On ne peut pas ressentir le bonheur, si notre état d’âme ne se met pas en position pour l’accueillir
Nuage
L’attitude
Le bonheur n’est pas une destination, c’est l’attitude avec laquelle on voyage toute sa vie
Inconnu
On ne peut pas ressentir le bonheur, si notre état d’âme ne se met pas en position pour l’accueillir
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L’attitude
Le bonheur n’est pas une destination, c’est l’attitude avec laquelle on voyage toute sa vie
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Une recherche qui semble assez loufoque, mais il pourrait aider à mieux comprendre les érosions des cours d’eau et autres applications.
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Il faut 2.500 coups de langue pour finir une sucette
Des chercheurs de l’université de New York ont placé des bonbons de tailles et de formes différentes dans de l’eau en mouvement. Ces travaux leur ont permis de calculer la vitesse à laquelle se dissout une sucrerie.
Si beaucoup d’enfants ont essayé de terminer une sucette sans la croquer, peu ont réussi… Il faut la lécher. Mais combien de coups de langue sont nécessaires pour réussir cet exploit ? On en sait un peu plus aujourd’hui grâce à une équipe de chercheurs de l’université de New York qui, avec beaucoup de sérieux, a étudié l’évolution de la forme de sucreries dans de l’eau en mouvement.
Une recherche inutile ? Pas si sûr. Leurs résultats qui paraissent dans la revue Journal of Fluid Mechanics pourraient avoir de nombreuses applications. Et pas seulement pour l’industrie de la confiserie.
La sucette s’aplatit d’un côté et se bombe de l’autre
Pour leurs expériences, les scientifiques ont placé des sucettes mesurant de 1 à 10 cm dans de l’eau qui coulait à une vitesse de 0,1 à 1 m/s. Ils ont utilisé différentes formes de sucreries (sphériques et cylindriques) et les ont photographiées pendant qu’elles se dissolvaient. Ils ont observé grâce à ces images que la turbulence créée dans le courant d’eau a conduit à un aplatissement de l’arrière de la sucrerie.
Chaque sucette développait la même forme avec un arrière plat et un avant bombé. Comme l’explique Leif Ristroph, un mathématicien qui a mené cette étude, les sucettes ont tendance à évoluer vers des formes similaires :
« Nous trouvons que des formes géométriques initiales différentes sont sculptées en une forme terminale similaire avant de finalement disparaître ».
Terminer une sucette sans la croquer peut prendre beaucoup de temps. © Beth, flickr, cc by 2.0
Un calcul qui intéresse l’industrie et la géologie
En plus de l’évolution de la forme de la sucrerie, les chercheurs se sont intéressés à la vitesse à laquelle celle-ci disparaissait. Mathématiquement parlant, la vitesse de dissolution de la sucette augmente avec la racine carrée de la vitesse du fluide. Entre autres applications de leurs calculs, les chercheurs ont estimé qu’il fallait qu’une langue lèche 1.000 fois le bonbon pour dissoudre 1 cm de sucrerie. Donc, pour une sucette classique de 2,5 cm de diamètre, 2.500 coups de langue devraient permettre d’en venir à bout… Ceci ne tient pas compte de l’action de la langue qui pourrait modifier la façon dont le bonbon se dissout, mais une modélisation plus proche de la réalité qu’un écoulement d’eau est plus difficile à obtenir.
Ces résultats peuvent faire sourire. Cependant, ils pourraient permettre des applications sur la dissolution de matériaux pour les industries chimiques et pharmaceutiques. Ils peuvent aussi aider à mieux comprendre le processus d’érosion des roches par l’eau de la mer ou des rivières.
Je ne pensais pas que cela pouvait être légal de tenir ainsi des fonctionnaires en otage pour faire voter un mur, même pour un président américain.
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PHOTO SAUL LOEB, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE
Agence France-Presse
Washington
La fermeture partielle des administrations fédérales américaines pourrait durer jusqu’en janvier, a affirmé dimanche le directeur du budget à la Maison-Blanche, Mick Mulvaney.
