Beurk ou miam? La différence est plus dans la tête que dans l’assiette


Il y a quelques mets énuméré ici que j’avais vu dans l’émission américaine « Bizarre appétit » animé par Andrew Zimmern. Franchement, ce gars a un estomac à toutes épreuves. En tout cas, ce musée de la nourriture dégoutante pique ma curiosité. Il faut quand même comprendre ce qui est dégoutant pour un ne l’est pas nécessairement pour d’autres, et cela ne vaut pas la peine de faire un incident diplomatique pour cela.
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Beurk ou miam? La différence est plus dans la tête que dans l’assiette

 

Du « vin de souriceaux » chinois est proposé aux visiteurs du Musée de la nourriture dégoûtante qui a ouvert dimanche à Los Angeles Robyn Beck  /  AFP

Vous reprendrez bien un peu de tarentule frite et d’oeuf à l’urine? Avec un doigt de vin de souriceaux pour faire glisser?

Ces mets font partie des 80 plats inscrits au menu du « Musée de la nourriture dégoûtante » inauguré dimanche à Los Angeles, avec pour but non pas d’ouvrir l’appétit mais bien plutôt l’esprit des visiteurs à d’autres façons de s’alimenter.

Initialement lancée en Suède en octobre, l’exposition va rester à Los Angeles durant deux mois.

« Si nous pouvons changer ce que les gens considèrent comme dégoûtant, peut-être pouvons-nous aussi les préparer à accepter des nouvelles formes de protéines durables », déclare à l’AFP Samuel West, fondateur de l’exposition, en présentant une assiette de vers mopane.

Ces grosses chenilles de papillon constituent une source de protéines importante pour des millions de Sud-Africains.

Diplômé en psychologie, Samuel West reste prudent: en guise de ticket d’entrée au musée, le visiteur se voit remettre un sac à vomi.

Certaines spécialités gastronomiques sont simplement répugnantes en raison de leur odeur: il en va ainsi de l’époisses, un fromage français, ou du surstromming, recette suédoise dont le fumet, considéré comme l’un des plus forts au monde, explique qu’il soit généralement consommé à l’air libre…

Le est fait à base de hareng de la mer Baltique cru, fermenté durant au moins six mois. On dit qu’un propriétaire allemand a expulsé son locataire en 1981 pour en avoir ouvert une boîte dans la cage d’escalier.

D’autres plats révulseront certains par leur mode de préparation: le vin de souris chinois, obtenu en noyant des bébés souris dans de l’alcool de riz et en les y laissant longuement macérer.

Dans les assiettes du musée, on trouve également des animaux vivants, comme le « casu marzu », fromage de brebis fabriqué en Sardaigne et qui grouille d’asticots, lui donnant sa texture crémeuse si caractéristique.

Plus étonnant encore, les « oeufs de garçonnet », mets traditionnel de l’est de la Chine très proche d’un banal oeuf dur… mais longuement bouilli dans l’urine de garçons prépubères.

Tous les goûts ont beau être dans la nature, certains pays ont eu du mal à avaler le choix des spécialités qui les représentent, a souligné Andreas Ahrens, conservateur du musée.

« Le Vegemite d’Australie est en train de causer un incident diplomatique », regrette M. Ahrens, en référence à cette pâte à tartiner brun foncé et salée produite à base d’extrait de levure, tandis que les Américains sont vexés par la présence dans l’exposition de la « root beer », soda douceâtre aromatisé au sassafra et à la salsepareille, et des Twinkies, génoises fourrées à la crème, bourrées de gras et de sucre…

« Quant aux Péruviens, ils sont mécontents de voir que nous avons mis le cuy, cochon d’Inde grillé, un célèbre plat de leur pays », poursuit le conservateur.

Aucune raison de s’emporter, assure Andreas Ahrens. « Le but est de faire prendre conscience aux gens que nous ne devons pas juger la nourriture des autres cultures trop hâtivement. Mais on ne pouvait pas appeler ça +Musée de la nourriture durable+ ou +Exposition des différences culturelles+, personne ne serait venu ».

https://www.ladepeche.fr/

Le Saviez-Vous ► Top 5 des pires odeurs du monde


Il y a des odeurs qui sont pires que d’autres, des scientifiques, médecins disent ce qui pour eux est la pire odeur. La mort en temps que tel d’un animal ou humain a une odeur assez particulière et peut être tellement forte, que cela peut donner la nausée
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Top 5 des pires odeurs du monde

 

Nathalie Mayer

Journaliste

 

Le monde pullule d’odeurs nauséabondes et écœurantes. Telle est la conclusion que l’on pourrait tirer des échanges publiés sur Twitter, ces dernières semaines, par quelques scientifiques aventureux. Voici quelques morceaux choisis !

