Les gens sont beaux


La beauté physique est éphémère et parfois trompeuse. Il est pourtant possible de cultiver la beauté non pas physique mais plutôt intérieure
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Les gens sont beaux

 

 

«Parfois, les gens sont beaux.
Pas dans les regards.
Pas dans ce qu’ils disent.
Juste à ce qu’ils sont. « 

Inconnu

Le Saviez-Vous ► Le chat et le froid : comment le protéger en hiver ?


L’hiver est une saison difficile pour plusieurs. Les chats connaissent leurs limites et savent quand le froid devient un ennemi, il faut juste qu’ils puissent avoir accès à la chaleur en cas de besoin.
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Le chat et le froid : comment le protéger en hiver ?

 

chat neige

Les chats craignent-ils le froid, la neige ? Peuvent-ils tomber malade ou attraper un rhume lorsque l’automne laisse peu à peu place à l’hiver ?

Que les propriétaires de matous se rassurent, les chats supportent mieux le froid que nous autres humains, grâce à leur température corporelle plus élevée (38,5°C en moyenne). Si votre félin est habitué à partir à l’aventure à l’extérieur, il continuera peut-être à sortir durant l’hiver. Mais pas d’inquiétude, car s’il le fait, c’est en toute connaissance de cause. Dès qu’il aura besoin de retrouver la chaleur de la maison, il rentrera de lui-même.

Il est donc important qu’il puisse revenir quand bon lui semble sur le canapé ou au coin du feu, grâce à une chatière par exemple.

La neige est-elle dangereuse pour le chat ?

Si votre chat est un aventurier, et qu’il se met en tête d’aller batifoler dans la neige, prenez bien soin de ses coussinets à son retour. Car ils sont très sensibles et pourraient s’abîmer s’il reste trop longtemps les pattes dans la neige, ou s’il marche sur de sel de déneigement.

Essuyez-lui donc les pattes lorsqu’il rentre de ses escapades, rincez-les à l’eau tiède, et si besoin est, n’hésitez pas à lui appliquer un baume réparateur.

Une alimentation adaptée contre le froid

Si votre félin passe ses journées au chaud, vous n’aurez rien à changer en matière d’alimentation. Mais s’il ne peut s’empêcher de sortir malgré le froid, il est en revanche recommandé de lui offrir des repas plus riches en protéines. Poisson et viande seront donc les bienvenus, surtout si le chat est jeune ou âgé.

N’oubliez pas non plus de lui laisser de l’eau à volonté. A la maison, le chauffage risque en effet d’assécher l’air, et de provoquer une déshydratation.

Quand le froid réveille les douleurs des chats

L’hiver, lorsque les températures chutent, les douleurs dues aux rhumatismes par exemple, ou à l’arthrose, se réveillent chez nos compagnons à 4 pattes. On évitera donc de laisser son chat près des fenêtres, portes, et autres sources de courants d’air. Installez plutôt son panier près d’un radiateur.

Si votre chat se met à tousser, il est possible qu’il ait attrapé un rhume, mais il peut s’agir d’un autre virus. Ne perdez donc pas de temps pour l’emmener chez le vétérinaire

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Grâce à un test ADN, une mère et sa fille réunies après 69 ans


Il y a quelques années, être une femme célibataire enceinte était mal vue. On s’arrangeait pour que la mère abandonne son enfant, et même s’il fallait mentir en affirmant que le bébé était mort. Cette mère et sa fille ont dû passer par une gamme d’émotions.
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Grâce à un test ADN, une mère et sa fille réunies après 69 ans

 

«Je croyais que tu étais morte», a sangloté... (IMAGE TIRÉE DE TWITTER)

«Je croyais que tu étais morte», a sangloté la vieille dame en serrant sa fille dans ses bras

IMAGE TIRÉE DE TWITTER

 

Agence France-Presse
Washington

En 1949, une Américaine célibataire de 18 ans avait accouché seule dans un hôpital catholique, où les médecins lui avaient dit que son enfant était mort-né. En décembre, sa fille bien vivante l’a étreinte pour la première fois.

