enfants vont vouloir y goûter.
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Colorado: plus d’enfants intoxiqués à la marijuana après la légalisation

 

Chacune de ces pâtisseries confectionnées à la boulangerie... (Photo Matthew Staver, archives The New York Times)

Chacune de ces pâtisseries confectionnées à la boulangerie Sweet Mary Jane à Boulder, au Colorado, contient 37.5 milligrammes de THC.

PHOTO MATTHEW STAVER, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES

MATHIEU PERREAULT
La Presse

Le nombre de jeunes enfants qui consomme par inadvertance de la marijuana a explosé au Colorado depuis la légalisation de la consommation de cette drogue, en 2014, selon une nouvelle étude. Ses auteurs proposent que soient interdits les gâteaux et biscuits à la marijuana.

« Avec des collègues, nous voyions de plus en plus d’enfants aux urgences qui avaient consommé de la marijuana », explique George Wang, pédiatre à l’Université du Colorado, qui est l’auteur principal de l’étude publiée cet été dans la revue JAMA Pediatrics.

« Les conséquences ne sont pas énormes : sur les 81 enfants que nous avons vus à nos urgences, il y a eu quelques cas nécessitant un respirateur, mais c’est tout de même inquiétant. On parle d’un seul hôpital pédiatrique. Il faut en tenir compte pour affiner la réglementation sur la marijuana. »

Les chercheurs ont recensé toutes les visites à un hôpital pédiatrique universitaire d’Aurora et tous les appels au centre régional antipoison de Denver qui étaient liés à la marijuana, de 2009 à 2015. Pour les enfants de 10 ans et moins, on a recensé 81 visites aux urgences et 160 appels, en progression constante de 2013 à 2015. Même aux niveaux les plus récents, la marijuana représente cependant une infime portion des activités de ces deux établissements : une cinquantaine sur 100 000 appels faits au centre antipoison chaque année, et une quinzaine sur 100 000 visites pédiatriques.

Malgré tout, le Dr Wang estime qu’il faut revoir certaines des modalités de vente de la marijuana.

« Il faut que les emballages ne puissent pas être ouverts par de jeunes enfants, comme les contenants de médicaments, dit le pédiatre américain. On pourrait interdire la publicité, comme pour le tabac. Et il faut débattre de l’opportunité de limiter la concentration de THC [principal ingrédient actif de la marijuana] et d’interdire la vente de marijuana comestible. »

« Dans beaucoup de cas, les enfants avaient mangé un biscuit à la marijuana. Il y a même des bonbons à la marijuana. Je ne pense pas que ce soit essentiel. » – George Wang, pédiatre à l’Université du Colorado

« Je pense qu’il serait difficile pour le Colorado d’interdire la marijuana comestible, mais pour les autres régions qui envisagent la légalisation, je recommanderais d’y réfléchir sérieusement. À tout le moins, on devrait interdire de la marijuana comestible qui ressemble à des bonbons comme les oursons en gélatine, comme on en a vu ici », ajoute le pédiatre.

Les intoxications d’enfants pourraient-elles devenir assez fréquentes pour contrebalancer les avantages de la légalisation de la drogue, notamment la baisse des revenus du crime organisé ?

« On ne parle pas d’épidémie ici, dit le Dr Wang. Je préfère ne pas faire de commentaires sur la légalisation. »

LES INTOXICATIONS CHEZ LES ADULTES

Les chercheurs du Colorado veulent maintenant étudier les intoxications chez les adultes et voir si les familles où il y a beaucoup d’intoxications à la marijuana ont aussi des problèmes avec les médicaments.

Veut-il dresser le portrait sociologique des parents les plus susceptibles d’avoir des enfants qui s’intoxiquent, par exemple leur niveau du revenu, leur situation d’emploi et leur degré d’éducation ?

« Il faut prendre garde de ne pas stigmatiser les gens dont les enfants s’intoxiquent accidentellement, dit le Dr Wang. Cela dit, une telle analyse serait très intéressante, mais aussi très délicate sur le plan politique. »

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