Une Californienne hospitalisée après avoir utilisé une crème pour blanchir la peau


Quand je pense que des personnes à peau blanche vont passer des heures au soleil pour bronzés malgré le risque du cancer de peau, d’autres ethnies a peau plus foncée, vont chercher des produits pour éclaircir leur peau. On devrait être fier peu importe la couleur de notre peau ! Malheureusement, le blanchissement de l’épiderme fait des affaires de milliards de dollars et les produits ne sont pas tous de bonnes qualités de plus, ces produits contiennent des produits chimiques dangereux.
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Une Californienne hospitalisée après avoir utilisé une crème pour blanchir la peau

Le mercure est un ingrédient courant dans les cosmétiques éclaircissants en raison de ses propriétés anti-mélanine. | Zackary Drucker via The Gender Spectrum Collection by Broadly

Le mercure est un ingrédient courant dans les cosmétiques éclaircissants en raison de ses propriétés anti-mélanine. | Zackary Drucker via The Gender Spectrum Collection by Broadly

Repéré par Mathilda Hautbois

Repéré sur Vice

Ne vous fiez pas aux marques qui les prétendent inoffensifs: certains ingrédients dans ces produits agissent comme un poison.

Près de 40% des femmes interrogées à Taïwan, à Hong Kong, aux Philippines, en Malaisie et en Corée utilisent des crèmes éclaircissantes, selon une enquête réalisée en 2004 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le record étant détenu par les Nigériennes, qui sont 77% à en appliquer sur leur peau. Ce marché mondial du blanchissement de l’épiderme représenterait 20 milliards de dollars (18,3 milliards d’euros) selon Bloomberg Businessweek.

Ce total comprendrait «les produits légitimes et fiables, les contrefaçons de ces produits ainsi que les savons et crèmes bon marché», qui comportent des substances chimiques dangereuses afin d’obtenir des effets blanchissants.

L’utilisation des produits de blanchissement résulte du colorisme, une discrimination favorisant les peaux claires, qui sont associées à la beauté, à la richesse et à un statut supérieur sur la supposée échelle interculturelle. Ces distinctions de classe sont hétritées du colonialisme: la population de couleur prenait le soleil en travaillant à l’extérieur tandis que l’élite préservait sa peau des effets de ses rayons.

Récemment, une Californienne est tombée dans le coma après avoir utilisé la crème pour le visage teintée au mercure Rejuveness. La crème est fabriquée au Mexique. Elle est connue pour causer des dommages au système nerveux, peut-on lire dans un rapport du Daily Beast. La forte présence de mercure dans les produits de soin de la peau, en particulier dans ceux qui visent à l’éclaircir, est un problème récurrent qui échappe souvent aux réglementations de la Food and Drug Administration (FDA). Éclaircir la peau en utilisant des produits cosmétiques est très dangereux.

Le mercure, ce poison

Le mercure est un ingrédient courant dans les produits éclaircissants en raison de ses propriétés anti-mélanine. Il est interdit dès lors que sa concentration dépasse 1 milligramme par litre dans les cosmétiques fabriqués aux États-Unis.

La FDA en a fait un ingrédient à surveiller dans les produits importés.

 «En raison des dangers connus du mercure, de son efficacité douteuse en tant qu’agent de blanchissement de la peau et compte tenu que l’on dispose d’agents de conservation non mercuriels, à la fois efficaces et moins toxiques, rien ne justifie son utilisation dans les préparations d’éclaircissement de la peau ou en tant qu’agent de conservation dans les cosmétiques», indique la règlementation de la FDA sur le mercure.

Au Royaume-Uni, plusieurs produits vendus au détail sur le marché illicite se sont avérés être fabriqués à partir d’hydroquinone, un agent dont les effets secondaires sont comparables à un empoisonnement au mercure. Afin de surveiller les cosmétiques fabriqués à l’échelle internationale, la FDA exige que tous les produits importés répondent aux normes appliquées sur les produits de beauté américains.

L’agence émet des «alertes à l’importation» aux inspecteurs afin de les informer d’une «tendance aux infractions». La FDA a tout de même émis soixante-et-un refus d’importation pour ce type de produits en août 2019.

http://www.slate.fr

La puberté précoce chez les filles liée aux composants chimiques de produits cosmétiques


Les produits cosmétiques par ses composantes chimiques peuvent avoir un impact direct chez la puberté précoce des jeunes filles
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La puberté précoce chez les filles liée aux composants chimiques de produits cosmétiques

 

Getty Images

Une récente étude américaine prouve qu’il existe un lien entre produits chimiques issus des cosmétiques qu’utilisent les jeunes filles et leurs mères et la puberté précoce de ces mêmes jeunes filles.