L’épouvantable odeur de la tortue morte

 

Qui aurait pu soupçonner qu’une fois morte, la tortue dégage l’odeur la plus immonde qui soit ? © Unsplash, Pixabay, CC0 Public Domain

Qui aurait pu soupçonner qu’une fois morte, la tortue dégage l’odeur la plus immonde qui soit ? © Unsplash, Pixabay, CC0 Public Domain

En tête du palmarès des odeurs les plus infâmes du monde arrive, semble-t-il, celle laissée par une tortue morte. Ce sont des spécialistes des reptiles et de la faune sauvage qui le disent. Croyons-les sur parole ! D’autant que cette odeur peut encore être accentuée par les conditions dans lesquelles elle arrive à nos narines (atmosphère chaude et humide, etc.). Ainsi selon @krwedemeyer, rien de pire que le contenu stomacal d’une tortue qui a séché au four ! Rien que d’y penser…

Plus généralement, l’odeur de la mort

 

Quel que soit l’animal qui en est à l’origine, l’odeur de la mort est insupportable. © EinarStorsul, Pixabay, CC0 Public Domain

Quel que soit l’animal qui en est à l’origine, l’odeur de la mort est insupportable. © EinarStorsul, Pixabay, CC0 Public Domain

De manière assez générale, l’odeur de la mort apparaît comme l’une des plus horribles. Certains scientifiques l’ont, semble-t-il, expérimentée dans des conditions atroces. L’un raconte avec dégoût le parfum laissé dans la petite pièce chaude dans laquelle il a dû, un jour, décongeler un putois. Un autre dit être encore écœuré d’avoir eu à transporter un sac rempli de grenouilles mortes dans un train bondé !

Mention spéciale au vomi de vautour

 

Le vomi d’Urubu sent tellement mauvais qu’il fait fuir ses prédateurs. © Kasabubu, Pixabay, CC0 Public Domain

Le vomi d’Urubu sent tellement mauvais qu’il fait fuir ses prédateurs. © Kasabubu, Pixabay, CC0 Public Domain

Saviez-vous que certains vautours adoptent comme système de défense contre les prédateurs, le fait de leur vomir au visage ? Il est ainsi de l’Urubu à tête rouge, un vautour particulièrement répandu aux Amériques. La viande à moitié digérée qu’il régurgite sent tellement mauvais qu’elle dissuade les prédateurs. Si jamais elle les atteint au visage, elle peut même les brûler !

D’horribles effluves corporels

Les odeurs émanant du corps humain peuvent aussi être abominables, comme celle d’un intestin nécrosé, par exemple. © Dan Race, Fotolia

Les odeurs émanant du corps humain peuvent aussi être abominables, comme celle d’un intestin nécrosé, par exemple. © Dan Race, Fotolia

Un médecin estime que la pire odeur qui puisse exister est celle… des intestins nécrosés ! Elle combine celle des chairs mortes — charmant — et celle des selles — appétissant. L’ennui, c’est qu’en plus, cette odeur-là imprègne les vêtements et même la peau. Il est donc difficile pour les chirurgiens de s’en défaire, après une opération.

Le surströmming est-il la pire odeur du monde ?

 

Le poisson ne sent pas bon. Tout le monde le sait. Le hareng fermenté — surstömming comme l’appellent les Suédois — dégage quant à lui, une odeur infecte. © PublicDomainPictures, Pixabay, CC0 Public Domain

Le poisson ne sent pas bon. Tout le monde le sait. Le hareng fermenté — surstömming comme l’appellent les Suédois — dégage quant à lui, une odeur infecte. © PublicDomainPictures, Pixabay, CC0 Public Domain

Pour conclure cette liste en beauté, laissons là les échanges de scientifiques sur Twitter et remontons au printemps 2016. Un défi immonde avait été alors lancé sur le web : celui de sentir, sans défaillir, une boîte de surströmming ! De quoi ? De surströmming, un plat suédois constitué de harengs fermentés. Selon un rapport japonais, il s’agirait là ni plus ni moins de l’odeur de nourriture la plus putride au monde.

Le garum (garos dans la Grèce antique), dans l’antiquité romaine, à base de chair ou de viscères de poissons fermentés, était aussi réputé très nauséabond, sentant à plusieurs kilomètres des manufactures où il était fabriqué.

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