« Il est très possible » que le shutdown « aille jusqu’au nouveau Congrès » qui doit se réunir pour la première fois le 3 janvier, a dit M. Mulvaney, alors que les tractations sur le budget fédéral, suspendues samedi, doivent reprendre le 27 décembre entre le Congrès et la Maison-Blanche.
Les démocrates vont reprendre début janvier le contrôle de la Chambre des représentants après leur victoire électorale en novembre et les républicains resteront majoritaires au Sénat, ce qui augure des négociations difficiles entre les deux chambres.
Le président américain Donald Trump refuse d’approuver un projet de budget préparé par le Congrès s’il n’intègre pas le financement d’un mur à la frontière du Mexique à hauteur de 5 milliards de dollars.
L’opposition démocrate, qui refuse de voter ce volet du projet, propose d’allouer 1,3 milliard de dollars pour améliorer le système de surveillance frontalier.
Faute de budget, de nombreux département et agences gouvernementales ont fermé leurs portes samedi matin, laissant environ 800 000 fonctionnaires en congé sans solde ou, pour les services jugés essentiels, forcés de travailler sans être payés alors que la période des Fêtes bat son plein.
M. Mulvaney a néanmoins tenu à préciser que tous les employés fédéraux seraient payés jusqu’au 28 décembre, et que ce n’est qu’à partir de cette date que leurs salaires seront susceptibles d’être affectés par le shutdown.
Il a été désigné comme prochain secrétaire général par intérim de la Maison-Blanche, pour remplacer le général John Kelly après son départ en fin d’année
L’ambre a mis à jour plusieurs découvertes préhistoriques. Cette fois-ci, ce sont des plumes d’oiseaux bien conservés dans l’ambre, il y a 100 millions d’années. Les paléontologues croient que les plumes avaient une utilité de protection contre les prédateurs.
Nuage
Les plumes de ces oiseaux qui volaient il y a 100 millions d’années surprennent les paléontologues
Nathalie Mayer
Journaliste
Elles ont été prises au piège de l’ambre il y a quelque 100 millions d’années. Et aujourd’hui, ces plumes créent la surprise dans le milieu de la paléontologie. Elles présentent en effet une structure totalement inattendue.
Beaucoup d’oiseaux préhistoriques arboraient de longues plumes que les paléontologues considéraient jusqu’à aujourd’hui comme ornementales. Mais une série de plumes étonnamment bien conservées pourraient les encourager à revoir leur copie. Leur structure laisse penser qu’il s’agissait plutôt de leurres défensifs visant à tromper les prédateurs.
La plupart des fossiles qui étaient jusqu’alors à disposition des chercheurs étaient endommagés, empêchant l’étude de leur structure en trois dimensions. Mais celles datant de quelques 100 millions d’années et retrouvées du côté de l’ex-Birmanie ont permis d’ouvrir de nouvelles perspectives.
L’ambre a incroyablement bien conservé quelques plumes d’oiseaux préhistoriques. Des chercheurs en ont profité pour étudier leur étonnante structure. © Pierre Cockx, université de Regina, Canada
Un ingénieux système de défense
Le rachis des plumes modernes est un tube creux. Sur ces plumes anciennes, en revanche, le rachis prend la forme d’un demi-cylindre aplati et couvert d’un côté. Une structure par ailleurs incroyablement fine. Sur certains spécimens, le rachis ne dépasse pas, en effet, les trois microns d’épaisseur. C’est moins que la taille moyenne d’une cellule ! Les barbes des plumes anciennes se sont aussi révélées moins grandes.
Un rachis extrêmement fin, une certaine rigidité structurelle, le fait que tous ces fossiles de plumes aient été retrouvés sans les corps des oiseaux, sont autant d’indices pour les paléontologues de l’Université des géosciences de Chine qui imaginent, à l’instar de la queue du lézard, que ces plumes auraient pu aider les oiseaux préhistoriques à échapper aux griffes de leurs prédateurs.