Menée par l’université de Berkeley en Californie et publiée dans Human Reproduction, l’étude prouve que des composants chimiques tels que les phtalates, les parabens ou les phénols sont responsables de la puberté précoce des jeunes filles.

Les phtalates se trouvent souvent dans les produits cosmétiques tels que les déodorants, parfums, vernis à ongle, utilisés comme fixateurs. En parallèle, les phtalates sont souvent présents dans les emballages plastiques. Les parabens sont quant à eux des composants chimiques utilisés comme conservateurs. Pour finir, les phénols, notamment le triclosan et la benzophénone, sont utilisés pour augmenter la durabilité des produits.

Les recherches ont permis de découvrir que les jeunes filles exposées à ces trois produits chimiques avaient une propension plus élevée à avoir une puberté précoce. Ce sont notamment les filles dont les mères avaient le plus fort taux de phtalate de diéthyle et de parabens qui présentaient le plus gros risque d’une puberté avancée.

L’équipe de chercheurs est partie du constat d’une hausse de la puberté précoce chez les jeunes filles ces 10 dernières années pour réaliser cette étude.

La professeure Harley, meneuse de l’étude, et ses collègues ont analysé les données de 338 couples mères-enfants de la phase de grossesse à l’adolescence. Durant la grossesse des mamans, des tests d’urine et des questionnaires ont été réalisés. Les chercheurs ont ensuite analysé l’urine et le développement des 179 filles et 159 garçons issus de ces grossesses lorsqu’ils étaient âgés de 9 à 13 ans.

Les trois composants chimiques cités précédemment ont été retrouvés dans 90% des échantillons, à l’exception du triclosan (type de phénol) qui a été détecté dans 73% des échantillons d’urine issus des femmes enceintes et 69% des échantillons issus des enfants de neuf ans.

À chaque fois que la dose de phtalate était doublée, en comparaison à un indicateur de base, le développement des poils pubiens chez une jeune fille arrivait un mois et trois semaines plus tôt que l’âge moyen. À chaque fois que la base de triclosan était doublée, en comparaison à un indicateur de base, les menstruations arrivaient un mois plus tôt que la moyenne.

Des études avaient déjà été réalisées sur des rats, prouvant que les phénols, les parabens, et les phtalates étaient des perturbateurs endocriniens qui avaient, de ce fait, une influence sur les hormones naturelles du corps. Cette nouvelle étude prouve que ces composants chimiques ont un réel impact sur le développement naturel des enfants vers l’adolescence.

http://journalmetro.com/

L’humanité va-t-elle vivre une pénurie de spermatozoïdes?


Depuis 1970, les hommes seraient de moins en moins fertiles. Les causes sont les perturbateurs endocriniens, produits chimiques … De plus, cela est héréditaire, alors peut-on penser qu’un jour, il ne sera plus possible d’avoir des enfants du moins de façon naturelle
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L’humanité va-t-elle vivre une pénurie de spermatozoïdes?

 

Le taux de spermatozoïde par millilitre de sperme a baissé de 50% en moins de 50 ans | eagoravoce via Unsplash CC License by

Le taux de spermatozoïde par millilitre de sperme a baissé de 50% en moins de 50 ans | eagoravoce via Unsplash CC License by

Repéré par Barthélemy Dont

 

Depuis 1973, le taux de spermatozoïde de la population a radicalement chuté et n’est pas près de remonter.

L’humanité pourrait être un jour incapable de se reproduire. Selon une très vaste étude réalisée sur plus de 40.000 hommes résidant en Europe, aux États-Unis, en Australie et en Nouvelle-Zélande, en moins de cinquante ans, le taux de spermatozoïdes par millilitre de sperme a baissé de 50%. Depuis 1973, le nombre de spermatozoïdes global a aussi baissé de 60%. On produit donc moins de sperme, et de moins bonne qualité.

Nos modes de vie ont radicalement changé depuis 1973. Anna-Maria Andersson, une biologiste spécialisée dans la diminution du taux de testostérone, explique qu’une «révolution chimique» a commencé au XIXe siècle.

Révolution qui s’est accélérée après la Seconde Guerre mondiale. Une grande quantité de nouveaux produits chimiques est arrivée sur le marché très rapidement. Elle a eu des effets positifs, sur la médecine par exemple, mais a aussi modifié le corps humain.