À partir d’un test ADN, Connie Moultroup, désormais âgée de 69 ans, a retrouvé sa mère Genevieve Purinton qui, à 88 ans, vit dans une maison de retraite à Tampa, en Floride.

«Je croyais que tu étais morte», a sangloté la vieille dame en la serrant dans ses bras. «Je ne suis pas morte», a répondu tout aussi émue sa fille, lors de retrouvailles filmées par la télévision locale.

Connie Moultroup avait toujours su qu’elle avait été adoptée et connaissait le nom de jeune fille de sa mère biologique.

À cinq ans, sa mère adoptive était morte et son père s’était remarié avec une femme qui l’a maltraitée.

 «Elle voulait retrouver sa mère pour qu’elle vienne la sauver», a raconté sa fille Bonnie Chase à CNN.

Pour Noël dernier, cette dernière lui a offert un kit de la société DNA Ancestry. Son profil génétique décrypté a été comparé à celui d’environ 10 millions d’Américains ayant utilisé les services de cette compagnie, leader d’un marché en plein essor.

Ces comparaisons lui ont permis d’identifier une cousine éloignée.

«Je lui ai dit que ma mère s’appelait Geneviève Purinton et elle a répondu « C’est ma tante, elle est encore vivante »», a raconté Connie Moultroup. «Je n’arrivais pas à le croire».

Elle a alors écrit à la vieille dame pour lui donner ses coordonnées. Et a attendu.

Le 8 septembre, l’octogénaire l’a appelée et les deux femmes ont convenu de se rencontrer. Ce qu’elles ont fait le 3 décembre.

Genevieve Purinton a raconté à sa fille comment, en 1949, elle était tombée enceinte d’un homme marié et avait quitté le lycée dès que son ventre s’était arrondi. 

Elle avait accouché seule dans un hôpital de l’Indiana.

«Quand j’ai demandé à voir mon bébé, ils m’ont dit qu’il était mort.»

Elle n’avait pas demandé de certificat de décès. «Qui à 18 ans penserait à ça ?», a-t-elle expliqué au New York Times. De même, elle a paraphé les documents d’adoption, mais elle assure n’avoir eu «aucune idée de ce qu’elle signait».

Genevieve Purinton s’était ensuite installée en Floride où elle a été infirmière pendant des années. Mais elle n’a pas eu d’autres enfants.

De 1945 à la légalisation de l’avortement en 1973, des milliers de jeunes Américaines ont été plus ou moins contraintes d’abandonner leurs nouveaux-nés par une société très intolérante envers les mères célibataires, selon l’auteure Ann Fessler qui a écrit un livre référence sur le sujet (The Girls Who Went Away).

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Trois millions d’années de refroidissement annulées en deux siècles


2030 ce n’est pas si loin, et la Terre, n’aura pas du tout le même climat comme nous l’avons connu. Les chercheurs estiment que nous reviendrons en arrière de 3 millions d’années. Les plantes, les animaux n’auront pas le temps de tous s’adapter. Avec toute la technologie, notre grand savoir … pour revenir en arrière …
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Trois millions d’années de refroidissement annulées en deux siècles

 

Agence France-Presse
Washington

Le climat de la Terre devrait ressembler d’ici 2030 à celui d’il y a trois millions d’années ont calculé des chercheurs dans une étude publiée lundi dans les comptes-rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS).

La charmante période en question est celle du milieu du Pliocène, quand le climat était aride, les Amériques du Nord et du Sud n’étaient pas encore jointes, le Groenland n’était pas encore glacé et le niveau des océans était 18 mètres plus haut. Les températures étaient 1,8 à 3,6 degrés Celsius plus élevées qu’à l’époque actuelle.

« Nous allons vers des changements très spectaculaires dans un temps extrêmement court », dit Jack Williams, professeur de sciences de la Terre et expert en paléoécologie et climatologie à l’université du Wisconsin à Madison.

Si les émissions de CO2 continuaient au rythme actuel, les chercheurs estiment aussi que d’ici 2150, la Terre sera revenue 50 millions d’années en arrière, à l’aube de l’évolution des premiers mammifères (les dinosaures ont disparu il y a 65 millions d’années).