Inévitables perturbateurs

Certains des produits ingérés ont des effets sur les hormones, ce sont les fameux perturbateurs endoctriniens. C’est le cas par exemple des phtalates, qui une fois dans le corps font baisser le taux de testostérone et réduisent le nombre de spermatozoïdes. Les phtalates sont utilisés massivement. Plastiques, aliments, textiles, cosmétiques… impossible d’y échapper. Pour ne rien arranger, ils sont héréditaires. Les générations d’hommes qui suivent celles qui ont été exposées héritent du taux de spermatozoïdes bas de leurs pères, puis sont exposées à leur tour. Et les phtalates ne sont qu’un exemple parmi d’autres. De plus en plus de scientifiques s’accordent à dire que c’est une cause majeure de la chute libre de la fertilité depuis les années 1970.

Ce taux peut-il descendre jusqu’à zéro? Les spécialistes ne peuvent pas se projeter mais cela reste une possibilité.

Pour Hagai Levine, l’auteur de l’étude, «nous devrions espérer le meilleur mais nous préparer au pire. Et le pire est dans ce cas-ci l’extinction de la race humaine».

Ces vingt dernières années, il y a eu des tentatives pour limiter les produits chimiques nocifs. Mais l’industrie chimique est réticente à abandonner un business qui se compte en milliards de dollars. Les produits chimiques interdits sont remplacés par d’autres, parfois tout aussi dangereux.

Pour l’instant, la baisse de la fertilité est compensée par l’assistance médicale à la procréation, qui ne cesse de se répandre et de s’améliorer. Tant que le nombre de spermatozoïdes n’atteint pas zéro, peut-être que la médecine moderne permettra de tenir le choc.

Une autre alternative vient du Japon, où en 2016, des chercheurs et chercheuses ont réussi à l’aide d’une technique appelée la «Gamétogenèse in vitro» à transformer une cellule souche embryonnaire de souris en spermatozoïdes puis à féconder une femelle avec. La cellule en question était elle même issue d’une femelle…

http://www.slate.fr/

Ils découvrent un conservateur naturel plus efficace que les conservateurs chimiques !


Un conservateur naturel pour les aliments qui serait meilleur que les conservateurs chimiques ? Il semble que cela soit possible et donc moins dommageable sur la santé.
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Ils découvrent un conservateur naturel plus efficace que les conservateurs chimiques !

 

 

jus d'orange

Crédits : PxHere

par Yohan Demeure

Une équipe de chercheurs basée à Singapour a mis en évidence les propriétés des flavonoïdes (pigments végétaux) afin d’améliorer naturellement la durée de conservation des aliments. Or il s’avère que ce moyen naturel est plus efficace que les méthodes chimiques !

Pouvez-vous imaginer un seul instant que les conservateurs chimiques puissent devenir obsolètes afin de faire durer les produits alimentaires plus longtemps ?

Il s’agit justement de l’objectif que se sont donné des chercheurs de la Nanyang Technological University (Singapour), qui pensent tenir une piste très sérieuse. Selon un communiqué de l’établissement publié le 16 août 2018, les scientifiques estiment avoir trouvé un conservateur aux performances inégalables et surtout, naturel : les flavonoïdes. Ceux-ci sont des métabolites secondaires des plantes présents naturellement dans les fruits et légumes, et font office d’antioxydants.

Utilisés pour conserver la nourriture, ces flavonoïdes seraient – selon les chercheurs – plus efficaces que les conservateurs chimiques. Ces recherches, qui feront l’objet d’une publication dans la revue Food Chemistry en janvier 2019, sont plutôt une bonne nouvelle dans le paysage alimentaire actuel. En effet, les conservateurs chimiques sont présents un peu partout, comme c’est le cas des nitrates de sodium et autres nitrites, dont l’impact négatif sur la santé est fortement soupçonné.

Les scientifiques ont testé les flavonoïdes afin de montrer leur efficacité, notamment à température ambiante (sans réfrigération) sur de la viande et des jus de fruits. Les résultats ont montré que la nourriture enrichie en flavonoïdes pouvait être consommée durant deux jours à température ambiante, contre seulement 6 heures dans le cas des conservateurs artificiels ! Par ailleurs, les scientifiques ont indiqué que la méthode pourrait également s’appliquer dans la conservation des médicaments et autres cosmétiques.

Sources : Science DailyChannel NewsAsiaConsoGlobe

https://sciencepost.fr/

«Demain, tous crétins?», un documentaire intelligent sur notre abrutissement collectif


L’être humain peut-il avoir une baisse de l’intelligence aux prochaines générations ? Cela parait un peu fou, mais si on s’arrête un peu, ce n’est pas si bête que cela. Si on continue à être assaillie par des perturbateurs endocrinien, et autre pollution toxique, cela a un effet direct sur le cerveau.
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«Demain, tous crétins?», un documentaire intelligent sur notre abrutissement collectif

 

COURTOISIE

Nous sommes, parait-il, de plus en plus idiots.

 

  • Ismaël Houdassine

Nous sommes, parait-il, de plus en plus idiots. Si l’on en croit le documentaire-choc Demain, tous crétins?, la santé mentale de l’humanité vacille au point où les chercheurs et scientifiques tirent la sonnette d’alarme. Depuis vingt ans, les études démontrent que l’intelligence décline dangereusement au niveau mondial mettant en péril les avancées de notre civilisation.

L’enquête fouillée et passionnante de 55 minutes, menée par Thierry de Lestrade et Sylvie Gilman, les deux cinéastes derrière l’excellent Mâles en péril, dresse un portrait catastrophique sur nos capacités intellectuelles en constante régression. Les responsables? Les perturbateurs endocriniens, ces molécules chimiques qui dérèglent le fonctionnement de la thyroïde, essentielle au développement cérébral du fœtus.

«Nous devenons de plus en plus stupides. Ça se passe en ce moment. Ça ne va pas s’arrêter, et on a intérêt à réfléchir à ce qu’on va faire avec ça. Si nous ne faisons rien, la civilisation qui repose sur l’intelligence ira en sens inverse. Et tout laisse penser que c’est déjà en train d’arriver», lance à l’écran le chercheur britannique Edward Dutton

Faire pression sur les autorités

Car les faits sont là. Les polluants, de plus en plus nombreux et nocifs, s’attaquent à notre cerveau causant troubles du comportement, baisse du QI (Quotient Intellectuel) et la multiplication des cas d’autisme. Par exemple, en Californie, le nombre d’enfants diagnostiqués autistes a augmenté de 600 % entre 1990 et 2001.

Ces substances toxiques, on en trouve aujourd’hui partout, dans les pesticides, les cosmétiques, les produits d’entretien, la peinture, la poussière ou encore les plastiques. On apprend d’ailleurs qu’aux États-Unis, chaque bébé naît avec plus de cent molécules chimiques dans le sang. Des chiffres similaires au Canada.

Malgré tout, des pistes de solution sont possibles, affirment plusieurs spécialistes interrogés dans le documentaire. Pour cela, ils invitent la société civile à faire pression sur les autorités pour qu’ils puissent à leur tour exclure les responsables politiques sous influence des lobbys industriels. Mais voilà, si rien n’est fait, il se peut que la comédie loufoque Idiocraty, signée en 2006 par Mike Judge où deux individus se réveillent d’un long sommeil dans une société rongée par le crétinisme, ne nous fasse bientôt plus rire du tout.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Baumes à lèvres : certains contiennent des substances toxiques


L’hiver, les lèvres ont tendance à gercer, il est donc important de les hydrater. Les baumes à lèvres ne manquent sur le marché. Quel choisir et sur quels critères. Ce n’est pas parce qu’un baume à lèvre est cher qu’il est mieux, il semble qu’ils contiennent des ingrédients toxiques et que les enfants ont tendance a lécher le baume sur leurs lèvres et ingérer ces substances
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Baumes à lèvres : certains contiennent des substances toxiques

 

Femme appliquant du baume à lèvres.

Femme appliquant du baume à lèvres.

CHASSENET / BSIP

Par Stéphane Desmichelle

Selon UFC Que Choisir, la moitié des baumes à lèvres, utilisés par toute la famille, contiendraient des substances toxiques susceptibles d’être ingérées.

Cette enquête a de quoi faire pincer les lèvres. L’association de consommateurs UFC Que Choisir a analysé la composition des baumes à lèvres, ces cosmétiques un peu à part puisqu’utilisés généralement – plutôt en hiver – par l’ensemble de la famille. Y compris les enfants, qui bien souvent se lèchent les lèvres et donc… en ingèrent. Irréprochable, le stick ? Pas vraiment, selon leurs résultats. 

10 produits déclassés immédiatement

L’association a testé 21 baumes au total. Parmi eux, 10 ont été déclassés avant même d’évaluer leur efficacité, à cause de la présence – dans des quantités très variables – de Mosh et de Moah dans leur formule, deux composés issus des huiles minérales et parfois des hydrocarbures de synthèse et indésirables en raison de leur toxicité lorsqu’ils sont ingérés. Les Mosh peuvent s’accumuler dans l’organisme, notamment dans les ganglions lymphatiques et le foie. Et les Moah sont potentiellement cancérigènes. Ces deux types de composés avaient déjà été retrouvés dans l’alimentation en raison de la migration des composés d’huiles minérales dans les denrées alimentaires à partir des emballages en papiers et cartons recyclés.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) a alors rendu un avis en mars 2017 dans lequel elle reste prudente sur leur utilisation, estimant « qu’une meilleure connaissance de la composition des mélanges est un prérequis avant de pouvoir proposer des recommandations d’ordre toxicologique ».