Les calottes glaciaires mettent très longtemps à fondre, donc le Groenland ne redeviendra pas vert dès le siècle prochain, dit M. Williams à l’AFP. Et les océans ne remonteront pas de 18 mètres.

Mais la soudaineté du réchauffement devrait prendre par surprise des espèces qui ont mis des millions d’années à évoluer jusqu’à leur forme actuelle.

« De nombreuses espèces vont disparaître », relève le coauteur de l’étude. « Cela montre la manière dont nous pouvons puiser dans notre histoire et celle de la Terre pour comprendre les changements actuels et nous adapter ».

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30 ans après, deux alpinistes retrouvés dans les glaces de l’Himalaya


Escalader l’Himalaya en 1988 n’était pas aussi bien préparé qu’aujourd’hui. Des personnes qui y allaient, c’était à leurs risques sans s’attendre que des secours viendront les récupérer. L’Himalaya vient de restituer deux alpinistes après plusieurs décennies.
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30 ans après, deux alpinistes retrouvés dans les glaces de l’Himalaya

 

Les deux amis d'enfance sont morts de leur passion. | Fabrizio Conti via Unsplash CC License by

Les deux amis d’enfance sont morts de leur passion. | Fabrizio Conti via Unsplash CC License by

Repéré par Clément Lasser

Ils avaient tenté l’ascension du sommet du Pumori, l’un des plus féroces du massif.

Le 18 octobre 1988, trois alpinistes, les Islandais Kristinn Runarsson et Thorsteinn Gudjonsson et l’Écossais Steve Aisthorpe attaquent l’ascension du sommet du Pumori. Culminant à 7.161 mètres de hauteur, le pic est l’un des plus féroces de l’Himalaya après l’Everest.

Au cours de la montée, Steve Aisthorpe se retrouve obligé d’abandonner ses compagnons de cordée à cause d’une grippe intestinale. Après être revenu au camp de base, il attend désespérément d’apercevoir le retour de ses camarades.

«Je les ai appelés de toute mes forces, l’écho de mes cris rebondissait sur la pierre et la glace avant de s’estomper. Mais le silence était palpable», se souvient Steve Aisthorpe. Les deux Islandais ne reviendront jamais.

Les secours prévenus, un hélicoptère se lance à leur recherche cinq jours après leur disparition.

«En 1988, il y avait très peu d’hélicoptères au Népal et ceux existants n’étaient pas capables de missions de sauvetage comme aujourd’hui», souligne l’Écossais.

 

Le dernier refuge

Le mois dernier, un grimpeur américain a découvert leurs corps au fond d’un glacier sous le chemin vers le sommet. L’endroit suggère qu’ils ont chutés dans la crevasse du glacier. Selon Aisthorpe, la position des cordes laisse penser que les deux aventuriers avaient gravis le sommet ou s’en étaient approchés.

Leurs dépouilles ont été envoyées à Katmandou, capitale du Népal, pour y être incinérées et leurs cendres ont été rendues à leurs familles respectives. Deux pellicules photos ont aussi été retrouvées dans une poche de blouson et pourraient apporter des éléments supplémentaires sur la raison de cette chute fatale.

«Je prévois d’aller à Reykjavik pour présenter mes hommages à leurs proches», promet leur ami écossais.

Runar Gudbjartsson, père de Kristinn Runarsson, de conclure:

«Kristinn et Thorsteinn avaient dit aux gens que si quelque chose devait leur arriver, la montagne pouvait les garder. Ils ne voulaient pas mettre d’autres personnes en danger. La montagne prendrait ce qu’elle allait prendre.»

http://www.slate.fr/

Le réchauffement climatique rend les requins droitiers


Le réchauffement climatique avec des eaux plus chaudes aurait une conséquence probable de devenir droitier. Il serait plus dangereux étant plus efficace comme prédateur.
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Le réchauffement climatique rend les requins droitiers

 

Céline Deluzarche
Journaliste

On savait déjà que l’acidification et le réchauffement de l’océan affectait la reproduction des poissons. Voilà qu’une nouvelle conséquence vient d’être révélée : le changement climatique risque de rendre le requin encore plus redoutable.