« Par ailleurs, au vu de l’étude récente de Barp et al. (2017) relatives au potentiel de bioaccumulation des MOSH chez le rat, il conviendrait de poursuivre les recherches concernant l’influence de la structure chimique des MOSH sur leur potentiel de bioaccumulation et leur toxicité, précise l’Anses. Ajoutant « qu’il est nécessaire, en priorité, de réduire la contamination des denrées alimentaires par ces composés ».

Autant de marques épinglées, dont Yves Rocher, Garnier, Labello, La Roche Posay ou encore Uriage (la liste exhaustive est disponible sur le site Internet d’UFC Que Choisir). Les 11 autres ont été classés selon leur efficacité hydratante, un test d’usage et leur étiquetage. Surprise, le produit ayant obtenu la meilleure note (13,3/20) est aussi le moins cher du marché (0,75 euro)… Il s’agit du baume Care de la marque Cien (Lidl). Toujours selon les auteurs du travail, il n’inclut pas d’huile minérale et se limite à trois allergènes, et il serait même le seul à hydrater correctement les lèvres.

https://www.sciencesetavenir.fr/

Un microbiologiste propose de faire du savon avec de l’eau sale


Une recette pour faire du savon, cosmétique, alimentation pour le bétail, et même pour les poissons en aquaculture et plus encore. Le hic, le microbiologiste, donne des ingrédients vraiment dégoutant, comme du jus de poubelle, l’eau des égouts et toutes autres eaux sales le tout assaisonné de microalgues, Bref tout ce qui est dégoutant
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Un microbiologiste propose de faire du savon avec de l’eau sale

 

La recette du microbiologiste Simon Barnabé consiste à introduire... (photo fournie par casacom)

La recette du microbiologiste Simon Barnabé consiste à introduire des microalgues dans des bassins d’eaux usées pour les faire proliférer. On pourra ensuite extraire de ces microalgues une huile qui sert à fabriquer du savon, des cosmétiques ou des biocarburants.

PHOTO FOURNIE PAR CASACOM

 

PHILIPPE MERCURE
La Presse

Prenez les eaux sales qui sortent des usines ou des égouts. Faites-y croître des algues, puis transformez-les autant en savon et en cosmétiques qu’en biocarburants, suppléments alimentaires, nourriture pour le bétail ou même… en pigments bleus. C’est l’idée que propose Simon Barnabé, professeur de microbiologie à l’Université du Québec à Trois-Rivières.

Coup d’oeil en trois étapes sur une recette qui promet de faire d’une pierre deux coups en produisant des substances commercialisables à partir d’une source de pollution.

1. MÉLANGEZ LES EAUX USÉES

De l’eau remplie de substances laitières qui sort d’une usine à fromage. Du « jus de poubelle » qui s’écoule d’un dépotoir. Des rejets d’une usine chimique. Même le peu ragoûtant contenu des égouts. Dans la recette du professeur Barnabé, l’ingrédient de base est toujours une substance dont on cherche à se débarrasser.

Cette eau sale contient toutefois des déchets qui intéressent des êtres bien particuliers : les algues, qui les considèrent comme de la nourriture.

« On fait des mélanges. On prend des eaux usées, on en ajoute d’autres pour avoir le bon ratio de nutriments », explique le professeur Barnabé, rencontré hier en marge du congrès BIO sur les biotechnologies qui se tient cette semaine à Montréal.

2. AJOUTEZ LES ALGUES

Oubliez les grandes plantes aquatiques qui peuplent nos lacs. Ce sont plutôt les microalgues qui intéressent Simon Barnabé. Elles mesurent de 1 à 5 micromètres, soit 10 fois moins que le diamètre d’un cheveu.

Les microalgues sont tristement célèbres au Québec depuis que les algues bleues, qui font partie de cette catégorie, ont envahi nos lacs. Comme elles, les microalgues utilisées par le professeur Barnabé se nourrissent de polluants.

 « La différence, c’est que nous prenons des microalgues « gentilles » et qu’on contrôle leur production », dit le professeur Barnabé.

Les microalgues sont introduites dans les bassins contenant les eaux usées, où elles prolifèrent.

3. RÉCOLTEZ ET TRANSFORMEZ

Les microalgues peuvent servir de nourriture pour le bétail ou les poissons d’aquaculture. On peut aussi en extraire une huile qui sert à fabriquer du savon, des cosmétiques ou des biocarburants.

« On commence toujours par le produit. On cherche un produit qui peut être en demande dans le parc industriel où l’on travaille, puis on choisit l’algue qui pourra le produire », explique le professeur Barnabé.

Exemple : à Victoriaville, l’équipe du chercheur voulait aider le fabricant de produits de nettoyage Sani Marc à trouver de nouvelles sources d’approvisionnement. Elle a récolté ses eaux usées, qu’elle a mélangées à celles des usines voisines de Parmalat (fromage) et de Canlac (produits pharmaceutiques).

Les chercheurs ont ajouté du jus de déchets provenant du dépotoir local, puis y ont fait proliférer des algues. L’huile de ces dernières donne un savon qui entre maintenant dans la composition des produits de Sani Marc.

« L’économie circulaire, c’est ça ! », dit Simon Barnabé. 

Autre exemple : au site d’enfouissement de Berthierville, les eaux non traitées servent à faire pousser des algues qui sont ensuite transformées en biopétrole et en colle. Une fois les eaux traitées, il y reste assez de composés pour y faire pousser d’autres algues qui, elles, sont transformées en phycocyanine – un pigment bleu naturel.

Du long terme

Malgré ses avantages, ce n’est pas demain la veille qu’on verra la production de microalgues se multiplier dans la province.

« Il y a de la production industrielle à quelques endroits dans le monde, mais ça va surtout se passer à moyen et long terme », dit Simon Barnabé.

L’expert explique qu’il faudra encore de la recherche pour rendre les procédés faciles à déployer à grande échelle, une condition essentielle pour que la rentabilité soit au rendez-vous.

http://www.lapresse.ca/

Sel de table : des traces de plastique détectées


Les fibres synthétiques qui détachent des vêtements dans la machine à laver se retrouvent tôt tard dans l’eau et dans le sel marin. Il se peut fort bien que le sel que l’on emploie contiennent du plastique, mais semble-t-il que cela ne serait pas dommageable, sauf que, le plastique se retrouve aussi ailleurs de ce que nous consommons en mer
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Sel de table : des traces de plastique détectées

 

Sel de table : des traces de plastique détectées

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Selon une étude publiée dans la revue Nature, on trouverait des traces de plastique dans de nombreux stocks de sel de table. Une présence qui serait due à la pollution de la mer…

Des déchets plastiques présents dans la mer

La pollution de la mer par les déchets plastiques est une véritable préoccupation, elle empoisonne la faune aquatique et pourrait aussi finir dans notre assiette. C’est en tout cas ce que révèlent des chercheurs malais, qui expliquent dans une étude avoir trouvé des traces de plastique décomposé et de fibres synthétiques dans 17 marques de sels de tables. 5 marques françaises seraient concernées.

Mais comment est-il possible que du plastique parvienne à passer tous les filtres de purification du sel marin ? Parce qu’il s’agit de particules extrêmement fines. Selon les auteurs de ces travaux, elles proviendraient notamment des vêtements synthétiques qui perdent des fibres lors de leur passage en machine à laver. Ces fibres sont ensuite évacuées avec les eaux usées et finissent dans les égouts puis dans la mer.

Les micro-billes en plastique des produits cosmétiques en cause

Mais ce n’est pas la seule explication. Les chercheurs mettent aussi en cause les micro-billes que l’on trouve dans certains produits cosmétiques exfoliants ou dans certains dentifrices. Des micro-billes en plastique qui sont déjà soupçonnées de faire beaucoup de dégâts dans les océans. Elles sont en effet ingérées par les poissons qui s’empoisonnent petit à petit. En France, la loi Biodiversité, votée en juillet 2016, prévoit l’interdiction de ces micro-billes exfoliantes.

Cette mesure devrait entrer en application en 2018. À partir du 1er janvier 2020, ce seront les coton-tiges en plastique qui seront aussi interdits en France. Les auteurs de cette étude ont malgré tout tenu à rassurer les consommateurs : les quantités de plastique retrouvées dans le sel sont si petites qu’elles ne présentent pas de danger pour la santé. Mais quand on sait que l’on trouve des traces de plastique dans certains coquillages ou poissons sauvages, on est en droit de s’interroger sur les effets à long terme de ces déchets dans notre organisme. 

Marine Rondot

http://www.passeportsante.net

Le Saviez-Vous ► Ces 10 ingrédients inusités et bizarres que contiennent nos produits de beauté


Quoiqu’il y a quelques ingrédients synthétiques, cela me rappeler quand j’étais petite des dessins animés avec des sorcières qui préparaient des potions magiques avec de la bave, du venin, serpent, etc.
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Ces 10 ingrédients inusités et bizarres que contiennent nos produits de beauté

 

Par Andréa Sirhan

Ils font de petits miracles sur notre peau, mais d’où proviennent-ils vraiment? Voici 10 ingrédients inhabituels qui se retrouvent dans nos petits pots.