Chez la plupart des espèces animales, dont l’Homme, le cerveau est latéralisé, ce qui signifie que l’hémisphère droit est particulièrement dédié à certaines fonctions quand l’hémisphère gauche en commande d’autres. Cette latéralisation permet au cerveau de « libérer » de l’espace en automatisant une partie des tâches. Selon une étude du CNRS et du CEA de Bordeaux, l’asymétrie hémisphérique semble ainsi conférer un léger avantage cognitif. Le même phénomène est observé chez les poissons, dont le requin est l’un des plus gros représentants.

Quand l’eau est chaude, le requin devient droitier

Des chercheurs de l’université Macquarie de Sydney (Australie) ont cherché à étudier l’impact du réchauffement climatique sur le cerveau du requin, spécifiquement celui vivant dans la baie de Port Jackson, à l’est de Sydney. Ils ont plongé des oeufs de requin dans l’eau de mer à 23,6 °C, une température 3 °C supérieure à celle de leur habitat naturel, l’océan indien à l’est de l’Australie. Cette hausse correspond à celle attendue à la fin du siècle si les émissions de gaz à effet de serre continuent sur le même rythme. Première constatation : seuls, 60 % des embryons ont survécu, signe que l’eau trop chaude est néfaste à leur survie. Les poissons restants ont ensuite été placés dans un aquarium en forme de Y pour examiner leur latéralisation. Lorsque les requins sont nés dans une eau à température normale, ils ne montrent aucune préférence. Ceux qui ont éclos dans l’eau chaude ont, pour la plupart, opté pour la branche à droite, signe d’une asymétrie cérébrale plus prononcée.

Né dans une eau à 20,6 °C, le requin ne semble monter aucune préférence de direction dans un aquarium en Y. Lorsqu’il éclot dans une eau à 23,6 °C, il a fortement tendance à tourner à droite, signe d’une asymétrie cérébrale plus prononcée. ©

Né dans une eau à 20,6 °C, le requin ne semble monter aucune préférence de direction dans un aquarium en Y. Lorsqu’il éclot dans une eau à 23,6 °C, il a fortement tendance à tourner à droite, signe d’une asymétrie cérébrale plus prononcée. ©

« L’eau chaude accélère le métabolisme des embryons, ce qui épuise plus rapidement leurs réserves d’énergie, explique Catarina Vila Pouca, spécialiste du comportement animal à l’université Macquarie à Sydney. Le cerveau consommant beaucoup d’énergie, c’est l’organe qui va être touché en priorité ».

 Afin d’économiser de la ressource cognitive, le requin a, semble-t-il, tendance à automatiser plus de tâches en les répartissant dans chaque hémisphère.

Son cerveau aguerri, le requin se change en redoutable prédateur

Loin de le desservir, cette automatisation aboutirait en fait à une meilleure efficacité, avancent les chercheurs. Une latéralisation plus marquée du cerveau lui permet de mieux cerner son environnement et ses proies, donc d’améliorer sa technique de chasse. Bonne nouvelle pour le requin, mais moins pour ses malheureuses proies.

« Des requins meilleurs chasseurs vont faire peser une pression encore plus forte sur les petits poissons, eux-mêmes déjà menacés par le changement climatique », s’inquiète Catarina Vila Pouca.

Pour autant, il n’est pas encore certain que le changement comportemental des requins va, au final, lui être bénéfique.

« Cela peut être une réponse adaptative positive au changement climatique, mais simplement aussi un dommage cérébral », relativise Leon Green Ekelin, écologue à l’université de Göteborg en Suède.

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • L’asymétrie cérébrale confère un avantage cognitif.
    Le réchauffement de l’eau semble accentuer cette asymétrie chez le requin.
    Cela pourrait le rendre plus efficace et dangereux.

https://www.futura-sciences.com

Beurk ou miam? La différence est plus dans la tête que dans l’assiette


Il y a quelques mets énuméré ici que j’avais vu dans l’émission américaine « Bizarre appétit » animé par Andrew Zimmern. Franchement, ce gars a un estomac à toutes épreuves. En tout cas, ce musée de la nourriture dégoutante pique ma curiosité. Il faut quand même comprendre ce qui est dégoutant pour un ne l’est pas nécessairement pour d’autres, et cela ne vaut pas la peine de faire un incident diplomatique pour cela.
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Beurk ou miam? La différence est plus dans la tête que dans l’assiette

 

Du « vin de souriceaux » chinois est proposé aux visiteurs du Musée de la nourriture dégoûtante qui a ouvert dimanche à Los Angeles Robyn Beck  /  AFP

Vous reprendrez bien un peu de tarentule frite et d’oeuf à l’urine? Avec un doigt de vin de souriceaux pour faire glisser?

Ces mets font partie des 80 plats inscrits au menu du « Musée de la nourriture dégoûtante » inauguré dimanche à Los Angeles, avec pour but non pas d’ouvrir l’appétit mais bien plutôt l’esprit des visiteurs à d’autres façons de s’alimenter.

Initialement lancée en Suède en octobre, l’exposition va rester à Los Angeles durant deux mois.

« Si nous pouvons changer ce que les gens considèrent comme dégoûtant, peut-être pouvons-nous aussi les préparer à accepter des nouvelles formes de protéines durables », déclare à l’AFP Samuel West, fondateur de l’exposition, en présentant une assiette de vers mopane.

Ces grosses chenilles de papillon constituent une source de protéines importante pour des millions de Sud-Africains.

Diplômé en psychologie, Samuel West reste prudent: en guise de ticket d’entrée au musée, le visiteur se voit remettre un sac à vomi.

Certaines spécialités gastronomiques sont simplement répugnantes en raison de leur odeur: il en va ainsi de l’époisses, un fromage français, ou du surstromming, recette suédoise dont le fumet, considéré comme l’un des plus forts au monde, explique qu’il soit généralement consommé à l’air libre…

Le est fait à base de hareng de la mer Baltique cru, fermenté durant au moins six mois. On dit qu’un propriétaire allemand a expulsé son locataire en 1981 pour en avoir ouvert une boîte dans la cage d’escalier.

D’autres plats révulseront certains par leur mode de préparation: le vin de souris chinois, obtenu en noyant des bébés souris dans de l’alcool de riz et en les y laissant longuement macérer.

Dans les assiettes du musée, on trouve également des animaux vivants, comme le « casu marzu », fromage de brebis fabriqué en Sardaigne et qui grouille d’asticots, lui donnant sa texture crémeuse si caractéristique.

Plus étonnant encore, les « oeufs de garçonnet », mets traditionnel de l’est de la Chine très proche d’un banal oeuf dur… mais longuement bouilli dans l’urine de garçons prépubères.

Tous les goûts ont beau être dans la nature, certains pays ont eu du mal à avaler le choix des spécialités qui les représentent, a souligné Andreas Ahrens, conservateur du musée.

« Le Vegemite d’Australie est en train de causer un incident diplomatique », regrette M. Ahrens, en référence à cette pâte à tartiner brun foncé et salée produite à base d’extrait de levure, tandis que les Américains sont vexés par la présence dans l’exposition de la « root beer », soda douceâtre aromatisé au sassafra et à la salsepareille, et des Twinkies, génoises fourrées à la crème, bourrées de gras et de sucre…

« Quant aux Péruviens, ils sont mécontents de voir que nous avons mis le cuy, cochon d’Inde grillé, un célèbre plat de leur pays », poursuit le conservateur.

Aucune raison de s’emporter, assure Andreas Ahrens. « Le but est de faire prendre conscience aux gens que nous ne devons pas juger la nourriture des autres cultures trop hâtivement. Mais on ne pouvait pas appeler ça +Musée de la nourriture durable+ ou +Exposition des différences culturelles+, personne ne serait venu ».

https://www.ladepeche.fr/