1. La salive d’escargot

Il était commun de traiter les brulures et les ulcères avec de la bave d’escargot au Moyen Âge; les Coréens profitent maintenant de ses propriétés régénératrices pour la peau. Elle accélère le renouvellement cellulaire, améliore la texture et le teint de la peau, aide à conserver l’hydratation dans les tissus et stimule la production d’élastine et de collagène.

2. La carmine

Cet ingrédient dont le pigment est rouge écarlate est utilisé dans les rouges à lèvres, les fards à joues et les vernis à ongles. Il est obtenu à partir de l’acide carminique, qu’on retrouve dans le corps et les œufs de la femelle cochenille… un insecte d’Amérique latine. Les insectes sont récoltés, séchés et broyés, puis sont mélangés à des sels d’aluminium dans une eau bouillante.

3. Constituants de cellules humaines

Des chercheurs ont brisé des cellules cutanées cultivées en laboratoire pour récolter les facteurs de croissance et les protéines (cytokines et interleukines) essentielles à la peau. Les études ont démontré que ce mélange réduit significativement les signes visibles du vieillissement comme les rides et les ridules, et qu’il améliore aussi la texture et le teint de la peau.

4. Les enzymes de poisson

Ces enzymes sont utilisés dans les produits de beauté pour leurs propriétés exfoliantes s’apparentant à l’acide glycolique, sans l’effet asséchant et irritant qu’il peut laisser sur la peau.

Fait cocasse: c’est le Dr Perricone qui a découvert ces bienfaits, en constatant que les mains des travailleurs qui récoltaient les œufs de poisson d’élevage rajeunissaient à vue d’œil!

5. Le venin de serpent synthétique

On l’appelle le botox sans les aiguilles: cet ingrédient imitant le venin de serpent bloque les signaux nerveux indiquant au muscle de se contracter, réduisant l’apparition des rides. Comme le corps l’élimine beaucoup plus rapidement que le véritable botox, l’effet est beaucoup moins prononcé et on doit l’utiliser quotidiennement pour maintenir son efficacité.

6. L’urée

Bien que cette molécule se retrouve dans l’urine des mammifères, c’est une version synthétique qu’on utilise dans les produits de beauté. L’urée permet aux couches supérieures de la peau de retenir l’hydratation, en plus de conserver la teneur en eau des crèmes en cours d’utilisation. Côté formulation, elle aide à conserver un pH optimal pendant la fabrication.

7. L’or

Ce métal est connu pour ses propriétés anti-inflammatoires, d’où son intérêt pour les produits de beauté. La diminution de l’inflammation limite significativement la dégradation des fibres de collagènes et d’élastines, provoquant les rides et la perte de fermeté. En bonus, il reflète la lumière, une caractéristique qu’il conserve une fois dissoute sur la peau.

8. Le caviar

Les œufs de poissons contiennent une tonne d’éléments nutritifs: des omégas-3 et -6 réduisant l’inflammation et augmentant la production de collagène, des antioxydants et des vitamines (A et E) protégeant des radicaux libres et des facteurs de stress environnementaux, et finalement, du potassium et sélénium, améliorant l’élasticité et la réparation de la peau.

9. La gelée royale

Cette gelée pâteuse et épaisse, fabriquée par les abeilles ouvrières pour nourrir la reine, est l’une des substances les plus nutritives du monde. Elle contient tous les acides aminés essentiels, des lipides, des minéraux, des vitamines, de l’acide folique, de la niacine et de la biotine. Elle améliore l’élasticité, la fermeté, la régénération, l’hydratation et l’éclat de la peau.

10. Le venin d’abeille

En plus des propriétés réparatrices, nettoyantes et antioxydantes qu’il partage avec le miel, le corps réagit à l’apitoxine (le venin d’abeille) comme à une réelle piqure. Résultat? Il augmente la circulation sanguine et la production de collagène, repulpant la peau instantanément et améliorant l’apparence des rides et ridules avec l’utilisation prolongée.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Vieillir au-delà des apparences


Personne ne veut voir son corps dépérir et les rides creusées des sillons de plus en plus creux sur le visage, l’industrie de la mode, des cosmétiques l’ont bien compris et l’exploitent à outrance cette peur de vieillir. J’aime bien ce que le comédien Claude Legault a dit : « C’est un privilège de vieillir » Et nous devrions voir la vieillesse autrement. Une vieillesse qui est très différente de ceux de nos ancêtres qui mourraient beaucoup plus jeune, souvent avant la fleur de l’âge. Les rides sont un témoignage de notre histoire, qui doit acquérir une certaine sagesse qui plaît tout autant
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Vieillir au-delà des apparences

 

 

Claude Bérubé

Essayiste, conférencier et blogueur

L’obsession de la jeunesse éternelle! Voilà le titre que les médias utilisent le plus pour décrire le vieillissement au-delà des apparences. Une obsession qui génère une industrie mondiale de cosmétiques et autres de 350 milliards$. Les femmes, et beaucoup d’hommes aussi, sont esclaves de la beauté, synonyme de jeunesse. L’obsession d’aujourd’hui consiste à dire que ce qui est jeune est plus beau.

Est-ce qu’on n’en fait pas trop pour ralentir le vieillissement ? Tombe-t-on trop facilement dans le piège de cette obsession de la jeunesse ? Les personnes âgées ont hérité, avec les ans, chacune de leurs rides. Il faut apprendre à lire les rides. Elles racontent toutes les émotions, les joies, les peines, les rires, les pleurs, les succès, les malheurs et le bonheur d’une longue vie. Elles participent à façonner notre identité. Ne sont-elles pas des sourires gravés? La grande actrice Anna Magnani avait dit à son photographe:

«de grâce, ne retouchez pas mes rides. J’ai mis tant de temps à les gagner».

On ne peut rester jeune toute sa vie. On ne focalise pas assez sur la maturité, les gens plus murs, la sagesse. Toute une vie à grandir, à bâtir et à acquérir la confiance. C’est comme si les femmes fanaient passé un certain âge. Contrairement aux hommes qui semblent se bonifier comme un vin. Une conception biaisée de la vieillesse.

Cette dernière devient le pire ennemi, la peur panique de vieillir. Voir le corps changer, évoluer, se rider est une vision d’horreur pour ceux qui craignent de ne plus pouvoir séduire. Au point de tout tenter pour vaincre cette guerre contre le temps en faisant appel au Botox, exfoliation, chirurgie, crème antirides, acides divers, oméga, plantes, etc. Tout y passe, y compris les économies.

Comment nous satisfaire de ce que nous sommes? Les personnes les plus captivantes rayonnent d’une assurance personnelle en s’intéressant aux autres, à travers un regard, un sourire et une passion. Nous sommes obnubilés par la peur du vieillissement. L’obsession de la jeunesse éternelle! Pour certains cela devient une phobie. La vieillesse c’est l’hiver pour certains, mais le temps des moissons pour les sages. Alors qu’il suffit de piger au cœur de son disque dur l’expérience de toute une vie. Montrer que vieillir est noble dépouille les jeunes de l’angoisse de devenir vieux. Parce que les jeunes n’aspirent pas à devenir vieux. Nous, les vieux, leur transmettons un visage terne de la vieillesse parce que nous n’aimons pas la vieillesse. Quelle image propageons-nous et véhiculons-nous? De notre jeunesse, nous emportons avec nous les stéréotypes sur la vieillesse et nous les perpétuons même devenus vieux.

Il faudrait s’inspirer du comédien Claude Legault, 50 ans, en recevant son prix Artis, qui avait déclaré:

«C’est un privilège de vieillir» et «j’espère vieillir devant vous comme un bon vieil acteur».

Il est donc possible de rêver de devenir vieux. Quand les vieux, qui se disent jeunes, rêvent de se rajeunir, d’enlever 10 ans à leur, tandis que les rides de l’esprit continuent à vieillir, nous évoquons l’obsession de la jeunesse éternelle. Nous développons l’apparence que nous voulons avoir et montrer. Mais pas notre identité réelle.

La jeunesse éternelle ne signifie pas la vie éternelle, même si nous touchons des records de longévité. Il fut un temps où on devenait général à 22 ans, comme Napoléon, et empereur à 28 ans. Il y a cent ans, l’espérance de vie était de 50 ans. En 1960, il était normal de décéder dans la jeune soixantaine. Tandis qu’aujourd’hui on mentionne 81 ans pour les hommes et 84 ans pour les femmes. La vieillesse devient de plus en plus longue à tel point que l’on doit parler de générations. Imaginez la quantité de cosmétiques que prévoient les grandes marques.

Il important de cesser de se battre contre le vieillissement qui n’aura de cesse dans le sillon de la longévité et de donner un sens à cette période. L’apparence doit céder le pas à la maturité, celle qui doit séduire.

Et nous rappeler que nous inventons, en ce moment de l’histoire «une nouvelle vieillesse» que n’ont pas connue nos ancêtres.

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